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Les points positifs :
Les points négatifs :
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Continuons à explorer ce mois-ci les montagnes russes que constitue la qualité des titres de la Superman familly. Découvrez nos avis sur la suite de l’arc Ulysse dans Superman, sur le devenir de Smalville dans Action Comics, sur la découverte du Joker de Superman dans Batman/Superman, sur les débuts de Tomasi à la tête de Superman/Wonder Woman et nos dissertations sur le vide absolu et la vacuité de la vie inspirées par Supergirl. Le magazine est disponible depuis le 10 juillet (a peu prés) pour 5 euros 60 chez la plupart des marchands de journaux !
| Numéro précédent : Superman Saga #18 | La suite dans : Superman Saga #20 |
Superman #35
- Scénario : Geoff Johns– Dessins: John Romita Jr – Colorisation : Laura Martin
On retrouve Ulysse qui passe son message pour, selon lui, libérer la terre et surprise, ou pas, Superman pense qu’il y a quelque chose qui se cache derrière tout ça. Il traîne trop avec Batman celui-là. L’affrontement ne tarde pas à arriver. Par contre, l’arc traîne un peu en longueur. On continue de glisser sur le retournement de l’épisode précédent et ce, sur l’épisode complet. Tout ça pour avoir une nouvelle fin d’épisode qui nous fera attendre le mois prochain pour en apprendre d’avantage et savoir ce qu’il adviendra de Superman et d’Ulysse. Je me demande si ce n’est pas le genre d’histoire à être écrite pour le relié plutôt que le single.
Le dessin n’a pas un défaut, même s’il peut déplaire à certains. Les visages sont très géométriques, assez particulier. Néanmoins, c’est Romita Jr, on sait à quoi s’attendre et les personnages sont reconnaissables même sans les nommer.
| – James Edge Grayson |
Note : 7,5/10 |
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Y a des combats, des jolies lumières bleues comme dans un film d’Abrams, et des aliens qui ressemblent à des churros. C’est le nouveau numéro de Superman, nouvel “épisode” dans le film à gros budget couché sur papier que Geoff Johns propose depuis quelques mois maintenant, assisté par les dessins de John Romita Jr.
L’ambiance à l’ancienne de ce Superman est plus proche de l’idée argentée du personnage que certains de ses homologues des séries d’à côté. Ca ne va pas très vite, Johns aime la décompression et la proximité avec ses héros, qu’il justifie et fait avancer dans un style académique, mais avec assez de constance dans l’écriture pour que le récit puisse se reposer sur eux. Mise en scène exceptée, les combats sont sympas, les churros intrigants, et un propos en sous-texte pourrait sans doute être pertinent à déceler si le comics ne s’abritait pas derrière certains déjà vus du genre science-fiction. Ca reste du bon Johns. Donc tant mieux.
| – Corentin |
Note : 8/10 |
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Action Comics #37
- Scénario : Greg Pak– Dessins : Aaron Kuder – Colorisation: Will Quintana
Tout le long du numéro Clark se plein d’un mal de tête et je dois dire que moi aussi. Certes on peut augurer du fait qu’il soit multifactoriel, chaleur, longue journée de boulot… Mais je crois que le scénario inutilement alambiqué de cet épisode d’Action Comics est au final pas super intéressant.
A force de traverser le nuage un peu bizarre qui recouvre, il finit par réussir à le pénétrer et ceci avec l’aide du nouveau Toyman, qui en fait ne sert qu’à sauter partout et se demander comment il va pouvoir faire du fric…. A l’intérieur la vie semble suivre son cours normalement. Et rien que ça, c’est finalement très étrange. Cette histoire est assez intéressante, malgré le fait qu’elle ne s’intègre en rien avec les autres histoires. Néanmoins le scénario est inutilement complexe et je pense qu’il y avait moyen de faire tellement plus simple. Quand des tentacules apparaissent on se dit: normal…. Et la céphalée repart de plus belle. Les dessin sont assez inégaux avec des pages superbes (notamment les scénes de jeunesse) et d’autres moins bien, Kuder n’était pas au top.
