Review VF – Justice League Saga #22

Review VF - Justice League Saga #22 18
Les points positifs :
  • Un numéro en forme d’adieu grandiose pour Green Arrow.
  • Une fin d’arc enthousiasmante pour Earth-2
Les points négatifs :
  • Flash orphelin de Manapul et Buccellato.
  • Un Annual décevant pour la Justice League of Canada.
  • Y’a encore des gens que ça intéresse Justice League Dark aka les Feux  Magiques de l’Amour ?

 

Un numéro plutôt dense ce mois ci, et c’est probablement pour cette raison qu’Urban se passe de Justice League (la vrai !) pour le sommaire de ce numéro. Sinon nous avons un Annual de la JLU et la JLD, la conclusion (enfin) de l’arc sur le Flash du futur et de l’arc en cours sur Earth-2, ainsi qu’un numéro relié à Futures End pour Green Arrow. Sur le papier que du lourd, mais qu’en est il réellement ? Découvrez le avec les avis des fines lames de l’équipe qui l’ont décortiqué pour vous ! Justice league Saga #22 est disponible en marchand de journaux depuis le 21 août pour la somme de 5 euros 60.

Numéro précédent : Justice League Saga #21 La suite dans : Justice League Saga #23

Justice League United Annual #1

  • Scénario : Jeff Lemire – Dessins : Neil Edwards – Colorisation: Jeromy Cox

Je joue carte sur table: Je n’aime pas tellement cette série… Le coté Space Opera super héroïque ne me séduit guère. Et ce numéro est dans la lignée de tous les autres… La Légion des Super Héros, du moins dans un premier temps Mon-El, s’attaque à la Justice Lague United pour tuer Ultra car il semble représenter une menace pour eux.

Et le schéma parfaitement résumé dans l’excellent film de Les Nuls, La Cité de la Peur: « First they meet, after they meet they fight and finally they fuck » se reproduit. Un credo qui visiblement a beaucoup de succès chez les scénaristes de comics qui ne connaissent rien d’autres pour faire se rencontrer des « gentils » que de les faire se mettre des bourres pifs, afin qu’il finissent par discuter, voire se rouler des gamelles ! Et c’est exactement ce que nous sert Lemire, avant de faire intervenir un vrai « Méchant ». Et je ne parle même pas de la caractérisation façon Caterpillar de Supergirl

Coté dessin, Neil Edwards fait dans la continuité de Mike Mc Kone, en plus joli cependant. Entendez par là que le style ressemble fort, mais les personnages sont beaucoup plus détaillés, avec notamment la très classique double page avec les membres de la Légion souriant volant vers un futur meilleur !

Le point fort que j’ai toujours retenu de cette série était la bonne tenue d’un scénario original bien qu’un peu alambiqué. Pour le coup là oubliez tout cela, on fait dans le vu, revu et rerevu jusqu’à la caricature et c’est très dommage. Peut être serait-il temps de donner des cours de diplomatie aux Super-Héros….Heureusement les dessin de Edwards sont réussis !

– Darthfry

Note : 4,5/10

Soyons honnêtes, la série Justice League United est habituellement synonyme de qualité. Cependant, cet annual n’apporte pas grand chose et il faut avouer qu’il est probablement le numéro le plus faible depuis le lancement du titre. Cela étant dit, il ne s’agit pas non plus d’un comic-book à jeter, mais plutôt d’une petite déception.

En effet, il ramène sur le devant de la scène la Légion des Super-Héros, équipe fort appréciée d’un certain nombre de lecteurs. Cependant, Jeff Lemire ne s’attarde pas du tout sur leur caractérisation, et le récit repose sur un schéma banal : la Légion veut détruire le jeune alien protégé par la Ligue, puisqu’il deviendra une menace dans le futur, cependant, nos héros ne comptent pas les laisser faire. Certes, ça fonctionne plutôt bien, mais l’auteur nous a clairement habitués à mieux, et c’est plutôt décevant de ne lire que des clichés, même fort bien réutilisés, dans ces pages.

Graphiquement, on peut dire que Neil Edwards s’en tire plutôt bien lorsqu’il représente ses personnages en plans rapprochés, mais ses backgrounds semblent parfois bâclés, bien que cela reste excusable, en raison du grand nombre de personnages présents..

– Zeppeli

Note : 6/10

Justice_League_United_Annual_Vol_1_1_Textless resize


Flash #35

  • Scénario : Robert Venditti, Van JensenDessins : Brett Booth –  Colorisation: Andrew Dalhouse

Flash du futur court dans le présent pour réparer la force véloce et pour cela il a besoin de Flash du présent mais Flash du futur, pas aussi loin mais il y est allé quand même, vient l’en empêcher. Voilà, c’est clair?

