Review Express VO – Semaine #207

Le Coup de Cœur de la semaine

  • DC Comics : Bombshells #4
Le Top de la semaine

  • Justice League #43
Le Flop de la semaine

  • Wonder Woman #43

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition des Review Express VO, rubrique emblématique de DC Planet où vous pouvez retrouver toutes les critiques du Staff sur les dernières sorties Vertigo et DC Comics.

En cette avant-dernière semaine d’août, les publications sont une fois de plus légion, et il vous faudra quelques temps pour lire tous nos avis ! N’hésitez pas bien entendu à laisser vos avis et critiques sur vos lectures de la semaine dans les commentaires !


VERTIGO

ASTRO CITY #26

review ASTRO CITY #26

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Brent Anderson

Ce mois-ci Astro City fête officiellement ses 20 ans d’existence et pour l’occasion pas de numéro anniversaire bourré de contenu, mais bien un épisode normal. Un peu trop normal même. Peut-être est-ce dû au succès tout relatif de la série mais en tout cas Kurt Busiek la joue profil bas pour cet anniversaire. Ainsi, il concocte un numéro pour les fans, et uniquement pour les fans. En effet, Astro City #26 reprend la structure et l’intrigue du premier numéro de la série paru en août 1995, en l’adaptant à la continuité actuelle. L’auteur livre alors un épisode sympathique, centré sur le Samaritan, qui fait le point sur l’évolution de l’univers de la série mais qui atteint vite ses limites pour ceux qui ne connaissent pas Astro City sur le bout des doigts. Sachant que c’est sans doute la majorité des lecteurs, la portée de l’épisode s’en trouve assez réduite et c’est dommage puisque Busiek nous a habitué, dernièrement, à des histoires universelles et accessibles pour tous. Reste alors quelques petites fulgurances poétiques, une écriture soignée et un Brent Anderson, toujours impeccable, qui maîtrise complètement cet univers pour passer un bon moment. Ce n’est déjà pas si mal, mais pour ses 20 ans, la série méritait peut-être mieux qu’un clin d’oeil au passé.

– n00dle

Note : 6/10


BEYOND DC YOU

BATMAN ’66 #67

review BATMAN '66 #67

Scénario : Jeff Parker Dessins : Scott Kowalchuk

Suite de l’arc qui oppose Batman à Bane. Nous avions laissé notre héros en bien mauvaise posture, alors que le luchador était sur le point de lui briser le dos façon Knightfall, sous le regard amusé du Riddler. Evidemment, cette réécriture du fameux arc des nineties est bien différente de sa version originale, et Bruce n’aura aucun mal à se remettre de sa “blessure”, ne vous inquiétez pas. On a droit a de bien belles scènes de Lucha Libre, dans une ambiance légère qui devrait plaire à ceux qui apprécient les aventures d’Adam West sur petit écran et aux cinglés qui ont eu le courage de regarder ces vieux films qui avaient pour héros le grand luchador “El Santo”. Jeff Parker a su adapter Bane à sa série, et l’on sent que le scénariste s’est bien amusé. Les dessins cartoony de Scott Kowalchuk collent parfaitement au ton du titre, et c’est encore une fois une pioche que cet épisode de Batman ‘66, qui reste parmi les meilleures séries digital first.

– Zeppeli

Note : 7/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #26

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #26

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

Une fois n’est pas coutume, il ne se passe pas grand chose dans le comics préquel à Batman : Arkham Knight (vous savez quoi ? en plus de la mini-série Genesis, ils vont maintenant même sortir un numéro « Robin Special », mais zut à la fin quoi). Il est amusant de voir Amanda Waller (à l’ancienne) se friter avec Gordon, et de voir comment Bruce Wayne arrive à feinter tout son petit monde, mais de nouveau l’arc n’aura pas apporté grand chose au setup de l’intrigue du jeu, même si l’Arkham Knight est présent et qu’on le voit toujours faire ses préparatifs, petit à petit… Toujours est-il que l’on s’amuser à faire apparaître tous les vilains qui ont été aperçus dans les précédents opus. Pourquoi pas. Si l’idée était juste de faire une « freak gallery », ça a le mérite de se laisser lire, mais c’est tout. Au niveau des dessins, pareil, ça a le mérite de se laisser regarder, mais c’est lambda au possible. Et pas vraiment beau.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #4