Bref malgré une ou deux qualités, cet arc m’a perdu depuis longtemps car trop caricatural. Du brouillard, des zombies, des tentacules, manquent plus que des vampires et des loups garous… C’était pas une histoire de Superman au départ ?
| – Darthfry |
Note : 5/10 |
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Autant le dire de suite, j’ai un petit faible pour les histoires un peu dingues, et il faut avouer que le run de Greg Pak et d’Aaron Kuder sur Action Comics est clairement une réussite à ce niveau. Nous retrouvons notre Superman barbu (c’est la seule série où il est comme ça, ne cherchez pas, l’éditeur était sûrement en vacances) alors qu’il parvient à entrer dans Smallville, qui est enfermé sous un genre de dôme d’énergie, grâce à l’aide d’Hiro Okamura (vous savez, le gentil Toyman).
Il retrouvera sur place ses amis Steel et Lana Lang, et devra comprendre la menace qui pèse sur la ville de son enfance. Comme à son habitude, Pak est inspiré et nous propose un récit de science fiction très rythmé, qui repose sur des personnages finement caractérisés, qu’il s’agisse du héros ou du casting secondaire. Les scènes d’action sont aussi au rendez-vous, et le final annonce un combat dantesque. Le titre Action Comics n’est clairement pas usurpé par cette série, qui compte parmi les plus solides du magazine. De son côté, Aaron Kuder assure, pour peu que l’on accroche à son style si particulier, et j’ai personnellement beaucoup apprécié le design lovecraftien de la créature que le Kryptonien doit affronter.
Ce run fait partie des meilleures choses écrites durant la période “New 52”, et il serait vraiment dommage de ne pas lui donner sa chance.
| – Zeppeli |
Note : 8/10 |
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Batman/Superman #16
- Scénario : Greg Pak – Dessins : Ardian Syaf – Colorisation: Ulises Arreola
Seize numéros, il aura fallut attendre seize numéros, pour que cette série sorte de la bêtise dans laquelle elle était enfermée. Au bout de seize numéros, on a enfin un début d’intrigue qui tient la route et qui exploite la complémentarité et les différences des deux héros. Et la principale différence c’est que Clark n’a pas de fou furieux constamment à ses basques. C’est choses faite, Superman a son Joker !
Si le nom de Joker de Superman est donné à se vilain bien mystérieux, il a l’air complètement différent, pour l’instant, c’est plus un terroriste qui a décidé de s’en prendre à Clark et à tout ce qui lui est précieux. Mais je dois dire que l’idée est intéressante puisque finalement aucun vilain de l’univers du Kryptonien ne s’en prend habituellement à Clark de cette façon. Comment va-t-il gérer cette situation inédite, c’est un mystère, mais nul doute que Bruce pourra lui apporter son expérience dans le domaine. A noter la scène de début, très émouvante. Si on pouvait avoir des Superman et des Batman dans les hôpitaux plutôt que des clowns pourris, ça serait pas plus mal !
les dessins de Ardian Syaf sont impeccable, très beau, expressifs, c’est une vrai bonne découverte pour moi !
Ce premier numéro de cet arc est plein de bonnes idées et plein d’émotions. Pourvu que ça dure et que la suite soit du même tonneau, ce qui fait un peu peur c’est que l’on sait que Greg Pak est capable du meilleur, comme du pire…
| – Darthfry |
Note : 8/10 |
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Tout commence avec une histoire presque banale pour Superman. Et tout dérape après un meurtre. Superman va voir le seul capable de l’aider à le résoudre, Batman. Et d’après lui, il a trouvé son Joker. Tout en expliquant ce que ça implique, surtout les tragédies inévitables. Et le Joker de Superman finit par parler et agir : 3 proches de Superman morts. Batman avait raison. C’est bien écrit, je ne m’y attendais pas pour cette série avec plus de bas que de hauts. L’idée d’un Joker à Superman, pourquoi pas, et ça peut être intéressant. Néanmoins, ce n’est pas le genre d’ennemi qui lui correspond. Batman est sérieux et calculateur, avoir un Joker chaotique et qui rit de tout, c’est logique. Superman n’est pas Batman, alors ce Joker ne devra pas être le même que pour Batman, chaotique. Comme Bruce le décrit.
Ardian Syaf au dessin est parfait. J’ai même l’impression qu’il est meilleur après chaque numéro, un plaisir pour les yeux.
| – James Edge Grayson |
Note : 8/10 |
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Superman/Wonder Woman #16
- Scénario : Peter J. Tomasi – Dessins : Ed Benes, Doug Mahnke– Colorisation: Tomeu Morey
Cet épisode de Superman/Wonder Woman est exactement ce que je ne voulais pas lire dans cette série. Tomasi ne maîtrise pas entièrement ses personnages et nous livre un script totalement impersonnel, qui repose sur des caractérisations extrêmement caricaturales.
