Review Express VO – Semaine #208

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Grayson #11
Le Top de la semaine

  • Prez #3
Le Flop de la semaine

  • He-Man : Eternity War #9

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition des Review Express VO, que vous attendez patiemment chaque fin de semaine, pour vous délecter, tel Winnie l’ourson devant une ruche pleine de miel, des avis et critiques des membres du Staff (reconnus comme experts en comics par l’Académie Française, c’est peu dire) sur les récentes sorties DC Comics et Vertigo… Sauf que y aura pas de Vertigo cette semaine, mais bon.

Entre jolies surprises et cruelles déceptions, la semaine a été riche en sorties ! Certes, nous n’avons pas fait de review dédiée, mais vous verrez que chez DC, hé oui, il y a quantité de titres qui en valent la chandelle ! On vous laisse vous faire votre propre avis, et n’hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de vos lectures dans les commentaires ! Bon week-end, et vive les comics !


BEYOND DC YOU

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #27

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #27

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Robson Rocha

Changement de décor pour le titre avec cette histoire en deux parties qui s’intéresse à Tim Drake, le Robin actuel, dont on nous confirme ici qu’il occupe sa position de sidekick depuis peu de temps (ce qui avait été fait dans Arkham Asylum et un peu chamboulé par Origins). Interrogations légitimes et connues donc pour Tim, dont on suivra surtout son quotidien de jeune prof’ de sciences, alors qu’il emmène de jeunes élèves visiter l’entreprise Wayne Chemicals. Un numéro calme qui ne sera chamboulé que vers la fin, mais qui profite d’une bonne exposition, même si l’on se doute que la seconde partie, la semaine prochaine, sera de l’action des plus quelconques. Au moins, on profite de dessins de Robson Rocha qui relèvent la donne par rapport à d’habitude. C’est déjà ça de gagné.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT GENESIS #1

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT GENESIS #1

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Alison Borges

Que les lecteurs qui n’ont pas joué à Arkham Knight ou qui ne connaissent toujours pas l’identité du grand vilain de ce jeu ferment le comicbook tout de suite ! Et j’en profite pour placer un SPOILER ALERT parce que sinon je ne pourrai pas faire ma review correctement… Donc au bout de 4 pages, après une introduction qui donne tout de suite le ton (à savoir : glauque et violent, d’ailleurs j’aurais bien aimé voir ce vilain dans les jeux de Rocksteady…), on rentre les pieds dans le plat en nous dévoilant donc l’identité du Chevalier d’Arkham, et le plus gros du numéro sera un flashback qui nous contera son enfance (qu’on savait déjà difficile, mais là on hésite vraiment pas à en faire des tonnes, avec ceci dit quelques différences si on compare aux dernières origines relatées dans les New 52), ses penchants criminels, sa première rencontre avec celui qui va changer sa vie, etc… En somme, pour les lecteurs de comics aguerris, j’ai l’impression qu’on va nous ressortir tous les débuts du jeune homme ainsi qu’un remake, donc, de A Death in the Family mais façon Arkham-verse – sachant qu’une grande partie nous est déjà contée dans le jeu. Et dans le moment présent, on suit le personnage préparer son plan d’attaque, sachant qu’on a un peu du mal à se situer par rapport à ce qu’il bricole dans la série mère dérivée du jeu… Ceci étant dit, je trouve l’écriture ici assez prenante, et même au niveau du flashback, si on est en terrain connu, un petit « remake » de qualité ne me décevrait pas, surtout qu’aux dessins, Alison Borges est vraiment doué dans le ton très dark, violent, et sanglant du récit : une jolie flatterie pour les rétines. Du coup, on sait à peu prêt à quoi s’en tenir, et comme c’est joli, j’en ressors avec bien plus de satisfaction qu’en lisant les histoires du titre normal Batman : Arkham Knight.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #5

review DC COMICS : BOMBSHELLS #5

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Stephen Mooney

Retour du côté des Supergirl (Kara) et Stargirl (Kortni) en devenir du côté de l’URSS, alors que les deux embrigadées des Night Witches se font arrêter par leurs supérieurs hiérarchiques. Un début de propagande va se mettre en place alors que Kara nous conte ses origines. Entre récit d’espionnage de guerre, et avec de très gros accents de Red Son, ce numéro se laisse lire sans problèmes, et Marguerite Bennett continue de mettre en place ses 3 intrigues parallèles, avec une certaine réussite même si certains dialogues sont un peu lourds. On appréciera le petit clin d’oeil à la Faora de l’URSS ; en revanche du côté des dessins, si Laura Braga continuait de me séduire, ici Stephen Mooney, malgré son talent, apporte un trait trop brut, trop masculin à l’univers, un tout qui manque de charme et de finesse, et qui enlève aussi le côté rétro qu’on avait dans les premiers numéros. Et ça, c’est vraiment dommage.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #37

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Scénario : Matt Sturges, Dave Justus Dessins : Steve Sadowski