Et tout comme Barry, on a tous vu Retour vers le Futur (et si ce n’est pas le cas, une fois l’article terminé, vous y allez, Nom de Zeus!) et on sait que si on modifie le passé, le futur l’est aussi. Ah oui, mais non. Pas si on n’est pas dedans. C’était déjà pas vraiment clair dans le film, encore moins si on cogite Terminator (encore une série de films à voir, d’ailleurs). Au final, ce n’est pas très grave, on nous le dit donc c’est comme ça. Il faut sacrifier un Bolide pour soigner la force véloce. Et c’est le cas. Juste qu’à la fin, un Barry se retrouve quelque part et sans pouvoir… fuir.

Personnellement, c’est suffisamment barré pour que j’aime, il y a Flash et des voyages dans le temps. Mais quand même, on peut s’y perdre. Pourquoi avoir remonté progressivement le temps pour améliorer certaines choses si c’est pour effacer les lignes temporelles en modifiant un passé encore plus passé qui effacera finalement ce qui a été accompli jusque là. Paradoxe, paradoxe …

Et sérieux ? Wally, c’est juste pour dire qu’ils l’ont fait ou bien ils ont autre chose en tête?

Au dessin, c’est coloré bien comme il faut et ça bouge presque comme c’est dessiné. Brett Booth dessine relativement juste, il a quelques petits défauts, mais le mouvement, il connaît. Et il met pleins de détails (comme les goodies Flash : Bol, T-shirt…). Faut, là encore, aimer le style, en particulier de ses visages qui peuvent paraître tous similaires. Les Flashes rendant super bien dans leurs beaux costumes dont il en a créé certains.

– James Edge Grayson

Note : 7,5/10

Cette histoire de Flash du futur continue, alors que certains lecteurs, dont je fais partie, commencent vraiment à en avoir marre de cette histoire de voyage temporel et de Flash futuriste au costume qui aurait pu être inventé par un dessinateur de chez Image dans les années 90, alors qu’il était sous l’emprise d’une drogue dure.

L’histoire est simpliste, la Speed-Force est endommagée et elle doit être réparée. Cela exige un sacrifice et le Flash du futur compte bien sacrifier celui du présent. Evidemment, ce dernier s’empresse de lui demander si, comme dans « Retour vers le futur », tuer Barry dans le passé, c’est aussi tuer celui du futur. Evidemment, la réponse est non (et pourquoi ? Bah franchement, parce que le script est aussi bon que celui de Terminator Genysis, voilà la réponse). Le point fort du numéro, c’est le rôle de Wally West, personnage hautement apprécié des fans, qui se voit cependant affublé d’un costume assez ridicule dans cette version…

Graphiquement, c’est du Brett Booth, c’est donc correct sans être génial, et même si c’est plutôt détaillé, le style est totalement quelconque, et ne correspond pas spécialement à ce qu’on attend d’un épisode de Flash de qualité.

– Zeppeli

Note : 4/10

Flash_Vol_4_35_Textless resize


 

Green Arrow : Futures End #1

  • Scénario : Jeff Lemire – Dessins Andrea SorrentinoColorisation: Marcelo Maiolo

Habituellement, les tie-ins et autres numéros liés à des mois spéciaux ne sont pas, dans l’ensemble, synonymes de qualité. Il n’en va cependant pas de cette manière avec cet épisode de Green Arrow, qui pourrait très bien être la suite logique du run de Lemire. Tous les éléments de ce dernier sont réemployés de façon intelligente, qu’il s’agisse d’Emiko ou des Outsiders, et l’on retrouve l’ambiance particulière du titre.

De même, le tout nous donne des informations qui complètent de façon intéressante le titre Futures End, puisqu’il s’agit d’un préquel qui vient nous apporter quelques clés qui constituent de précieux indices pour ceux qui suivent la parution française de cette série. J’évite de raconter ce qui se passe dans le numéro, puisque chaque petit élément constitue à mon sens un gros spoiler, chaque page étant importante. Il s’agit là d’une bien belle conclusion d’un run qui marquera clairement l’histoire de l’archer préféré des lecteurs de DC (sans déconner, personne ne préfère Arsenal, et puis, c’est quoi ce pseudonyme ? Son équipe de foot favorite ?).

Andrea Sorrentino contribue à cette réussite en nous livrant l’un de ses plus beaux numéros, et ce n’est pas peu dire, toutes les scènes sont réussies et le design des personnages est parfait, mention spécial à cet Oliver Queen barbu et à un très célèbre antagoniste, déjà apparu dans ce magnifique show télévisé qu’est Arrow (oui je trolle) qui survient vers la fin de l’épisode. Une réussite totale, dommage que le run suivant vienne très vite tout gâcher…

– Zeppeli

Note : 9/10

Énorme ! Le duo de choc qui nous à offert les plus belles heures d’Oliver Queen nous offre un numéro étiqueté Futures End en forme d’adieu au personnage. Le futur de l’équipe constitué après les événements du run nous est conté, le tout s’imbriquant avec les événements découvert dans Futures End 1.

