Review VF – Justice League Saga #21

Review VF - Justice League Saga #21 13
Les points positifs :
  • La qualité graphique d’Earth 2
  • Un bon tie-in de Flash à Futures End
Les points négatifs :
  • Justice League #35, c’est pas beau
  • JLU divise
  • A quoi ça sert Justice League Dark ?

 

En ce mois estival il est de bon ton d’accourir chez son libraire préféré et récupérer le dernier Justice League Saga ! Avec un programme assez chargé puisqu’on retrouve les prémisses de l’arc Amazo Virus dans Justice League, des numéros spéciaux Futures End pour The Flash et Justice League Dark, et la suite des aventures de la Justice League United et des héros en galère sur Earth 2Justice League Saga #21 est disponible depuis le 10 juillet 2015 au prix de 5,60€.

Numéro précédent : Justice League Saga #20 La suite dans : Justice League Saga #22

 

Justice League #35

  • Scénario : Geoff Johns – Dessins : Doug Mahnke, Ivan Reis – Colorisation: Brad Anderson

Grosse déception graphique pour ce Justice League, j’attendais Ivans Reis, mais finalement, il est plus que secondé par Doug Mahnke. Et ce dernier fait des visages vraiment moches, même si au moins, il respecte les proportions. Le scénario par contre, c’est autre chose. On continue de suivre la partie d’échec entre Bruce Wayne et Lex Luthor. C’est assez fun à lire quand même. Le premier semble mener, mais n’est-ce pas parce que simplement, Luthor serait vraiment honnête ? Les dialogues sont bons, surtout ceux des deux principaux intéressés. Les autres personnages sont peu vus mais correctement caractérisés, au moins. Car pour la League, on voit surtout un duo depuis Forever Evil. Après, ça reste qu’une intro à l’arc narratif. Pas vraiment très épique pour le moment. Mais au moins, ça reste une bonne série. Dommage pour le dessin.

– James Edge Grayson

Note : 7,5/10

C’est moche ! C’est vraiment pas beau. Et pourtant, c’est Justice League #35, dernier numéro du flottement dessinatoire dans laquelle vivote la série depuis Forever Evil (pas de panique, Fabok arrive au prochain), et dernier numéro de sur place avant l’ouverture du Amazo Virus.
“Alors, qu’est ce que quoi ça s’agit ?” me demanderez vous avec votre éloquence habituelle. Nouvelles scènes ambiguïté entre Lex et Bruce, qui s’amusent presque de leur machiavélisme mutuel de milliardaires surhumains. On continue de travailler la caractérisation d’un Luthor en perpétuelle transition depuis le dernier événement en date, avec sister Luthor qui vient faire un caméo, et un cliffhanger qui annonce enfin la reprise des bonnes vieilles habitudes. Ce qui ressemble davantage à un arc fill-in pour remplir les blancs en attendant l’événement suivant part tout de même sur de bonnes bases, et on attend d’en lire plus pour voir où ça va se diriger.
Que dire de plus ? C’est pas beau. D’aucun apprécieront le style graphique, évidemment, et la vérité artistique n’existant que dans l’oeil de celui qui regarde, mettons que c’est juste subjectivement désastreux et que vous avez le droit d’avoir mauvais goût (à part ça, je vous ai dit que Doug Mahnke avait aussi raté Superman Wonder Woman ? Non, je vous l’ai pas dit ?)

– Corentin

Note : 7/10

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Justice League United #5

  • Scénario : Jeff Lemire – Dessins : Timothy Green II – Colorisation: Jeromy Cox

.Bon, j’ai fini mon calvaire, lire Justice League United. Et c’est pas trop « United » tout ça. L’équipe se sépare, encore. D’un côté, pour rien, pour l’instant (et on nous laisse croire que ça va être génial… Youpi !), de l’autre, pour rencontrer le « Shazam White Lantern » du Canada qui affronte sa boîte de Pandore… mais il y a aussi le petit Alien hybride et le cliffhanger bien pourri qu’on sent clairement qu’il ne va pas se réaliser tant c’est le genre des héros de chez DC Comics… Et puis, c’est pas beau visuellement. Parfois on croit que le dessin s’améliore, mais non. Ca retombe. Honnêtement, je ne comprends pas ce qui a mené cette série déjà si loin. C’est vrai que ça semblait être une bonne idée d’équipe. Mais pourquoi là ? Pourquoi comme ça ? On le lit parce que c’est dans le mag, mais c’est tout.