review DC COMICS : BOMBSHELLS #4

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Laura Braga

Traitez-moi de fanboy ou de tout autre nom, mais si j’étais déjà bien emballé lorsqu’on avait annoncé cette série, avec ce numéro je suis véritablement conquis. Wonder Woman est en lutte avec son propre peuple car elle désire rejoindre le combat pour sauver la Terre de la guerre mondiale, alors qu’on l’accuse de préférer les siens à un étranger (Steve Trevor) qui n’a rien à faire là. Pour s’en sortir, elle va faire appel à une de ses amies. Ce qui donne un ensemble de scènes proprement géniales ; on se passionne pour cette Diana qui ne porte pas encore son costume à l’américaine, pour l’intrigue qui se laisse lire tout en douceur, ce monde revisité où ce sont les super-héroïnes qui ont la première place. Et si Marguerite Sauvage n’est plus sur ce numéro, les dessins de Laura Braga sont tout aussi fins et sensuels qu’auparavant, les couleurs pastels qui donnaient un certain charme en moins. Mais ça reste fort beau, et pour le petit prix, il serait vraiment criminel de passer à côté des DC Bombshells !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #16

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #16

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Tout cet arc avec les Dieux de l’Olympe est probablement celui que je préfère depuis les débuts d’Injustice. De ce que je me souviens c’est celui dont l’équilibre est pour l’instant le moins précaire, celui où les personnages sont réellement poussés dans leurs derniers retranchements, laissant entrevoir et parfois s’accomplir des choses que l’on n’aurait pas imaginé. Ce qui apporte un plus c’est que le panthéon de la mythologie grecque qu’apporte l’univers de Wonder Woman noie nos super héros dans une « normalité » qu’ils ne devaient plus connaitre depuis des lustres. Les enjeux sont toujours aussi colossaux, la tension est bien là, et les différents protagonistes ont le droit à des moments privilégiés, c’est le cas avec ce numéro #16 qui fait la part belle à Ares, Dieux de la Guerre et personnage important depuis presque le début de la série. On comprend alors un peu mieux les motivations du personnage qui viennent non seulement de sa propre nature mais également d’un profond ressentiment. Ça reste du Injustice sur tous les plans, mais ce chapitre est vraiment bien exécuté. Ares prend un peu plus d’épaisseur, le complot se révèle un peu plus et de nouveaux joueurs entrent en scène. Toujours plus loin, toujours plus fort !

– Nathko

Note : 8/10

JUSTICE LEAGUE : GODS AND MONSTERS #2

review JUSTICE LEAGUE : GODS AND MONSTERS #2

Scénario : Bruce Timm, J.M. DeMatteis Dessins : Thony Silas

Suite et fin du premier arc de cette mini-série, qui confronte cette nouvelle “ligue”, qui n’est pas encore très unie, à un certain Alpert et à ses “Forever People”, qui sont ici de simples humains génétiquement modifiés. C’est assez efficace et l’on a droit à quelques scènes d’action assez réussies, qui mettent en valeur les personnages principaux. Le scénario est assez bien ficelé et a le mérite de développer le personnage de Lex Luthor, que l’on avait pu voir quelques instants dans le film. Cependant, on est loin d’être en présence d’un indispensable et il est clair que tout cela n’est pas bien révolutionnaire. La tension sexuelle qui existe entre Superman et Wonder Woman, c’est du vu et revu, et le coup du savant fou mégalomane, c’est quand même un poncif chez DC Comics. En dépit de tout cela, le numéro reste parfaitement lisible, en raison de la fluidité de l’écriture de DeMatteis et de Timm, qui sont des auteurs confirmés, qui connaissent bien leur job. Dommage que ce titre manque quelque peu d’ambition.

– Zeppeli

Note : 5,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #48

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #48

Scénario : Jason Badower Dessins : Jason Badower

Cette semaine dans Sensation Comics, Wonder Woman entraine Superman (enfin plutôt Man of Steel version Henry Cavill) à ses côtés pour lui montrer ce qu’elle accomplit en une seule journée, qui est plutôt chargée. On a droit à de la morale sur la violence, sur le mariage, sur la puissance des mots. J’ai beaucoup aimé l’écriture qui n’est en aucun cas lourde malgré le duo qui pourrait tomber dans l’excès ou l’amour fou ou autre, c’est beau, c’est fluide, c’est tout à fait Wonder Woman. Le fait que ce numéro soit un one-shot permet une meilleure appréciation de la lecture. Un numéro supplémentaire aurait été plus lourd. La fin est d’ailleurs toute mignonne avec quelques références historiques des personnages.

