Review Express VO – Semaine #203

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Gotham By Midnight #7
Le Top de la semaine

  • Prez #2
Le Flop de la semaine

  • Wonder Woman #42

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition des Review Express VO, la rubrique évènement de DC Planet qui, comme chaque semaine, vous propose de découvrir les avis et critiques du staff sur les dernières sorties Vertigo et DC Comics ! En cette période estivale où il fait bon lire ses comics à l’ombre d’un parasol, un cocktail dans une main, un cigare dans l’autre (et c’est une femme nue qui vous tient votre comics du coup), DC Comics nous a proposé une toute nouvelle série consacrée à Cyborg, qui est donc passée par l’étape obligatoire de la review dédiée. Autre review complète cette semaine, un one-shot qui s’attache au Batman du nouvel univers animé de Justice League : Gods and Monsters ! Y a pas à dire, vous êtes gâtés !

Pour le reste, on vous invite d’emblée à découvrir quelles sont les bonnes et moins bonnes sorties de la semaine, avec toujours de vives recommandations pour Prez si vous n’avez toujours pas découvert le titre ! Laissez donc vos appréciations et critiques sur vos lectures de la semaine dans les commentaires, on sera ravis d’échanger avec vous si jamais vous aviez le culot d’être en désaccord avec nous !


VERTIGO

EFFIGY #7

review EFFIGY #7

Scénario : Tim Seeley Dessins : Michael Norton

Un numéro de transition nous est proposé, pour nous expliquer le passé de Laurie, le gourou taré du premier arc. D’où lui est venu son obsession pour l’espace, en remontant le fil de sa vie, alors que déjà adolescent, il écrivait des nouvelles fantaisistes à propos d’une certaine Lady Soma. Le parcours accompagné d’un ami d’enfance qui ira se perdre dans le charisme et les romans de Laurie, dont le futur s’aperçoit dans ses actions. On le voit évoluer, son parcours allant grandissant, et sa personnalité le rendant sujet à controverses. Une histoire qui s’achève dans un très grand moment de tension et de WTF, comme la série sait si bien le faire depuis le début. Le comic refermé, on reste songeur de ce qu’on vient de lire. Les dessins de Michael Norton sont ici très justes, dépeignant les personnages à leur valeur et leurs émotions, et apportant ce qu’il faut visuellement pour nous rappeler qu’ici, nous sommes dans un récit pour adultes. Reste que l’univers de Seeley est véritablement intriguant, provoque une sorte de fascination morbide, même si on est toujours pas sûr de tout vraiment comprendre. Un sentiment étrange à la lecture, mais de loin pas désagréable.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 


BEYOND DC YOU

ARROW SEASON 2.5 #24 – Dernier numéro

review ARROW SEASON 2.5 #24

Scénario : Marc Guggenheim et autres Dessins : Joe Bennett et autres

La meilleure chose qui soit de ce numéro, c’est le fait que ce soit le dernier de cette série. La mort de Green semble avoir affecté Oliver Queen, qui se demande bien qui il est, et qui a envie d’aller de l’avant pour oublier celui qu’il était avant son séjour forcé sur l’île. Heureusement, toute sa Team sera à ses côtés pour bien lui faire comprendre que c’est un héros, et blabla bla, on finit par le célèbre monologue d’introduction de la série (celui présent en saison 3), puis on vous invite maintenant à regarder la saison 3. Merci bien mais c’était il y a un an. M’enfin bon, avec des dessins toujours corrects (mais juste corrects hein), on s’aperçoit maintenant qu’on a un peu perdu 48 semaines avec ce comicbook, qui n’a offert au final que peu de véritables révélations – son meilleur moment étant celui qui était consacré à la Suicide Squad, c’est dire. Je prie simplement pour que DC ne décide pas à nous amener un Arrow Season 3.5 et si c’est le cas je préfère l’annoncer d’emblée : je ne le lirai pas. Zut quoi.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

