Review Express VO – Semaine #204

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batgirl Annual #3
Le Top de la semaine

  • DC Comics : Bombshells #1
Le Flop de la semaine

  • The Flash Annual #4

Bonjour à tou tes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition des Review Express VO, le moment que vous attendez chaque fin de semaine pour retrouver, comme toujours, les critiques des membres de l’équipe sur les récentes sorties Vertigo et DC Comics. Et cette semaine, c’est le numéro one-shot de Justice League : Gods and Monsters – Superman #1 (ouais, c’est du titre à rallonge) qui a eu droit à sa critique dédiée puisqu’on a envie de partager ce nouvel univers avec vous en détails ! Pour le reste, DC a majoritairement publié des annulas un peu tristounets il faut le dire, mais vous trouverez peut-être quand même votre bonheur. Si c’est le cas (ou non), n’hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de vos lectures cette semaine !


BEYOND DC YOU

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #23

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #23

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

L’arc en cours se conclut dans ce numéro, alors que la tentative d’enlèvement de Bruce Wayne par une proto Suicide Squad a échoué, que Batman lutte contre Deadshot alors que Killer Croc s’est joint à la fête également – et ici on a droit à une véritable brute épaisse avide de sang et qui ne fait que hurler de partout, ce qui a tendance à être vite agaçant. Et donc, ça se bat, on apprend que le tout n’était qu’une distraction concernant la vraie cible de Penguin (qui a fomenté tout ça, et l’occasion de laisser un easter egg de taille pour l’univers Batman Arkham), et la suite des aventures s’annonce un brin plus épique avec un team-up inattendu. Mais. Car il y a toujours un mais. On s’aperçoit qu’on a laissé complètement de côté l’intrigue avec l’Arkham Knight, voire même avec l’épouvantail. Et l’on s’attendait un minimum, avec le statut de préquelle, à voir un peu le build-up de l’intrigue du jeu, mais ce n’est pas vraiment le cas : et c’est bien dommage.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #1

review DC COMICS : BOMBSHELLS #1

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Marguerite Sauvage

Pour ce premier numéro consacré aux DC Bombshells, ces versions pin-up des années ’40 de nos super-héroïnes (et super-héros) préférés, le duo de Marguerite s’attaque en premier lieu à Kate Kane, alias Batwoman. Dans une amérique où les hommes sont partis à la guerre, ce sont les femmes qui assurent la protection des citoyens, et donc de Gotham City. On ouvre donc l’histoire avec une revisite d’une scène bien connue et qui installe d’emblée ce ton girl power, et dans une ambiance qui se veut également rétro par l’écriture et la façon de parler de certains personnages, mais également par l’aspect visuel dont les couleurs pastel servent magnifiquement l’ambiance. Un contexte à l’ancienne donc, mais curieusement DC fait preuve de modernité en nous donnant Kate Kane en couple (et en ménage) avec Maggie Sawyer (une façon de se rattraper vis-à-vis de la défunte série Batwoman ?). Ca et la volonté de modifier des concepts bien connus à la sauce « années 40 » et dans un contexte exclusivement féminin, achève de donner un fort capital sympathie à la série pour ce début. Il faudra que les idées se concrétisent et s’avèrent bonnes, mais pour le prix du comics, et pour la beauté des planches, on peut lire ce numéro sans aucune hésitation !

– ArnoKikoo

Note : 8,5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #34

review FABLES : THE WOLF AMONG US #34

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Steve Sadowski

Après une confrontation remarquée avec Bloody Mary, nous retrouvons Bigby, qui se remet péniblement de ses blessures, en pleine discussion avec Snow White. Un nouveau témoignage sera bientôt recueilli par notre enquêteur et de nouvelles pistes s’ouvriront à nous. Des éléments de l’histoire qui jusqu’à présent n’avaient pas été réutilisés depuis les premiers épisodes de la série refont surface, et l’intrigue est très efficacement construite. Le récit est bien ficelé et l’on se plaît à découvrir de nouveaux indices. Comme toujours, on a droit à un petit flashback, qui, cette fois-ci, nous présente enfin le Crooked Man dont on a beaucoup entendu parler durant les numéros précédents. On sent qu’une nouvelle série de retours en arrière commence ici, et qu’une grande partie du mystère sera levée. Graphiquement, le travail de Steve Sadowski est à saluer, tant son dessin est efficace et adapté à l’ambiance, mais ce qui se remarque le plus dans cet épisode, c’est la colorisation de Lee Loughridge, qui distingue bien le présent du passé et donne une teinte vive surprenante au flashback, qui devient intriguant grâce cette ambiance singulière construite par l’artiste. Comme toujours, The Wolf among us est une série à suivre, tant elle entretient le mythe du prestige passé du label Vertigo.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