Lemire et Sorrentino continuent dans la maestria qui a marqué l’ensemble de leur run. Histoire maîtrisée aux petits oignons par Jeff Lemire qui réussit à entremêler tous les éléments de son run et de Futures End dans une histoire qui malgré cette gageure reste parfaitement crédible.

Sorrentino nous fait du Sorrentino avec des dessins de hautes volées, qui le conforte dans mon esprit comme un des meilleurs dessinateurs apparus sur les New 52. Avec une apparition de Deathstroke qui fera date.

C’est génial.

– Darthfry

Note : 10/10

 Green_Arrow_Futures_End_Vol_1_1 resize


Justice League Dark Annual #2

  • Scénario : Jean-Marc Dematteis – Dessins : Klaus Janson – Colorisation: Steve Buccellato

Alors c’est le genre d’histoire qui ne me plait pas.

Tout commence avec Zatanna et Constantine qui sont téléportés chacun de leur côté par deux entités. Ces deux entités vont les convaincre chacun de créer une équipe pour affronter l’autre car il a été dupé par l’entité qui lui parle.

C’est une histoire de démons menteurs comme on en a l’habitude depuis le début de cette série. Néanmoins, tout le prétexte de cet Annual est de faire que Constantine ne sera plus lié à Zatanna par rapport à ses sentiments. Et l’éloigner, je pense, de la série afin qu’il fasse son chemin seul.

Alors, pourquoi pas, si ce n’était qu’on préfère dissoudre les couples dans les séries plutôt que de les faire tenir et affronter toutes les péripéties de la vie. Un peu comme nous dans la vraie vie, ce serait un bon exemple à donner, non? Mais les auteurs, en règle générale et presque à chaque fois, préfèrent que les personnages se tournent autour, jouent au chat et à la souris tout en promettant qu’ils vont conclure prochainement. Mais ça ne se fait jamais ou bien à la fin d’une série.

Et en plus, c’est pas très bien dessiné. Alors oui, j’ai été surpris de voir que le dessinateur était celui de The Dark Knight Returns (oui, oui) mais là, j’ai eu l’impression qu’il faisait le minimum et pas forcément bien. Les plans serrés sont plutôt réussis, mais dès qu’ils sont larges, c’est plutôt moyens. On est habitués à tellement plus de nos jours.

En bref, j’ai eu envie de finir rapidement cette lecture qui se termine par un « A suivre… ».

Pourtant, tout n’est pas foncièrement mauvais. On garde les mêmes ingrédients qu’on a l’habitude de voir et en plus, pratiquement tous ceux qui ont été membre de la ligue sont là. Et si, la « suite » est bien écrite, ça pourrait faire une introduction correcte. Mais pas avec autant de pages. On aurait pu avoir un excellent dessinateur, à la rigueur, pour justifier de tourner toutes ces pages.

– James Edge Grayson

Note : 4/10

Amour, magie et beauté, des mots qui font rêver ! Bienvenue dans cet Annual. Ce mois, John aime toujours Zatanna et l’invite à un dîner romantique à Paris, ville de l’amour. Mais Zatanna est toujours très fâchée envers John, parce qu’elle le trouve méchant… Leur amour va-t-il résister à l’attaque des deux maisons ?

Vous l’avez compris, c’est pas terrible et je me retient pour ne pas dire que c’est nul. Ceci dit pour une fois l’intrigue qui est mis en place est loin d’être mauvaise, mais elle à la mauvaise idée de nous resservir le jeu de je t’aime moi non plus entre l’Anglais et la magicienne aux bas résille. Du coup ça fait un peu soap pour mère de famille désœuvrée de l’après midi sur TF1…

Les dessins eux aussi sont très vilains. Les visages des personnages sont déformés, voire réduits à leurs plus simple expression quand il ne sont pas en gros plan. les arrières plans sont corrects mais souffrent parfois d’un manque de finition particulièrement impardonnable sur un Annual.

Un Annual au niveau de la série, le seul point positif est la fin qui nous offre un changement possible de ton pour la suite.

– Darthfry

Note : 3/10

 Justice_League_Dark_Annual_Vol_1_2 resize


 Earth 2 #26

  • Scénario : Tom Taylor – Dessins : Nicola Scott – Colorisation: Pete Pantazis

Une conclusion spectaculaire pour un arc fantastique dans une série géniale. Le duel entre Kryptoniens bat son plein et le reste de l’équipe contre attaque pour mettre hors d’état de nuire Délire.