BATMAN ’66 #65

review BATMAN '66 #65

Scénario : Jeff Parker Dessins : Jesse Hamm

L’arc consacré à Poison Ivy, dans sa version ‘66, se termine dans cet épisode, toujours scénarisé par le tatentueux Jeff Parker, qui maîtrise parfaitement cet univers. Nous avions laissé le Dynamic Duo en bien mauvaise posture, à la merci d’une Dionée attrape-mouche géante (oui, j’ai recherché le nom du “Venus flytrap » en français, quel professionnalisme); ils parviendront efficacement à s’en tirer, et se lanceront à la poursuite de l’empoisonneuse. Le numéro est très réussi, et l’ambiance funky qui s’en dégage m’a complètement séduit. Cette version de Poison Ivy très groovy est très intéressante, et le lecteur avisé saura apprécier les différentes références à la série TV d’origine disséminées aux quatre coins de ce comic-book digital. La scène qui se déroule dans un nightclub est vraiment excellente, et c’est avec joie que je me suis aperçu que ce titre avait encore de quoi me surprendre, en bien. Graphiquement, l’on peut dire que le trait de Jesse Hamm est parfaitement adapté au ton de l’histoire, et ce rendu cartoony, accentué par la colorisation de Kelly Fitzpatrick est diablement efficace. Une grande réussite.

– Zeppeli

Note : 9/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #22

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #22

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

Après autant de semaines passées sur cette série, on se demande vraiment à quoi sert tout cela. L’univers des Batman Arkham n’est pas assez différent pour que le background puisse être exploré de fond en comble en apportant quelque chose de neuf. Certes, le sort de Joker (qui a déjà été traité) permet une évolution du personnage d’Harley Quinn, mais qui reste ici malgré tout un vilain assez ordinaire, qu’on remarquera plus pour son look qu’autre chose. Intéressant aussi, le fait de nous ramener Deadshot dans la Suicide Squad – ce qui nous laisse toujours à espérer un jeu avec cette équipe, de la part des studios Rocksteady. Reste que l’histoire, où le petit groupe de vilains commandité par Penguin qui voulait s’en prendre à Bruce Wayne se retrouve face à Batman (magnifique feinte d’Alfred au passage, on sourit) : et donc ça se bagarre, bagarre, petit twist (c’est déjà ça de pris), puis re-bagarre, et la dernière page annonce encore de la bagarre. On est dans le genre de récit à la Arkham War où Peter J. Tomasi, comme il nous le disait, écrit pour son gamin. Du coup j’apprécierai certainement plus si j’étais son gamin. Et aux dessins, sans être moche, certains personnages sont quand même pas terrible, et puis zut, c’est juste qu’on s’ennuie vraiment dans cette série. Et dire qu’il y a un numéro Annual de prévu…

– ArnoKikoo

Note : 5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #33

review FABLES : THE WOLF AMONG US #33

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Shawn McManus

Suite à la confrontation avec Bloody Mary et ses hommes de mains, Bigby se retrouve en bien mauvaise posture, la faute à quelques balles en argent logées dans son corps. Snow White devra faire face à une lourde décision, aider son co-enquêteur où laisser Mary s’emparer de son principal suspect, le fameux Ichabod Crane qu’elle cherchait depuis des dizaines d’épisodes. Parallèlement à tout ça, l’intrigue concernant “Jack l’éventreur” se poursuit, et l’on en apprend davantage sur l’antagoniste de la série, la fameuse Bloody Mary, qui semble bel et bien liée à la légende urbaine qui l’entoure. C’est toujours aussi bien écrit, et l’on se plaît à découvrir ce prélude à la série Fables, qui est clairement l’un des titres les plus réussis du label Vertigo. Le comic-book tiré du jeu vidéo tiré des comics (oui, ça devient compliqué) a clairement réussi à faire ses preuves, et il serait bien dommage de passer à côté. En ce qui concerne la partie graphique, c’est très solide et Travis Moore maîtrise clairement son storytelling, avec un découpage de cases qui met bien en avant le conflit entre Snow et Mary.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #12

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #12

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Alors là, il va être très difficile pour moi de justifier la note de ce numéro tellement ce dernier est vide. Par contre, ce n’est que de la baston, de la bonne grosse baston bien grasse avec des personnages ultra classes que je rêverai de voir en film live, dans une réalisation made in Zack Snyder juste pour que les haters disent qu’ils n’aiment pas ce genre d’action. J’aimerais bien retrouver cet univers dans un film Wonder Woman avec toute la famille. Oui ça n’apporte rien mais je me souviens aussi que lorsque je lisais/regardais Dragon Ball Z je me moquais bien des tenant et des aboutissants. Là c’est pareil, juste un gros kiff bien bourrin qui fait plaisir parce qu’il n’a pas vraiment de limite. C’est brutal, ça parle juste ce qu’il faut pour mettre encore plus l’ambiance et ça se rend coups pour coups. En fait ce qui la chose encore plus addictive c’est qu’au final, il n’y a pas vraiment de pouvoirs utilisés dans ces scènes puisque c’est du bon vieux combat à mains nues qui prédomine, et ça c’est tellement bon ! Difficile de broder quand il n’y a même pas de fil (oui c’est à ce point-là !). Pourtant, le cliffhanger de fin de numéro est sans doute le meilleur que j’ai vu depuis le début de celle YEAR FOUR, tout simplement parce qu’il est complètement parfait pour l’un des personnages qui se révèle être bien plus perfide que prévu et pourtant totalement prévisible. Vivement la suite !