Les planches signées par l’auteur sont tout simplement magnifiques, très réalistes, avec de belles couleurs et des traits fluides. Un joli petit coup de coeur pour finir la semaine de lecture, c’est vraiment chouette.

– Harley

Note : 8/10

 


DC YOU

BIZARRO #3

review BIZARRO #3

Scénario : Heath Corson Dessins : Gustavo Duarte, Fabio Moon

Si la série n’est clairement pas un monument de comédie il n’empêche qu’elle offre tout de même un bon petit vent de fraicheur et de légèreté. « L’aventure du mois » se déroule dans une ville fantôme avec ce qu’il faut de découverte, de vilains, de fantômes et de possessions pour un parfait petit moment de lecture. Si toutes les blagues ne font pas mouche à tous les coups (et encore moins si on ne maitrise pas un minimum la langue de Shakespeare) mais le style toujours aussi cartony de Duarte participe largement à construire une sympathique lecture. Mention spéciale à cette radiographie de l’intérieur de Bizarro qui est clairement l’un des meilleurs moments du numéro. On ne garde pas le sourire aux lèvres en permanence mais  vous ne pourrez pas vous empêcher d’esquisser au moins une fois un joli rictus au coin de la bouche. Maintenant, la question est de savoir si ça peut vous suffire ou non puisqu’il semble toutefois que la série n’offrira pas grand-chose de plus à l’avenir.

– Nathko

Note : 7/10

BLACK CANARY #3

review BLACK CANARY #3

Scénario : Brenden Fletcher Dessins : Annie Wu

Black Canary est un numéro qui revient sur l’histoire de la petite Ditto qui reste très mystérieuse, mais aussi sur l’histoire entre Kurt et Dinah Lance. On revient sur pas mal d’éléments des histoires passées, que ce soit lors de Birds of Prey ou encore Team 7. C’est très intéressant. On note également un joli parallèle entre les scènes de concert et les scènes de combat, avec le style de l’artiste Annie Wu qui s’y colle très bien. Et puis les tenue de Black Canary, on en parle ? Son superbe blouson à frange et toujours ses bottines à tomber.

Franchement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais il faut avouer que le lien avec le passé de Black Canary est bien placé et nécessaire pour ne pas nous laisser en plan sans lien avec son ex-fiancé ou ses expériences passées. De plus, même si attendu, le cliffhanger promet une suite assez épique, avec toujours plus de révélations espérons-le.

– Harley

Note : 7/10

DOCTOR FATE #3

review DOCTOR FATE #3

Scénario : Paul Levitz Dessins : Sonny Liew

Trois numéros de sortie et on en est toujours au même point avec Doctor Fate. Non pas qu’il ne se passe rien dans cet épisode mais le problème c’est bien que, depuis le début, le personnage principal n’a pas évolué par rapport à son nouveau rôle. On le voit donc en action sans qu’il ne comprenne trop ce qui lui arrive et surtout sans que les enjeux n’avancent réellement. Le déroulement de l’histoire n’apparaît alors pas complètement organique et en conséquence, il est bien difficile de pleinement s’investir dans le récit. Malgré tout, les quelques moments d’accalmies qui permettent de découvrir un peu plus tous ces nouveaux personnages sont plutôt agréables à suivre alors que l’ambiance servie par l’artiste Sonny Liew, avec son coup de crayon bien à lui, fait toujours son petit effet. Comme le mois dernier, c’est hélas la sensation de voir Paul Levitz se montrer un peu timide avec cet univers qui domine. Alors certes, les débuts de Doctor Fate ne sont pas déshonorants, loin de là, mais il y a un tel potentiel avec ces personnages et l’aspect mythologique mis en place par l’auteur, qu’on ne peut s’empêcher d’en vouloir un petit plus que ce qu’on nous montre jusqu’à maintenant.