On nous propose de suivre un peu nos héros dans leur vie civile, dans des scènes inintéressantes au possible, avant de nous balancer, de façon peu inspirée, des ennemis de seconde zone comme le fameux… Crâne Atomique. Tout est incroyablement convenu et l’on sent que le scénariste n’est pas spécialement inspiré par ce titre, qui a connu des jours meilleurs sous la plume de Charles Soule. Il est dommage de voir un arc se commencer de la sorte. De même, le niveau graphique de la série prend un coup, Tony Daniel n’est plus là et Doug Mahnke ne nous propose pas ses meilleures pages, tant la qualité des dessins est variable tout au long du numéro (et l’on ne peut pas imputer ce problème aux deux encreurs, puisqu’ils ont tous deux travaillé sur de belles et “moins belles” planches…). Ce numéro constitue pour moi une déception assez importante, je m’attendais à retrouver le Peter Tomasi de Batman & Robin, et j’ai retrouvé celui de Forever Evil :Arkham War.
| – Zeppeli |
Note : 4/10 |
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Euh… Attends, je vais demander… Ah ! Oui ! C’est bon. On me confirme à l’instant : c’est super mal dessiné. Superman/Wonder Woman #13, premier numéro de la série instiguée par Charles Soule à faire ses débuts sous une autre plume, et contrairement à ce que l’on pouvait attendre, en vrai, c’est pas si bien que ça.
Caractérisation archétypale à l’appui, Tomasi signe un embryon d’arc en forme de tracé plat, où on confronte l’idéal utopique de Clark à la vision terre à terre et guerrière de Diana, agrémenté par des détails de leur vie civile moins intéressants et subtils que sous l’ère Soule (une simple scène en boîte de nuit efface toute la pertinence de la soirée restau de ce couple mondain out of context). Le dessin n’aide pas, et ne fait qu’aggraver la pauvreté d’un scénario où des vilains bas de plafond se chamaillent pour des motifs secondaires, avant un deus ex machina final ouvrant le cliffhanger à la fois inutile et indispensable de tout bon début d’arc. Superman/Wonder Woman #13, c’est Peter Tomasi au scénario, sur une idée intéressante de l’ère New 52, avec un nouveau vilain, et ? Not a single fuck was given today.
| – Corentin |
Note : 5/10 |
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Supergirl #36
- Scénario : Kate Perkins, Mike Johnson – Dessins : Emanuela Lupacchino – Colorisation: Hi-Fi
C’est ça quand vous passez le dernier au partage des taches dans la rédaction… Vous vous targuez ce dont personne ne veut… A part Corentin et son coté maso (voire sado, parce qu’il adore dire du mal d’une série) personne ne veut vous parler du vide abyssal dont on abreuve le lecteur de la série Supergirl. C’était déjà pas terrible avant mais avec ce numéro on vient de passer un cap dans la médiocrité…
En gros ce numéro tente de nous faire passer le fait que Kara est recrutée dans une espèce de Poudlard pour super-héros de l’espace…. Je pense que rien que cette ligne vous aura fait comprendre à quel niveau ce situe l’intrigue. je crois que c’est une des pires idées dans l’histoire des mauvaises idées. Pourtant il y en a eu un paquet dans l’histoire de ce média et en particulier dans Supergirl. Même si pour être honnête je trouvais que la série s’était améliorée (un peu), je dois dire que le changement d’équipe créative est l’occasion d’une plongée de la série en enfer… Et nous avec.
Coté dessins c’est plutôt joli, très coloré, bien que le manque de décors en arrière plan fasse que le tout paraisse quand même un peu vide… Mais bon finalement on s’en fiche, car même si c’était Alex Ross ou Lee Bermejo au dessin rien ne pourrait rattraper l’extrême indigence du scénario.
C’est nul.
| – Darthfry |
Note : 0,5/10 pour l’encre |
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D’aucun pourraient trouver que je suis difficile. Ils auraient raison : je suis difficile. Raison primaire : j’aime qu’une série en comics ait une utilité. Maintenir la pérennité d’un titre, pour faire plaisir aux deux trois fans complétistes qui demandent leur dose mensuelle de tel ou tel héros, indépendamment de la qualité ou de la nécessité, je ne me l’explique pas. Surtout quand de meilleures séries sont annulées parce que le personnage n’a pas la fanbase assortie.