La fin de l’intrigue est bien menée comme l’a été la série depuis le début. Un seul regret le dénouement est un peu rapide et jure un peu avec le mal qu’on eut les Merveilles auparavant. La fin ne laisse pas de répit à l’équipe nouvellement constituée et laisse apparaître de belles possibilités pour la suite.

Nicola Scott nous sert encore de magnifiques planches, très sobres et très claires. C’est superbe. Il y a même un petit clin d’œil à Bizarro qui n’est pas pour me déplaire !

Une fin parfaite , dont le seul reproche est d’être un peu rapide par rapport au rythme habituel de la série, mais je me suis suffisamment plaint de quelques longueurs dans le passé pour ne pas leurs en tenir rigueur.

– Darthfry

Note : 9/10

Encore une conclusion et quelle conclusion. On a droit à ce qu’on nous avait promis dans l’épisode précédent, à savoir Kal vs Val, Superman vs Superman et l’équipe de Merveilles qui ne s’appelle pas Justice League mais qui en a plus l’air que celle qu’on trouve dans la série de ce nom.

L’histoire se poursuit donc, et, après tous ces déboires, semble se conclure assez proprement pour nos héros.

Révélation sur Clark et pourquoi est il si méchant (« Parce que! »), même si pas très éclairée, pour l’instant, j’espère. Chaque membre de l’équipe apporte sa pierre à l’édifice pour sauver la Terre et certains prisonniers. Ou pas. Car oui, sur Terre-2, les ennemis sont plus que coriaces. Ils semblent inarrêtables comme si les héros ne faisait que repousser l’inévitable. Et on en arrive à une dernière page qui nous montre que Terre-2 est une série sans vraiment de temps morts.

Au dessin, Nicola Scott est toujours au niveau. Ses dessins apportent une réalisation sans faille autant dans l’action que l’émotion et servent à merveille le scénario, juste ce qu’il faut.

Nicola Scott et Tom Taylor ont le titre en main, c’est clair. Une intrigue visiblement bien menée avec un fil conducteur solide.

– James Edge Grayson

Note : 9/10

Earth_2_Vol_1_26_Textless resize

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

darthfry

darthfry

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

À lire aussi

Shazam : La Rage des Dieux [DVD]

Shazam : La Rage des Dieux [DVD]

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

Rejoignez la discussion

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

5 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Red(Tornado)son
Red(Tornado)son
8 années il y a

Perso moi j’ai bien aimer flash (c’est moin bien qu’avec manapul et bucellato mais c sympa quand même) et la ligue de justice unie (mon dieu ce nom !! C’etait si dure de dire
Ligue de justice unifié!?) Mais on peut m’expliquer la présence de power girl sur la couverture de earth 2?

kiol
kiol
8 années il y a

J’ai tout aimé dans ce numéro…sauf Justice League Dark, comme d’hab. Mais j’ai vu que la série s’arrêtait au numéro 40. J’espère qu’Urban comics remplacera la série par quelque chose de mieux comme la JLA de Brian Hitch qui à l’air sympa.

Red(Tornado)son
Red(Tornado)son
8 années il y a

Jl dark pour moi c comme le superman de lobdell je saute les numéro sans les lire

BlueWarth
BlueWarth
8 années il y a

Flash je n’y arrive vraiment pas. C’est peut être bien, mais moi je ne rentre pas dedans. On dirait de DBZ (je ne critique pas DBZ, mais bon), ce n’est pas pour moi. C’est lourd, et surtout pas franchement intuitif. Et puis j’adore le Flash du futur qui veut tuer celui du présent, et pour faire ça..;et bien on il le tabasse… Logique et forcement efficace. Pour un scientifique y a peut être plus simple et plus « propre ». Enfin bon.

Porter
8 années il y a

J’ai globalement aimé la plupart des numéros avec jl dark en dernier…
Même si Flash c’est assez relou les trucs temporel , surtout quand il se passe un mois entre chaque chapitre dur de se remettre dans le bain.
Parcontre les dessins sont superbe , la jlu j’ai adoré l’équipe me plait franchement et quelques réplique m’ont bien fait rire , l’ambiance est top aussi.
Green arrow c’est un sans faute aussi et dmg que earth 2 se termine.
Bref très bon justice league saga dans l’ensemble.

DC Universe FRA

Rejoignez la première et la plus grande communauté non officielle DC Comics Francophone et participez aux discussions Comics, Films, Séries TV, Jeux Vidéos de l’Univers DC sur notre Forum et serveur Discord.

superman
5
0
Rejoignez la discussion!x