– n00dle

Note : 6/10

DOOMED #3

review DOOMED #3

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Javier Fernandez

Pour ce troisième numéro, Scott Lobdell continue de nous présenter le monde fou de Reiser, jeune étudiant maladroit contaminé par le virus Doomsday, sorte d’anti Peter Parker, qui ne comprend pas vraiment sa situation et a bien du mal à la gérer. Au travers de son quotidien, il essaye de vivre une vie normale, alors que même son colocataire cache un terrible secret (pire que l’homosexualité, selon la formulation un peu maladroite), et qu’il rencontre ce qu’on aurait pensé être son futur ennemi… Mais il y a un peu plus de nuances dans tout cela. Malgré les pistes laissées ça et là, on ne se situe pas dans une histoire qui voit les choses en « grand » mais qui reste très proche des personnages, ce qui n’est pas forcément un mal, même si pour l’instant ça manque d’ambition. On frémira par contre avec la dernière page, annonciatrice du retour de Scott Lobdell sur des personnages à qui il a déjà fait beaucoup trop de mal… Mais bon, peut-être que dans le cadre de cette série, ça passera. Aux dessins, Javier Fernandez remplit toujours le job, il a un style un peu détaché, qui donne un cachet très « teen » à l’ensemble, ce qui est d’une certaine logique. Rien de fou, mais c’est agréable à regarder.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

GREEN LANTERN : LOST ARMY #3

review GREEN LANTERN : LOST ARMY #3

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Jesus Saiz

Pour un titre qui doit se dérouler si loin de l’univers des Lanterns c’est quand même assez hallucinant à quel point ce dernier se rappelle à nous. Sur ce numéro, c’est Relic qui prend toute la place puisque lui aussi n’est pas encore l’ennemi que les Lanterns connaissent. Pourtant, cela n’empêche pas Bunn de nous raconter une nouvelle fois ce qu’il s’était passé lors de leur dernière rencontre en plus de nous refaire un topo sur le passé du personnage. Vous me direz, c’est plutôt bien pour les nouveaux lecteurs de la série mais pour ceux qui suivent depuis un moment, c’est encore un peu tôt pour que nous ayons déjà oublié ces évènements qui pour le coup sont vraiment redondants. Heureusement que ce n’est pas tout ce qui fait ce numéro. En effet l’opposition entre Guy Gardner et John Stewart prend toujours un peu plus de d’importance puisque Stewart ne semble plus vouloir prendre de gants pour arriver à ses fins alors que Guy préférerait clairement arriver moins vite au résultat final mais en y mettant les formes. Alors que pour Krona, il semble que le personnage soit, pour l’instant en tout cas, encore relativement innocent, ce n’est clairement pas le cas de Relic qui semble dès le départ bien moins enclin à croire les sornettes des Lanterns. La preuve de cela arrivant bien rapidement d’ailleurs. Toujours est-il que l’on n’a toujours pas de direction clairement définie pour cette série qui pour l’instant nous conte un périple dans lequel les Lanterns ne font finalement que subir, même si eux sont persuadés du contraire.

– Nathko

Note : 6,5/10

HARLEY QUINN & POWER GIRL #3

review HARLEY QUINN & POWER GIRL #3

Scénario : Amanda Conner, Justin Gray, Jimmy Palmiotti Dessins : Stephane Roux

Oula, cette semaine Harley Quinn and Power Girl part dans le grand n’importe quoi, mais alors encore plus que d’habitude. On a droit à des la drogue spatiale, des combats, des hommages de film, puis l’arrivée de Vartox. Il se passe plein de choses, mais au final, par rapport à l’histoire principale, passées les pages folles sans queue ni tête, il ne reste que peu de pages pour développer. En plus, entre Vartox et Power Girl ça ne vole pas spécialement haut, mais ça cogne fort. C’est sympathique mais ça n’en reste pas moins un peu lourd par moment.

Côté planches c’est parfois joli parfois bizarre. Il arrive que les attitudes et les visages d’Harley soient assez bizarres, surtout sur certaines cases un peu plus larges et surtout selon les artistes. C’est dommage car au milieu on a aussi des artistes qui font du très bon travail. Mais c’est souvent le lot quand on a plusieurs artistes sur un même numéro.

