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Les points négatifs :
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« Stop this now, Joker ! » – Batman
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Batman Unlimited : Monster Mayhem- 18 août 2015 en Blu-Ray/DVD, téléchargement numérique
- Blu-Ray/DVD – 72 minutes – 19,99$
Suite du film Batman Unlimited : Animal Instinct, ce Monsters Mayhem se déroule dans le même univers, cette espèce de Gotham futuriste très propre, très éloignée de la cité gothique à laquelle nous sommes habitués. Le premier long métrage avait divisé, certains estimant qu’il s’agit d’un bon divertissement pour le jeune public contenant suffisamment de références à l’univers DC Comics pour tenir en haleine les éventuels spectateurs adultes, et d’autres jugeant qu’il s’agit d’un ratage total, qui vient ridiculiser la licence Batman, rappelant avant tout ces horribles vagues de figurines articulées composées de variantes du chevalier noir dans le plus pur style » Batman alpiniste« , « Batman pompier« , « Batman plongeur-parachutiste » et autres joyeusetés, le tout dans des couleurs incroyablement chatoyantes. On se demande alors si ce dessin animé rattrape les défauts de son prédécesseur, ou s’il ne parvient pas à sortir de cette spirale infernale qu’est l’enfer du marketing.
L’histoire est simple : une bande de super-vilains, à savoir Solomon Grundy, Silver Banshee, Scarecrow et Clayface, semble préparer quelque chose d’inquiétant en ce soir d’Halloween (si vous vous demandez pourquoi ce film est sorti en plein mois d’août, ça me rassure, je ne suis donc pas seul). Rapidement, Batman et ses alliés, Red Robin, Green Arrow, Nightwing et Cyborg (eh non, vous n’aurez pas droit au Flash maladroit et inexpérimenté, dommage) décident de se mettre en travers de leur chemin, et découvrent que tout ce petit monde est en fait à la solde du Joker, qui compte bien prendre le contrôle de la ville grâce à un virus informatique de sa conception (oui, oui vous avez bien lu) appelé « Digital Laughter ». Vous imaginez aisément ce qui va se passer par la suite, rien de bien original. Mais ce que vous ne pouvez pas prévoir, c’est le nombre insensé de « placements de produit » pour les jouets Batman Unlimited, qui arrivent très souvent comme un cheveu sur la soupe…
En effet, l’adjectif qui qualifie le mieux ce film, dans la langue de Shakespeare, est « toyetic ». Laissez-moi vous expliquer rapidement ce concept : on dit d’un film qu’il est « toyetic » lorsque l’on peut en tirer tout une gamme de jouets, ou qu’il en fait simplement la promotion. Prenons quelques exemples : He-Man and the Masters of the Universe, c’est « toyetic », Transformers ? Pas mieux. Et le film Batman & Robin, c’est la même chose, les studios auraient même imposé à Schumacher de rendre le film « toyetic », alors qu’il ne connaissait même pas le mot (okay, ça n’excuse toujours pas les bat-tétons). Batman Unlimited : Monster Mayhem a un scénario qui tient sur un timbre poste et des personnages à la caractérisation totalement douteuse (Batman est infaillible, Green Arrow sort des one-liners plus ou moins marrant, Nightwing saute partout et Red Robin est le gentil gamin de la bande. Et Cyborg ? Bah il ne sert pas à grand chose, mais apparemment ça, c’est plutôt fidèle à sa version New 52, ne vous plaignez pas). Son seul but, c’est de vendre des jouets.
Franchement, il ne se déroule pas dix minutes de film sans que vous ayez droit à la démonstration d’un accessoire livré avec les figurines Mattel ou à un super véhicule digne de la gamme G.I. Joe (ce que le premier film évitait la plupart du temps, reconnaissons-le), qu’il s’agisse de lance-projectiles divers et variés, d’armures improbables pour Batman, et le meilleur vient sans doute vers la fin du film, où Batman chevauche fièrement son « Cyberex », un T-Rex cybernétique, comme l’indique si subtilement son nom. Alors okay, Batman a un T-Rex robotisé dans la Batcave, mais celui-ci semble tout droit issu d’un film de Michael Bay et, le chevalier noir utilise une sorte de tourelle placée sur le dos de la « bête » pour balancer des missiles à la tronche de ses ennemis… Habituellement, quand on a ce type de jouet tiré d’un dessin animé Batman, on suppose qu’il n’apparaîtra pas dans un dessin animé ou un film, ou simplement pour faire une blague comme c’est le cas de la (plus ou moins fictive) bat-luge parlante dans le très réussi final de Batman : The Brave and the Bold…
