Review Express VO – Semaine #202

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Teen Titans GO! #21
Le Top de la semaine

  • Astro City #25
Le Flop de la semaine

  • Secret Six #4

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouveau numéro des Review Express VO, la rubrique super-star de DC Planet à laquelle vous pouvez retrouver, en un même endroit, les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo, quel que soit le format de publication : en singles ou en numérique. Franchement, vous en avez de la chance, vous ne trouvez pas ?

Le second mois d’existence de DC You se poursuit normalement, avec son lot de bonnes séries, et d’autres tout juste moyennes, voire décevantes. C’est normal, on ne peut pas être bon partout ni tout le temps ! N’hésitez pas à nous faire part de vos impressions et critiques sur vos lectures de la semaine dans la section des commentaires !


VERTIGO

ASTRO CITY #25

review ASTRO CITY #25

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Jesus Merino

Avec Astro City #25, et par petites touches, Kurt Busiek continue d’étoffer son univers et poursuit, surtout, son exploration de toutes les facettes de l’être humain. Oui, dit comme ça, ça fait un peu psychologie du pauvre, mais c’est pourtant bien la force de la série, et donc de ce numéro, que de proposer des histoires simples mais qui disposent d’une portée universelle. Même si la formule est maintenant bien connue et peine à surprendre, le savoir-faire de l’auteur est indéniable. Ainsi, que l’on soit familier ou non avec la série, il est bien difficile de ne pas s’attacher au personnage principal dont la soif d’aventure est, comme toujours dans Astro City, accompagnée d’une quête identitaire à laquelle chacun peut s’identifier à son niveau. Il n’est donc pas question de réflexion pseudo-intello dans ce numéro mais bien d’une narration fluide, centrée sur ses personnages et qui parle tout simplement aux tripes, sans jamais forcer le trait ou appuyer lourdement sur certains éléments. Vingt-cinq petites pages miraculeuses donc, qui laissent place à des thèmes très contemporains comme le féminisme mais qui révèlent, avant tout, le profond humanisme de leur auteur. Ajoutez à ça de jolies planches signée Jesus Merino qui restent, en plus, dans le ton du travail habituel de Brent Anderson et vous obtenez sans mal le comics de la semaine. Alors une bonne fois pour toute, lisez Astro City !

– n00dle

Note : 10/10

 


BEYOND DC YOU

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #21

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #21

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

Il y a quelqu’un qui lit encore ce comicbook ? Bruce Wayne est toujours impliqué dans le projet de re-construction de Gotham, et pour des raisons qui m’échappent un peu (ou juste que j’ai un trou de mémoire, mais en même temps on ne peut pas dire que ce récit me passionne des masses), une proto Suicide Squad en a après lui. Et il y a un truc très très con que je trouve dans ce numéro, c’est de voir Batman sortir de la voiture de Bruce Wayne devant ses ennemis. Qui doivent être vraiment demeurés s’ils ne font pas le rapprochement dans le prochain numéro. Autrement, l’Arkham Knight continue de monter ses plans mais je le dis et le répète toujours : absolument rien pour le moment qui soit dans les pages de ce préquel n’est mentionné dans le scénario du jeu – ou pas que je l’ai remarqué. Alors je demande : à quoi bon ? Visuellement, le travail est toujours le même, ça a un peu de personnalité, ça se laisse regarder et en même temps ce n’est pas très beau. Un numéro qui, à l’image du reste de la série, sert juste à s’occuper quelques minutes avant de passer à quelque chose de plus intéressant.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #32

review FABLES : THE WOLF AMONG US #32

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Shawn McManus

Cette semaine, nous avons droit à une confrontation entre notre duo d’enquêteurs, composé de Snow White et Bigby Wolf, et Bloody Mary, accompagnée de ses hommes de main, Tweedle-Dee et Tweedle-Dum. Evidemment, tout cela ne va pas se dérouler de façon calme et posée. Tout tourne rapidement au pugilat, et la tension monte au fil des pages (virtuelles) du numéro et l’on a droit à un conflit assez intéressant. Le personnage de Bloody Mary est réellement intrigant, et l’on se demande vraiment quelle est son implication dans l’affaire. Le script de Matthew Sturges et Dave Justus est efficace, toujours dans un style polar noir, qui sied parfaitement à la série. De même, on a droit à une petite relecture des fameux meurtres de Whitechapel, qui va nous révéler l’identité du Jack l’éventreur de la série. J’aime particulièrement ce mystère historique, alors je dois bien avouer que je suis totalement client de cette nouvelle série de flashbacks. Graphiquement, on peut dire que c’est un peu décevant, Shawn McManus ayant un style assez peu détaillé, qui ne colle pas vraiment à la série. Cependant, cela ne nuit pas au plaisir de lecture, et il serait dommage de se priver de cette série.