– Harley

Note : 6,5/10

JUSTICE LEAGUE #43

review JUSTICE LEAGUE #43

Scénario : Geoff Johns Dessins : Jason Fabok

Ce que Geoff Johns a fait de mieux sur Justice League, et peut-être même depuis le début des New 52, est là, dans ce Justice League #43. Un numéro tellement riche de tout, tellement puissant, tellement parfait qu’il n’y a rien à jeter ou critiquer. Tous les éléments de ce numéro existent dans un parfait ballet qui jongle avec les sentiments de son public aussi bien qu’il jongle avec ses personnages. Quand des lectures m’affolent à ce point-là, je ne sais même pas par où commencer pour dire tout ce qu’il y a dire sans que ce soit confus ou brouillon. Commençons déjà par le début, avec cette scène d’ouverture sur Kalibak qui en deux pages obtient ce statut de bête sauvage, de monstre. Ce qui est réellement étonnant c’est la quantité de détails que Johns est capable d’intégrer dans ses pages. Vous le comprendrez en lisant, que l’auteur joue sur deux niveaux de divulgation. Le premier, que l’on voit le plus, c’est celui qui se déroule sous nos yeux, l’affrontement entre Darkseid et l’Anti-Monitor, la Guerre des Mondes qui se déroule sur Terre. Et puis en dessous, il y a les drames plus personnels, parfois pour eux-mêmes, parfois entre eux. Batman, Metron, Mister Miracle, etc. Mais les plus intéressants ici sont clairement le duo Superman/Lex Luthor d’un côté et Wonder Woman de l’autre. Les deux premiers sur Apokolips tentent de survivre à l’enfer de leur environnement alors que doucement Superman est en train de perdre ses pouvoirs. Superman ne fait pas confiance à Lex Luthor alors que lui garde toujours cette arrogance permanente qui n’aide en rien. Ils se poussent alors au défi continuellement sans s’en rendre compte, finissant surtout par s’ancrer toujours plus fort dans leurs propres convictions jusqu’à ce qu’elles en deviennent illogiques. Les dialogues sont ciselés, la balle passe d’un camp à l’autre mais ici c’est bien Lex qui prend le dessus. La situation est d’ailleurs suffisamment critique pour le Luthor prenne à son tour une décision qu’il risque de regretter amèrement. Mais encore une fois, c’est Wonder Woman qui vole la vedette à tous. C’est grâce à elle, c’est à travers elle que Johns va donner la pleine mesure de l’échelle de la bataille qui s’annonce. Son expérience avec sa propre famille, des Dieux, lui donne cette légitimité à appréhender la situation dans toute sa dimension cosmique qui est alors directement transmise au lecteur par sa voix off, mais aussi à l’image par l’extraordinaire travail de Jason Fabok.

S’il était déjà clairement bon lorsqu’il avait débuté chez Batman, il atteint ici surement son plus beau et plus grand travail. Il semble que rien ne soit impossible pour le dessinateur qui passe de scènes au cadre très fermé à des gros plans épiques. Le duo Geoff Johns et Jason Fabok fonctionnen parfaitement sur cette histoire et il est clair que si ça tamponne autant, c’est bien parce qu’ils sont tous les deux à leur meilleur ! Impressionnant !

– Nathko

Note : 10/10

MARTIAN MANHUNTER #3

review MARTIAN MANHUNTER #3

Scénario : Rob Williams Dessins : Eddie Barrows

Il aura donc fallu trois numéros à Rob Williams pour vraiment dévoiler la direction de sa série. Ainsi avec Martian Manhunter #3, l’auteur s’éloigne tranquillement du genre super-héroïque classique pour faire de l’oeil à de la S-F paranoïaque. Certes, il n’y a rien de révolutionnaire ici mais Williams et sa troupe parviennent à livrer une histoire qui a de la personnalité, là où on aurait pu très vite se retrouver avec une forte impression de déjà vu. Même si tout n’est pas parfait, la narration solide et le point de vu, plutôt frais, proposé par l’auteur sur le personnage de J’onn J’onzz viennent compenser le léger manque de finesse de l’ensemble. Pour la partie artistique, le duo Eddy Barrows / Eber Ferreira fait encore une fois des merveilles. Les quelques audaces visuelles présentes ici font mouche alors que le découpage, extrêmement précis, apporte une lisibilité exemplaire à l’oeuvre. Il n’est alors pas difficile de pardonner à Barrows les quelques designs moins inventifs pour certaines créatures tant l’ensemble a fière allure.

