Review Express VO – Semaine #206

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Red Hood/Arsenal #3
Le Top de la semaine

  • Batman #43
Le Flop de la semaine

  • Justice League United #12

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouveau numéro des Review Express VO. Période de vacances oblige, nous avons eu un petit retard dans la publication de ce rendez-vous hebdomadaire, mais ne vous inquiétez pas : nous sommes là. Comme d’habitude, retrouvez donc les critiques du staff sur toutes les sorties de la semaine !

Nous vous avons proposé mercredi dernier une review dédiée pour le premier numéro de la série Justice League : Gods and Monsters, qui est publiée au format papier après l’avoir été au format numérique. Pour le reste, il y a du très bon et du moins bon cette semaine, on vous laisse lire l’article, et n’hésitez pas à partager vos critiques sur vos lectures de la semaine dans les commentaires !


BEYOND DC YOU

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #25

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #25

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

Après la remontée de la semaine dernière, Batman : Arkham Knight retombe dans ses travers de série de remplissage de la gamme Digital First, en poursuivant l’intrigue du combat contre Metamorpho, le commissaire Gordon se mêlant au team-up Batman/Deadshot, le tout étant suivi par des yeux bien curieux. L’Arkham Knight est aussi dans le coin, mais on ne sait pas trop ce qu’il veut faire, et à vrai dire on s’en carre un peu l’oignon. Il est toujours difficile de trouver un intérêt à ce titre, même si l’on exploite bien les personnages de l’univers, les gadgets du Chevalier Noir, bref, on est bien dans cet univers, mais je l’ai déjà dit, il y a trop peu de différences avec l’univers canonique dans ce qui nous est raconté pour qu’on y attache une réelle importance. A lire si vous avez 1$ dont vous ne savez pas quoi faire.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #3

review DC COMICS : BOMBSHELLS #3

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Marguerite Sauvage

Cette semaine, nous atterrissons en Russie, pour suivre les aventures de Kara et Kortni, avec leur premier vol dans les Night Witches. Ces quelques pages sont très agréables à lire avec l’écriture de Marguerite Bennett qui est plutôt fluide, assez girly mais à la portée de tous. On sent bien les caratères des différentes personnages et la lecture n’en est que plus intéressante. Côté planches, c’est Marguerite Sauvage qui s’en occupe avec un style très beau. On aurait presque l’impression de lire un conte de fées tellement elle travaille les personnages, avec finesse et délicatesse. C’est très beau, et couplé à l’histoire ça rend réellement bien. Cet univers me fait assez penser à celui de Fables, tant au niveau des planches qu’au niveau de l’histoire de ce numéro avec les aptitudes spéciales qu’il faut cacher au monde. Mais du coup, ça me plait bien !

– Harley

Note : 8/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #36

review FABLES : THE WOLF AMONG US #36

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Travis Moore

Bigby est à présent à la recherche du Crooked Man, qui détient maintenant Ichabod Crane, témoin qu’il souhaite interroger, vivant de préférence. Son enquête le mène chez un prêteur sur gages bien véreux, chez lequel il retrouvera son ennemi de toujours, le Woodsman. Comme d’habitude, la série nous propose un chapitre de qualité, qui nous montre ici le début d’un interrogatoire musclé, alors que l’on nous révèle de petits éléments qui nous aident à y voir un peu plus clair à travers le mystère qui entoure le titre. Evidemment, on a aussi droit à un petit flashback, toujours consacré à Bloody Mary, très riche en révélations. Ce personnage est probablement le plus intéressant de cette série, et c’est avec plaisir que l’on se plonge dans son univers, glauque à souhait. Excellente adaptation du jeu vidéo éponyme, The Wolf Among Us tire une fois de plus son épingle du jeu, grâce à son excellent scénario, servi ici par un dessin très efficace, signé Travis Moore, qui rend justice à l’univers de Fables.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #15