– James Edge Grayson

Note : 3/10

Justice League United, c’est un peu ce que la JLA version New 52 aurait du être. Franchement, c’est plutôt plaisant de suivre cette équipe de B-listers poursuivre une sorte d’enquête inter-galactique. Dans cet épisode, nous retrouvons notre ligue, qui se met à la recherche du communicateur de feu Hawkman, qui semble avoir péri dans une bataille sur Rann. Pour ce faire, une partie de nos héros devra mener l’enquête. Parallèlement, on assiste aux premiers pas d’une nouvelle héroïne, Equinox, qui devra affronter son passé pour se révéler, ainsi qu’au baby-sitting d’un petit alien inconnu par notre limier Martien (oui, j’utilise le nom VF, juste pour vous embêter, na) préféré. Jeff Lemire nous livre un script de qualité, pour ceux qui apprécient les space opera qui vont à cent à l’heure, et prend le temps de développer des personnages moins connus du lectorat, délaissant un peu les habituels Animal Man et Green Arrow pour s’intéresser à Alanna et Miiyahbin. Cet effort de caractérisation est appréciable, et je me suis davantage attaché à ces héroïnes. Graphiquement, le dessin de Timothy Green II, très cartoony, donne à l’ensemble un côté très fun. On peut cependant regretter une certaine inconstance dans le dessin des visages, ce qui pose quelques problèmes pour les scènes intimistes. Notons aussi le cliffhanger, qui fait apparaître un personnage cher aux vieux c… euh aux lecteurs qui, tout comme moi, aiment beaucoup la Légion des super-héros.

– Zeppeli

Note : 7/10

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Flash : Futures End #1

  • Scénario : Robert Venditti, Van JensenDessins : Brett Booth –  Colorisation: Andrew Dalhouse

Ce numéro de Flash est en fait l’un des seuls tie-ins à Futures End a être d’une qualité décente. On nous propose de suivre les aventures de notre bolide “5 ans après” celles du dernier numéro, et l’on retrouve un numéro qui reste parfaitement lié à l’arc en cours. En réalité, les liens avec l’event principal (enfin, il s’agit plutôt d’une série hebdomadaire, mais passons) sont assez minces, si l’on excepte la thématique des voyages dans le temps, qui s’intègre parfaitement au récit puisqu’il s’agit de Flash et que l’on retrouve cette version bleue de notre héros, aux agissement bien radicaux.

Le numéro est bien écrit et l’on se plaît à le lire, bien que le Flash du futur soit énervant et que l’on peine à y reconnaître notre cher Barry Allen. Les interactions du héros avec les personnages qui sont présents – et je ne vous révèle pas leurs identités, ce serait du spoil – sont efficaces et l’on a enfin droit aux origines d’un “nouveau” héros bien connu du public, dans sa version New 52. Pour une fois, un tie-in a une véritable importance et impacte clairement la série dont il est tiré, alors ne boudons pas notre plaisir. Graphiquement, c’est du Brett Booth, les scènes d’action sont donc parfaitement réussies, mais on ne peut malheureusement pas dire la même chose des moments un peu plus intimistes.

– Zeppeli

Note : 7/10

Souvenez vous du mois Five Years Later, l’événement tie-in à la série Futures End situé cinq années dans le futur. Si vous vous rappelez bien, non seulement cet événement était décevant dans l’ensemble, mais demandait en partie de suivre la série principale pour tout assimiler. On peut donc se demander l’intérêt de publier un numéro de Five Years Later en VF. Alors, qu’est ce que Flash vient faire là-dedans ?