– n00dle

Note : 8/10

ROBIN : SON OF BATMAN #3

review ROBIN : SON OF BATMAN #3

Scénario : Patrick Gleason Dessins : Patrick Gleason

Un numéro intéressant de Son of Batman ce mois-ci. On assiste avec la même attirance étrange pour les crayonnés atypiques du nouvellement scénariste Patrick Gleason, sans nécessairement retrouver l’ambiance familiale de la précédente série. Le scénario semble prendre le chemin d’une amourette entre ados, sorte de road movie (si on veut) entre jeunes délaissés par une histoire familiale compliquée. Damian reste un très bon personnage, et ses aventures solo sont toujours aussi prometteuses, quoi qu’on espère qu’elles ne se résumeront pas qu’à explorer le passé des Al Ghul, un peu trop facile à extrapoler et limitant dans l’idée de faire de Damian un héros vraiment construit. Bien écrit, les ambiances et quelques moments marquent le lecteur, bien qu’on espère à la fin du numéro et son cliffhanger (relativement peu utile) de ne pas voir la série perdre trop de temps sur des détails d’arcs inutiles. A voir si les prochains numéros maintiendront la bonne première impression de ce début de série. PS : mon esprit critique est chamboulé. Est ce que c’était vraiment bien ?

– Corentin

Note : 8/10

SECRET SIX #5

review SECRET SIX #5

Scénario : Gail Simone Dessins : Dale Eaglesham

Après des débuts moyennement convaincants, même si on était loin d’être devant un titre de mauvaise qualité, Secret Six revient avec un cinquième numéro qui pourrait bien changer la donne. Gail Simone profite d’un numéro de transition pour étudier un peu son équipe et caractériser ses personnages, ce qu’elle parvient à faire avec Brio (mention spéciale pour Catman, qui semble véritablement être au centre de la série). Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises, puisque l’on nous révèle l’identité de l’un des membres de l’équipe, qui s’avère être un B-Lister (voire C-Lister) pourtant bien connu des fans de DC Comics. Cette version du personnage, post-New 52, est plutôt intéressante et l’on a hâte de découvrir son background. Cependant, il faut avouer que l’intrigue concernant le personnage de “Mockingbird” n’est pas franchement surprenante, et la révélation de l’identité de ce dernier tombe franchement à plat, ce qui nuit beaucoup au cliffhanger de l’épisode. Graphiquement, c’est très solide, Dale Eaglesham et Tom Derenick nous livrent de bien belles pages, sublimées par les couleurs de Jason Wright, ce qui fait de cet épisode un comic-book bien solide, mais qui ne parvient toutefois pas à se hisser dans le top des publications actuelles.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #20

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #20

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Doug Mahnke

D’une certaine manière, ce numéro aurait pu être l’un des meilleurs de la série. Pourtant l’exécution ne permet pas à Superman/Wonder Woman #20 d’atteindre ce statu et c’est bien dommage. Peter J. Tomasi construit son histoire autour de « la vérité ». En fait il s’agit purement et simplement d’un gros déballage en bonne et due forme. Clark confronte en premier Steve Trevor puis rien de moins que le Président des États-Unis. S’en suit alors deux discussions sur les tenants et les aboutissants de la révélation de l’identité secrète de Superman, du pourquoi et du comment cette identité est venu et plus encore. Rien de vraiment nouveau sous le soleil Kryptonien mais ça permet une bonne fois pour toute de comprendre un peu mieux ce qu’il se passe d’un côté et de l’autre. En parallèle, Wonder Woman se décide d’elle-même à aller « sauver » les copains et les copines de Clark/Superman qui ont été enlevé. Surprise, eux aussi se mettent à table. Pourtant, et c’est là le plus malheureux, c’est que venant d’eux, ça aurait dû être le passage le plus intéressant et c’est finalement le plus creux, en plus de sonner faux par moment. Peter J. Tomasi semble partir du principe que tout ce que les personnages ont à dire à du sens, sauf que ce n’est pas nécessairement le cas et que certaines justifications sont même limite capilotracté. Alors qu’il n’y a quasiment pas  d’action, le sens des mots et des phrases auraient justement dû peser des kilotonnes… c’est manquait et on passe alors complètement à côté de la moitié du numéro.