– Zeppeli

Note : 7/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #11

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #11

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Injustice fait une petite pause cette semaine. Pas d’action (ou presque), et surtout du bon gros blabla pour au final ne pas dire grand-chose. Que retenir alors de ce 11ème numéro ? On peut dire que les héros de l’Olympe sont des bons couillons et extrêmement nuls en stratégie de la guerre. Alors oui, ce sont des Dieux ou demi-Dieux mais ce n’est pas une raison, on sait que la guerre c’est moche et Injustice est une série qui aime nous le rappeler. L’autre brise-noix de Sinestro n’est plus là pour faire le malin… pratique pour clore le débat. Bruccellato nous place dans la tête de Raven qui n’apporte rien de bien concret au personnage si ce n’est qu’elle ne passe que pour une teenage un peu emo sur les bords… et une petite visite dans le passé avec une discussion intéressante entre Superman et Luthor à la suite de la « mort » du premier contre Doomsday. On se tape évidemment un cliffhanger dont on sait qu’il n’aura aucune espèce d’importance par la suite puisque cela devient une petite habitude maintenant. Injustice : Gods Among Us Year Four #11 est un petit numéro que l’on espère être le calme avant une prochaine super tempête !

– Nathko

Note : 5,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #43

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #43

Scénario : Karen Traviss Dessins : Andres Guinaldo

L’arc Nine Days se poursuit toujours dans ce second numéro. Nous oscillons toujours entre mythologie et politique, avec bien évidemment une histoire qui se corse au passage. Les esprits s’échauffent et c’est un plaisir de lire une histoire qui parvient à tout mêler sans perdre notre intérêt grâce à une belle écriture, fluide, même si dénuée d’originalité. Il est vrai que les conflits politiques vs mythologie sont légion dans ce titre Sensation Comics featuring Wonder Woman, mais pour cet arc en cours il y a quelque chose en plus. Peut-être que les personnages mis en cause m’intéressent plus par la complexité de la chose, ou parce qu’il y a un je ne sais quoi qui me ramène toujours à l’oeuvre de Neil Gaiman sur Sandman, toujours est-il que cet arc me plait beaucoup (Même si parfois Diana ressemble à un bonhomme ou une catcheuse dopée à la prot’).

– Harley

Note : 7/10

TEEN TITANS GO! #21

review TEEN TITANS GO! #21

Scénario : Merrill Hagan Dessins : Jeremy Lawson

Hé bien les amis, je dois vous avouer que ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri en lisant Teen Titans GO!. Ici tout est une histoire de moustache, Alex la moustache, enfin crustache qui devient moustache puis barbe, avec un fond de grand ménage et même un petit peu de Lobo, oui oui (bon c’est juste parce que c’est sa tête qui est montrée que j’en parle). On revient dans le grand n’importe quoi, et pour une fois, la couverture qui m’a faite rire au premier abord est bien en lien avec les planches intérieures. C’est très agréable comme lecture, le retour de la bêtise, le retour de l’amour, de l’amitié, de la manipulation, oui tout ça en un seul numéro. Maintenant, peut-être que certains hommes s’identifieront au cas de Cyborg avec sa crustache, surtout ceux qui tentent de se laisser pousser la barbe/moutache en passant par des première étapes pas très esthétique avouons-le ahem. Bon allez, pour conclure je dirai juste que c’est un numéro au poil.