L’enquête se poursuit toujours dans les pages de The Wolf Among Us, alors que Bigby découvre de nouveaux indices, accompagné cette fois de son ennemi de toujours, le Woodsman. Evidemment, on ne découvre que peu de choses et tout cela nous amène à nous poser toute une nouvelle série de questions, et c’est ce qui fait le charme du titre. L’ambiance polar noir est plus que jamais au centre de la série, et l’ambiance est encore plus sombre qu’à l’accoutumée. Le ton glauque de The Wolf Among us est l’une de ses plus grandes forces, et ce n’est pas le flashback, consacré à Bloody Mary et au Crooked Man qui nous fera dire le contraire. C’est malsain à souhait et ceux deux personnages sont encore entourés de mystère… Graphiquement, c’est toujours très solide et l’on apprécie de voir que le dessinateur parvient habilement à jongler entre les deux lignes temporelles en adaptant son trait, ce qui est plus qu’appréciable. Comme toujours, Fables : TWAU est une lecture indispensable pour les fans, qui seront ravis de retrouver ce comic-book après une petite semaine de pause.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

HE-MAN : THE ETERNITY WAR #9

review HE-MAN : THE ETERNITY WAR #9

Scénario : Dan Abnett Dessins : Pop Mhan

Chaque numéro de la série He-Man The Eternity War me conforte dans l’idée que les enfants des années ‘80 n’ont pas eu droit qu’à des oeuvres forcément mémorables. Ok pour Robocop et les Tortues Ninjas, mais He-Man, pas moyen, je ne comprends pas. Numéro neuf, dans lequel Skeletor revient (encore) pour mettre une race au vilain institué, et provoquer le héros dans une ultime bataille qui scellera – espérons le – la publication de la série. Pour une fois, c’est plutôt bien dessiné, quoique la partie artistique soit extrêmement paresseuse et laisse au coloriste le soin de remplir les blancs. Couleurs discutables d’ailleurs, mais les codes graphiques de l’univers ne sont pas à attribuer à un seul artiste. Pour ce qui est du scénario, on oscille entre une naïveté barbare à la Conan, un relan de John Carter et de ses idées de pré-space opéra bizarrement assemblées de différentes mythologies, et un peu de comics cosmique dans la tradition de Dan Abnett, en beaucoup beaucoup moins créatif. Soyons honnête : cette série culmine à un niveau d’intérêt inférieur au niveau de l’océan. Ce qui m’incite donc à vous demander de ne pas la lire, parce que derrière vos cosplays et votre passion pour le jeu vidéo, je sais que vous avez du goût.

– Corentin

Note : 4/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #17

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #17

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Nouvelle confirmation que cet arc est surement l’un de mes préférés de la série. Oui les gros « WTF » des premières années ont disparu mais ils ont été remplacés par d’autres moments vraiment épiques. Même si depuis le remplacement de Taylor par Buccellato n’aura pas revigoré la série on peut quand même se dire que cette quatrième année est bonne. Le conflit prend de nouvelles proportions alors que Poséidon révèle son parti pris et c’est une nouvelle facette du Kryptonien que l’on découvre ici. Certains pions ont changé de camp, bon gré mal gré, pour mieux mettre en avant que dans une guerre, il n’y a pas d’amis, il n’y a que des alliés d’un instant, que rien n’est définitif et surtout que la situation peut se retourner en un instant. Et comme des frères jumeaux ennemis, lorsque l’un avance donne un coup, l’autre répond. Oui je parle bien de Superman et Batman, ou de ce qu’il reste d’eux. C’est un peu la mécanique depuis longtemps mais bon, on s’y fait et on l’accepte parce que franchement, qui n’a pas envie de voir le couple Mera/Aquaman se battre avec le véritable Dieux des Mers en personne ?

– Nathko

Note : 7,5/10

JUSTICE LEAGUE : GODS AND MONSTERS #3

review JUSTICE LEAGUE : GODS AND MONSTERS #3

Scénario : Bruce Timm, J.M. DeMatteis Dessins : Thony Silas

Après un arc plutôt intéressant, la série se conclut sur ce numéro, qui fait figure de one-shot (bien qu’il soit en fait composé de trois petits chapitres numériques). Autant les deux premiers épisodes avaient pour eux l’avantage d’explorer la psychologie des personnages, autant celui-ci ne nous propose qu’un combat un peu stupide contre un ennemi géant, façon power rangers. En effet, nous retrouvons nos héros face à un monstre de métal nommé Imperiex, qui menace la ville. Bien qu’ils ne soient pas extrêmement populaires, nos fiers guerriers vont tout faire pour protéger les habitants et vaincre cette menace. Certes, c’est un récit d’action plutôt efficace et distrayant, mais ça ne répond clairement pas aux questions que l’on se pose à propos de cet univers. De même, les interactions entre les différents héros ne sont pas aussi intéressantes que dans les épisodes qui précèdent, et c’est une véritable déception de voir Bruce Timm et J.M. DeMatteis nous livrer un script aussi simpliste, qui sent vraiment le “sunday morning cartoon”, ce qui est dommage quand on voit le niveau de maturité du film animé dont ce comic-book est tiré. Graphiquement, ça reste propre et les scènes d’action sont bien illustrées, ce qui permet d’apprécier un minimum ce petit épisode, qui vient conclure sans panache la série.

