Review Express VO – Semaine #201

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Red Hood/Arsenal #2
Le Top de la semaine

  • Mad Max : Fury Road – Mad Max #1
Le Flop de la semaine

  • New Suicide Squad #10

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition des Review Express VO. Comme chaque semaine, nous vous proposons de découvrir au travers de cet article les reviews des toutes dernières sorties DC Comics et Vertigo. Alors cessez un peu de squatter le site pour des nouvelles de la SDCC – le panel Warner Bros c’est que demain t’façon – et venez consulter les Review Express !

Au programme de la semaine, c’est Coffin Hill #20 qui a attiré notre attention, un peu parce qu’on aime la série par chez nous, mais aussi parce qu’on s’est un peu gouré en croyant que c’était le dernier numéro alors qu’en fait non – mais on s’en fiche, vous avez une belle review dédiée toute prête, histoire de vous donner envie d’attaquer le titre ! Surtout que ça sort en VF maintenant aussi, alors pas d’excuses.

N’hésitez pas à laisser dans les commentaires vos avis et critiques sur vos lectures de la semaine, je suis convaincu que vous avez beaucoup de choses à dire – et surtout que vous avez plus apprécié les numéros que ma bande de blasés de collègues ! Et Red Hood/Arsenal #2, c’était pas trop cool, franchement ? Allez, discutons !


VERTIGO

MAD MAX : FURY ROAD – MAD MAX #1

review MAD MAX : FURY ROAD - MAD MAX #1

Scénario : George Miller et autres Dessins : Mark Sexton et autres

Vertigo continue de nous faire explorer l’univers fantastique de Mad Max : Fury Road et après l’excellent Furiosa, on s’intéresse cette fois au passé de Max, avec une introduction assez simple qui nous résume en 3 double pages les 3 premiers films de la franchise. Comme on connaît Max, en grand vadrouilleur solitaire, on se doute bien que l’histoire qui nous sera contée n’aura pas forcément de lien avec le film (puisqu’au début de ce dernier, les évènements lui tombent un peu dessus), mais une histoire en deux parties où Max se fait des ennemis, des rencontres, des alliés – et finira par se retrouver tout seul. Alors on se laisse porter par l’histoire qui nous permet d’apprécier encore un peu la société complètement détraquée dans laquelle nous vivrons bientôt, avec ici des combats en arène (et à mort bien sûr) dont le trophée ultime est un moteur puissant V8. C’est violent, poisseux, assez brutal, et on retrouve l’esprit du film avec cet aspect de non-réflexion – pourtant le récit nous délivre quelques petites informations, puis on revoit les Buzzards, cette faction qui mériterait plus d’exposition encore. Max lui, est fidèle à lui-même, ne parle quasiment pas, et ne pense pas énormément non plus. Avec en outre une très belle réussite au niveau artistique, grâce aux dessins mais aussi à la colorisation qui accentue (comme dans le film) deux teintes, orange prononcé pour la journée, bleu azur pour la nuit. Et certaines planches sont vraiment magnifiques, avec des décors très travaillés, alors que les scènes d’action rendent de toute façon bien. En bref, une vraie prolongation du plaisir Mad Max au cinéma, à découvrir absolument si vous êtes fan !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 


BEYOND DC YOU

BATMAN ’66 #64

review BATMAN '66 #64

Scénario : Jeffe Parker Dessins : Jesse Hamm

Il est évident que certains personnages ne sont pas apparus dans la série de 1966, faute de moyens techniques. Poison Ivy fait partie de ceux-là, et c’est bien triste. Mais le revival de papier (enfin plus ou moins, ça sort d’abord au format digital first) du show permet de développer davantage l’univers de cette Gotham lumineuse que parcourait Adam West. Le dynamic duo enquête sur un meurtre par empoisonnement, qui les mènera jusqu’à la serre de la famille Isley, abandonnée depuis quelques années. C’est toujours aussi fun, et découvrir cette version très kitsch de Poison Ivy est un véritable plaisir. On imagine sans peine ce qu’aurait pu donner ce script à la télévision, et l’on sent que Jeff Parker a la volonté de respecter le plus possible les codes de l’émission. La lecture est donc plaisante, et il faut bien avouer que les dessins de Jesse Hamm rendent justice à celle que l’on appelait en VF, à l’époque des éditions Aredit / Artima, l’empoisonneuse, avec ce style cartoony qui permet de jouer sur son côté sexy sans tomber dans le provocant ou le vulgaire, comme le faisait la série à l’époque.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #20