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #15

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

La chanson on la connait et elle ne change pas d’un iota. Les mêmes personnages jouent encore comme de grands enfants qui se battent le bac à sable avec les jouets qu’ils ont à disposition. Mais ça c’était jusqu’au moment où Zeus rentre en scène. Parce qu’il faut le dire, sa présence envoi du lourd bien que son design soit classique au possible. Pourtant, la démonstration de pouvoir, son langage du corps, sa façon de parler, tout pousse à décrire un personnage digne d’une véritable divinité. Ça fait du bien quand un personnage peut enfin prétendre à un tel statut dans Injustice et surtout devant le conflit Superman/Batman. Pourtant, Bruccellato ne pousse clairement pas le concept au bout et préfère nous laisse une nouvelle fois en attente d’un truc encore plus gros, encore plus perfide, qui ne fera sans doute pas l’effet escompté. Par contre, dans le cas de Superman on passe clairement une étape dans l’évolution du personnage puisque ce dernier assassine tout simplement sans aucun remords, pire, pour lui c’est tout à fait justifié. La suite promet d’être vraiment brutale. Evidemment ça n’a rien d’extraordinaire, mais ça lit toujours aussi facilement, sans prise de tête.

– Nathko

Note : 6/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #47

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #47

Scénario : Barbara Randall Kessel Dessins : Irene Koh

On continue notre bout de chemin au milieu du combat entre Wonder Woman et Superwoman, avec pas mal de blabla sur qui est la plus forte, qui a la meilleure morale, la puissance, le pouvoir de porter la vie tout ça. C’est intéressant de les voir s’affronter mais on a l’impression de tourner en rond à la lecture à toujours vouloir se tirer la couverture à soi en dénigrant l’autre en face. C’est clairement un poil en dessous de ce que j’espérais, et Wonder Woman peut montrer en fin de numéro un côté un peu sombre, mais dans l’ensemble cela reste cohérent avec les personnages que l’on connait. Il y a du mieux au niveau des planches, et on dirait même que l’équipe se faire légèrement plus plaisir à travailler sur Superwoman que son adversaire, ou alors ce sont mes yeux qui la préfèrent à Wondie ce qui est possible aussi. Toujours est-il que cet arc était sympathique, même si un peu long et redondant. C’était original de mettre les deux personnages face à face et rien que l’idée m’emballe beaucoup plus que d’autres histoires par le passé.

– Harley

Note : 7/10

 


DC YOU

ACTION COMICS #43

review ACTION COMICS #43

Scénario : Greg Pak Dessins : Aaron Kuder

Alors que Superman dépourvu de ses pouvoirs commençait à virer doucement vers une caractérisation bien trop « humaine » pour ne plus faire de lui ce qu’il est censé incarner, Action Comics #43 donne exactement ce que j’en attendais. Le Superman cloué au sol devient bien plus proche de ce justicier social qu’il pouvait être à ses tout débuts, proche du peuple, proche des Hommes, figure d’inspiration pour beaucoup. Il aura fallu un peu de temps c’est vrai mais dans ce numéro les choses sont enfin bien faites. Mais alors que ce conflit avec la police, qui représente justement l’autorité chez les Hommes, et Superman, Greg Pak va malheureusement pencher pour une petite facilité scénaristique qui va justement de nouveau nous éloigner de ce qui aurait pu être une vraie pseudo réflexion sur des thèmes chers à l’univers de Superman des débuts et dont certains auront subsisté jusqu’à aujourd’hui sous une forme ou une autre. On va alors se rapprocher plus classiquement du bad guy vs Superman avec une menace/monstre parfaitement identifiée. D’ailleurs les évènements s’enchainent sans doute un peu trop vite, faisant de l’histoire un exercice un peu trop direct dans son approche.

On pourra toujours compter sur Aaron Kuder pour nous offrir le meilleur de son style si particulier qui donne vraiment à cette série et spécialement à cet arc une saveur toute particulière.