– Zeppeli

Note : 5/10

WONDER WOMAN ’77 #7

review WONDER WOMAN '77 #7

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Drew Johnson

Après une absence remarquée, la série Wonder Woman ‘77 revient avec un nouvel arc dont les bases sont rapidement posées dans ce numéro. Nous découvrons notre amazone préférée alors qu’elle visite un musée à sa gloire, alors qu’un problème se posera naturellement à elle (il faut quand même utiliser un peu le lasso), et qu’une certaine Minerva, Docteur de son titre, souhaite s’emparer d’un artefact mystique, afin de de se défaire de notre Diana Prince favorite. Il s’agit simplement d’un numéro introductif, qui replace rapidement le contexte de la série et son ambiance rétro, qui prend vie à travers les dessins de Drew Johnson et des couleurs de Romulo Falardo Jr. L’histoire n’est pas franchement originale, mais elle sonne juste et reste dans le ton de la série TV, tout en introduisant une nouvelle fois un personnage classique issu des comics, bien connu des fans de l’héroïne crée par William Moulton Marston. Marc Andreyko signe donc un script sobre et efficace, qui prouve bien qu’il est capable de nous faire oublier son run sur Batwoman. Graphiquement, c’est efficace et l’on reconnaît bien Lynda Carter, ce qui devrait beaucoup plaire aux afficionados du show des années 70, et les décors sont franchement soignés. On est en présence d’un titre digital first qui soutient aisément la comparaison avec Batman ‘66, et il serait dommage de se priver de cette lecture, d’autant plus qu’il s’agit ici d’un joli point d’entrée.

– Zeppeli

Note : 7/10


DC YOU

AQUAMAN #43

review AQUAMAN #43

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Trevor McCarthy

Toujours affecté par les mêmes tares, voilà un numéro qui pourrait me remettre en bon terme avec cette série que j’aimais tant. Avec ce numéro, retrouve des éléments qui faisant la force du run de Jeff Parker. Les monstres géants, l’aventure, les mystères et les complots. Cullen Bunn reprend donc une recette qui fonctionnait très bien et parvient à l’appliquer au nouveau ton de la série. On retrouve deux époques qui s’opposent aussi bien en contenu que dans la forme, même si leur alternance n’est pas forcément correctement mise en place. Ce qui est plus étonnant c’est que l’on nous fait comprendre que quelque chose ne pas avec l’un des personnages et pourtant on va aussi nous donner la réponse dans le même numéro. Plutôt surprenant mais finalement c’était couru d’avance et très prévisible. Toujours est-il qu’au moins, on sait définitivement que le personnage n’était pas corrompu. Au-delà de ça, on comprend d’où provient le nouvel équipement d’Arthur, on se doute aussi bien très bien que ce n’est pas définitif et qu’il y aura certainement un prix à payer pour cette aide. La passé d’Atlantis se révèle encore devant nos yeux ébahis par une civilisation qui n’a finalement rien à envier à Dallas ou les Feux de l’Amour et pour terminer en beauté une grosse bataille bien bourrine contre un monstre géant. Plutôt pas mal ce mois-ci Aquaman !

– Nathko

Note : 7/10

BATGIRL #43

review BATGIRL #43

Scénario : Brenden Fletcher, Cameron Stewart Dessins : Babs Tarr

Batgirl aura affronté bien des mystères et des ennemis dans sa jeune vie, et cette fois-ci, elle s’attaque à des tigres. C’est plutôt original à lire, et il faut l’avouer plutôt bien écrit. Ce n’est pas une enquête très riche non plus, mais qui garde son suspense au moins jusqu’à la fin du numéro, c’est toujours ça de pris. Enfin, il nous reste encore quelques surprises pour les prochains numéros bien entendu. Babs est sur tous les fronts et doit gérer un mariage, des tigres, des amis en doute, c’est plutôt compliqué comme vie. En plus, nous avons droit à une petite surprise avec un nouveau personnage qui a décidé de n’en faire qu’à sa tête.

Franchement, on mêle fun, sérieux et moments mignons dans ce numéro, dont les planches sont toujours d’un bon niveau. Ce style correspond vraiment parfaitement à l’ambiance qui se dégage de cette nouvelle histoire, et je suis impatiente de découvrir la suite et l’identité de la grande tigresse.

– Harley

Note : 7,5/10

CYBORG #2

review CYBORG #2

Scénario : David Walker Dessins : Ivan Reis, Joe Prado

Le premier numéro de cette nouvelle série tant attendu n’avait pas réussi à me convaincre. Ce mois-ci, les choses s’améliorent mais ne permettent toujours pas à Cyborg d’avoir une série dont il peut être fier. En fait, ce qui me gêne le plus c’est de sentir le potentiel de la série sans que celle-ci n’arrive à atteindre un dixième de celui-ci. Il y a pratiquement tous les éléments présent pour faire une super histoire en s’éloignant du récit super héroïque classique. Avec tout ce qui est en place nous pourrions avoir droit à des trucs de malade (et ne me dites pas que vous n’y avez pas pensé) comme le transhumanisme, on pourrait verser dans le hacking et les dérives sur la vie privée, assumer totalement le coté Science-Fiction du personnage, etc. Pourtant, quelque part, ces éléments sont là, mais ils dorment paisiblement. On préfère redonner au personnage de Vic Stone une personnalité presque enfantine alors qu’il a été si dépressif depuis les débuts et qu’il avait finalement accepté son état. Je ne sais pas si c’est parce que c’est le premier arc et qu’il faut rester simple au départ pour ne pas rebuter les lecteurs mais la série Cyborg mériterait d’avoir des intrigues parallèles à la principale qui soient justement en rapport avec le monde dans lequel il vit. Pour le coup, l’histoire avec les Body Shops n’est qu’un prétexte pour l’intrigue principale et du coup elle perd totalement la force qu’elle aurait pu avoir pour Cybrog sur le long terme et surtout sur les thèmes qui auraient pu être abordés. Je ne sais pas pourquoi, mais avec une série Cyborg j’ai envie de lire « plus » que du simple super héros. Peut-être que je lui en demande trop, je ne sais pas. Pour l’instant, je ne sais toujours pas ce que la série essaye de me dire.