– Nathko

Note : 8,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #44

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #44

Scénario : Karen Traviss Dessins : Andres Guinaldo

Quelle fin que cette troisième partie de Nine Days pour Sensation Comics featuring Wonder Woman. C’est plutôt très décevant. On perd rapidement cette nostalgie et cette ambiance mystique des autres numéros, même si on se retrouve dans ce monde en dehors de nos limites visibles. C’est dommage. Tout est assez vite expédié, et comme morale, ce sont les poings et l’agressivité de Wonder Woman qui l’emportent, même si c’est pour négocier un traité de paix. Je ne m’attendais absolument pas à ça. C’est comme si c’est conclusion ne faisait pas partie de la même histoire. Seuls les traits sont restés les mêmes pour nous promettre une sorte d’unité. C’est dommage. On a déjà eu des histoires politiques dans ce titre, mais perd tout intérêt en seulement un numéro, l’équipe fait assez fort il faut l’avouer. Et puis, franchement, c’est pas non plus super joli à regarder alors bon, ça n’aide pas.

– Harley

Note : 5/10


DC YOU

AQUAMAN #42

review AQUAMAN #42

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Trevor McCarthy

C’est définitif, je n’aime pas cette nouvelle orientation de la série Aquaman. Bien que ce numéro donne bien plus à mâcher que le précédent, il n’en reste pas moins que j’ai toujours extrêmement de mal à avoir une quelconque empathie pour le personnage qui me semble tellement loin de ce qu’il était. Et je ne parle pas juste de son costume mais bien de sa psychologie. Alors oui, il est toujours là pour défendre ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes mais au-delà de ça je n’arrive pas à le reconnaitre. Toutefois, cela n’empêche pas ce numéro #42 d’être meilleur que celui d’avant puisque l’on se rend compte ici qu’il y a plus que l’on pouvait croire au début. Ainsi on découvre qui sont ces « gens » et l’autre royaume qu’Arthur essaye tant bien que mal de sauver. Je trouve par contre que ça commence à faire vraiment beaucoup de mystères liés à Atlantis en très peu de temps. Les allers-retours entre les différentes époques n’aident pas vraiment la lecture car placés de manière un peu chaotique. D’ailleurs les évènements qui jalonnent ce numéro viennent amplifier cet effet de chaos sans pour autant que ce soit positif puisque tout arrive bien trop rapidement et l’on passe de l’un à l’autre sans vraiment prendre le temps d’exploiter quoi que ce soit. Je ne sais pas si c’est l’effet recherché mais pour moi ce n’est pas une qualité pour ce numéro.

Trevor MacCarthy continue sur sa lancée et l’on souffle toujours le chaud et le froid. Ceci étant dit, on ne pas dire qu’il n’imprime pas une couleur particulière au titre, que cela nous plaise ou pas, mais en tout cas ça reste cohérent avec le ton de l’histoire et la nouvelle orientation plus brute du héros.