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #20

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

Si cette semaine, Peter J. Tomasi nous introduit un élément plutôt intéressant (et en rapport direct avec la ligne de publication principale de DC Comics) – n’ayant pas encore terminé le jeu, je ne peux juger de si elle est importante pour le déroulement de celui-ci, mais je pense que non. On en reviendra toujours aux même travers pour ce comics numérique, à savoir qu’il n’apporte pas grand chose à l’univers d’Arkham Knight, prisonnier qu’il est de son statut de préquel, alors qu’à présent les 3/4 des lecteurs doivent avoir terminé le jeu, et se rendent bien compte que les intrigues dépeintes ici n’apportent aucun élément nouveau, et même, n’arrivent pas à créer un minimum de sentiment de build-up vers le début du jeu. Et lorsqu’on ajoute à cela des dessins vraiment passables (pourtant au début c’est pas trop mal, mais l’artiste sembla bâcler ses planches au fur et à mesure), on se retrouve, à nouveau, avec un numéro qui se lit en deux minutes et qu’on oublie aussitôt après. Vivement la fin.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #53 – Dernier numéro !

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #53

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

L’arc Duel in Space, qui voyait le dynamic duo affronter des aliens et des dinosaures sur une planète inconnue se conclut dans ce numéro du Batmanga, toujours aussi déjanté, signé Jiro Kuwata. Une fois de plus, l’artiste nippon se déchaîne totalement et nous livre un script hautement rocambolesque, qui saura divertir la plupart de ses lecteurs, pour peu qu’ils apprécient un minimum les films de science-fiction de série B. On tient là un récit Ed Woodien, qui ne tient absolument pas la route, mais qui remplit franchement ses promesses, puisque j’avoue m’être beaucoup marré à la lecture de ce petit épisode… Entre les balades à dos de ptérodactyle, le dinosaure rempli de piquants qui ferait pâlir d’envie un oursin, les aliens ringards et la fin qui voit Batman renverser un empereur galactique, faisant de lui une sorte de révolutionnaire marxiste de l’espace…. C’est vraiment dingue, et je ne saurais que recommander cette lecture à ceux qui veulent se vider la tête après une dure journée de travail, ou après de laborieuses lectures. C’est donc une excellente lecture, très second degré, comme nous en propose souvent le Batmanga.

– Zeppeli

Note : 8/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #31

review FABLES : THE WOLF AMONG US #31

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Shawn McManus

L’interrogatoire d’Ichabod Crane, qui a enfin été retrouvé par notre duo de choc, composé de Snow White et Bigby Wolf, ne se déroule pas comme prévu dans cet épisode de The Wolf Among Us, qui verra enfin se rejoindre le flashback et l’intrigue principale, puisque la fameuse Bloody Mary fait ses débuts dans l’intrigue “présente”, d’une façon bien menaçante. L’enquête avance, et l’apparition de cette nouvelle antagoniste fort charismatique permet au titre de prendre un nouveau tournant, et de se renouveler un peu. Le script est toujours aussi efficace, et l’on se plaît à en apprendre toujours plus sur cette ennemie fort dangereuse. L’on comprend mieux sa descente aux enfers, et les personnages ont tous une véritable épaisseur psychologique, qui nous permet de mieux les apprécier. Graphiquement, c’est efficace et le trait colle bien à l’ambiance instaurée par la présence de Bloody Mary, ce qui fait de ce numéro l’un des meilleurs de la série. Vivement la semaine prochaine.