– Nathko

Note : 6/10

DEATHSTROKE #9

review DEATHSTROKE #9

Scénario : James Bonny, Tony S. Daniel Dessins : Eduardo Pansica

Vous aimez l’action à outrance ? Les gros méchants qui tâchent ? La caractérisation à l’emporte-pièce ? Les guests qui ne servent à rien ? Alors Deathstroke #9 sera assurément fait pour vous. Par contre si vous aimez les bon comics, c’est une autre histoire… Le combat contre Lapetus se poursuit, lui qui est si vilain et dont on découvre les intentions ici (attention : il n’y a rien d’original), alors que Deathstroke est enfin allié à Wonder Woman pour aller l’abattre… et voilà que Superman se mêle à tout ça, et tout recommence à zéro : on se tape dessus avant de parler, on se tape dessus, et en plus on nous fait bien comprendre que Superman met du temps à parcourir Themyscira, ne me dites pas qu’avec sa super vue ou super ouïe (oui, il a encore tous ses pouvoirs là) il n’aurait pas pu comprendre la situation avant d’arriver et éviter toutes ces engueulades. C’est donc très bas du front et c’est dommage, car on pourrait avoir une histoire bourrin, certes, mais plaisante à suivre, mais la caractérisation à tendance à agacer plus qu’autre chose… et dire qu’ils sont deux à se partager l’écriture ! Aux dessins, Eduardo Pansica fait du joli mainstream ; ça n’a pas d’égal en beauté face à Daniel lorsqu’il s’applique, mais ça reste d’un bon niveau, et les couleurs sont tout aussi jolies !

– ArnoKikoo

Note : 5/10

GOTHAM BY MIDNIGHT #8

review GOTHAM BY MIDNIGHT #8

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Juan Ferreyra

Une nouvelle fois, Ray Fawkes nous la joue un brin procédural dans ce numéro, mais il réussit de façon astucieuse (ou alors, c’est du bluff), à marier le tout avec un intrigue plus ample, et amène des interrogations nouvelles à la lueur de quelques indices révélés à la fin. Dans Gotham City, alors que de gigantesques écrans retransmettent un débat télévisé, c’est toute la rue qui part en couilles, tout le monde se tape dessus. Et c’est au Midnight Shift d’enquêter, alors que l’agent Rook des Brigades Internes resserre de plus en plus l’étau, et que Corrigan a du mal à contrôler le Spectre… Mais pour une fois on évitera ce deus ex machina et ça fait du bien ! L’intérêt est pour moi relancé avec cette intrigue, assez efficace en tension et angoisse, et magnifiquement servie par Juan Ferreyra que j’adore décidément dans ce style, avec un visuel particulièrement affreux pour l’entité concernée du numéro : le grand frisson. Le titre regagne en sympathie ce mois-ci, et je suis plutôt enthousiaste pour la suite !

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

GRAYSON #11

review GRAYSON #11

Scénario : Tom King, Tim Seeley Dessins : Mikel Janin

Encore un bon numéro pour la série Grayson, qui vient achever le premier arc véritable de la série depuis la reprise de Spyral par Helena Bertinelli. Un numéro personnel, qui évoque un Nightwing #30 pour son aspect introspectif du héros Grayson. Toujours bien dialogué et bien rythmé, le numéro bénéficie de jolis coups de crayons de Mikel Janin, pas forcément les plus réussis dans les décors ou l’avalanche de détails, mais toujours à l’aise dans les découpages et les ambiances. Sorti de là, se cache derrière ce numéro plus qu’un rebondissement, et probablement une nouvelle orientation pour la série à l’avenir. Paradoxal (voire : drôle) de constater que Dick doit décider de son chef de se rendre à Gotham pour avoir des nouvelles d’un Batman déclaré mort, comme si le scénariste en charge du héros avait juste arrêté de lire Grayson et oublié de faire encore participer le héros à sa vie moderne. Reste un numéro agréable, quoi qu’on espère que la perpétuelle quête d’identité de Dick prendra un nouveau tournant, et que tout cela ne se conclura pas par un énième nouveau costume de super-héros à Gotham, et que toute la série n’ait servi à rien en définitive (bon, y a des chances, mais sait on jamais).