Supergirl, c’est inutile. Pire, c’est même vain. Le symptôme de la série qui ne marche pas et qu’on tente artificiellement de maintenir par une nouvelle direction tous les six mois. Après l’orientation classique, le passage Red Lanterns, on tente d’abuser le côté “teen” de Kara pour en faire une élève de “random cosmic accademy for super-heroes”, comme si rien n’avait été retenu de l’échec de Klarion.
Mal écrit, ce numéro se perd à essayer de créer des enjeux. La paresse de l’auteur démotivé et perdu dans ses routines d’écriture automatique est à ce point palpable qu’on l’imagine manquer de renverser son café sur le clavier de son mac à la relecture. Et, super inspiré par cet événement soudain, décide à la dernière minute d’incorporer Starbucks à son histoire, histoire de métaphoriser l’aspect méta de son ennui et d’avoir au moins un truc à raconter en interview.
Bref, Supergirl #36, c’est Batgirl #35 mais en pas bien et en moins beau, une nouvelle et énième tentative de faire rebondir un personnage qui sera passé à travers les New 52 comme une étoile filante en moins majestueux. En refermant le numéro, on perçoit déjà le reflux tachyonique de l’annulation en amont du cataclysme, comme le Dr. Manhattan avant l’explosion nucléaire. Les Teen Titans, Supergirl, Superboy, c’est à se demander si le board éditorial en pleine crise de la cinquantaine n’a pas décidé de pourrir volontairement la ligne “teen” de DC, en guise de vengeance envers ces sales vingtenaires qui n’ont pas encore de cheveux blancs ou d’impôts à payer. D’ailleurs vous remarquerez, Teen Titans n’est pas encore annulée… Les tachyons m’indiquent que : c’est pour bientôt.
| – Corentin |
Note : 2/10 |
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Vraiment un numéro à acheter, ne serait-ce que pour Superman et Batman/Superman qui disposent enfin d’arcs on ne peut plus satisfaisants (et le numéro de Romita est tellement cool).
Par contre, pour revenir vite fait sur Supergirl #36, majoritairement salué par nos camarades anglophones :
L’idée de la Crucible Academy ne sort pas de nulle part, le duo d’auteurs ne fait que reprendre les éléments du numéro FYL écrit par Bedard. Maintenant, peut-être que le concept ne parle pas spécialement à chacun de nous mais cela reste dommage de chier sur un duo qui essayent de développer un nouveau pan du DCU ainsi que de nouveaux personnages, qui sont d’emblée attachants. D’autant que cet arc propose une toute nouvelle direction pour Superboy, à des années lumières du portrait caricatural brossé dans la série de Pfeifer. Pour un premier numéro, le duo d’auteurs offre tout de même bien plus qu’une simple virée à Poudlard et mériterait une critique un peu plus humble et approfondie que, en gros, « j’aime pas » ou la conclusion trollesque « 0.5/20 pour l’encre », non ?
A titre informatif :
Ce n’est pas parce qu’une critique ne reflète pas votre avis personnel qu’elle est malhonnête, paresseuse, gratuite, ou rentre dans cette catégorie de la non-argumentation que le lectorat et le web en général désigne comme du « bashing » (en parlant de malhonnêteté, il n’y a rien de plus idiot que de dire que quelqu’un fait du « bashing » comme s’il n’avait pas la moindre raison valable de ne pas aimer quelque chose et que c’était juste pour la posture. Pour moi, ce terme est l’équivalent du point godwin qu’on balance quand on cherche le débat alors que les opinions ne se discutent pas de toutes façons). On est juste pas du même avis. C’est pas si grave.
Ensuite, ces critiques ne sont pas des fulls où on a la place de donner un avis détaillé et argumenté. L’idée est de donner un avis général, et éventuellement de revenir sur des points de détails quand ceux ci apparaissent comme cruciaux. Mon avis général est : ce numéro extra naze, et vous perdrez cinq minutes de votre vie en le lisant. C’est mon avis. Tu n’es pas d’accord avec cet avis, tant mieux, la constellation d’opinions divergentes est ce qui fait la force d’un média vivant ! (et blablabla).
Mais il ne sera jamais question de mettre les formes pour ne pas risquer de heurter les deux trois personnes qui ont aimé tel ou tel numéro. Ces reviews présentent une opinion, ce qui n’a ni valeur de parole d’évangile, ni d’accusation bête et méchante. C’est juste un avis, sincère, et dans lequel vous êtes libres ou pas de vous reconnaître.