– Harley

Note : 8/10

THE FLASH SEASON ZERO #23

review THE FLASH SEASON ZERO #23

Scénario : Sterling Gates Dessins : Ibrahim Moustafa

Pour une fois, on pourra dire que le scénario est un peu plus intéressant que la moyenne, puisqu’on se concentre sur Caitlin Snow et son passé d’étudiante, avec le décès mystérieux de son ancienne mentor. Cette dernière aurait réussi à créer une machine particulièrement intéressante, ce qui lui vaut des ennuis ; à Caitlin et Cisco donc de mener l’enquête. Pour peu qu’on s’intéresse au background des personnages secondaires de la série tv, ce numéro se laisse lire sans peine, surtout qu’on est contents de voir autre chose que la relation avec Ronnie concernant Caitlin. Reste qu’on se doute bien que le tout ne devrait pas vraiment avoir d’incidence pour la saison 2 – ce qui reste toujours le même problème de ce type de comics, et remet en question son existence même chaque semaine. Heureusement, c’est bientôt fini ! Enfin, on est content de voir un changement d’artiste pour les traits plus appuyés et un style un peu sale que celui de Phil Hester, mais avec des personnages qui ressemblent vraiment aux acteurs, et qui justifient la mention « dérivé de la série tv » qu’on attribue à ce comicbook.

– ArnoKikoo

Note : 6/10


DC YOU

BLACK CANARY #2

review BLACK CANARY #2

Scénario : Brenden Fletcher Dessins : Annie Wu

Ce second numéro pour Black Canary toujours en tournée avec son nouveau groupe se lit très rapidement. Nous sommes un peu dans le désert (enfin ça y ressemble), Dinah tente de former les autres membres à la défense et ils sont observés. Oui mais voilà qu’une ancienne membre du groupe refait surface par hasard et la menace qui les poursuit commence à se révéler. Le problème c’est que tout est ici un peu pêle-mêle. Bien sûr tout a une raison. Mais pour l’instant on est dans le flou. Côté vilain, c’est pas vraiment original bien que j’ai hâte de voir comment ça s’en sortir l’équipe. J’ai bien peur qu’ils ne détaillent pas assez toute l’histoire passée, ou alors qu’ils nous la décrivent trop en détails, narrée par Dinah sur tout un numéro. Cette histoire me laisse donc pour l’instant assez perplexe, tout en restant curieuse de voir comment il vont tourner les événements en liens avec les personnages. Annie Wu continue son petit chemin aux planches, et j’ai toujours du mal à reconnaitre Black Canary à travers ses traits, mais je pense qu’il va falloir que je m’habitue car son style est très particulier et c’est bien pour cela qu’elle a été choisie. Maintenant, c’est du beau travail, mais j’ai du mal avec certains aspects esthétiques qu’elle peut donner aux personnages.

– Harley

Note : 6/10

DOCTOR FATE #2

review >DOCTOR FATE #2

Scénario : Paul Levitz Dessins : Sonny Liew

Dr. Fate #2 est un comics curieux. Se voulant être une approche moderne du personnage, en étant très « DC You », le récit pèche parfois à cause de certains automatismes de narration qui paraissent vieillots. La majeure partie du numéro, par exemple, est racontée via un personnage qui se parle à lui-même afin d’expliciter ses états d’âme. Cette pratique, pas forcément dérangeante à première vue, a tout de même tendance à apporter un peu de lourdeur à la narration. De plus, la caractérisation parfois étrange du personnage principal (ce dernier essaie quand même de conclure avec sa copine juste après le grave accident de son père) empêche de pleinement s’identifier à lui. Tout n’est pas à jeter pour autant puisque l’utilisation de la mythologie égyptienne est plutôt bien vue alors que la partie artistique suffit, pour le moment, à offrir une vraie personnalité au titre. Certes, les planches de Sonny Liew risquent de diviser mais l’artiste apporte un style très singulier à la série en osant des découpages et illustrations plutôt psychédéliques. Dr. Fate est donc une série intrigante et pleine de potentielle qui gagnerait à voir Paul Levitz se lâcher tout autant que son artiste.