– Corentin

Note : 8/10

HARLEY QUINN #19

review HARLEY QUINN #19

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Chad Hardin

Harley continue sa lutte contre Captain Strong pour aller sauver les filles de son gang. C’est plutôt fun, même si un peu lourd par moment. L’humour pataud ça va un moment, mais à force, ça devient vite agaçant. De plus, elle reçoit de l’aide complètement inattendue pour  nous livrer un twist concernant certaines filles du gang, mais qui ne tient absolument pas. Ou alors il y a un très gros souci d’hormone de croissance dans cette ville. Mais du coup ça ne prend pas tellement.

La présence de Poison Ivy est tout simplement anecdotique, et si c’est pour servir à mieux vendre le duo, ça ne fonctionne pas, alors qu’il y aurait beaucoup à faire. Je suis donc plutôt déçue, mais je pense que cela vient aussi de l’idée du gang que je trouve dès le départ assez lourde. Les autres filles brisent un peu le mythe d’Harley Quinn, bien que déjà en mauvaise position dans le coeur des fans depuis cette série solo bien loin de l’ancienne. C’est dommage.

– Harley

Note : 5/10

JUSTICE LEAGUE 3001 #3

review JUSTICE LEAGUE 3001 #3

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Howard Porter

Nouvel épisode de Justice League 3001, couronné d’une densité d’événements plus riche que les deux précédents. Ca avance (enfin), on voit quelques lignes se délier pour les arcs à venir et quelques points de liaisons se faire avec les portes ouvertes précédemment. Comme d’habitude, c’est drôle, bien écrit et bien dialogué, et si on compte le temps de lecture passé à suivre les dialogues de l’équipe, le numéro vaut un peu plus son prix que certaines autres séries (Harley Quinn, si tu nous regardes). Ce qui fait réellement plaisir en revanche est l’envie des scénaristes de redonner un souffle plus personnel à la caractérisation, souvent grand-guignolesque de la Ligue, pour se rapprocher de leur côté plus humain et chercher à retrouver la profondeur des héros du précédent millénaire. La tentative avait déjà été amorcée dans la série Justice League 3000, sans vraiment avancer de ce côté là. Car si l’humour reste le point fort de la série, on espère toujours que ce scénario de SF du type “héros congelé ramené à la vie” retrouvera les racines du déroulement typique : retrouver la mémoire, redevenir le héros d’antan et bastonner pour le plaisir. Avec Beetle, Booster, Supergirl et un autre personnage survenu presque par surprise, l’idée de remettre le passé au présent est manifeste, et on sent l’arc à venir se dessiner comme une vraie nouvelle étape pour la série. Espérons néanmoins que celle-ci ira juste là : donc le message est clair, achetez, achetez même les numéros en double, et arrêtez de donner votre argent à Chappie ou Geoff Johns. J’ai pas d’arguments. Mais j’ai quand même raison.

– Corentin

Note : 8,5/10

JLA #3

review JLA #3

Scénario : Bryan Hitch Dessins : Bryan Hitch

Justice League of America par Bryan Hitch c’est quand même une drôle d’histoire. Le premier numéro se lisait complètement différemment du second et le troisième est une sorte de mix entre ces deux précédents. On continue donc avec Rao qui fait toujours plus de miracles, better, faster, stronger. Le problème c’est que nous avions déjà compris dans le précédent numéro que le monsieur avait vraiment tout l’arsenal du vrai dieu. Pour résumer ce troisième numéro c’est un peu « je ballade mes personnages pour leur faire visiter des endroits différents histoire d’ajouter de la variété à mes scènes que je dessine pas trop mal et où il vont chacun découvrir un truc qui une fois mis en commun va pouvoir révéler la vérité et défaire le mal qui se fait passer pour le bien ». J’espère sincèrement me tromper mais si je devais avoir raison je serais incroyablement déçu et blasé. En tout cas, l’intrigue avec les pierres qui parlent n’avance toujours pas d’un pouce et même si voyager c’est cool, ce n’est pas suffisant pour être passionnant, en tout cas pas ici. Alors ce n’est pas mauvais parce que du coup des mystères on nous en donne un paquet et on veut quand même savoir ce qu’il va se passer par la suite parce que c’est quand même intriguant ce qu’il se passe à travers le temps et l’espace (j’ai l’impression d’être une sœur Halliwell en disant ça…).