– Nathko

Note : 5,5/10

WONDER WOMAN #43

review WONDER WOMAN #43

Scénario : Meredith Finch Dessins : Ian Churchill et autres

Wonder Woman #43 me laisse sans mots. Non pas par sa qualité exemplaire mais bien parce que, chaque mois, Meredith Finch livre un script insipide qui ne m’inspire qu’un ennui poli. Le pire dans tout ça, c’est que l’auteur essaie de faire au mieux en multipliant les intrigues autour de son personnage central. Ainsi entre Donna Troy et Aegeus, Diana a du boulot mais toutes les péripéties s’enchaînent sans vraiment de liant ni de structure, à l’image du vilain du moment qui apparaît chaque mois un peu quand ça lui chante, pour disparaître tout aussi vite. Si on ajoute à cela que l’on navigue entre dialogues plutôt clichés et personnages qui se parlent à eux-mêmes en permanence, uniquement pour nous rappeler les détails de l’intrigue, il ne reste pas grand chose à sauver ici. A côté de cela, Ian Churchill remplace David Finch pour ce numéro et réalise un travail honnête. L’artiste s’en tient globalement à illustrer le script assez simplement, tout en glissant une ou deux pages « money shot » plutôt réussies. Rien de bien marquant donc mais au moins, ça tient la route de ce côté-là et c’est bien la seule petite satisfaction à tirer de l’épisode.

– n00dle

Note : 4/10

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ArnoKikoo

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Ares
Invité
Ares
8 années il y a

N’y aurait-il pas une erreur sur l’équipe créative d’Astro City ?

n00dle
8 années il y a
Répondre à  Ares

C’est corrigé, merci. Snyder et Albuquerque avaient envie de s’incruster une semaine de plus dans les REVO.

Ares
Invité
Ares
8 années il y a
Répondre à  n00dle

Mais de rien :)
(Snyder et son ego…) x)

lucas cage
lucas cage
8 années il y a

Pourquoi ne pas avoir fais une review comme d hab avec plusieurs avis des membres de la rédaction sur le fabuleux justice league 43 les avis et reviews us sont dythyrambiques!

Dionakrin
Dionakrin
8 années il y a

Han… Je dois être le seul à trouver cet arc de Justice League insipide alors… Les personnages sont toujours aussi creux pour moi, comme sur les numéros précédents de la série. Les planches sont certes magnifiques mais cachent pour moi un scénario qui introduit encore une fois trop de choses et ne sert que de prétexte une fois de plus à quelque chose à venir mais qui ne vient toujours pas (comme des poupées russes où l’on se demande quand la fin va arriver). J’ai une sensation d’inachevé à la fin de cet épisode et j’ai peur que la fin de cet « arc » (certes après Darkseid War continue) n’apporte que peu de réponses et que tout soit bâclé par le final. Et puis pour moi il aurait été bien plus intéressant de mettre les statut-quo des personnages de leur série solo respective (comme Gordon en Batman ou un Superman sans pouvoir) avant de partir sur cette intrigue. Bref, ça n’engage que moi.

spectra
spectra
8 années il y a
Répondre à  Dionakrin

pour le coup je trouve que cet arc s’éloigne du teasing habituel de la justice league N52. Les personnages, bien que finalement peu à être développés, sont moins concon qu’à l’accoutumée j’ai l’impression!! En revanche je te rejoins totalement sur la question des statu quo, c’est ce qui m’empêche du coup d’apprécier pleinement cet arc puisque j’ai l’impression que niveau répercussions ce sera zéro comme d’hab.

Dionakrin
Dionakrin
8 années il y a
Répondre à  spectra

Ah oui non mais après je pondère mon commentaire, ça reste un niveau au dessus qu’un Forever Evil par exemple, ne serait-ce que pour les dessins. Et Lex Luthor est bien écrit, ce qui est malheureux pour un titre Justice League.
Mais pour les statu quo, ce qui me chagrine encore plus, c’est qu’on nous a tout spoilé avant même que ça arrive (pour le destin de Superman par exemple) donc ça tombe à plat.

spectra
spectra
8 années il y a
Répondre à  Dionakrin

ah ça va tu me rassure^^ en tout cas je suis complètement d’accord avec toi sur la temporalité de l’event, c’était trop tôt!! Batman est vraiment gâté en ce moment…^^

Dionakrin
Dionakrin
8 années il y a
Répondre à  spectra

C’est clair, pas de chance pour le Batou!

