Parce que parfois il est bon de se faire plaisir, et en plus quand on a entre les mains le planning vierge de la rubrique du showcase, on cherche des personnages que l’on aime, ou on demande à son petit génie de nous trouver un perfect match parmi les milliers d’oeuvres parues. Et c’est comme ça, qu’est venue l’idée de vous parler d’Elvira’s House of Mystery #1. En même temps, il s’agit d’Elvira, la seule, l’unique, la magnifique, l’emblématique Elvira qu’on aime d’amour des ténèbres <3.
Sorti en Octobre 1985, ce numéro exceptionnel compte 64 pages avec diverses histoires. On retrouve à l’écriture de l’histoire principale Joe Cavalieri et pour les planches Ron Wagner accompagné par Bob Oksner, et c’est Liz Bérubé à la couleur du numéro. Plongeons sans plus attendre dans cet univers.
Tout d’abord, on commence avec Elvira, notre star, pourchassée par des fans qui attendent des autographes avec son sang. Elle se retrouve alors dans une maison, avec l’apparition de Cain (celui de The Sandman) qui lui propose une nouvelle aventure pour s’échapper de la maison où elle est piégée. S’en suite la première aventure The Realm écrite par Philip Clarke Jr, et illustrée par Tom Grindberg et Irwin Hasen. Dans cette aventure, une histoire de famille part complètement en vrille. Quand le jeu de rôle devient réalité, les personnages prennent un nouveau visage et les histoires se règlent à coups de sortilèges, de créatures d’envergures pour au final que le méchant retrouve une nouvelle jeunesse. Puis on retrouve Elvira qui parle de la maison avec Cain, avant d’être propulsée dans une nouvelle aventure.
Cette aventure suivante s’intitule Death likes a Lullaby par Robert Kanigher et Arthur Geroche. On suit une entité décharnée qui nous raconte l’histoire d’un homme qui a trouvé la mort à cause d’une berceuse. Cette homme avait kidnappé une jeune femme et faisait chanter son père pour obtenir une rançon. Une fois la rançon obtenue, la jeune fille se retrouve enterrée vivante en chantant la berceuse que sa mère lui chantait pour la rassurer étant enfant. Sauf que cette berceuse et le visage de la jeune fille vont poursuivre le kidnappeur / tueur et il se retrouvera face à sa propre mort. Elvira ne trouve dans cette histoire aucune piste concernant son destin, cette histoire mystère lâchée par Cain.
Le troisième conte, par Dennis Yee, s’intitule Once Upon a time. Cette histoire se déroule il y a assez longtemps. Un sorcier, méchant, avide de pouvoir et de conquête, s’en prend à une jeune femme, dont l’amoureux va tout faire pour la retrouver. S’en suit tout un combat entre gentil et méchant sorciers, avec le pouvoir de l’amour et la rage au milieu. Je vous avoue qu’elle n’est pas tellement intéressante.
Après une discussion sur les films d’horreur et en général, voici que Cain présente la nouvelle aventure à Elvira : Vengeance in the Creature Feature par Jack C.Harris et Dan Spiegel. On y découvre une bande de jeunes qui tournent un court métrage pour un concours de film d’horreur. Il déguisent un de leurs amis en créature et lors du visionnage final, se rendent compte que ce monstre rend plutôt bien, jusqu’à ce qu’il devienne réel. Bien entendu, c’est ce film qui gagne le concours.
Finalement, Elvira trouvera la pièce qui lui permettra de sortir de la maison, et surtout rendre ses assaillants complètement in love d’elle. Et franchement, on a pas besoin d’aide surnaturel pour que cela se produise.