– Nathko

Note : 7/10

PREZ #3

review PREZ #3

Scénario : Mark Russell Dessins : Ben Caldwell

Oui, oui, vous pouvez me taxer de fanboy, mais c’est pour la bonne cause. Dans Prez #3, on arrive à moitié donc de la première « saison » de cette mini-série qu’on se demande toujours un peu ce que ça fait chez DC, outre le fait qu’il s’agisse d’un revival d’un concept des années 70 remis au goût du jour : et quel goût ! Mark Russell est quelqu’un de clairvoyant qui a très bien saisi toutes les dérives sociétales et politiques de nos sociétés modernes, et qui nous le fait savoir à chaque page, dans un monde absurde où tout est exagéré. Il n’y a qu’à voir la façon dont est dépeinte l’entreprise géante de Boss Smiley, parodie glaçante d’un Amazon tout puissant, qui rappelle en son temps comment Chaplin traitait du travail à la chaîne dans Les Temps Modernes. Car oui, l’épopée de Beth Ross est suivie d’assez près, avec enfin une personne intelligente, qui veut faire bouger les choses et s’entourer de personnes sensées, mais qui doit encore jurer sur la Bible pour vraiment accéder à son statut présidentiel. On s’attache énormément à cette adolescente plus futée que les 3/4 des hommes véreux (et débiles) qui l’entourent alors qu’ils sont censés occuper les positions les plus importantes de la société. Alors on sourit, on rit même, et en même temps Prez nous pointe du doigt de véritables interrogations, et nous fait nous interroger, nous fait réfléchir. On finit donc par rire jaune, peut-être, mais véhiculer tout un tas d’idées de la sorte, par l’humour, c’est un bonheur de retrouver ça chaque mois, surtout que les dessins de Ben Caldwell, légers, frais, et toujours bourrés de détails, sont un régal pour les yeux. Je serais prêt à vendre mon âme au diable pour que vous alliez découvrir Prez, la série ne sera pas très longue (et j’ai même peur que la seconde partie ne voit pas le jour), alors courez donc lire ça ! Ou téléchargez-le puis achetez le TPB plus tard, faites comme vous voulez, mais vous ne pouvez pas passer à côté de ça !

– ArnoKikoo

Note : 10/10

SINESTRO #14

review SINESTRO #14

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Robson Rocha

Cullen Bunn est de toute évidence bien plus à l’aise avec les « méchants » qu’avec un personnage comme Aquaman. Sa compréhension de Sinestro est peut-être même l’égal de celle de Geoff Johns. Sinestro #14 est clairement un numéro de transition qui est à la fois un nouveau point d’entrée pour de nouveaux lecteurs mais sert aussi à construire la suite de l’histoire qu’il nous raconte. C’est un numéro qui se lit aussi très rapidement, donnant la sensation qu’il est plutôt vide, ou qu’il ne nous donne pas suffisamment de contenu à mâcher et pourtant, sans nous noyer dans la surabondance de dialogues par forcément utiles, Bunn parvient parfaitement à transmettre toute la complexité de Sinestro, même lorsque cela passe par d’autres personnage que celui directement concerné. Le focus se fait sur l’une des dernières recrue du Sinestro Corps qui semble toutefois être différent du reste, bien loin de la machine à faire peur que l’on peut attendre. C’est une des premières surprises. La seconde c’est que c’est Sinestro lui-même qui va prendre en main cette nouvelle recrue, rappelant fortement l’époque où il avait pris Hal Jordan sous son aile (gros coup de nostalgie, c’est là que l’on se rend compte de l’épopée qu’est l’univers des Lanterns). Très rapidement on se rend bien compte que quelque chose de gros se prépare et cela va nous être confirmé par personne d’autre que sa propre fille. Oui Sinestro est un calculateur, et c’est pour ça qu’on l’aime !

– Nathko

Note : 8/10

SUPERMAN #43

review SUPERMAN #43

Scénario : Gene Luen Yang Dessins : John Romita Jr.

Je suis triste de lire des numéros de la série Superman de ce genre. En soit ce n’est pas mauvais, ou en tout cas pas complètement. On sait enfin comment et pourquoi Lois Lane a dévoilé le secret de Superman et si il y a tout de même une certaine logique derrière cette révélation, je ne peux m’empêcher de penser que tout ce que je viens de lire est bien trop forcé. Du début jusqu’à la fin, je n’y crois pas un seul instant. Je ne sais pas si cela vient surtout de l’écriture et donc des dialogue ou si ce sont les dessins et le découpage qui sont à blâmer mais quelque part il y a un échec. Des larmes de Lois, leur discussion au réveil de Clark, à la révélation (je veux dire, elle a du réseau à l’intérieur d’une montagne ? Depuis quand possède-t-elle cette photo sur son téléphone personnel ?). Peut-être suis-je un peu dur parce qu’il s’agit de Superman, mais je ne peux m’empêcher de penser que cette histoire sonne faux. En excuse on peut se dire qu’après la promesse de Lois de garder le secret de Clark, on savait très bien qu’elle ne la tiendrait pas, et que dans le même numéro elle passe à l’acte, au moins c’est assumé. Et comme c’est bien de la relation Lois/Clark dont il s’agit en priorité dans ce numéro et que c’est très mal raconté, hé bien il ne reste pas grand-chose à sauver.

– Nathko

Note : 5/10

TEEN TITANS #11

review TEEN TITANS #11

Scénario : Will Pfeifer Dessins : Kenneth Rocafort

Devinez quoi ? Cette semaine, les choses bougent (un peu) dans la série Teen Titans. Vous pouvez vous dire que c’est la moindre des choses, mais après des mois de disputes et combats gratuits entre des Titans qui semblaient incapables d’utiliser leurs têtes, c’est déjà un pas en avant. Il faut dire que Willf Pfeifer a, peut-être, enfin réalisé qu’en approchant de la fin de son arc, il fallait bien donner un peu de substance à tout ça. Alors voilà avec Teen Titans #11, son récit prend forme avec des enjeux clairement définis et on ressent même un semblant d’empathie envers les personnages. La conclusion du numéro nous offre d’ailleurs un cliffhanger légèrement iconique qui doit, il est vrai, beaucoup au travail efficace de l’artiste Ricken. Ce dernier livre quelques planches plutôt classes même si l’ensemble apparait inégal en termes de finition. Il faut, malgré tout, relativiser les qualités de cet épisode qui souffre d’une narration lourde et répétitive. Pfeifer insiste beaucoup trop sur certains éléments de son intrigue au point de revenir dessus tout au long de la lecture (oui Despero est très dangereux, oui Raven est très fatiguée, on a compris…). De plus, le récit manque clairement de surprises puisqu’il ne fait que prendre une direction que l’on pouvait voir venir depuis des mois. Il faut avouer qu’il est, de toute façon, peut-être trop tard pour vraiment sauver cet arc alors à défaut de s’enthousiasmer, on se contentera des quelques bons moments présents ici.