Je ne vous ai pas beaucoup parlé du film en lui-même, alors je vais aller à l’essentiel. Techniquement, l’animation n’est pas horrible mais ça reste franchement bas de gamme et le character-design est tout aussi atroce que dans le premier. Les personnages ont un look futuriste qui rivalise avec les plus belles créations de Rob Liefeld en plein milieu des années 90 et le scénario est digne d’une histoire inventée par votre petit neveu lorsqu’il joue avec ses jouets préférés. Si ça se trouve, c’est cette technique qui a été retenue pour l’écriture, l’un des pontes de la Warner a simplement observé son gamin jouer et a tout de suite appelé le département animation pour réaliser de suite ce magnifique long métrage… En ce qui concerne le travail de doublage, il s’agit là du point fort du film, puisque, pour le coup, on ne nous prend pas pour des imbéciles. Roger Craig Smith et Troy Baker, qui incarnent respectivement Batman et le Joker, font de leur mieux pour copier Kevin Conroy et Mark Hamill, comme ils l’avaient déjà fait dans le jeu vidéo Batman : Arkham Origins, et les personnages secondaires sont eux aussi plutôt agréables à entendre, ce qui nous fait encore plus regretter la médiocrité de l’ensemble…
Batman Unlimited : Monster Mayhem est un film à éviter. Il a le mérite d’être un produit que l’on peut proposer au jeune public, malheureusement exclu de nombreuses versions des aventures du chevalier noir, mais il a aussi la malhonnêteté de prendre les enfants pour des imbéciles. L’intrigue est totalement foireuse, l’animation correcte ne parvient pas à rattraper des designs totalement à côté de la plaque et le tout ressemble atrocement à une trop longue publicité pour des jouets de qualité douteuse, vendus par Mattel. Il est dommage de voir la franchise Batman traitée de la sorte, et on en vient très vite à regretter les séries animées qui ont marqué nos enfances ,qu’il s’agisse de Batman TAS, The Batman (oui, même celle-ci) ou encore The Brave and the Bold (on pense même aux plus jeunes, chez DCPlanet). Certes, il faut bien vendre des jouets, mais faites-le d’une façon subtile, messieurs les responsables marketing…
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Je trouve la note plutôt durent quand on voit que le premier film avait bien au dessus.
Déjà faut pas se faire d’illusions quand tu regarde ce genre de film tu sais que ce sera bof, après il y a plusieurs points qui sauve quand même un peux.
Déjà le doublage est vraiment bon je trouve surtout troy Baker
Le joker (normal ça )
Et surtout les héros font face à une vraie menace ici contrairement au pingouin et sa ménagerie du premier, Le joker et sont groupe en jette beaucoup plus même si leur caractère n’est pas toujours respectée.
Franchement jusqu’a la scène du megazorde joker j’ai bien aimé.
Je ne m’étais pas chargé de la review du premier film, mon avis n’est pas forcément représentatif de l’ensemble de l’équipe. Maintenant, j’ai défendu le doublage, mais c’est pour moi la seule chose à sauver dans le tas.
Le seul truc qui m’a donné envie de mater un peu ce film c’était la présence des persos gravitant autour de Batou (Nightwing en tête), mais je le regrette amèrement…
Ha oui pardon zeppeli,je viens de m’en rendre compte sa change tout :)
Sachant le public visé, j’ai lancé ça tranquillement dans le train en VF (qui est correcte surtout si, pas comme moi, on aime la voix d’Adrien Antoine). Mais voilà, au moins il n’y a pas que Batman, même si, comme dit dans la review, il est infaillible. Mais on sent une volonté de montrer d’autres personnages qui apparaissent comme quand même utile à batman qui n’a pas (encore?) le don d’ubiquité. Ils ont même laissé Nightwing piloter la batmobile! Et Quand il fait des vannes, ça énerve le Joker qui le traite de « Batman du pauvre ». On n’a même une scène réunissant Dick, Ollie et Bruce en civil dans une mondanité digne d’un Batman 66′ (rareté!). Comme quoi, tout n’est pas à jeter. Mention à Alfred qui est toujours au top.
Bref, j’ai sourit à plusieurs passage, et le fan boy Dick Grayson-ien qui est en moi a été assez ravi.
Mais voilà, de nos jours (il suffit de comparer un Spider-Man animé de maintenant avec celui des années 90), on prend le jeune public pour des débiles (vous avez vu Justice League trapped in Time?). Donc non, Dimanche pluvieux, tiens, il n’y a rien à la télé, un petit Batou pendant le goûter et hop!
PS: ils comptent nous les montrer quelque part les produits dérivés?
On les trouve facilement dans les grandes chaînes de magasins de jouets, même le superbe T-Rex…
j’avoue que je ne vais pas souvent au rayon jouet mais quand il m’arrive d’y jeter un œil, j’y vois pas grand chose même dans un toys R us O.O (c’est pas comme dans mon jeune temps ^^). Je serai plus attentif à l’avenir :’-D
perso je trouve que le niveau des film d’animation a nettement chuter depuis les film New 52 ( a part gods and monsters mais B.Timm aussi) que ce soit au niveau des graphisme ( ou marvel a fait un grand pas ac ses séries comme ultimate spiderman qui est plaisant a l’œil) ou mm de l’hist en elle mm ca n’as plus rien a voir avec ce qui nous était proposer il y a 5-6ans comme le très bon under the red hood ou le wonder woman qui est un « classique » pour moi
j’en attend beaucoup de la série Vixen en espérant qu’elle pourra remplacer Young justice (#renewyoungjustice) et retrouver une bonne séries d’animation à la Dc