– Nathko

Note : 6,5/10

DEATHSTROKE #8

review DEATHSTROKE #8

Scénario : Tony S. Daniel, James Bonny Dessins : Tony S. Daniel

Deathstroke a voulu se la jouer Kratos (non mais vraiment, y a plein d’éléments qui rappellent les jeux de Santa Monica) en acceptant pour mission d’aller tuer un Titan, mais le problème c’est qu’au lieu de le tuer, il a réveillé son pouvoir enfoui sur l’île de Themyscira. Et forcément, Wonder Woman (qui n’a pas changé de costume : coucou la continuité ?) est grave vénère, mais à un point que ça en devient assez agaçant de la voir hurler sur Slade Wilson tout en lui bourrant le pif. Alors oui elle est censée être Dieu de la Guerre, mais là on dirait juste une gamine qui pique une grosse colère et même pour un lecteur qui, comme moi, ne connaît pas trop l’Amazone, la caractérisation a de quoi laisser circonspect, alors que c’est Slade qui a l’air de se montrer le plus calme et réfléchi. Les choses avancent quand même assez vite du côté du retour du vilain (qui reste assez quelconque malgré une jolie apparence visuelle), et j’ai peur que tout cet arc ne soit un peu trop précipité. Dans l’ensemble, ça ne vole donc pas bien haut, mais en même temps on pourrait dire que qu’il ne faut pas trop en attendre d’un titre un peu série B comme celui-ci. Sauf que le précédent arc avait tout de même plus d’intérêt et d’enjeux. Reste que les dessins de Tony S. Daniel, dans l’ensemble, sont toujours très beaux, avec une réserve pour 2-3 visages, et un petit dommage parce que c’est beaucoup moins sanglant (oui oui, je me plains que ça vole pas haut, et je réclame du sang : coucou les contradictions). On lit donc ce numéro sans déplaisir, mais on reste sur sa faim, car l’auteur/artiste a déjà su nous proposer mieux !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

GOTHAM BY MIDNIGHT #7

review GOTHAM BY MIDNIGHT #7

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Juan Ferreyra

Une nouvelle affaire, de morts mystérieuses, est amenée au Midnight Shift, qui subit toujours en arrière plan les foudres de l’agent Rook de l’IGS du GCPD, et qui est toujours décidé à mettre cette équipe atypique des forces de police à terre – même si on a toujours un peu du mal à comprendre son acharnement. Comme Ray Fawkes a pris l’habitude de le faire, il nous en dévoile un peu plus sur le passé d’un des membres du Shift, cette fois-ci se concentrant sur le lieutenant Sam Weaver, embarqué dans cette aventure de façon un peu brutale et pas vraiment voulue. Si on pourra regretter qu’à nouveau, l’intrigue se résolve en un seul numéro (avec un effet Deus Ex Machina du Spectre) et donne un côté très série tv à la Constantine (procédural bouh), la faiblesse relative (j’insiste là-dessus, car on ne s’ennuie pas, et on voit quand même les personnages évoluer vis-à-vis des récents évènements) de l’histoire est compensée par la force artistique de Juan Ferreyra, qui propose des planches de toute beauté, jouant sur l’image, les couleurs, pour donner le ton et l’ambiance et qui amène un fantastique visuellement détonnant. Il y a de quoi rester scotché devant ses planches et si les dessins ne font pas tout dans un comics, ici, ils apportent beaucoup et avec l’histoire somme toute lisible, on se retrouve avec un bon numéro, encore une fois. Maintenant, il faudrait un petit peu plus d’ambitions Mr Fawkes !

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

GRAYSON #10

review GRAYSON #10

Scénario : Tom King, Tim Seeley Dessins : Mikel Janin

La série Grayson continue d’emprunter les sentiers connus du genre de l’espionnage. Cette fois, un autre classique : l’agent qui se fait piéger. Par sa hiérarchie ? Par un confrère ambitieux ? Par les hommes de l’ombre d’organisations secrètes à la tête d’un monde en apparence démocratique ? Ou bien est ce encore un coup du complot réptilien déjà responsable de la hausse des tickets de métro ? L’espion mène son enquête, et se retrouve dans l’oeil du cyclone, avec une apparition surprise de Lex Luthor en plein numéro, ce qui est agréable, dans une série qui tient à garder ses distances avec le reste des séries DC. Bien écrit, les dialogues cherchent parfois un juste milieu entre le trop évident et le trop cryptique, parfois sans subtilité. La technologie espionne va toujours plus loin, ce qui promet de belles choses dans l’avenir. Ce début d’arc marque en tout cas une vraie nouvelle étape pour Grayson, sortie des numéros one-shots des débuts pour assumer un statut de quasi long métrage à sa façon, avec les codes du cinéma et quelques punchlines pour appuyer le tout. La forme est comme d’habitude à la hauteur du style de Mikel Janin, et Grayson reste une lecture très agréable en marge des séries de super-héros.