– Zeppeli

Note : 8,5/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #10

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #10

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

On prend les mêmes et on recommence. Après la fin du dernier numéro on savait bien évidemment que la guerre totale allait éclater et ça ne rate pas. Pour autant, une nouvelle fois, le numéro parait bien trop court car cela va très vite. Quelques pages pour gérer l’acte en doigt d’honneur made in Sinestro, quelques pages de combat et c’est presque terminé. Je dis bien « presque » parce que la fin est excellente, comme d’habitude quoi. On a un Superman à terre la quasi-totalité du numéro et puis en voyant ce qu’il se passe autour de lui, semble ne plus pouvoir répondre de lui et monte sur ses grands chevaux. On y aurait presque cru si cela avait duré un poil plus longtemps parce que vu l’armada qui débarque juste après, on se retrouve à sourire très fort du bazar que ça va être la semaine prochaine. Sinon, le vrai point faible du numéro ce sont les pages consacrées à un flashback tout ce qu’il y a de plus inutile. Non seulement il ne sert à rien pour l’intrigue générale mais il ne nous apprend rien sur les personnages qui sont présents. Drôle de choix également de l’insérer à ce moment-là de l’histoire, mais bon… En tout cas Injustice, si la série ne se renouvelle pas vraiment et ne trouve pas nécessairement un nouveau souffle, elle aborde une vitesse de croisière satisfaisante qui en font une lecture toujours aussi sympathique.

– Nathko

Note : 7,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #42

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #42

Scénario : Karen Traviss Dessins : Andres Guinaldo

Sensation Comics Feat Wonder Woman nous ramène dans un univers semblable à celui de The Sandman un petit peu cette semaine avec la première partie de Nine Days. Diana doit régler des conflits entre les humains, sauf que ces humains sont manipulés par une déesse en guerre contre elle-même avec le bon et le mauvais côté qui s’affrontent. C’est très intéressant à lire, de voir comment on pourrait être utilisés comme des pions, le tout sublimer par de très belle planches parfois psychédéliques à souhait. C’est une jolie surprises et je suis du coup plutôt contente que cette histoire s’étale sur trois numéros. J’ai hâte de voir comment Wonder Woman peut gérer les situations causées par les deux parties de la déesse en colère. On a ici une écriture qui ne fatigue pas le lecteur bien que plusieurs personnages interviennent à divers moments pour expliquer les enjeux et la situation. Vivement la semaine prochaine.

– Harley

Note : 7/10


DC YOU

ALL-STAR SECTION EIGHT #2

review ALL-STAR SECTION EIGHT #2

Scénario : Garth Ennis Dessins : John McCrea

Garth Ennis est un sale gosse, c’est un fait. Si son esprit frondeur et rebelle lui a souvent permis de livrer des pépites pleines de rage et d’humour cinglant, ça lui a aussi parfois jouer des tours. Hélas après deux numéros, il semble que All Star Section Eight fasse partie de la catégorie des séries pas forcément très inspirées de l’auteur. En reprenant plus ou moins la même structure que pour le premier numéro (mais en remplaçant Batman par Green Lantern), l’auteur ne prend finalement pas trop de risques narratifs et laisse place à un récit à l’humour plutôt bas du front et irrévérencieux. Certes, ça fait parfois du bien mais, là encore, rien ne semble bien nouveau si on le compare au premier numéro de la série et même si l’auteur se veut grinçant, on l’a connu plus brillant dans ce genre d’exercice. De plus et puisque l’histoire ne semble être qu’un gros prétexte pour satisfaire les délires de Ennis, l’intérêt de la série apparaît déjà limitée, après seulement deux épisodes. Reste alors à se satisfaire des planches de John McCrea qui, lui, se montre au niveau. L’artiste semble, en effet, prendre beaucoup de plaisir en développant des atmosphères poisseuses et en mettant en scène des personnages tous plus ridicules les uns que les autres. Alors, 5 c’est peut-être sévère (quoique pas vraiment) mais c’est en tout cas à la hauteur de la déception.