HE MAN : THE ETERNITY WAR #8

review HE MAN : THE ETERNITY WAR #8

Scénario : Dan Abnett Dessins : Pop Mhan

La guerre de He-Man ne s’appelle pas Eternity pour rien : c’est SUPER long, et pas nécessairement inspiré. Le scénario de ce huitième numéro se perd dans les conflits guerriers, pendant qu’un vilain apparaît et fait une démonstration intéressante de sa force en bousillant une planète, et en annonçant la fameuse revanche millénaire qui met tout le monde d’accord et que personne ne pourra arrêter. Follement original dans sa thématique, le numéro ne se rattrape pas par son écriture. Là où les précédents tentaient de faire appel à des concepts classiques des comics de super-héros (les versions parallèles, tout ça), on est ici sur une narration qui part de A pour aller à B, où le vilain annonce ses plans d’une voix qu’on suppute caverneuse, et où les gentils restent impuissants devant la mise en place d’enjeux dont tout le monde se fout, le scénariste en particulier. A vrai dire, si cette Eternity War avait vu le jour dans les années ‘70 sous les crayons d’un dessinateur de la ligne claire, inspiré et au style élancé, on aurait pardonné à cette narration scolaire et pleine de méthodes “à l’ancienne” pour se contenter d’un de ces récits bruts qu’on aime à découvrir dans les collections anthologiques. Mais Pop Mahn n’est pas Jack Kirby, et j’imagine assez mal son style illustrer autre chose que des boîtes de jeux de plateau thématiques ou des livres pour enfants introductifs à l’imaginaire fantasy. Cette périphrase mise à part, on va se contenter de dire que c’est pas très beau, et que l’intention qui anime la série me paraît plus tenir du besoin de maintenir un copyright pour continuer à faire un peu de fric avec les goodies que du réel déploiement de scénario hyper utile ou introspectif que Dan Abnett espérait depuis longtemps. Après, et comme il en faut pour tout le monde, je précise néanmoins qu’on peut aimer, si on aime Mortal Kombat.

– Corentin

Note : 5/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #13

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #13

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Ca vas devenir compliqué dans les semaines à venir de ne pas se répéter au sujet d’Injustice si les choses ne changent pas au moins un peu. En gros je pourrais résumer cette review en quelques mots : baston, baston, baston, batson, baston, baston, rage, rage, baston, violence, baston. Baston everywhere. Qu’est-ce que je suis supposé faire avec ça moi ? On a bien Zeus qui se doute que finalement tout ça n’est finalement pas si « fortuit » et que les évènements ont pris une tournure qui pourrait profiter particulièrement l’un de ses semblables. Mais voilà, Superman fait du zèle et provoque celui qu’il ne fallait pas provoquer. Je ne peux pas critiquer les dialogues puisque concrètement ils ne servent pas à grand-chose à part exprimer des évidences. Le tout reste joli à regarder donc en gros c’est fun et divertissant. Je persiste à dire que ça devrait se lire encore mieux en TPB ! Oh et puis on n’est pas à une ou deux incohérences près !

– Nathko

Note : 7/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #45

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #45

Scénario : Barbara Randall Kessel Dessins : Irene Koh

Après une trilogie qui nous a entrainé dans les méandres de la politique avec une touche de mythologique, nous voici revenus dans le monde des super-héros (enfin c’est vite dit héros). Après une rencontre atypique entre Wonder Woman et des jeunes demoiselles, quelques réflexions bien placées et la morale de toujours donner le meilleur de soi-même, voici qu’une intruse débarque en s’auto-proclamant meilleure que Wonder Woman. Et là, voici que Superwoman lance le combat. Ayant un faible pour ce personnage c’est un réel plaisir de voir les deux entités s’affronter même si j’aurais préféré un autre style de dessin pour les planches, quelque chose de plus sombre, moins aquarelle. On sent la volonté de montrer la force de Wonder Woman à travers l’écriture, revenant sur certains points longtemps dénigrés par certains détracteurs comme par exemple son costume. Mais elle fait mouche dans ses réponses, et on a envie de dire que c’est bien fait pour ceux qui pensent le contraire. Franchement c’est super chouette à lire, et puis bon, Superwoman vs Wonder Woman c’est pas un combat du feu de dieu ça ?