– Corentin

Note : 8/10

HARLEY QUINN & POWER GIRL #2

review HARLEY QUINN & POWER GIRL #2

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti, Justin Gray Dessins : Stephane Roux

On continue notre épopée rocambolesque dans l’espace en compagnie du duo Power Girl/Harley Quinn, bien que celles-ci se retrouvent séparées. Ce numéro est toujours à prendre au second degré avec des réflexions coquinettes faites par Harley, et de toute façon vu le principe de base avec Vartox et son armée, il vaut mieux ne pas prendre ces aventures au sérieux. C’est toujours aussi fun, aussi rythmé, avec de jolis clins d’oeil comme Harley qui retrouve un marteau par exemple. Je trouve vraiment que le trio Gray/Palmiotti/Conner est parfait pour écrire sur cette mini-série. Certes on est peut-être loin de la Harley que les gens peuvent aimer, mais celle-ci, toute fraîche apporte beaucoup à l’histoire et procure un réel plaisir pour la lecture. Ce n’est pas juste du pim pam poum. Je suis curieuse de voir la suite, en plus, avec toute la flopée de personnages rencontrés, le programme s’annonce riche ce qui est assez plaisant.

– Harley

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE 3001 #2

review JUSTICE LEAGUE 3001 #2

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Howard Porter

Justice League 3001, c’est comme Justice League 3000. Ce qui veut dire que c’est génial. Le seul reproche que l’on puisse faire à la série, en dehors de la subjectivité qu’on peut trouver dans ces notions volatiles que sont l’humour ou l’appréciation esthétique d’un costume, c’est de ne pas sortir assez souvent. Puisqu’après avoir lu vingt pages, on doit attendre le mois suivant pour avoir la suite. Et ce qui est le lot de la plupart des séries de comics en général est particulièrement pesant pour ce type de numéros, puisque DeMatteis et Giffen (dans la vie, ils sont persuadés d’être Blue Beetle et Booster Gold, et personne ne les a jamais contredits à ce sujet) sont fans de décompression. Beaucoup de dialogues, une situation qui évolue à son rythme, et malgré quelques cliffs de temps à autres, on regrette un peu que ce numéro ne soit pas plus épais, puisqu’on le lit avec plaisir mais un peu de regret devant la lenteur des situations. Comme d’habitude, le génie de l’écriture passe par la caractérisation, parodie assumée et décomplexée du DCU dans un futur de space opéra loufoque, où vient s’ajouter un nouveau personnage, en la personne de Supergirl, venue du passé autrement que ses co-équipiers. C’est bien écrit, c’est marrant, et si on regrette de revivre certaines situations déjà vues, ou que les auteurs semblent prendre leur temps pour définir un nouveau point de mire et se contentent d’enrichir le roster en attendant le prochain arc, la série reste excellente, ne serait ce que pour son humour, ou l’écriture totalement décomplexée qui s’achève ici par une F.A.Q. qui passe le quatrième mur, juste pour le plaisir. Un point en plus pour la caractérisation de Guy Gardner, le premier personnage féminin qui pense comme un routier libidineux de quarante ans, mais un de moins pour les dessins de Porter qui ne sont pas au niveau habituel (même si Teri est toujours aussi mignonne en costume de Flash).

– Corentin

Note : 8/10

PREZ #2

review PREZ #2

Scénario : Mark Russell Dessins : Ben Caldwell

Prez confirma sa lancée satyrique en nous emmenant au coeur de l’élection du président des US la plus fantastique qui soit. Qu’on se passionne ou pas pour la politique en vrai, il y a quelque chose de délicieux à voir tous ces « congressman » tournés en ridicule, montrés comme des gamins dont le vote s’achète contre des jouets plus ou moins grandiloquents (« je veux une piscine ! et moi un stade de foot »). On se retrouve avec un véritable cirque qui va finalement profiter à Beth Ross, cette jeune fille qui n’a rien demandé à personne, et vit des instants douloureux, alors que Mark Russell est capable de nous faire vivre un moment poignant dans son univers qui, à chaque page, nous laisse voir toute sa folie et son cynisme. Comment ne pas doucement sourire en voyant cette mascotte d’hôpital qui vous propose un joint sur votre lit de mort, alors qu’on vous propose dans les couloirs un service premium pour profiter du bâtiment sans publicités ? C’est un délice de tous les instants car Mark Russell se moque de tous les travers de la société, de sa société, le tout dépeint avec brio par Ben Caldwell qui nous sert des planches légères mais détaillées, avec un style précis et tout ce qu’il faut de cartoony. Prez est complètement à part dans les publications de DC You, et croyez moi, sa lecture fait un bien fou.