– n00dle

Note : 6,5/10

DOOMED #2

review DOOMED #2

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Javier Fernandez

On attendait un peu plus de folies de la part de Scott Lobdell pour le second numéro de ce titre. Du côté de notre héros, transformé ici en créature hideuse, on découvre rapidement les effets de cette transformation : sa super-force, son incapacité à se faire comprendre, ce qui amène, malgré son désir de bien faire, à une situation catastrophique pour lui, mais somme toute très attendue. La surprise, on ira plutôt la rechercher dans l’introduction de ce numéro, qui nous présente un nouveau personnage, et ce qu’on imagine être le premier antagoniste de notre anti-héros. Ici, c’est plutôt drôle, assez inattendu, et la narration de Lobdell n’est même pas trop lourde ; visuellement, les dessins de Fernandez sont tout à fait corrects. Alors oui, c’est assez fun à lire, un récit à la croisée de Spider-Man et Men In Black, mais il manque un sérieux grain de folie pour qu’on puisse vraiment se passionner pour le destin de Miles, qui reste encore trop peu caractérisé pour s’attirer une vraie sympathie de la part du lecteur. Courage, ça peut encore le faire !

– ArnoKikoo

Note : 5/10

GREEN LANTERN : THE LOST ARMY #2

review GREEN LANTERN : THE LOST ARMY #2

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Jesus Saiz

Je vais être un peu moins indulgent avec Green Lantern : The Lost Army ce mois-ci pour le deuxième numéro. La raison c’est que non seulement nous n’avons AUCUNE réponse par rapport au mois dernier, mais surtout, que l’on nous lance de nouveaux éléments dans la tronche sans nous dire quoique ce soit. Alors je sais bien que le but c’est de tenir le lecteur en haleine mais pour le coup je trouve que ça ne fonctionne pas spécialement. Sans être foncièrement mauvais, le numéro laisse plus dubitatif qu’autre chose. On se demande ce que le titre tente de nous raconter pour le moment. À part voir un groupe de Lanterns complètement paumé qui ne se sait pas vraiment ce qu’il fait et qui ne fait majoritairement que subir c’est un peu frustrant. C’est encore pire lorsque c’est le cliffhanger qui arrive. Là, personnellement j’ai le cerveau qui fuse de théories toutes plus folles les unes que les autres mais je ne pense pas que ce soit vers cela que l’on se dirige. Toutefois, John Stewart semble avancer un peu (mais vraiment un peu) dans ce flou total. Il n’y a pas non plus de grands moments à noter, ni de grosses révélations, même l’action est plutôt classique pour un titre Green Lantern. C’est donc un numéro un peu mou du genou qui nous est servi ce mois-ci alors qu’il aurait dû enfoncer le clou. Dommage parce que sinon le titre reste toujours aussi agréable à regarder !

– Nathko

Note : 6/10

HARLEY QUINN #18

review HARLEY QUINN #18

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Chad Hardin

HEHO ! Nous voici de retour, avec Harley, une partie de son gang face à Capt’n Strong (que nous appellerons Popeye, car en fait c’est Popeye sans être officiel comprenons-nous bien). Sauf qu’il est dopé aux algues magiques, qu’Harley va en faire les frais, avec même un détour chez les pirates. Je me demande une nouvelle fois à quoi carburent Jimmy Palmiotti et Amanda Conner pour aller aussi loin dans leurs histoires complètement loufoques. Cela dit, l’histoire suit son cours tranquillement comme si c’était naturel. Par contre il est à noter une large différence au niveau des planches entre Chad Hardin pour la partie normale et Jed Dougherty pour la partie pirate (oui je vous ai dit qu’on allait chez les pirates). C’est dommage, mais la partie pirate est vraiment pas très agréable à regarder alors que ça aurait pu donner encore plus de punch au numéro. Quoi qu’il en soit j’espère qu’on aura d’autres surprises dans le genre pour les prochains numéros, l’arc n’étant toujours pas fini pour le moment, et que les pirates ne soient pas la seule folie de permise.