– Nathko

Note : 7/10

ALL-STAR SECTION EIGHT #3

review ALL-STAR SECTION EIGHT #3

Scénario : Garth Ennis Dessins : John McCrea

En un mot ? Dégueulasse ! C’est le récit que pourrait faire un lecteur mal avisé de ce troisième numéro de la mini All-Star Section Eight, toujours réalisée par le tandem qui, il y a fort lointain, avait offert au monde le chef d’oeuvre d’écriture et d’humour qu’était la première série Hit-Man. Problème, dans ce troisième numéro, il n’est toujours pas question d’égaler le niveau. C’est marrant, parodique, on se marre bien, et quelques vannes sont même dans le pur esprit de Garth Ennis. Mais, peut-être parce que l’auto-parodie est devenue plus commune chez DC à travers Johns, les produits Lego ou Robot Chicken, on est moins emballé qu’à l’époque de voir Flash proposer Aquaman à sa place pour une mission suicide. L’irrévérence est quand même là, et l’équipe des huit losers garde son potentiel, mais l’un dans l’autre, ce numéro manque de rythme, les dessins perdent en impact en assumant leur côté parodique, et on cherche encore une direction de fond à ce qui ressemble pour l’instant à une grande quête sans but et un enchaîné d’épisodes marrant loin d’être la satire des crises et gros évents super-héroïques que promettait la série. Heureusement, l’esprit Ennis est là, dans un duel aussi crade que barré, où le scénariste anglais démontre qu’il est encore capable d’un humour que la jeune génération, pas aussi retenue ou moins anormale, retiendrait dans un état d’auto-censure. Résultat ? C’est dégueulasse, et hyper marrant. Mais ça ne reste que deux bons moments, et en définitive, ce troisième numéro nous rappelle que Section Eight ne veut pas dire Hit-Man et qu’il n’y a ici que l’humour à sauver, là où les récits qui ont fait la grandeur de Garth Ennis avaient aussi un peu plus de fond.

– Corentin

Note : 7/10

BATMAN #43

review BATMAN #43

Scénario : Scott Snyder Dessins : Greg Capullo

Après avoir navigué dans le flou sur deux numéros, Scott Snyder se décide à nous expliquer ce qu’il est vraiment arrivé à Bruce Wayne à la fin d’Endgame et tourne d’ailleurs l’ensemble du numéro bien plus sur ce personnage que sur le All-New Batman. Et si on peut toujours se faire du mal à l’idée du Robo-Bat, Snyder fait un pied de nez à ceux qui ont critiqué cette approche Robocop, et fait avancer son histoire comme il l’entend. Si l’on se doute bien que le statu quo reviendra, et on commence à en percevoir la façon ici (Snyder faisant même référence à son histoire du Detective Comics #27 : tout est lié), l’histoire nous amène de surprise en surprise et le nouveau vilain, Mr. Bloom, s’annonce tout aussi mystérieux qu’inquiétant, se dévoilant dans une dernière scène véritablement prenante. Ce qui est bien, c’est qu’on ne sait vraiment pas dans quelle direction on se dirige malgré tout, et l’on se laisse porter avec un certain sentiment d’excitation, le tout porté par les dessins toujours au top de Capullo. Ce nouvel arc commence vraiment à décoller ici, et ça fait du bien.