– n00dle

Note : 6/10

THE FLASH #43

review THE FLASH #43

Scénario : Van Jensen, Robert Venditti Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Après un annual pas vraiment mémorable, Robert Venditti et Van Jensen reviennent un peu plus en forme cette fois. Tout n’est pas encore parfait mais au moins c’est chargé, c’est rythmé mais c’est, hélas, aussi un peu bordélique sur les bords. Les auteurs jonglent avec beaucoup de personnages et même s’il faut bien constater qu’on ne s’ennuie pas, certaines transitions manquent de finesse. La conclusion d’une scène de retrouvailles, en particulier, apparait assez bâclée et difficile à croire. Reste que le travail sur les personnages est plus réussi que d’habitude avec, notamment, un Wally enfin supportable. De son côté, et comme toujours, Brett Booth nous sert des pages ultra dynamiques qui conviennent quand même plutôt bien au récit. Cependant, l’artiste ne semble jamais s’adapter à ce qu’il illustre et les moments plus intimes sont parfois gâchés par un surdécoupage pas forcément adapté à la situation. Au final, même si l’ensemble gagnerait à être plus structuré, ce Flash #43 se révèle quand même être un divertissement efficace et qui donne bon espoir pour la suite.

– n00dle

Note : 7/10

WE ARE ROBIN #3

review WE ARE ROBIN #3

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Jorge Corona et autres

Je mets une note assez élevée, oui, je l’avoue, mais j’ai quelques raisons. Déjà on va faire un petit point sur les dessins : c’est une réussite. L’alternance de plans très proches des personnages, et de scènes bien plus larges permet de varier et offre un certain dynamisme, l’action est bien retransmise, et même assez violente, de façon surprenante pour un titre que je croyais plus orienté « jeunesse ». Mais on change de tonalité dans ce numéro, et par les dessins, et par le déroulement de l’histoire, qui offre son lot de suspense et d’interrogations. Parce que si l’initiative de ce groupe de Robin semble bonne, on peut quand même se poser la question en voyant ces jeunes prendre des risques insensés en répondant aux ordres d’une personne qui leur est inconnue, et tout ça pour un idéal – mais vaut-il qu’on y risque sa vie ? Les dernières pages offrent leur lot de stupeur (franchement, ça calme), nous rappelle que prendre le sigle du R pour soi n’est pas qu’un simple jeu, et nous montre la réponse à une question qu’on se posait depuis le premier numéro. Lee Bermejo maîtrise vraiment son script ici, et ça donne juste envie de poursuivre la lecture !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

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ArnoKikoo

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cedricibiz
cedricibiz
8 années il y a

Faud remonté les série et pas hesité a invertir pour de nouveau ou/et bon scénariste

Arnonaud
8 années il y a

Je ne lis plus que Prez chez DC actuellement. Mais quelle série ! C’est une véritable pépite. Complètement d’accord avec l’avis développé par ArnoKikoo. Bravo à l’éditeur du titre pour avoir réussi à imposer ce titre dans la ligne éditoriale de DC, parce que ça fait du bien de lire un titre aussi intelligent et intéressant. Et puis c’est super agréable à lire et c’est super bien dessiné. L’équipe créative est en béton armée et j’ai vraiment hâte de lire les 3 prochains numéros. Je ne sais pas si on aura la 2e mini, mais on va clairement profiter de ce qu’ils nous donnent dans un premier temps, parce que c’est génial.

LISEZ PREZ, les gens. Y a pas Batman dedans, mais c’est un excellent comics quand même. C’est un peu ce qui se fait de mieux dans ce que sorte les Big Two actuellement.

Je me console en me disant que Prez fait parti des meilleures ventes numériques de Comixology.fr (le #3 est 5e meilleure vente de la semaine)… Ça doit être une goutte d’eau dans le total des ventes (je suis étonné si y en a plus de 50 de vendus), mais c’est toujours ça de pris…

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

JLA -> je continue de bien accrocher. L’histoire reste assez commune même si on a droit à un petit quelque chose assez nébuleux à travers les scientifiques du premier numéro, et les personnages sont de plus en plus crédibles dans leur interprétation, notamment Superman qui se retrouve dans une position que je trouve très intéressante.. La mise en page quant à elle est vraiment superbe avec des décors et des plans éloignés assez majestueux et grandiloquents.
8/10

JL3001 -> à mes yeux, ça fonctionne de moins en moins bien et ça commence à m’ennuyer en raison d’une histoire qui traîne en longueur et qui se transforme peu à peu en un fourre-tout assez indigeste qui ne joue quasiment plus que la carte du fan service.
6/10