Et bien, quoi qu’il porte la mention officielle, ce numéro n’a en fait rien à voir avec l’événement de septembre dernier. Son seul lien passe par l’ouverture de ponts temporels entre passé, présent et futur, avec le génie de Flash pour les voyages dans le temps. C’est classique, mais très bien écrit, lourd de conséquences et assez prenant dans l’ensemble. Seul petit bémol : Future Flash est quand même assez débile, et son comportement violent ne se justifie pas à deux moments du récit. Sorti de là, on est face à un bon début d’arc, et un retour aux idées métaphysiques qui permettent au Flash d’aller plus loin que d’éternels combats contre les ennemis bariolés du type Grodd, Cold ou Mark Hamill. Bon, restons en bons termes et oublions les dessins, toujours très années ‘90 sans les designs décomplexés qui pourraient faire passer la pilule – au moins, les affrontements entre Speed Force-users font de jolis éclairs rouges et bleus, et c’est beau (un peu). A lire.

– Corentin

Note : 8/10

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Justice League : Dark Futures End #1

  • Scénario : Jean-Marc Dematteis, Len Wein – Dessins Andres Guinaldo – Colorisation: Chris Sotomayor

Encore un épisode Futures End, mais cette fois, pour la Justice League Dark. On retrouve tous les ingrédients, que ce soit au dessin depuis un moment ou au scénario, ou presque qu’on a l’habitude de lire, l’équipe n’est pas tout à fait la même. Au dessin, Geraldo Borges s’en sort toujours bien depuis qu’il a repris la série. Ce futur pour Zatanna et ses amis et très sombres. Ils sont piégés et cherchent depuis des années à s’en sortir. Ça reste un peu habituel pour cette équipe. Des amours se sont créées pendant ce laps de temps, surprenants ou pas. A croire que le but de ce type d’épisodes est de s’éclater à faire tout et n’importe quoi avec les personnages non utilisés par l’histoire principale. Une lecture néanmoins agréable mais sans plus. Pas l’épisode le plus mauvais du magazine, mais entre Flash et Terre 2, le pauvre épisode fait pâle figure.

– James Edge Grayson

Note : 6,5/10

L’inconvénient dans le fait de devoir formuler une opinion, c’est que les opinions les plus négatives ne sont pas toujours les plus justifiées. Prenez Justice League Dark : dans les faits, ce n’est qu’un titre basique. A peine moyen, voire un peu plus. Et pourtant ! Qu’est ce que c’est nul.

Scénario bas de plafond et cousu de fil blanc où on massacre l’essence des personnages concernés, qu’il s’agisse de Zatanna ou d’Etrigan, en flirtant vaguement avec les concepts ésotériques et métaphysiques qui ont fait la légende de certains de ses grands héros, aujourd’hui vulgarisés et traités comme n’importe quelle équipe. Rendez vous compte, à la lecture j’ai eu un vague relan de The Ravagers, amer et sordide, le genre de séries qu’on ne publie plus que pour le fanservice le plus crétin sans penser une seconde à ce que sont ces personnages et à ce qu’ils pourraient apporter en terme d’écriture ou d’ambition scénaristique. Le dessin est aux mêmes niveaux d’anonymat, ce n’est pas spécialement splendide, ni complètement moche. Mais l’existence de cette série ou sa longévité de publications reste un mystère à mes yeux. Je suis preneur si quiconque dans l’assistance a une explication…