– ArnoKikoo

Note : 9/10

SINESTRO #13

review SINESTRO #13

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Andrew Henessy, Bradley Walker

Les derniers mois avaient été un peu plus faibles qu’à l’habitude pour Sinestro et sa troupe. Sinestro #13 renoue avec l’éclat que la série mérite avec un tel personnage principal. Cullen Bunn parvient à connecter la série au reste du GLU de manière intelligente et sans pour autant pénaliser sa propre série. Il profite d’ailleurs, du même coup, pour donner une nouvelle envergure à l’ensemble de son histoire. Puisque les Green Lanterns ne sont plus là pour faire le travail de Police de l’Univers, c’est bien au Sinestro Crops que cette tâche incombe, comme il l’a toujours voulu. Dans son génie mégalomaniaque, Sinestro devient un héros aux yeux de son peuple, ou en tout cas il le voudrait. Mais le meilleur dans ce numéro c’est bien les deux relations qu’il entretient avec les deux femmes qui l’entourent. Il n’y a pas à dire, ce bougre sait manipuler les gens sans qu’eux-mêmes ne s’en rendent réellement compte. L’espèce de cliffhanger est encore plus génial par ce qu’il implique pour le futur et ce personnage de Lysa n’arrêta jamais de m’étonner, de me surprendre. En plus de cela visuellement c’est vraiment le top. Brad Walker est le choix parfait pour dessiner les aventures de Sinestro puisque son style colle totalement au ton et à la personnalité de la série.

– Nathko

Note : 8,5/10

TEEN TITANS #10

review TEEN TITANS #10

Scénario : Will Pfeifer Dessins : Kenneth Rocafort

Le numéro précédent promettait du combat entre Titans et au moins, Teen Titans #10 n’est pas timide de ce côté-là. Hélas, ces nombreuses pages d’action apparaissent un peu comme un cache misère tant l’avancée de l’intrigue se limite, réellement, aux 3 ou 4 dernières pages. Ca devient une habitude avec Pfeifer  qui livre un script rythmé mais qui tourne dans le vide. Ainsi, entre deux destructions de buildings, Superboy affiche ses états d’âme tandis que les (trop) nombreux autres personnages attendent patiemment leur moment de gloire au second plan. Difficile donc de ne pas rester sur sa faim quand, chaque mois, on a l’impression de lire un auteur qui en garde en réserve. C’est d’autant plus rageant, qu’une fois encore, les quelques nouveaux éléments mis en place sont dignes d’intérêts mais sont noyés au milieu de dialogues médiocres et bouche-trous. A côté de ça, Felipe Watanabe fait son arrivée sur le titre et c’est, là aussi, un début timide. Quelques effets visuels plutôt sympas se retrouvent ici et là mais dans l’ensemble, l’artiste livre une prestation moyenne avec des personnages aux visages et aux corps représentés de façon approximative. Pas complètement raté mais loin d’être réussi, ce numéro ne change donc rien à une série qui poursuit sa route, semble-t-il, dans l’indifférence générale.

– n00dle

Note : 6/10

THE FLASH #42

review THE FLASH #42

Scénario : Van Jensen, Robert Venditti Dessins : Brett Booth

Après avoir commencé cet arc avec plein de bonnes intentions mais une exécution pas toujours à la hauteur, Venditti et Van Jensen se reprennent plutôt bien cette fois. Alors d’accord, c’est du Flash plutôt sombre ici et les amateurs du côté plus lumineux du personnage pourraient être déçus. De plus, certains éléments sont encore une fois gérés à la va-vite au détour d’un dialogue (coucou Wally) mais dans ses bons moments, le numéro sait se montrer à la hauteur des attentes. Notamment parce que les auteurs assument réellement leurs enjeux et parviennent à étonner durant certaines scènes. Le récit est encore assez décompressé mais avec une bonne gestion de la tension, qui monte petit à petit durant les apparitions du Reverse Flash. Malgré tout, c’est peut-être dans ses moments d’accalmies que l’épisode vise le plus juste avec à des dialogues qui font doucement progresser les relations entre les personnages. Ce n’est pas encore du grand art mais ça reste du comic-book propre et honnête et c’est déjà pas si mal. Brett Booth se réveille lui aussi ce mois-ci tout en restant dans son élément avec des séquences hyper dynamiques et un découpage bien senti dès que l’action s’emballe. On lui pardonnera alors les quelques planches plus faibles, tout comme sa manie de dessiner des personnages avec des proportions pas toujours très correctes. En définitive, The Flash #42 s’impose comme un bon sursaut qualitatif pour cet arc et permet d’avoir espoir pour la suite.