– ArnoKikoo

Note : 9/10

BATMAN/SUPERMAN #23

review BATMAN/SUPERMAN #23

Scénario : Greg Pak Dessins : Vicente Cifuentes, Ardian Syaf

Contrairement à Action Comics, Batman/Superman n’était jusque-là par encore parvenu à réellement trouver sa voix depuis l’établissement des nouvelles règles du DCYOU. La faute sans doute à un Superman et un Batman qui n’arrivent pas à s’entendre et qui ne peuvent tout simplement pas s’entendre. C’est encore un peu le cas ici mais Greg Pak a peut-être trouvé la formule qui fera de nouveau de Batman/Superman une série qui fonctionne. Le principe c’est tout simplement d’avoir les deux personnages dans l’histoire mais de les faire travailler dans des espaces qui ne sont pas communs sans toutefois les séparer de l’intrigue principale. Ainsi, Superman s’infiltre chez « l’ennemi » pendant que Batman garde jalousement son petit trésor tout en faisant un semblant d’enquête sur Clark Kent. Le second étant sur les traces du premier tout en étant dans deux camps opposés et (enfin) une raison légitime de les mettre en conflit. La réaction de Perry White me paraît un brin déplacée compte tenu de son caractère classique même si l’on peut prendre simplement ça pour de la colère de déception passagère. Un peu comme Lois en fait. Toutefois, l’intrigue avance bien peu mais le plus important n’est finalement pas là mais plus dans les propos des uns des autres, les conséquences de la révélation de l’identité secrète de Clark et toujours cette question de ce qui est juste ou non. Petit point noir, les bulles de pensées de Superman commencent à devenir un poil irritantes. Et ce cliffhanger en forme de WTF nous donne directement rendez-vous le mois prochain !

– Nathko

Note : 8/10

CATWOMAN #43

review CATWOMAN #43

Scénario : Genevieve Valentine Dessins : David Messina

L’histoire semble se compliquer ce mois-ci pour le titre Catwoman. Nous avons droit à la présence de plusieurs guests de renommée à Gotham, à nos deux entités Catwoman, aux histoires de pouvoir entre les familles, et le tout sur toile de fond de manipulation et plan machiavélique. En fait tout le monde joue un double jeu et c’est plutôt sympathique à lire car plein de pistes nous sont évoquées, avec une toute fin qui est surprenante et nous laisse un peu pantois ne sachant pas à quoi nous attendre pour la suite.

Par contre si l’histoire parvient à captiver notre intérêt, les planches ne sont pas tout à fait dans la même veine. C’est plutôt plat, avec quelques visages aux proportions douteuses par moment et parfois même on aurait presque du mal à reconnaître les personnages et il nous faut du temps pour se remettre en mémoire de qui il s’agit. C’est dommage car on a vu déjà beaucoup mieux sur ce titre, et du coup ça casse un peu le rythme de la lecture.

– Harley

Note : 7/10

CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #3

review CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #3

Scénario : Ming Doyle, James Tynion IV Dessins : Vanessa Del Rey

Un bon numéro pour l’entre deux de Constantine et Hellblazer ce mois-ci, qui est d’ailleurs un compromis à deux niveaux. D’abord, scénaristiquement, à la fois dans l’envie de rendre hommage au passé de l’exorciste et dans l’effort constant proposé par DC de le moderniser depuis quelques années, ici à travers le scénario de Ming Doyle et James Tynion IV. On sent le compromis à l’écriture d’un scénariste de Batman, dans un aspect enquête noire à l’image des premiers runs de la série Hellblazer, et de la dessinatrice, dans la peinture d’une jeunesse désabusée et rock pour le personnage qui avait, en d’autre temps, un physique et un mode de vie de jeune anglais dragueur façon Sting. Et évidemment, on ne peut pas distinguer ce partage de deux idées, les deux parties étant dessinées différemment et offrant des ambiances presque opposées : Doyle continue ce qui a été entamé dans les deux premiers numéros, un Constantine festif et coloré, et, dans la partie “actuelle”, un Constantine à la Delano, dans une ambiance graphique sombre magnifiquement rendue par Vanesa Del Rey. Curieux d’ailleurs que ce soit le passé qui obéisse aux codes graphiques du “nouveau” Constantine, et que son présent soit davantage aux couleurs de la série Hellblazer, mais quoi qu’il en soit, le numéro est réussi, employant judicieusement les routines du personnage : les erreurs du passé, son caractère de raté et les morts qu’il a laissé derrière lui, le rapport aux femmes et à sa grande histoire de partenaires et accointances occasionnelles. Le démon de ce numéro est également intéressant, quoi qu’il ne soit exploré qu’en surface – c’est un peu le seul véritable problème, qu’on accroche ou non aux dessins de Del Rey : jusqu’ici, la série fonctionne par épisodes, comme beaucoup de titres DC You, là où ce numéro là pourrait être étalé sur un arc de quatre à six numéros. Développer une enquête, une narration, et ne pas se contenter d’être une parenthèse dans la toile de fond jusqu’ici abordée des problème fantomatiques de John. On ne va pas non plus se plaindre : la qualité est là, la forme fait appel au fond, et le projet en lui même de concilier deux interprétations est cette fois très bien rendu.