Je le dis aussi pour ceux qui auraient l’envie de faire le même genre de critiques : ça ne sert à rien. Vraiment. C’est le lot de tous les sites webs. Dans la presse jeu vidéo, quand un testeur n’a pas aimé un jeu, on le traite de casual, quand il a aimé, on le traite de ripoux. Dans la presse ciné, quand un critique a aimé, on le traite de blogueur, et quand il n’a pas aimé, on le traite de bobo. J’espère vraiment que dans le petit microcosme des comics, on a le droit de trouver un comics nul à chier sans que ça fasse polémique. Je vous le demande comme un service ^^
Tu ne m’as pas lu je pense. Je ne cherche pas à créer la polémique et encore moins à te faire adhérer à un produit que, de toute évidence, tu rejettes entièrement. Ensuite dans la catégorie « il n’y a rien de plus idiot que de dire que », se planquer derrière l’excuse que, si quelqu’un remet en cause notre travail, c’est juste parce que sa sensibilité est froissée, ça doit être en haut du podium. Pour ce qui est de « l’avis » en lui-même, il n’a jamais été question de demander 12 pages en trois parties, trois sous-parties, mais, de mon point de vue, il y a un accord tacite entre le lecteur et l’auteur d’un article qui s’engage à offrir un texte jonglant entre l’objectivé pure et la subjectivité (c’est mon côté idéaliste). Ici, en gros, on a quoi ?
P1 : Darthfry qui, entre autres abus de langage, nous parle de Corentin.
P2 : Darthfry qui survole 1/4 de ce que nous présente le numéro.
P3 : « ça va ».
P4 : Corentin qui parle de … Corentin et de ce que pense Corentin sur l’industrie.
P5 : Corentin qui aborde également 1/4 du numéro.
P6 : Corentin qui nous offre une fiction de son cru.
P7 : Un petit mélange entre le paragraphe 4 et 6.
Je me doute que, comme tu le dis, ce n’est pas fait pour être abordé en détails mais si on compare avec ce que tu fais sur les REVO, où je parviens à être d’accord avec tes arguments sans forcément partager ton appréciation (dingue !), c’est le jour et la nuit. Pourtant c’est tout aussi court (peut-être même plus court).
Aussi, je te prie de bien vouloir m’excuser si cette remarque te semble déplacée et inappropriée, j’ai cru qu’il y avait matière à discuter sur ce point.
Je comprends ton point de vue, mais je ne suis pas forcément d’accord. Généralement, quand je me mets devant une lecture dans l’idée d’en faire une review, j’essaye d’être aussi optimiste et objectif que possible. C’est pour ça que je mets plus souvent des 5 sur 10 à des titres qui en valent plutôt 2 ou 3. Mais quand un titre me déplaît à ce point là, je préfère encore en tirer un peu d’humour et me dire que la review sera agréable à lire, du moment que le message est saisi (en gros : avis défavorable). Ca a été le cas sur le Batgirl de Gail Simone et sur le Red Hood & the Outlaws de Lobdell par exemple. Parce qu’au bout de 30 à 40 numéros, une série qui est tout juste moyenne voire mauvaise, on a pas forcément envie de passer deux heures à décortiquer ce qui ne va pas. De mon point de vue, c’est mauvais, point. Je peux te détailler pourquoi si tu veux, mais dans l’exercice de devoir en faire la review, je préfère encore livrer avec sincérité ce que j’ai pensé à la lecture plutôt que d’en faire une dissertation académique.
Honnêtement, cette review de Supergirl est le mieux que je puisse faire. J’ai même essayé de tourner ça à l’humour, mais si je devais le traiter comme une série « normale » je mettrais 0 et je dirais que la publication de ce titre est un pur gâchis de papier.
Et effectivement, ta remarque me semble déplacée. D’abord parce que j’ai l’impression (peut être erronée) qu’on se fait toujours engueuler sur les avis défavorables – et souvent par ceux qui ne sont pas de notre avis. Ensuite parce que ton idée de l’accord tacite, je ne la partage pas. Personne n’a sa carte de presse à DCP, on essaye juste de vous donner un avis, mais personne n’a jamais affirmé que cet avis devait retenir ce qu’on a vraiment dans la tête pour trouver le juste milieu qui ne heurtera personne. Ce site marche parce qu’il est fait avec sérieux, mais aussi pour les moments déconne qu’on s’autorise dans les podcasts, dans certaines reviews ou certaines chroniques. On peut pas toujours être premier degré.
Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit dans cette review : je trouve ça nul, pas original, mal écrit, fluctuant par rapport à toute la série Supergirl qui a manqué de directions depuis le départ. Ca me semble pas idiot de prendre du recul sur l’industrie comme tu dis, vu que pour moi cette série n’a pas de raison d’être, et le fait qu’elle ait été annulée ou qu’elle soit loin d’être un carton de ventes et critique depuis quelques années est peut être aussi un symptome de ça.
Maintenant on peut aussi aller lire mon avis sur Superman Wonder Woman si tu veux. Là aussi, c’est : Corentin qui fait de l’humour, Corentin qui ne détaille pas l’intrigue, Corentin qui finit sur une private joke, Corentin qui insulte le travail d’un dessinateur sur la valeur de sa seule subjectivité. Etc. Et pire, encore plus haut ce gros naze compare les aliens à des churros, sérieux, c’est pas pro, ça…
Non, ça ne « gueule » pas uniquement sur des avis défavorables. Ce n’est pas nécessairement sur le site, mais sur le forum, on a déjà discuté d’avis très positifs sur des séries comme Catwoman (mais bon ça, ça remonte) ou plus récemment Flash : Season Zero. J’ai discuté une fois il me semble avec Kikoo sur cette dernière et à part admirer son endurance, il me semble pas pertinent d’aller toutes les deux semaines lui dire à quel point je me fais ***** sur cette série et à quel point je trouve ça sans passion aucune de la part des artistes. Maintenant, oui, ici je me suis permis de mentionner les bonnes idées amenées par une équipe envoyée au casse-pipe avant annulation de la série et qui me font penser qu’on ne peut pas objectivement y voir un torchon infâme. Malgré ça, je suis d’accord avec toi sur ce que évoques ici : cet arc arrive trop tard. Mais soit, si la divergence d’opinion vient principalement de notre façon de penser une critique, alors tant pis. Pour ce qui est de ton avis sur Superman/Wonder Woman, je ne peux honnêtement pas t’empêcher de t’amuser sur cet arc (qui plus est où tu argumentes bien plus). Connaissant sa finalité, ce serait ridicule de chercher à défendre un arc qui ne fait que copier une série de récits écrits par un des auteurs auteurs les plus controversés de DC Comics. Bref, je suppose que le sujet est clos.
Je comprend pas trop l’acharnement sur supergirl la…
Pas d’acharnement, on a juste pas aimé, si c’est le trait d’humour qui vous dérange, je peux mettre un deux, mais honnêtement je vois pas quelle différence ça fait.
C’est pas une question « d’humour » ni de notation mais peut-être plus d’honnêteté intellectuelle. Que vous n’avez pas aimé ce numéro, ça, je crois qu’on a compris, mais ce serait probablement plus intéressant d’essayer de décrire ce qui n’a pas plu dans ce numéro, plutôt que de broder autour du fait que ce numéro vous a déplu, ça donne juste l’impression de faire du bashing gratuit. D’autant que ce n’est pas parce qu’on a pas aimé un titre et son orientation ou un concept comme Crucible que ça en fait quelque chose de foncièrement mauvais. En toute honnêteté, il n’y a vraiment rien à saluer et à sauver dans cette vingtaine de page ? J’en doute.
Ben vas y, doute. Mais personnellement, la réponse est : « non ». Ou « rien du tout ». Hé, et j’ai quand même mis deux ! Vous voyez, c’est pas de l’acharnement ^^
N’ayant pas lu l’arc en VO, j’avoue que le début de Superman / Batman de ce numéro est accrocheur et me donne envie de connaître la suite.
Qu’est ce qui va remplacer supergirl après convergence d’après vous?
Peut être la mini sur bizarro
Globalement je trouve vraiment que les Superman Saga sont imbuvables ces derniers temps. Je suis à deux doigts de ne plus acheter la suite. Il y avait bien Unchained et son coté pop corn pour me faire un peu plaisir, mais pour le reste… j’ai hâte que les runs actuels se finissent pour passer à autre chose, vraiment.
Merci tout de même pour la review. J’ai beau ne pas être d’accord avec vous, c’est toujours agréable à lire.
Perso, j’ai bien aimé la comparaison avec les churros.