Superman -> une lecture… surprenante ! C’est bourré de gags qui servent à dédramatiser l’ultimatum lancé par le vilain, et je crois bien que c’est la première fois que je lis un truc qui se permet de plaisanter sur l’icône du super-héroïsme en parlant de sa bistouquette ^^ J’ai bien apprécié perso, on mélange un aspect aventure assez Kirby-esque à un humour qui fonctionne bien et qui m’a plusieurs fois fait sourire (le coup du mini-transformers qui sort des chiottes) et ke côté old school est renforcé par le trait d’un Romita toujours autant en forme depuis son run sur Captain America.
Après, c’est clair qu’il y a des défauts et on peine à jauger la valeur de Gene Luen Yang du fait d’un statu quo éditorial qui s’enlise et limite sa liberté d’expression en tant que scénariste. J’ai un peu de mal avec sa Loïs Lane aussi.
7/10

Aquaman -> c’est bon, je suis définitivement conquis par ce nouveau run qui fait enfin la lumière sur tout les éléments qui nous manquaient jusqu’ici pour comprendre les intentions des personnages. Pas de grosses surprises dans le scénario mais ça reste assez efficace même si le gros balèze du jour se fait un peu trop facilement dézinguer. Et les planches de McCarthy ne cessent de gagner en qualité.
8/10

Gotham by Midnight -> meilleur que le mois dernier et le mois d’avant, on commence à entrapercevoir une toile de fond qui se dessine derrière la Midnight Shift et qui n’augure rien de bon pour Corrigan. Un épisode qui me réconcilie avec Rook du fait que je ne comprenais pas sa prise d’initiative abrupte à l’encontre du groupe au début du second arc, et qui gagne en crédibilité à travers ses justifications. J’ai très hâte d’assister à la confrontation qui s’annonce !
Quant au freak du jour, j’ai apprécié le concept assez dérangeant et dégueulasse pour donner lieu à une bonne petite histoire horrifique.
7,5/10

Batgirl -> encore une histoire de tigres cette semaine ! Une numéro bien sympa après deux épisodes un brin lourdingues qui invitaient Bat-Bunny à Burnside. On retrouve un cast toujours aussi sympa et tout plein de petites storylines mignonnes, amusantes ou plus sérieuses qui se développent chacune dans leur coin. Très chouette !
8/10

Grayson -> un excellent numéro à travers lequel les choses commencent enfin à s’éclaircir. De la très bonne caractérisation et remise en question de Dick en passant par un aperçu de plus en plus clair et riche du background qui entoure Spyral, je prends toujours autant mon pied sur cette série et sur les dessins sexy et la mise en page dynamique de Janin !
9/10

Cyborg -> c’est juste de la daube. Comme énoncé dans la critique, ça fourmille d’idées qu’on a envie de voir développer et qui ont du potentiel pour donner lieu à de la bonne SF, mais la réalisation est à chier. C’est bourré de facilité et le néant absolu côté caractérisation des personnages. Je ne vais pas plus loin.
1/10

We are Robin -> relativement sympa dans la manière dont on met ces enfants en danger. Il y a un bonne maîtrise du suspense durant la séquence de désamorçage de la bombe, même si le dénouement attendu est mis en scène de manière maladroite et survient trop tôt à mon goût. Difficile de ressentir toute la tension dramatique que cherche à provoquer l’auteur du fait de personnages pas suffisamment définis et pour lesquels on peine à s’attacher (pour l’instant). Et ça se disperse un peu trop à mon goût à travers l’intervention du second groupe de Robin qui rend l’ensemble du comics trop confus.
6/10

Prez -> un numéro encore une fois très riche, ça part dans tous les sens, ça mêle cynisme et légèreté pour un résultat qui fonctionne du tonnerre. Faut vraiment pas qu’un truc pareil s’arrête au terme des six premières issues…
10/10

Herbefol
8 années il y a

– Batgirl. La direction que l’on prend, notamment avec l’évolution particulière d’un personnage, est intéressante. C’est toujours frais comme série et plaisante à lire et à regarder. Et les tigres ça change un peu des super-vilains usuels.
– Deathstroke. L’arc avait pas trop mal démarré mais ça commence à trainer en longueur et en prime dans ce numéro on a un Superman à la caractérisation assez foireuse. Faudrait que ça redresse la barre au prochain numéro.
– Prez. C’est franchement bon. J’aime bien ce que fait cette série et ça me rappelle un peu Transmetropolitan du côté des nombreux petits détails qui donnent consistance à cet avenir insupportable. Je m’interroge vraiment sur la présence de la série sous le label DC plutôt que Vertigo, car ça n’a pas grand chose à voir avec le reste du DCU – j’ai juste vu deux fois le nom Wayne. Peut-être la série la moins liée au reste depuis le début des New 52 (à part Dial H qui se posait pas mal aussi à ce niveau là). En tout cas, j’attends la suite avec intérêt et j’espère que le niveau restera le même jusqu’à la fin.
– We are Robin. Une autre réussite de ce DC You. Ce numéro est plus sombre et on a enfin la réponse à certains mystères posés au début. J’attends avec beaucoup d’intérêt la suite pour voir comment ça va évoluer suite à la fin de ce numéro 3. Il y a matière à faire plein de bonnes choses.

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