– n00dle

Note : 7/10

WE ARE ROBIN #2

review WE ARE ROBIN #2

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Jorge Corona, Khary Randolph

Il y a quelque chose de frais dans We Are Robin, et on peut se dire que c’est un peu ce que la série The Movement aurait pu être dans un contexte Batmaniesque – en l’absence de super pouvoirs. Lee Bermejo, après s’être concentré sur Duke, nous présente brièvement le reste du groupe en essayant de dépeindre les caractères de chacun par leurs actions au cours d’une même et grosse baston. Une approche intéressante qui permet de voir les points caractéristiques de chacun. On s’embarque ensuite dans l’aventure, alors que Duke est en quelque sorte recruté pour faire partie de ce nouveau groupe de Robin, ou comment moderniser le concept du sidekick de Batman, pourtant vieux de 75 ans. Le récit soulève également beaucoup d’interrogations – car les Robin ne se sont pas formés tout seul, et on veut savoir qui est celui qui tient les ficelles, mais aussi qui est derrière ce plan qui vise à détruire de nombreux bâtiments dans Gotham City. Artistiquement, le style brut de Corona permet d’être au coeur de l’action et au plus près des personnages, et de vivre pleinement l’histoire. La différence de style apportée par l’épilogue est bienvenue, et cette forme narrative permet véritablement de relancer l’intérêt pour la suite. On en veut encore, oh que oui !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

WONDER WOMAN #42

review WONDER WOMAN #42

Scénario : Meredith Finch Dessins : David Finch

Avec Wonder Woman #42, Meredith Finch continue d’accumuler les clichés en frôlant parfois le ridicule (mon dieu, cette introduction…). L’auteur cherche bien à charger son récit en personnages et intrigues mais rien n’apparait comme étant organique alors qu’on passe d’une scène à l’autre de façon plus ou moins aléatoire. Ajoutons à ça des dialogues qu’on a entendu milles fois ailleurs, un vilain cliché et aux motivations absolument ridicules et des développements de personnages réalisés avec la finesse d’un pachyderme bourré et vous obtenez une belle idée de ce qu’est Wonder Woman #42. J’aimerais vous dire que j’exagère mais ce n’est même pas le cas, il suffit de lire les deux derniers dialogues pour s’en convaincre puisqu’ils sont symptomatiques du traitement en roue libre que subissent les personnages. Diana en vient quand même à dire à un personnage  ayant orchestré un massacre « que nous faisons tous des erreurs dans la vie »… La présence de David Finch aux dessins n’aide pas non plus l’oeuvre tant l’artiste se montre irrégulier. Parfois jolies, la plupart des planches laissent néanmoins une impression de rush et n’offrent, surtout, aucune plus-value au récit tant l’artiste semble manquer d’inspiration. Une accumulation de poncifs, une construction narrative approximative et des illustrations peu engageantes, voilà finalement où en est Wonder Woman aujourd’hui.

– n00dle

Note : 3/10

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ArnoKikoo

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Aquaman
Invité
8 années il y a

Tellement d’accord avec Arno sur We Are Robin #2 ^^

Lerhak
Lerhak
8 années il y a

Je n’ai lu aucun des titres ci dessus, mais je tenais quand même à venir rendre hommage au courage et à l’abnégation d’Arnokikoo qui a lu les Arrow 2.5 jusqu’à la fin ! Bravo !! (perso j’ai arrêté y’a 4 mois ^^)

Dionakrin
Dionakrin
8 années il y a

Prez <3 ! Le passage avec le End-Of-Life Bear m'a tué ! Aha !
Sinon pour moi Aquaman continue de couler avec cette nouvelle équipe (huhu).

cosmos
8 années il y a

Au début de Prez #2 j’ai eu beaucoup de mal à reconnaître qui était qui parmi les petits vieux entre les différents sénateurs, les candidats etc. mais la scène avec le père était magnifique et Ben Caldwell a un style somptueux. Je ne vois pas non plus ce que ça fait dans la DC mainstream, on a plus l’impression d’ouvrir la dernière sensation de chez Image, mais pour le moment qu’est-ce que ça vaut le coup *.*

James Edge Grayson
8 années il y a

Ah, on en tirera quelque chose de Corentin, finalement ^^

J’avoue que We are Robin a un potentiel de fou même si j’accroche pas.

Et c’est marant, Justice League 3000 ou 3001, je feuillette en passant, mais j’ai lâché car justement, c’est très, très lent. Et pourtant, c’est suffisamment WTF pour que j’aime. Peut-être qu’en relié ça passerait mieux.

pikul
pikul
8 années il y a

A signaler que Effigy # 7 est aussi le dernier numéro, la série étant annulée en toute discrétion.
Et les dessins ne sont pas de Marley Zarcone ce mois-ci mais de Michael Norton.