– n00dle

Note : 5/10

BATMAN #42

review BATMAN #42

Scénario : Scott Snyder Dessins : Greg Capullo

Après le numéro précédent assez introductif, il est temps de passer aux choses plus sérieuses. Le problème majeur ici c’est qu’on a le sentiment de lire la même chose que dans Batman #41. Le nouveau Batman affronte un ennemi alors qu’on lui présente encore de nouveaux équipements (dont un Bat-camion grotesque, ou comment Snyder veut encore pousser le délire jusqu’au bout – tout en ne l’assumant subtilement pas), et en multipliant les interrogations sur le bien-fondé de ce nouveau Batman, de sa façon de procéder, des règles auxquelles il doit se soumettre. Jim Gordon affronte ici un ennemi anecdotique de plus, et pour la première fois j’ai trouvé le design de Greg Capullo vraiment peu fameux – pour un combat sans enjeu autre qu’annoncer le véritable vilain, qui lui s’annonce bien plus intéressant. Et cette fois, le cliffhanger se veut un peu plus réfléchi, d’autant plus que la scène qu’on nous présente dans les dernières pages soulève énormément de questions, tout en nous rappelant que décidément, Snyder construit bien SON univers avec SON Batman. Rien de nouveau donc, on est habitué. Mais s’il faudra juger de la suite pour considérer cet arc dans son ensemble, alors que je suis plutôt client du Batman de Snyder, c’est bien la première fois depuis longtemps qu’un numéro me laisse à tel point indifférent !

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

BATMAN/SUPERMAN #22

review BATMAN/SUPERMAN #22

Scénario : Greg Pak Dessins : Ardian Syaf

Le dernier numéro introduisait Batman et Superman l’un à l’autre avec leur changement de statuquo. Ce n’était pas forcément exceptionnel et ce nouveau numéro semble confirmer la donne. La dynamique entre ce Batman et ce Superman ne fonctionne pas vraiment. Ce n’est pas vraiment parce qu’elle est jeune mais juste que les deux personnages ne fonctionnent pas bien ensemble. Les rôles se retrouvent d’ailleurs changés puisque c’est maintenant Superman qui semble se battre avec son cerveau et Batman qui veut frapper avant de comprendre. En plus de cela ils ne sont jamais sur la même longueur d’onde et on passe notre temps à les voir se disputer ou à ruiner les efforts de l’un et de l’autre pour résoudre la situation. En plus de ça le méchant de l’histoire est un personnage introduit par Greg Pak lui-même et qui n’avait pas forcément laissé une forte impression. C’est tout de même intéressant de voir l’auteur ramener des éléments d’une autre série Superman pour en faire une menace sur le retour. Les thèmes sous-jacents à cette l’histoire du premier degré sont un peu déjà vus mais n’est-ce pas là le meilleur moment pour leur donner un peu plus de poids et d’épaisseur ? Ardian Syaf fait toujours un boulot très propre mais certaines cases semblent totalement avoir été faites au dernier moment. Que ce soit au niveau de la coloration ou du dessin c’est juste passable. Pas de décors, ou alors très minimaliste, des visages peu détaillés et des formes peu précises laissent penser que des modifications de dernière minute ont eu lieu, ou alors Syaf avait juste la flemme. Bizarre.

– Nathko

Note : 6,5/10

CATWOMAN #42

review CATWOMAN #42

Scénario : Genevieve Valentine Dessins : David Messina

Catwoman continue sa manipulation entre les diverses familles tout en tentant de découvrir ce qu’il s’est passé avec Batman. Au passage on retrouve Sionis, Cobblepot, une autre Catwoman et même Spoiler. Mais il y a une limite à ce que Catwoman peut gérer. Et il semblerait que cette dernière soit atteinte dans ce numéro. L’histoire reste toujours plutôt égale aux précédents numéros, mais il est vrai que les dernières pages vont apporter un vent de nouveauté et annoncent surtout des révélations à venir. L’écriture est toujours aussi plaisante mais cependant, les planches ont perdu un peu de qualité en route. Certains personnages ont leur visage modifié entre les cases, on a du mal à différencier certains autres personnages, même récurrents. C’est plutôt perturbant. On a déjà deux Catwomen, alors si en plus on doit les confondre ça risque de compliquer les choses et la compréhension. Mais en soit, l’ambiance est toujours là, on ne perd pas l’objectif de vue, et on suit toujours Selina avec plaisir.