Pr.Pyg
Pr.Pyg
8 années il y a

Quand je vois les réflexions des lecteurs sur la page Facebook de Dc Comics pour Justice League 43… Je perds espoir en l’humanité… « Hein ? Depuis quand Batman a des LEDs ? » « Batman demi-dieu sur une chaise ? Randé largean o abauné »

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

Justice League -> plus sympa que le mois dernier, moins de scènes ridicules, le tout fonctionne surtout je trouve par la dynamique qui s’opère autour des antagonistes (et de Metron qui amorce un début de développement plus intéressant que prévu d’après ce qui est suggéré) plutôt que par l’apport des héros très en retrait et toujours assez vide dans leur caractérisation et leurs dialogues. Niveau dessins, ça reste toujours aussi efficace et spectaculaire.
8/10

GL Lost Army -> j’ai un peu moins pris mon pied que d’ordinaire là-dessus, la faute à un esprit « survivaliste » et fuite en avant moins présent, et des dialogues qui tournent un peu en rond. Un petit coup de frein dans une narration qui était jusqu’ici assez soutenue, pas assez de place accordée à ses personnages, mais je ne doute pas que Cullen Bunn sache redynamiser l’ensemble assez vite.
6/10

Martian Manhunter -> toujours très partagé sur ce titre, on navigue entre quelques bonnes idées et d’autres d’une nazitude assez hors du commun ! Dans le premier cas, on retrouve une intrigue qui commence à prendre forme et conduit le héros vers une situation vraiment intéressante qui demande à fragmenter et décortiquer la psyché du Limier. Je suis très curieux de voir ce que cela va bien pouvoir donner, en tout cas la rencontre dans ce numéro avec ce qui semble correspondre au « Cœur » et au « Corps » du Martien amorce des idées au potentiel certain (reste plus qu’à voir le développement…).
Le point qui fâche, c’est tout le reste : de la caractérisation en amont du Martian Manhunter jusqu’à la mise en avant de la menace digne des ô combien inoubliables moments de gloire des Daemonites au début des New52, c’est un peu la cata. Un sacré foutoir cette série !
5/10

Black Canary -> mon coup de coeur de la semaine, je surkiffe le ton utilisé pour développer le perso. Je n’ai ni lu Birds of Prey ni Team7, il y a donc forcément des choses qui m’échappent et qui semblent avoir un certain degré d’importance dans le scénario, mais je reste néanmoins happé par ce qui est proposé. Et la conclusion qui poursuit le délire jusqu’au bout avec l’amorce d’une nouvelle némésis bien barrée pour Dinah me force à attendre la suite avec beaucoup d’impatience !
10/10

Dr Fate -> je rejoins complètement la critique de n00dle, un fort potentiel mais il continue de manquer quelque chose pour donner l’impulsion à ce titre. La partie vie civile du héros est plutôt réussie, on commence à voir en revanche de grosses lacunes dès lors qu’il enfile le casque de Nabu, que ce soit dans l’écriture ou les dessins de Sonny Liew, ce dernier semblant moins à l’aise dès lors qu’il s’agit de mettre en page des scènes avec plus d’action.
4/10

Robin -> je vais m’arrêter là tant je m’ennuie sur cette lecture. Patrick Gleason est loin de valoir Tomasi que ce soit dans ses dialogues ou son storytelling assez fade (qui en prime diminue l’impact que pouvait avoir son trait sur Batman & Robin) et enchaîne des petites aventures toutes plus insipides les unes que les autres. La caractérisation de ce pauvre Damian en est fortement amoindrie et peine à se détacher des clichés qui le définissent pour, par exemple, l’emmener vers une approche plus sensible à la Tomasi ou over the top à la Morrison.
Je reprend le terme mais le tout reste très fade.
3/10

Bizarro -> fun et décomplexé, cette série continue d’être efficace à mon sens grâce à beaucoup de légèreté et d’amusement, et surtout grâce au style de Gustavo Duarte qui influe énormément sur la manière d’aborder le titre. J’aime beaucoup !
7/10

Bombshells -> on commence à apercevoir les prémices d’un scénario, cool ! Dans l’attente, de l’ultra classique avec la différence d’opinion entre WW et son peuple, et une apparition ma foi assez quelconque de Mera. Grop coup dur pour la série avec le départ de Marguerite Sauvage.
4/10

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superman
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