Winterwing
8 années il y a

Ouaip, une semaine sympathique ! J’ai beaucoup apprécié Prez et JL3001. Petit coup de gueule contre 3001 quand même parce que j’en ai marre que Giffen et DeMatteis nous ramènent plein de personnages sans rien en faire ensuite. Sans oublier que y aura bientôt tout le 21eme siècle dans le futur…
Grayson et We Are Robin étaient bons aussi. Reste Flash qui m’a pas trop plus, la série a une ambiance de plus en plus sombre et c’est pas ça que j’attends d’une série Flash. Wonder Woman c’est très beau mais c’est très cliché dans son histoire, pareil pour Cyborg tiens. Et les TT c’était… nul. Pauvre Kid Flash quand même…

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

JL 3001 -> D’accord avec toi Winterwing. Même si l’arrivée de Supergirl m’a fait marrer, il est temps de se calmer un peu sur les nouveaux personnages et de commencer à faire quelque chose de ceux qui sont déjà dans la place. Sinon c’est toujours aussi fun : l’interview de Loïs, les pages de FAQ : très drôles !

Prez -> Coup de coeur de la semaine ! C’est excellent même si le rythme assez lent me fait un peu peur du fait que ce soit une mini-série. J’adore le travail de Russell et Caldwell dans la mise en page de planches surchargées de détail très drôles (l’hôpital et ses pubs ^^).

Grayson -> Un petit coup de mou par rapport au premier arc, même si l’ensemble reste efficace. J’ai l’impression que King et Seeley s’embourbent dans leur propre intrigue.

Aquaman -> Un numéro qui me rassure par rapport au mois dernier. Ca y est, Cullen Bunn parvient à capter mon attention, plus que Jeff Parker en tout cas, dans cette intrigue qui me présente un personnage écrit de manière à m’intéresser. Un bon cast autour de Arthur, un cliff donnant un aperçu de la prochaine menace au design hyper cool, et un Tempest qui me donne sacrément envie !

Gotham by Midnight -> La série qui est en chute libre, la faute à un Ray Fawkes qui a vraiment un style très particulier dans sa narration et qui ne me convainc pas. Perso, le coup des épisodes one-shot ne me dérange pas, au contraire, c’est plus cet allure faussement cryptique qui se dégage de l’ambiance du titre qui me pose problème, alors que le fond reste très convenu. En plus des personnages caractérisés de manière assez brouillonne. On commence à sentir les limites de la série.

Teen Titans -> C’est super naze, plus beaucoup d’espoir pour ces personnages totalement massacrés, à mon grand regret. Il est temps de faire peau neuve et de passer à une toute nouvelle génération de jeunes héros pour espérer rapporter un vent de fraîcheur sur un titre aussi emblématique.

WW -> A trop vouloir jouer sur tous les tableaux, Meredith Finch s’enlise dans ses subplots et cette différenciation de caractérisation de l’héroïne qu’elle aime bien mettre en avant dans ses interview. En résulte une narration mollassonne au possible qui se perd dans une multitude d’idées parfois aussi pourraves que cette pseudo modernisation du mythe de Thésée, aussi ennuyeuse qu’inintéressante. Dans toute cette platitude, Donna Troy survivra-t-elle au naufrage de la reine des Amazones ?

Herbefol
8 années il y a

– Deathstroke. Y a pas à dire, niveau scénario c’est moins emballant que les premiers numéros, je ne sais pas si Tony Daniel est en panne d’inspiration ou quoi. La caractérisation de WW, on évitera de trop en parler, quoique c’est presque raccord avec ce que Meredith Finch nous pond de son côté. C’est quand même un peu désolant sur ce plan. Heureusement que du côté du dessin c’est toujours agréable à regarder.
– We are Robin. Je trouve qu’en deux numéros cette série nous délivre la promesse d’un truc bon et qui peut mener loin. Il y a pas mal d’idées intéressantes et ça fait une bonne série compagnon à BatRabbit. D’un côté on réinvente le chevalier noir, de l’autre on revoit le concept de sidekick. Le batverse est de plus en plus intéressant. Sur le plan graphique, c’est agréable à voir. Après les changements sur Catwoman & Batgirl et l’arrivée de Gotham Academy & Gotham by midnight, sans parler de la mini-série Arkham Manor, le batverse est de plus en plus varié. :-)

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superman
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