– Corentin

Note : 8,5/10

EARTH 2 : SOCIETY #3

review EARTH 2 : SOCIETY #3

Scénario : Daniel H. Wilson Dessins : Jorge Jimenez

Numéro assez particulier ce mois-ci. Daniel H. Wilson nous montre sur un long flashback comment Red Tornado (Lois Lane) s’est faite à ce nouveau monde depuis le crash de son vaisseau après la guerre contre Apokolips, comment elle a réussi à se montrer utile et à faire avec les autres Merveilles pour que chacun ait sa place. Mais dans le présent, l’affrontement contre un Terry Sloan hors de contrôle tourne mal alors que les dissensions, toujours inexpliquées, entre super-héros sont toujours aussi fortes. En résulte une scène apocalyptique, où tout va de travers, on nous parle d’une menace à venir inexpliquée, et le ton est toujours très alarmiste. Un ensemble confus dont on ne sait pas ce que Daniel H. Wilson veut faire, mais ça a le mérite d’intriguer et de vouloir lire la suite. La société va décidément avoir du mal à se construire, et nous suivons cela chaque mois, servi par les dessins de Jorge Jimenez qui sont de bonne qualité, pour peur qu’on aime son style un poil anguleux.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GOTHAM ACADEMY #9

review GOTHAM ACADEMY #9

Scénario : Becky Cloonan, Brenden Fletcher Dessins : Karl Kerlsch, Serge Lapointe

Les histoires de famille c’est bien souvent compliqué, mais pour Olive, l’histoire avec sa mère est toujours d’actualité, et il est agréable d’en découvrir toujours un peu plus au fil des numéros, tout en suivant les aventures des détectives en herbe, partis cette fois à la poursuite d’une créature plutôt dangereuse. Cette série est toujours sympathique à suivre, avec un style particulier et de belles planches. Les personnages sont tous attachants et ce n’est pas parce qu’ils sont jeunes qu’il faut tomber dans la bêtise, non, bien au contraire, ils sont très sérieux. Tout se lie au fur et à mesure, et si on en apprend plus encore ici en quelques pages, j’ai clairement hâte de connaître la suite car l’histoire prend un tournant auquel je ne m’attendais pas spécialement.

Maintenant ce titre peut ne pas plaire à tout le monde car le ton reste assez spécial, genre club des cinq version Gotham, mais je vous invite à lui donner une chance car vraiment, ces petits héros ont un grand avenir devant eux, pour le plaisir des grands et des moins grands.

– Harley

Note : 7/10

GREEN ARROW #43

review GREEN ARROW #43

Scénario : Ben Percy Dessins : Patrick Zircher

Argl, cruelle déception que de voir cet arc se conclure en seulement trois numéros (ou alors j’ai mal compris la fin, mais je ne crois pas). Alors que Ben Percy avait commencé à installer son histoire, son ambiance, à nous proposer plusieurs menaces : un vilain aux capacités fantastiques sur fond de légende urbaine, une force de police robotique et incontrôlable au design cauchemardesque ; et que l’auteur exploitait correctement tous ses personnages, Emiko y compris, ajoutant un sidekick canin à Oliver Queen… voilà que tout se finit ici, dans une certaine précipitation, un rush malvenu qui casse la lecture en laissant énormément de questions sans réponses. Je ne comprends pas pourquoi Percy n’a pas voulu développer plus ce qu’il avait commencé, et même si les dessins de Zircher sont toujours très agréables et dynamiques, la sensation d’être laissé sur sa faim ici gâche le tout. Quel dommage.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

