DC (Trash) Talk #3 – Entre deux saisons d’Arrow, Stephen Amell s’ennuie et va faire du catch

Lorsque j’ai pu reprendre les commandes de DC Planet (après une intense campagne électorale en interne qui s’apparentait à un remake de Battle for the Cowl) et que j’ai pu m’autoriser à créer cette chronique, il m’est apparu que je pourrais parler de tout et n’importe quoi. Mais parfois, à force d’avoir trop le choix, on ne sait pas forcément le faire. Sous l’angoisse de la page blanche, plusieurs idées me sont venues. J’avais par exemple envie de vous expliquer, en vérité je vous le dis, pourquoi Batman : Arkham Knight c’est en fait un jeu tout pourri – mais je l’ai pas encore fini en fait, donc ce sera pour une prochaine fois, histoire que je laisse mon aigreur vis-à-vis du jeu fermenter un peu plus. J’aurais bien envie de vous parler de nouveau « comics » parce que j’ai pas fini de vous parler de l’Anti-Didionitor mais à peine quelques jours après l’excellent (je pèse mes mots) C’est à chier de mon confrère Zeppeli, il ne faudrait pas trop se répéter non plus.

J’ai noté, en suivant l’actualité ces dernières semaines, qu’il se passait quelque chose d’assez rigolo avec Stephen Amell. Pour ceux qui découvrent la vie, Stephen Amell c’est le type qui joue Batman dans Arrow. Comment ça vous captez… Haha pardon. Il joue Arrow dans Arrow, ouais, c’est plus logique. Le type qui erre la nuit dans les rues de sa ville, et qui hurle « YOU FAILED THIS CITY » à la face de ses ennemis. Dans la vraie vie, Stephen Amell, en bon américain qu’il est (oui, je sais qu’il vient du canada mais foutez moi la paix un peu aussi !), il va assister aux combats de catch. Le catch, c’est ce divertissement que je trouve merveilleux, tant pour ses combats chorégraphiés à l’avance (et la mise en scène à la tv est absolument ahurissante) que pour les personnages que les catcheurs incarnent, leur caractérisation au couteau, et les histoires qui les motivent à s’affronter, avec toujours le même objectif : porter la ceinture de champion et prouver qu’on est le plus fort.

C’était donc au mois de mai dernier, Stephen Amell assistait à l’un des shows de la WWE, et est apparu au cours d’un match le dénommé Stardust, dont le nom et le costume/maquillage reprennent clairement l’imaginaire super-héroïque (en dessous de tout ça, il y a Cody Rhodes, ex-Priceless, ex-The Legacy avec Randy Orton, fin ça c’était la dernière fois que j’avais regardé, il y a pas mal d’années). Et alors que Stardust fait son entrée en scène, il décide de s’en prendre à notre Oliver Queen préféré en lui hurlant dessus. Bien entendu, Stephen trop vénère se lève cash et menace de le hagar direct, ce qui marque le début d’une rivalité appuyée, notamment via les réseaux sociaux, mais voyez plutôt d’abord.

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Dans une « interview » accordée un peu plus tard, on voit que Stardust se prend complètement au jeu de son personnage et casse la barrière qui sépare Stephen Amell du personnage qu’il incarne puisqu’il dit qu’il connaît le secret de ce dernier : qu’en réalité, il n’est pas un acteur (extrêmement doué d’ailleurs, vous avez vu son jeu de l’énervement quand il se lève, avant ?) canadien, mais qu’il est… The Arrow. Dans la vraie vie quoi.

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Et du coup, je n’y avais pas fait attention du tout, mais le fait qu’Amell soit apparu avec son costume lors de la SDCC 2015 n’était pas seulement une opération pour faire le show durant le panel Warner Bros. TV, mais ça poursuivait également cette histoire de catch, pour se la jouer à la WWE.

My first opportunity to cut a @WWE style promo. It’s the Green Arrow everybody. Old rules don’t apply. http://t.co/HWQnKCzope

— Stephen Amell (@amellywood) 12 Juillet 2015

Et c’est à partir de là que les choses vont graduellement se gâter, Stardust continuant de faire de la provoc, son personnage s’étant alors lancé dans une quête vengeresse anti super-héros. C’est surtout par réseaux sociaux que le clash se fait, et que la tension monte tout doucement (parce que tout le monde a envie de voir Stephen passer par dessus la 3ème corde, mais faut bien ne pas tout donner au public tout de suite hein). Au début, il fait un peu la poule mouillée, prétextant que c’est pas un catcheur, qu’il s’en fiche des insultes… Mais la ligne à ne pas franchir, c’est Green Arrow. C’est un peu comme « on touche pas aux mamans » mais sans la maman.      