– Harley

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE #42

review JUSTICE LEAGUE #42

Scénario : Geoff Johns Dessins : Jason Fabok

Gros coup de cœur la semaine dernière, ce numéro #42 agit comme une sorte de rappel pour tout le monde, nouveaux comme réguliers, de ce que la suite annonce. Toutefois, et heureusement, ce n’est pas tout. Johns rapproche petit à petit et inexorablement les deux parties qui vont s’entrechoquer. L’action prend aussi un peu de recul pour permettre à l’auteur d’expliquer un peu plus les motifs des uns et des autres, ou encore certaines relations quelques peu tendues. Ainsi on en apprend un peu plus sur les motivations de Myriana, de là où elle vient et son but ultime. Les destins de Lex Luthor et Superman semblent liés au-delà de tout ce qui est possible et imaginable, mais malheureusement, de leur côté il ne se passe pas grand-chose. On sent toutefois très bien que Darkseid ne porte VRAIMENT pas le Kryptonien dans son cœur de pierre. Il faudra aussi faire avec le fait que Steppenwolf soit de nouveau vivant, ce qui peut s’expliquer de bien des façons, nous sommes dans un comics après tout, l’excuse peut venir de n’importe où (au hasard : Convergence). L’autre partie principale se déroule surtout avec Wonder Woman et le reste de la Justice League. Metron apparait et « sauve » les Leaguers qui semblent vraiment ne rien vouloir lâcher, au point de s’attaquer directement à leur sauveur. Finalement j’avais peur du Batman qui devient un Dieu mais ça se passe plutôt bien. C’est presque un peu trop facile à mon goût, mais on sent bien qu’il y a urgence et que Wonder Woman n’est pas de ceux qui parlementent des heures pour obtenir ce qu’elle veut. Maintenant il va falloir voir ce que Geoff Johns fait de tous ces éléments disséminés dans ces somptueuses pages de Jason Fabook. Pour l’instant on ne peut qu’attendre et espérer car pour le moment ça avance dans le bon sens, à la bonne allure. Evitons le syndrome de l’élastique…

– Nathko

Note : 8/10

MARTIAN MANHUNTER #2

review MARTIAN MANHUNTER #2

Scénario : Rob Williams Dessins : Eddy Barrows

Il aura donc fallu deux épisodes à Rob Williams et Eddy Barrows pour me convaincre que leur série mérite le coup d’oeil. L’objectif de l’auteur, ici, semble en tout cas de redéfinir son personnage principal et ses origines tout en maintenant un certain degré de mystère autour de lui.  La mission est, en partie, remplie puisque l’on a pas vu le Martian Manhunter aussi intriguant depuis un bon moment. L’utilisation des pouvoirs de ce dernier est aussi très habile alors que l’auteur nous amène à questionner ce que l’on voit et joue avec les attentes liées au passage obligé des combats entre super-héros grâce à ça. Malgré tout, J’onn J’onnz se fait presque voler la vedette par le reste du casting introduit par Williams avec notamment deux personnages aussi différents qu’attachants et qui permettent de donner de l’ampleur au récit. La contre partie à cela est que l’ensemble apparait parfois décousu mais reste assez maitrisé pour éviter de lâcher le lecteur.  Côté ambiance, on peut compter sur Barrows pour délivrer des pages pleines de classe, bien aidé il est vrai, par une dynamique bien huilée entre l’artiste, l’encreur et le coloriste. En définitive, Rob Williams avance ses pions intelligemment dans ce second numéro et impose doucement une nouvelle mythologie plutôt intéressante autour du Martian Manhunter.

– n00dle

Note : 8/10

ROBIN : SON OF BATMAN #2

review ROBIN : SON OF BATMAN #2

Scénario : Patrick Gleason Dessins : Patrick Gleason

Second numéro pour la série Robin : Son of Batman, écrite et dessinée par Patrick Gleason avec le soutien coloristique de John Kalisz et Jeremy Cox. On continue de suivre la rédemption de Damian Wayne et de sa chauve-souris Totoro, avec une sidekick venue se greffer à ce duo déjà haut en couleurs. Côté dessins, c’est beau, inventif, fluide et intelligent, en plus d’être vraiment bien colorisé et d’offrir de jolis effets visuels à ce récit un brin psychédélique. Problème, le scénario manque de structure, la narration est parfois confuse et on regrette quelques moments pénibles de personnages secondaires qui racontent leur vie de sud-américains lambdas, un office de narration qui ne marche pas. Néanmoins, c’est toujours agréable de retrouver Damian dans sa propre série, qui bénéficie en plus de son propre univers et s’éloigne complètement de celui de Batman. Plus proche du côté mythes et légendes de la Ligue des Assassins, Damian est le premier des Robins à gérer aussi bien son existence post-Gotham City. A peine super-héros, le batkid tient plutôt de l’aventurier entre le film d’animation et le manga d’aventure, pour un résultat vraiment suffisant. On apprécie au passage le style de Gleason, plus à l’aise sur les dessins que les scénarios, et probablement conscient de ce décalage puisqu’il laisse plus de place à l’un qu’à l’autre, mais de la part du dessinateur qui n’a pu qu’accompagner graphiquement le style de Tomasi au fil des 40 numéros de Batman & Robin, c’est agréable d’avoir aussi l’avis de ce deuxième parent (un peu comme Batman et Talia : autant d’amour des deux côtés, mais pas la même vision de comment élever leur enfant. Haha, cette mise en abyme de l’impossible, quel talent…).