JUSTICE LEAGUE UNITED #12

review JUSTICE LEAGUE UNITED #12

Scénario : Jeff Parker Dessins : Travel Foreman

Pas convaincu par le numéro précédent, c’est avec une certaine appréhension que j’ai attaqué la lecture de ce Justice League United #12. Il faut dire que depuis qu’un Jeff (Parker) en a replacé un autre (Lemire), le style rétro qui faisait la force du titre a bien disparu. Ici, place à un récit qui lorgne plus volontiers vers l’horreur mais, hélas, sans jamais y aller à fond. Reste donc une histoire qui fait le job pour offrir 10 minutes de divertissement correct mais qui apparait bien lisse au final, puisque ni les frissons, ni le fun ne sont réellement au rendez-vous.  En effet, même si cet épisode se veut, en apparence, légèrement creepy, il ne propose qu’un récit super-héroïque plutôt basique quand on gratte la surface. C’est donc bien sur la forme plus que sur le fond que la série se démarque vraiment grâce à Travel Foreman. Même si le style de l’artiste ne me touche pas particulièrement, il faut quand même bien avouer que ce dernier travaille réellement sa mise en page pour offrir quelques planches assez uniques. A vous de voir ce que vous attendez d’un tel titre donc, mais en l’état Justice League United n’est pas un rendez-vous incontournable.

– n00dle

Note : 5/10

NEW SUICIDE SQUAD #11

review NEW SUICIDE SQUAD #11

Scénario : Sean Ryan Dessins : Philippe Briones

La série Suicide Squad continue d’opérer dans des zones de guerres plus concrètes que celles de la précédente série, tout en n’oubliant pas la folie propre aux mondes de super-héros. Sans garder le côté carcéral sympatoche des premiers numéros du relaunch New 52 (attention : ce n’était déjà pas terrible à l’époque), la série essaye de se maintenir dans l’action et l’idée de suivre une équipe, qui évolue comme d’habitude en terrains dangereux. Problème, si les personnages ne sont pas les plus intéressants que l’on puisse espérer, l’écriture gagnerait à s’améliorer, car pas grand chose à part la routine ne maintient Suicide Squad dans la liste des séries à suivre, même par curiosité. C’est commun, on cherche l’intérêt et les rebondissements sont fastidieux, sans oublier le dessin qui ne brille ni par le génie ni par l’originalité. A part pour les complétistes ultimes d’Harley ou de Deadshot (ou ceux qui sont fans du nouveau look de Reverse-Flash, il doit y en avoir un ou deux. Quelque part, sur Terre.), ce numéro n’a pas grand intérêt.

– Corentin

Note : 5/10

RED HOOD/ARSENAL #3

review RED HOOD/ARSENAL #3

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Denis Medri

Mais… Oui. Le numéro précédent n’était pas un coup de chance ! Scott Lobdell a vraiment réussi à trouver une orientation à son titre, et des plus plaisantes. Un team-up de bros un poil bras cassés, le tout teinté d’humour (noir) et d’action, assez brutale pour le moment. C’est divertissant et les idées de l’auteur suivent logiquement le cours de l’histoire. Ici, Arsenal a eu la bonne idée de lancer une campagne de pubs pour que les deux compères se fassent embaucher pour tout un tas de jobs, ce faisant abandonnant l’idée d’opérer de façon secrète, et se retrouvant face à des employeurs assez exotiques. Et si le cliffhanger est un peu facile, on se plaît à suivre cette histoire un peu folle dans son ensemble, car le ton est vraiment bien trouvé entre Red Hood et Arsenal, le tout se veut vif et sans temps morts, il y a un peu de badass, de l’humour, un cocktail qui réussit à me parler complètement (le truc pas trop léger mais pas prise de tête non plus), servi par les dessins de Denis Medri qui, ici, sont tout à fait à la hauteur. Je ne m’attendais pas à être aussi agréablement surpris par ce titre lorsqu’il avait débuté il y a deux mois !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