You tread carefully @StardustWWE — Or I’ll be back. pic.twitter.com/wuZ56wIIKu — Stephen Amell (@amellywood) 26 Mai 2015

.@StardustWWE — you can insult me all you want. When you start insulting The Green Arrow & all it represents you’re towing a fine line.

— Stephen Amell (@amellywood) 24 Juillet 2015

Cool painting, but probably wishful thinking. pic.twitter.com/LqGkZsUDXf — Stephen Amell (@amellywood) 27 Juillet 2015

Hey @StardustWWE – I’m not a wrestler. But if you keep calling me out, I’m going to come to Raw and punch you right in the mouth.

— Stephen Amell (@amellywood) 28 Juillet 2015

La ligne a été franchie un soir alors que Stardust a gagné un match contre R-Truth, et qu’à sa victime en PLS il lui a hurlé « YOU FAILED THIS CITY » (je suppose que son adversaire combattait dans sa ville natale, ou un truc comme ça).   [youtube id= »RikRq3HrqHY » width= »600″ height= »350″]   Et il n’en fallait pas plus pour Stephen, après avoir encaissé provocation sur provocation comme un bonhomme, pour complètement craquer sur Twitter, laissant écumer sa rage au grand jour tel une furie.

That sonofabitch stole my line. — Stephen Amell (@amellywood) 31 Juillet 2015

Bel exemple pour les enfants ce langage d’ailleurs. Que quelqu’un aille lui tirer les oreilles !

You know the saying imitation is the sincerest form of flattery? I disagree. Somebody point me towards @StardustWWE! pic.twitter.com/MSAOHLYNOT

— Stephen Amell (@amellywood) 31 Juillet 2015

Ca et le fait que Stardust ait également, devant tout son public, déchiré en deux un single issue de Green Arrow (chose qui ne se fait absolument pas, sauf si c’est un numéro d’Ann Nocenti ou d’Andrew Kreisberg), c’est comme on dit chez nous la goutte d’eau qui fait déborder le vase, la cerise sur le gâteau, ou le pompon tout simplement.

Ok @StardustWWE — you asked for it. See you next Monday. #AmellGetsRaw pic.twitter.com/A9v9ReZHa5

— Stephen Amell (@amellywood) 4 Août 2015

Et le lundi qui est mentionné, c’est celui qui arrive donc ! Gros suspense pour cette histoire, dont on ne connaît pas encore la fin. On sait que Stephen Amell, qui peut-être s’ennuie un peu du tournage de la saison 4 d’Arrow, sera invité du prochain show de la WWE, avec comme beaucoup de gens l’espèrent un affrontement entre les deux célébrités. Mais que peut-on véritablement espérer de toute cette comédie, installée là pour le pur divertissement et pour attirer l’attention sur la WWE et la série de la CW. Je crois qu’il faudrait pousser le délire au plus loin possible :

• Qu’avant le match, que Stephen se prenne un peu d’attention pour une Diva de la WWE, et que Stardust essaie de la lui piquer : parce qu’un triangle amoureux ça passionnera toujours le public.
• Qu’Oliver Queen soit interrompu dans son match par l’arrivée impromptue de Felicity.
• Qu’à la suite de ce combat, DC Comics décide de publier une nouvelle ligne de comicbooks Digital First : DC Comics VS the WWE Universe dans lequel tous les acteurs de la CW se roustent contre des catcheurs.
• Que Stardust soit invité à faire un Freak of the Week dans la saison 4 d’Arrow.

En tous les cas, pour ceux qui aiment ce média fait de faux et d’apparences, on risque de bien se marrer, en espérant que les chorégraphies d’Arrow puissent servir à Amell s’il vient à monter sur le ring ! Et puis soyons sérieux, même si le catch, voilà hein (ça c’est de l’argumentation), on sera quand même d’accord pour dire que toute cette histoire est déjà plus intéressante que la saison 3 d’Arrow… non ?