– Corentin

Note : 8/10

SECRET SIX #4

review SECRET SIX #4

Scénario : Gail Simone Dessins : Dale Eaglesham

Secret Six, c’était sans doute très bien à une époque. Mais dans les New 52 et le DC You, c’est quand même super moyen. Les assassins en fuite depuis leur évasion décident de trouver refuge dans un quartier résidentiel, où ils seront accueillis par un groupe de ? Tueurs ninjas cagoulés vaguement mystérieux (t’avais deviné ? Non, vraiment ?), d’où s’en suit une tatanne et l’annonce prophétique de désagréments prochains. Donc : c’est pas terrible. La série dégage un relan de Suicide Squad au rabais, auquel on aurait enlevé l’aspect militaire et hiérarchisé pour ne garder que les héros moyennement impressionnants et d’obédience chaotique, pour en faire une sorte de série d’équipe de second rang à la Ravagers ou Teen Titans version Will Pfeiffer. Ce qui me gène le plus c’est que partout où je regarde, on me dit que le run précédent de la même Gail Simone était vraiment excellent – et quoi de pire pour un titre que de n’être qu’une publicité vivante pour ce qui s’est fait avant ? Là encore, demandez à Marv Wolfman ce qu’il pense de Will Pfeiffer. Bref, sans disserter, Secret Six #4 c’est honnêtement ni vraiment beau ni vraiment terrible, ni vraiment bad ass ni vraiment prenant. En fait, c’est une série “pas vraiment”, ce qui est mieux qu’une série “pas du tout” et beaucoup mieux qu’une série “hahaha”. Mais dans la grande organisation cyclique des choses, attendez plutôt le prochain run, il y a une chance sur deux qu’il soit meilleur et pour dans pas longtemps.

– Corentin

Note : 5/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #19

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #19

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Doug Mahnke

Attention, spoiler alert : CE NUMERO NE SERT À RIEN. Et ça vient d’un mec qui aimé Superman Returns… Je ne sais même pas quoi vous dire tellement ce numéro est vide. Alors on envoie la Suicide Squad contre Superman et Wonder Woman alors que, COME ON, on sait tous qu’ils ne font pas le poids, même avec leur composition actuelle. On perd donc un temps fou dans une baston totalement inutile et même pas spécialement intéressante visuellement alors que ça aurait pu être bien cool, mais non. Et puis le reste du numéro sert de scène de couple dont on pourrait se passer, même pour une série qui s’appelle Superman/Wonder Woman, parce que ce n’est pas drôle et que ça ne participe pas non plus à construire un peu plus leur relation. Pour moi Wonder Woman s’inquiète bien trop des tenants et des aboutissants en ce qui concerne la situation de Superman alors qu’elle est quand même sensée le connaitre un minimum maintenant. Il y a tout de même deux demi-pages à sauver alors que concrètement on ne sait pas encore à quoi ça va servir. Le pire c’est que ces deux demi-pages font exactement la même chose, révéler un personnage dont ne connait pas une partie. Pour le premier on voit son visage mais on ne sait pas qui c’est alors que le second on sait qui c’est mais on ne voit pas son visage. Est-ce qu’il faut y voir quelque chose ? Je ne suis pas sûr. Je ferai également et volontairement l’impasse sur les incohérences du différentiel de puissance de Superman d’un titre à un autre. Bref, une belle déception que cette seconde partie de Dark Truth que j’espère meilleur le mois prochain !