– Harley

Note : 7/10

THE FLASH SEASON ZERO #24 – Dernier numéro

review THE FLASH SEASON ZERO #24

Scénario : Sterling Gates Dessins : Ibrahim Moustafa

C’est la fin de série pour The Flash Season Zero également : un bon point pour un comicbook qui aura eu ses hauts et ses bas, avec quelques arcs plutôt appréciables même si avec un peu de recul, on se demande bien quand même à quoi ce comicbook dérivé d’une série tv inspirée d’un comicbook pouvait bien servir. Deuxième partie de ce dernier arc, qui s’attache à un ancien professeur d’université de Caitlin Snow, qui a viré méta-humain savant fou un poil méchant, mais heureusement que Flash sera là pour sauver tout ce beau monde. En fait il n’y a pas grand chose à dire sur ce numéro, seconde partie d’un véritable épisode de la série tv type « freak of the week » mais transposé sur papier. Si les dessins de Moustafa sauvent la donne par rapport à d’habitude, puisqu’ils sont assez proches des acteurs, il manque beaucoup de choses (qu’on trouve dans la série, pour le coup) pour que le tout soit vraiment sympathique, ou un poil intéressant. On lit la chose, puis on l’oublie très vite après. Et on attend surtout la seconde saison à venir en octobre prochain.

– ArnoKikoo

Note : 5/10


DC YOU

BATGIRL #42

review BATGIRL #42

Scénario : Brenden Fletcher, Cameron Stewart Dessins : Babs Tarr

Après que le sentiment agréable de céder à Gail Simone se soit dissipé, on commence à voir quelques failles se dessiner progressivement dans la série Batgirl. Ce numéro ci est marqué par un crossover avec le Bat-Chappie, une rencontre père fille autour de l’éventail narratif classique de la série : des copines, du sidekick-flirting et un combat de dessin animé. Le numéro est sympatoche mais ne va pas chercher plus loin que la blague, et s’achève sur un cliffhanger de soap opéra un peu gênant. Babs Tarr n’est pas non plus au sommet de sa forme, et livre des visages plus exagérés et moins charmants qu’à l’habitude, même si les visuels restent la force de la série. Somme toute, un numéro pas très utile, qui sert surtout à replacer Chappie dans l’univers étendu des autres séries de la famille Gotham, mais sans développer les quelques idées évidentes que l’on pouvait attendre de ce duo père-fille qui ne dit pas son nom. Le vilain de cet épisode est en plus assez inintéressant, on espère finalement qu’à l’avenir, l’esprit teenager sera mieux balancé et laissera la place à des arcs plus soutenus, parce que la promesse d’un ton léger n’interdit pas une intrigue un peu plus solide. Maintenant, cet avis sévère s’explique surtout par les attentes placées sur une série qui essaye généralement de bien faire les choses, et dont il serait dommage de n’attendre rien d’autre que des petits épisodes anecdotiques de dessin animé. A voir le prochain arc.

– Corentin

Note : 7/10

BATGIRL ANNUAL #3

review BATGIRL ANNUAL #3

Scénario : Brenden Fletcher, Cameron Stewart Dessins : Bengal et autres

Batgirl a connu une nouvelle bouffée d’air frais avec le changement d’équipe sur son titre. Ici, on a droit à un festival de guest pour accompagner notre justicière de Hipsterville. Au programme, Helena Bertinelli, Grayson incognito, Batwoman, et Maps et Olive de Gotham Academy. C’est sympathique car le tout est lié par une même histoire, sans présence du Bat-Chappie, mais avec une grande menace (organisation + arme + gouvernement tout ça). Mais ce qui est très agréable c’est de retrouver le type de planche des titres / personnages en questions pour certains. Les planches de Bengal sont splendides, il en est de même pour les pages avec Spoiler (quel plaisir de les retrouver les deux ensemble), et celles de Gotham Academy aussi. Par contre, Batwoman au milieu dénote complètement, et en plus des planches pas très nettes, l’histoire nous rappelle un peu un épisode de Smallville dans les champs avec un feu enfin bref moi ça m’a perturbé. Cela dit, il faut voir le nouvel arc et son évolution c’est certain, mais cet Annual est tout ce qu’il y a de plus sympathique. Un fourre-tout oui, mais cool à lire avec des cases super plaisantes et certaines qui plairont à un certain public ( indice : tout est une histoire de fesses).