STARFIRE #3

review STARFIRE #3

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Emanuela Lupacchino

Starfire continue de tenter de s’intégrer tout en livrant quelques petites réflexions ou pensées très ingénues. Au passage, de la bagarre un peu, des hommes qui bavent beaucoup, et une enquête policière qui s’installe. C’est plutôt cool à lire mais parfois un peu lourd. La formule fonctionne mais au bout de trois numéros, on a l’impression de tourner en rond, il n’y a pas vraiment de nouveauté exceptionnelle ou d’énorme retournement de situation qui pourrait piquer notre intérêt. Non, si on suit c’est bien pour la naïveté du personnage et non pas le fond de l’histoire. Même si oui, on a droit à une réunion avec un autre personnage, mais même ça n’a pas tellement suscité mon intérêt plus que ça. C’est sur qu’il faut attendre que l’histoire s’installe un peu plus, mais, je ne sais pas, j’ai l’impression qu’il manque quelque chose, et je n’arrive pas à bien l’expliquer. Par contre, c’est très beau, très lumineux et c’est sûr que Starfire est sublime, je comprends pourquoi certain(e)s perdent tout objectivité à la lecture des pages de cette série.

– Harley

Note : 6/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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Herbefol
8 années il y a

Quelques avis, en attendant la suite. :-)
– Batman. On ne nous aura pas fait lanterner cent sept ans pour savoir ce qu’il est advenu de Bruce Wayne et je trouve l’explication intéressante, notamment sur les effets que cela a sur Batman. Je ne sais pas où tout ça va mener, mais j’attends la suite avec intérêt.
– Catwoman. On voit que la double vie de Selina/Catwoman commence à partir de travers, les coutures se déchirent peu à peu et j’ai l’impression que le moment où Selina va perdre l’emprise sur le monde mafieux s’approche. Et le changement de Batman ne l’aide pas beaucoup. La fin me laisse curieux sur l’évolution de la série.
– Constantine. Après trois numéros je suis plutôt satisfait de cette relance de la série. Je trouve qu’on est plus proche de l’original. Reste maintenant à construire des choses un peu plus solides, même si on a déjà un élément d’intrigue de fond qui se promène depuis le premier numéro. J’espère aussi que la série trouvera assez de lecteurs pour pouvoir durer. :-)
– Green Arrow. Ça se termine un peu trop rapidement à mon goût. Tout ça aurait pu mériter un numéro de plus, histoire de creuser un peu plus l’affreux du moment et que la résolution du problème ne se fasse pas en deux coups de cuillère à pot. Mais sinon c’est plutôt pas mal fichu, notamment les interactions avec Emiko. :-)
– New Suicide Squad. Je continue de lire, parce que c’est toujours moins pire que Lobo (du moins au moment où j’ai abandonné cette dernière série). Mais l’arc en cours n’est pas très folichon.

Vakarian
Vakarian
8 années il y a

Pas du tout d’accord avec la note de Batman 43. J’ai trouvé ce numéro débile et bourré d’incohérence. Mais chacun peut avoir un avis différent.

Winterwing
8 années il y a

Ouais, Red Hood & Arsenal, c’est fun. Mais, sans forcément annuler ce titre, j’aimerais bien que Red Hood ait aussi un titre plus sérieux dans le genre du run de Winnick.