– Nathko

Note : 5,5/10

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ArnoKikoo

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Winterwing
8 années il y a

Ok, vous m’avez convaincu, je vais me lancer dans Astro City !
Sinon, une semaine correcte pour moi. J’ai apprécié Martian Manhunter, Robin et Justice League. Il y a aussi Dr Fate dans lequel j’ai envie de croire, j’apprécie la lecture mais il manque un je-ne-sais-quoi pour rendre ce titre bon !
Par contre, The Lost Army apporte bel et bien des réponses, c’est juste qu’elles sont pas écrites noir sur blanc. Mais entre le jeune Krona, les Fury Lanterns de Light Outs et le personnage du cliffhanger, on a assez d’éléments de réponse je trouve. Puis sinon, c’est que le #2, heureusement que Bunn en garde encore en réserve !
Sinon, effectivement, Secret Six et Superman & Wonder Woman sont deux numéros où l’histoire avance à peine ! C’est assez frustrant puisqu’hormis ce détail, ce fut deux lectures agréables pour moi.

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

Justice League #42 -> premier numéro très accrocheur, le dernier le sera aussi très certainement. A la vue de ce numéro, le développement s’annonce en revanche particulièrement à chier, et si en en plus on s’amuse à nous teaser les conséquences à venir, y a déjà plus grand chose à sauver de cette Darkseid War. La scène avec Metron, WW et Batman m’a fait pleurer de honte tellement c’est ridicule, celle avec Mister Miracle a l’effet d’un gros pétard mouillé. Grosse déception.
3/10

Robin : Son of Batman #2 -> numéro ennuyeux, Nobody girl inintéressante et d’emblée énervante, c’est pour l’heure loin de valoir la précédente série (Red) Robin. J’espère du mieux d’ici les prochains mois en terme de narration et de storytelling parce que pour l’instant Patrick Gleason passe totalement à côté de son propos.
5/10

Dr Fate #2 -> y a tout les ingrédients que j’attends et qui me donnent envie d’aimer. Un contexte sociologique solide qui offre une bonne base de travail pour établir un nouveau personnage, des dessins qui m’ont totalement convaincu, une approche via la mythologie égyptienne qui peut-être tout aussi intéressante que celle de Azzarello et Chiang sur WW si tant est qu’elle soit bien exploitée. Reste qu’il manque vraiment un je-ne-sais-quoi dans la narration qui ne parvient pas à marier la richesse des thématiques proposées et à offrir un sentiment d’immersion au lecteur. Enorme potentiel mais pour l’instant, c’est vraiment pas ça.
6/10

Black Canary #2 -> j’aime beaucoup ce que propose l’équipe créative. C’est très singulier mais perso, à l’instar de Batgirl, j’accroche. On ne se prend que modérément au sérieux et on ramène pas mal de trucs zarbis qui me font sourire (la nouvelle nemesis atypique qui est annoncée dans ce numéro pour Black Canary ^^). Les personnages sont simples et clairement définis, j’accroche facilement à cette ambiance de groupe.
7,5/10

Green Lantern : The Lost Army #2 -> j’ai beaucoup apprécié et je trouve ça assez incroyable qu’on réussisse à me faire à nouveau apprécier le personnage de John Stewart.Le flashback m’intéresse tout comme l’aspect survival qui prend place dans l’espace. Un bon rythme et des réponses rapides viennent dynamiser le déroulement de l’action, c’est très sympa. J’espère juste que les autres Lantern auront droit à leur propre développement à l’image de ce qu’a fait à l’époque Tomasi sur GLC.
7,5/10

Martian Manhunter #2 -> je suis très partagé sur ce titre. Autant, le côté misérabiliste du personnage tel qu’il est montré m’insupporte au plus haut point, autant la conclusion du numéro, que ce soit vis à vis de l’énigmatique Mr Biscuits ou bien de la jeune voleuse à Dubai m’intrigue pas mal. Entre le nul à chier et le potentiellement très intéressant, je peine un peu pour me prononcer.
6/10 ?

Superman/Wonder Woman #19 -> la vacuité absolue, c’en est sidérant. J’arrête le massacre ici pour ma part.
1/10

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