– Harley

Note : 7/10

DEATHSTROKE ANNUAL #1

review DEATHSTROKE ANNUAL #1

Scénario : Tony S. Daniel, James Bonny Dessins : Tyler Kirkham

L’arc GodKiller se poursuit dans ce numéro en forme de parenthèse où Deathstroke et Wonder Woman vont devoir lutter ensemble alors qu’ils ont été envoyés dans une sorte d’enfer par le titan Lapetus. Ce qui appelle forcément à beaucoup d’action, et il y en a : avec ces deux personnages on ne peut plus guerrier, autant vous dire que le sang coule à flots et que les membres et les tripes volent dans tous les sens. Personnellement ça m’avait manqué la semaine dernière, alors j’accueille ces débordements avec plaisir. D’autant plus que Wonder Woman est un peu mieux travaillée aussi de ce côté là, loin de la mégère hystérique d’avant. De l’action, donc, mais aussi une mise à l’épreuve un brin classique pour les deux héros, qui se retrouvent face à leurs peurs profondes – ce qui ne nous apprend rien de véritablement nouveau ni sur l’un ni sur l’autre, mais ça a le mérite de faire un petit détour dans le voyage très classique que nous offre cet arc pour le moment. Aux dessins, Tyler Kirkham nous fait bien plaisir, son style mainstream et non sans personnalité fait mouche, pour des planches détaillées, vives, où l’action et la démesure se ressentent, où les personnages sont beaux et bien dessinés. Un régal pour les yeux, et on aimerait juste que l’habillage eut servi pour une histoire un peu plus aboutie.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

GOTHAM BY MIDNIGHT ANNUAL #1

review GOTHAM BY MIDNIGHT ANNUAL #1

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Christian Duce

Le format « Freak of the week » continue pour Gotham By Midnight, sauf qu’ici, logiquement, on a plus de place et ça permet de développer un peu l’histoire. Enfin, un peu, mais pas de trop. En tout cas, du côté des personnages du Midnight Shift, rien de neuf à apprendre, et on se concentrera plutôt sur le Gentleman Ghost qui est au centre des attentions. Un fantôme gentleman donc, qui use de ses talents de séducteurs pour arriver à ses fins, manipuler les gens, voler des bijoux – et il est amusant de le voir séduire quiconque se met en travers de sa route, et quel que soit le sexe. Mis à part ce fait, on a également le droit à des explications sur ses origines, mais l’histoire dans son ensemble reste désespérément classique dans son déroulement – avec toujours le Spectre qui débarque, omnipotent, pour tout résoudre en un coup. C’est le 3ème numéro de suite que c’est comme ça, puis avec cette histoire, de fantôme, certes, on perd de l’ambiance très mystique et glauque/horrifique des débuts, pour se retrouver en vérité avec un épisode de Martin Mystère. Alors que si Christian Duce ne rend pas un travail affreux à regarder – certains plans du Gentleman Ghost sont même bien inquiétants, on perd quand même le charme des styles marqués de Ferreyra ou Templesmith avant lui. Du coup, on cherche encore la plus-value de ce récit.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

LOBO ANNUAL #1

review LOBO ANNUAL #1

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Robson Rocha

L’annual dévoilé cette semaine nous relate une rencontre que j’attendais depuis longtemps : celle de Sinestro et Lobo. Entre violence, paradis perdu, violence, contrat et mission de première importance en passant par la case prison, violence puis Sinestro Corps, c’est pas trop mauvais. N’allez pas chercher une histoire très élaborée, mais cependant elle a tout de même le mérite d’être efficace. On suit Lobo dans sa traque, on assiste au twist non anticipé et qui promet une suite intéressante, même si je n’aime pas spécialement l’univers des porteurs d’anneaux d’humeurs (c’est tellement 90’s ahem). En fait, ce numéro sert d’introduction au nouvel arc et c’est sympathique de le présenter de la sorte, mais il manque quand même certains points qui paraissent lourd, comme cette satanée habitude de nous balader avec les pensées de ce Lobo qui est bien trop bavard lorsqu’il n’y a pas besoin de parler. Après à côté de ça, c’est vrai qu’on a de la surprise et de la violence spatiale qui nous rappelle à l’époque de l’ancien Lobo. Maintenant il faut voir comment cet arc Sinestro et Lobo va se poursuivre. Là où je bloque un peu, c’est au niveau des planches. Certaines sont très belles, surtout les doubles pages avec le Sinestro Corps, mais par moment Lobo n’est pas vraiment identifiable (hormis son maquillage et sa coupe 80’s). C’est assez dommage car on est en droit d’attendre des planches superbes lorsqu’on se trouve dans le cosmique.