– Corentin

Note : 3/10

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 Earth-2 #25

  • Scénario : Tom Taylor – Dessins : Nicola Scott – Colorisation: Pete Pantazis

Depuis le début de cette Terre-2, je suis à fond avec cette série. Déjà, graphiquement, Nicola Scott aide beaucoup. Ensuite, j’ai été emballé par ces nouvelles versions car elles sont assez innovantes, carrément ce qu’on attendait des versions Renaissance des héros. L’inconvénient, c’est que Darkseid ne lâche pas l’affaire et ça peut paraître long. Carrément pas le bon format pour cette série. Fort heureusement, dans cet épisode, un travail d’équipe se fait, et ils mettent quelqu’un hors d’état de nuire. On n’en sait pas plus, excepté que Flash en a sous les chaussures. Fate n’a toujours pas montré son potentiel mais il semble que ça ne devrait tarder, j’espère. Superman ne semble ne semble pas être Superman, mais ce n’est pas grave, un nouveau S se révèle. Et le final nous promet un prochain épisode qui va nous dire s’il mérite ce S. Beaucoup de promesses, j’espère que la fuite va s’arrêter et que la contre-attaque va commencer. Car ce run est long. C’est la guerre, la guerre, la guerre. J’ai envie de voir nos héros montrer leurs potentiels ! Alors oui, si on aime se demander ce qu’il va leur arriver, pas de problème, mais si on veut passer à autre chose, il va falloir patienter. Mais c’est vraiment beau à regarder. Par contre, les dialogues, c’est beaucoup de mystères qu’on espère découvrir l’épisode suivant. Encore une fois, peut-être pas le bon format.

– James Edge Grayson

Note : 7/10

En bon fanboy de la série, on peut dire que j’ai beaucoup apprécié cet épisode d’Earth-2. On y propose de suivre ce qui reste de la résistance, armée mondiale et “merveilles” confondues, sur Amazonia, alors que tout le monde cherche une solution pour éviter l’apocalypse imminente. De son côté, Superman rend visite à ses parents adoptifs, qui ne vont pas le recevoir de bon coeur… Nous avons aussi droit à un combat mettant en scène la “trinité du titre, à savoir Green Lantern, Hawkgirl et Flash, qui permet de dynamiser un peu le récit, au demeurant très statique, avec une bonne scène de combat. On sent que la situation est grave, et que tout va bientôt se jouer sur cette terre. On pourra cependant se plaindre de la pression constante qui est mise sur les personnages de cet univers qui semble totalement désespéré, mais c’est aussi ce qui fait le charme du titre. Graphiquement, Nicola Scott fournit un travail parfait, à la hauteur de la qualité du script . On est clairement en présence du titre qui a su se réinventer de la meilleure façon, et passer à côté serait un crime. On a hâte de connaître la suite, et le cliffhanger nous annonce un très grand combat fort attendu, vivement le mois prochain (oui je fais semblant d’attendre, j’ai déjà lu en VO, désolé).

– Zeppeli

Note : 8/10

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Porter
8 années il y a

J’ai quand même halluciner sur la scène du diner de famille à smallvill. :D

FolkyPatrol
8 années il y a

J’ai hate que Fabok arrive !! Vraiment vraiment ! J’ai tous le DC Saga et JLSaga, et je continue de les acheter, plus pour la Justice League, c’est creux, c’est mou, et c’est pas beau… JL United non plus n’est pas beau.. J’achete ce comics seulement pour The Flash et Earth 2…
Mais je sens que l’arrivé de Fabok va tout chambouler :D
Et dans 6 mois, on aura la Darkseid War :D

Vakarian
Vakarian
8 années il y a

J’ai l’impression que la VF est pas mal en retard sur JLA par rapport aux sorties VO, surtout si on compare à Batman, où l’arc Endgame a déjà bien commencé.

jihem
jihem
8 années il y a
Répondre à  Vakarian

ca depend… ya 2 episodes de retard avec le batman de snyder par exemple mais un seul de retard avec batman et robin ou superman

kriskent
kriskent
8 années il y a

earth 2 la serie qui faut absolument suivre chez DC c’est beau et niveau histoire c’est génial…le face a face des deux « puissants » dans l espace promet d etre grandiose….et moi aussi le diner de famille a smallville m as fait halluciné de la maniere que ca se termine car ce superman n a rien a envié a celui d injustice il peuve se donné la main…d ailleurs superman en mechant ca lui va bien.

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