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

Justice League United -> une lecture pénible, très classique mais dans le mauvais sens du terme. En cela, le début du run de Jeff Parker ne dénote pas en comparaison de celui de Lemire, les deux semblent assez raté et la dynamique de groupe peine à convaincre. Heureusement que cette histoire s’avère très courte et se conclut ici-même. On va pouvoir embrayer sur autre chose qui, je l’espère, saura remonter le niveau en proposant quelque chose de plus captivant. Je suis quand même curieux si la prochaine mini-série de Len Wein sur Swamp Thing et le travail éditorial de DC saura s’adapter au nouveau statu quo du personnage…
Quant aux dessins de Foreman, c’est toujours une tuerie.
3/10

Earth-2 -> c’est lent et confus. On a tôt fait de se disperser et de se perdre d’un numéro à l’autre, ce qui n’aide pas à s’immerger dans cette histoire. Pas bien passionnant mais très joli, le cliff nous laisse sur un note d’espoir de voir la situation évoluer.
5/10

Action Comics -> on remonte un peu le niveau par rapport aux deux mois précédents. Reste un léger souci en ce qui concerne de trop grosses ficelles dans l’annonce des éléments perturbateurs, là où Pak affichait la prétention de prétendre à un thème réfléchi et intéressant en opposant Superman à l’autorité et à la société. Ca reste néanmoins lisible et plaisant, avec un élément de résolution efficace ( discours et prise de conscience de Superman et des manifestants).
6/10

Batman -> après deux épisodes centrés sur un Commissaire Gordon incompréhensiblement imbuvable, Snyder parvient à accrocher mon attention et ma curiosité en remettant rapidement Bruce Wayne dans le contexte du moment. En plus de ça, un nouveau vilain qui en impose et qui se marie à merveille aux thématiques et aux succès fétiches du scénariste, en résulte un numéro qui m’a bien plu et qui lance, enfin, le développement d’une idée.
Carton rouge en revanche pour le tacle à l’un des meilleurs films de SF de la fin des années 1980. Impardonnable !
7/10

Green Arrow -> comme énoncé dans la critique de ArnoKikoo, j’ai également trouvé ce dénouement trop abrupt là où il y avait vraiment matière à un développement intéressant concernant ces deux nouveaux vilains… Je ne comprends pas trop cette chute.
J’ai néanmoins apprécié la lecture du numéro qui confirme mon intérêt pour cette nouvelle approche du personnage. De l’action, de l’humour, un semblant de contexte social et de l’importance accordée à la notion d’héritage, les ingrédients sont là pour donner lieu à un mélange au fort potentiel.
7/10

Starfire -> je suis toujours sous le charme du deuxième numéro malgré un développement moins convaincant sur ce dernier. Des ajouts sympatoches à l’image de ce simulacre de récit de bateau fantôme qui se fond plutôt bien dans l’atmosphère de la série, je suis plus réservé en revanche quant à l’utilisation de Subterranea et l’utilisation trop soudaine à mon goût d’un nouveau personnage super-héroïque dans le paysage de Starfire, là où le titre demandait au préalable plus de mise en avant du cast important qui orbite autour de la rouquine. J’attends de voir ce que ça va bien pouvoir donner.
5,5/10

Constantine -> une histoire assez anecdotique, mais qui fait le job et qui lance quelques pistes. C’est un peu la douche froide par contre en ce qui concerne la partie graphique pour laquelle mes pauvres yeux n’ont commencé à s’habituer que sur les toutes dernières planches (je retiens surtout les parties flashback qui m’ont provoqué des frissons d’horreur, là où les retours dans le présent cache des défauts de représentation en adoptant un style plus sombre, des silhouettes et des visages amenés de façon plus suggestive et correspondant aux codes des structures horrifiques).
6/10

Gotham Academy -> je trouve la narration de plus en plus brouillonne et maladroite depuis la reprise. En résulte un sentiment de confusion à la lecture de GA et en conséquence à cela un défaut d’empathie et d’intérêt pour des personnages et une ambiance qui avaient su me séduire dans le premier arc. Ca part un peu trop dans tout les sens selon moi, et peut-être faudrait-il songer à se recentrer sur la vie scolaire des personnages qui se voit parasiter par l’intégration d’éléments étranges, plutôt que l’inverse.
4/10

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