– Harley

Note : 6,5/10

SUPERMAN #42

review SUPERMAN #42

Scénario : Gene Luen Yang Dessins : John Romita Jr.

Bon pour l’instant le troc entre Mista J. et Mista Y. n’est pas forcément le meilleur auquel nous aurions pu avoir. Dans ce numéro #42 de Superman, le problème principal n’est pas le rythme puisque celui est plutôt savamment dosé. Ce n’est pas non plus l’interaction entre les personnages puisque de ça on en a un paquet, et c’est même bien fait.  Lois & Clark, Condesa & Red, deux « couples » qui vont assez bien ensemble et qui sont bien écrits. J’avoue que Lois a plutôt mal pris le fait de découvrir le secret de Clark, d’ailleurs ça sent surtout la jalousie et l’égo mal placé plus qu’autre chose, ce qui est ET n’est pas étonnant pour un personnage comme celui de Lois Lane. Maintenant le méchant semble complètement  inintéressant, sans vraiment d’originalité ni réellement de but avéré pour le moment. C’est surtout le contexte qui commence à m’ennuyer. Alors que les autres séries avec Superman dedans se passent toutes dans le présent, celle-ci s’efforce de nous garder dans un flashback qui n’a que déjà trop duré. Je pense bien que les révélations que l’on fait auront un impact sur la suite de l’histoire et le personnage mystérieux qui apparait à la fin m’intrigue suffisamment pour revenir le mois suivant. Il serait pourtant bénéfique à la série de raccrocher les wagons avec le reste et de passer la troisième parce que les histoires diluées ça va un moment, mais c’est tout.

– Nathko

Note : 6,5/10

THE FLASH ANNUAL #4

review THE FLASH ANNUAL #4

Scénario : Van Jensen Dessins : Bong Davo

Cette semaine, on retrouve Van Jensen seul au scénario pour un numéro annuel de Flash centré sur Zoom et ses Acolytes. Malgré un traitement expéditif, Van Jensen parvient à donner un peu de substance à ses personnages alors qu’ils sont liés par les différentes formes d’oppression qu’ils subissent. Cependant ce numéro finit par souffrir des raccourcis pris par l’auteur qui ne s’attarde que sur l’essentiel ici. En plus de ça, le récit devient vite répétitif puisque la rencontre avec chaque personnages amène au même schéma narratif, on repassera donc niveau surprises… Même si la lecture n’est pas complètement désagréable, tout est très commun et apparait même un peu vain. Graphiquement, l’oeuvre suit, hélas, la même logique. L’encrage de Norm Rapmund et les couleurs d’Andrew Dalhouse permettent à la série de conserver son identité graphique mais, en contre-partie, le style de Bong Dazo en souffre et finit par ressembler à du sous-Brett Booth. En définitive, The Flash Annual #4 s’affiche plus comme un gros teaser pour la suite des événements de la série que comme un épisode réellement captivant. A conseiller, donc, à ceux qui veulent absolument tout savoir de ces personnages. Les autres peuvent, par contre, passer leurs chemins sans trop de problème.

– n00dle

Note : 5/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

Bombshells -> d’accord avec la critique. Ca vole pas très haut mais l’atmosphère simpliste et légère est super sympa et donne envie d’en découvrir plus. Et les dessins de Sauvage sont cool !
7,5/10

Batgirl -> j’ai bien aimé et au contraire de l’avis émis, j’apprécie cette démarche de décomposer l’histoire en « épisodes one-shot de dessins animés ». J’espère que ça continuera en ce sens. La présence de Batman alourdit le rythme du récit et nous éloigne des personnages et du décors auquel on a été habitué et qui a su séduire, la seule petite déception du numéro à mes yeux.
7/10

Batgirl Annual -> beaucoup aimé le style de Bengal et la première partie avec Helena et Dick plutôt drôle. En dehors de ça, c’était assez chiant.
4/10

Superman -> après un premier numéro que j’ai trouvé excellent, je me suis bien ennuyé cette fois-ci. Ca partait d’une bonne intention mais je trouve que les titres Superman commencent à s’engluer et à se répéter dans ce nouveau statu quo.
5/10

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