– Harley

Note : 6/10

CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #2

review CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #2

Scénario : Ming Doyle, James Tynion IV Dessins : Riley Rossmo

Notre histoire compliquée avec les fantômes qui meurent connaît un nouveau tournant dans ce second numéro. Il sert de suite à l’introduction du numéro précédent, en apportant pas mal de divagations de la part de John lorsque l’on suit ses pensées, quelques bribes de son passé et de son histoire avec Gaz, puis une nouvelle révélation avec de la magie. En soi, ce numéro est plutôt calme sur une bonne partie de sa longueur mais il est agréable de suivre le mage dans son cheminement pour comprendre ce qu’il se passe sans qu’il soit obligé de passer par une avalanche de magie. J’aime beaucoup l’écriture et les planches fournies par la nouvelle équipe créative qui parvient à redonner du charme et de la mélancolie non forcée au personnage. C’est agréable à lire, et même si c’est calme avec une seule scène d’action, c’est tout de même prenant et la suite, qui nous entraînera dans le passé de John, risque d’être encore plus intéressante.

– Harley

Note : 7/10

EARTH 2 : SOCIETY #2

review EARTH 2 : SOCIETY #2

Scénario : Daniel H. Wilson Dessins : Jorge Jimenez

Parce que Daniel H. Wilson a certainement regardé Man of Steel récemment, il fait de Terry Sloan, le vilain de seconde zone d’Earth 2 depuis plus d’un an maintenant (et dont on n’arrive décidément pas à se débarrasser alors que tout le monde a bien capté que c’était un sacré fils de loutre), une sorte de nouveau Zod puisqu’il veut terraformer cette nouvelle planète, au demeurant hostile, pour en faire une copie conforme d’Earth 2, et tant pis si toute la faune et flore actuelle doivent y passer. On revient également sur les évènements précédant l’arrivée des habitants de la planète sur l’ex-Telos, soit un bond dans le passé directement après les évènements de Convergence. Le ton est toujours aussi alarmiste et l’ambiance encore en post-catastrophe mais c’est un ton que Daniel H. Wilson s’est approprié depuis longtemps, et c’est assez amusant de voir que malgré toutes les galères vécues, il y a encore des tensions entre les différents super-héros, et leurs façons de penser face aux situations de crise. Avec un cliffhanger plutôt efficace, on en ressort d’une lecture assez sympathique, même si ça manque encore de beaucoup d’explications. On sera en revanche très content de la partie graphique de Jorge Jimenez qui, malgré quelques personnages aux visages déformés, arrive très bien à jouer avec les héros et offre quelques planches avec des images au rendu assez fantastique. J’adhère totalement !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GOTHAM ACADEMY #8

review GOTHAM ACADEMY #8

Scénario : Becky Cloonan, Brenden Fletcher Dessins : Karl Kerschl

Curieuse lecture que ce Gotham Academy #8. On commence dans une ambiance maussade, avec une scène d’enterrement, celui de la mère d’Olive Silverlock, qui avait déjà bien d’autres problèmes mais essayait de les surmonter. Coup dur donc, qui ravive de douloureux souvenirs et provoque son lot de tensions avec Kyle, son ancien petit copain, qui ne voit pas d’un bon oeil son rapprochement avec le mystérieux Tristan. Mais ne vous inquiétez pas, on est loin des feux de l’amour, tout de même, et le numéro entretient son lot de mystères avec ce qu’il faut d’intégration au reste du Bat-verse (je me demande simplement s’il n’y a pas un problème de « continuité » lié à l’apparition d’un personnage, mais j’ai la flemme d’aller relire mes anciens TPBs des New 52) ; quant au cliffhanger, il est très attendu mais reste efficace, notamment par la dernière image, presque flippante. De toute façon, depuis Arkham Manor, on a envie d’en savoir clairement plus sur les Silverlock ! Et aux dessins, Karl Kerschl réussit très bien à donner un côté lugubre à son récit, tout en gardant son style léger de dessin animé : un régal pour les yeux, comme d’habitude.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #2

review JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #2

Scénario : Bryan Hitch Dessins : Bryan Hitch

Ce deuxième numéro de Justice League of America est étonnant. La première chose que l’on peut remarquer c’est la quasi-absence de The Infinite Corporation alors qu’il s’agissait de toute évidence du gros point d’interrogation du premier numéro. Sur ce deuxième numéro Bryan Hitch change complètement d’angle pour se focaliser sur l’arrivée de Rao. Ce changement dans la narration donne une saveur bien différente qu’avant. On se retrouve dans un récit relativement contemplatif qui démontre parfaitement le changement qu’apporte ou que pourrait apporter au monde et c’est un parallèle intéressant. La caractérisation des personnages pourra également surprendre, surtout en ce qui concerne Batman et Superman puisqu’au final ce sont pratiquement les seuls que l’on voit à l’exception d’Aquaman. Ainsi, Superman reste complètement benêt devant un Rao qui semble l’avoir totalement hypnotisé, Batman étonne plus ou moins avec son discours sur le fait que les méchants devraient tous mourir et Aquaman se permet de laisser son peuple à la merci d’un prophète dont il ne sait rien. Maintenant il est vrai que le numéro passe sans doute trop de temps à exposer Rao et ses actions sur le monde même si Bryan Hitch ne perd pas une minute pour nous démontrer sa bienveillance de tous les instants. On sait déjà tous que ça cache quelque chose et fort heureusement Batman sera là pour ouvrir les yeux de Superman, sans doute trop tard. Artistiquement parlant, Hitch s’en sort avec les honneurs et n’est pas spécialement meilleur ni pire que dans le premier numéro. Justice League of America est donc une surprise certaine et il ne manque plus qu’à Hitch de connecter tout ça pour nous pondre quelque chose de grand même si de nombreux éléments rappellent bien trop d’autres histoires qui ont déjà été écrites auparavant.

– Nathko

Note : 7,5/10

JUSTICE LEAGUE UNITED #11

review JUSTICE LEAGUE UNITED #11

Scénario : Jeff Parker Dessins : Travel Foreman

Nouveaux auteurs, nouvelle équipe et nouveau enjeux, voilà le programme de ce Justice League United #11. Pour le coup, on s’éloigne du cosmique et du ton Silver Age développé jusque là dans la série pour faire place à un style beaucoup plus creepy. D’un point de vu narratif, Jeff Parker joue la carte de la sécurité avec une structure classique, qui se concentre sur la présentation des membres de l’équipe et sur la mise en place de la nouvelle menace. Le tout est développé dans un rythme plutôt soutenu et permet au lecteur de se mettre dans le bain très vite. Malgré tout, l’auteur a du mal à créer une véritable alchimie entre ses personnages et l’ensemble ne donne pas vraiment l’impression de lire un titre « Justice League ». Passé la surprise de ce nouveau style, on se demande même comment tout ça pourra fonctionner sur le long terme à cause du développement, pour l’instant, expéditif de l’ensemble. Il faut donc espérer que Jeff Parker apporte plus de liant à son intrigue à l’avenir, surtout que que la menace qui pèse sur la League est assez quelconque. De son côté, Travel Foreman peine, lui aussi, à convaincre. Certes, le découpage de ses planches est régulièrement très recherché et plutôt organique mais son style se marie mal avec le genre super-héroïque mainstream. Ainsi l’artiste parait dans son élément pour illustrer toutes les bizarreries du récit mais les corps et surtout les visages de ses personnages sont trop souvent à la limite du mauvais goût. Il est toujours difficile de juger un run après un numéro. Malgré tout, le virage à 180° réalisé par la série est, pour le moment, plus surprenant que passionnant.

– n00dle

Note : 6/10

NEW SUICIDE SQUAD #10

review NEW SUICIDE SQUAD #10

Scénario : Sean Ryan Dessins : Philippe Bryones

On continue notre histoire avec l’équipe scindée en deux. Mais des deux côtés on retrouve un peu le même cas de figure : ceux qui sont là pour le fun, contre les plus sérieux. A la longue c’est assez pénible de toujours retrouver la même configuration, de retrouver toujours des histoires de gamins entre les membres, puis après hop on s’unit pour la bagarre avant de se tirer à nouveau dans les pattes. C’est lourd, mais au fond, j’adhère quand même sur certains points comme la caractérisation de Black Manta, ou même encore certaines interrogations du Reverse Flash, mais à côté de ça, c’est toujours le même refrain. Ici, entre certains soucis légers de proportions sur certaines cases, on a pas mal de tensions au sein de l’équipe, donc le prochain numéro on aura la castagne, puis après ils se feront tirer les oreilles. Bref, c’est toujours pareil, et c’est assez agaçant.

– Harley

Note : 4,5/10

RED HOOD/ARSENAL #2

review RED HOOD/ARSENAL #2

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Paolo Pantanela

Ma foi, après une introduction que j’avais trouvé plutôt mauvaise, qui aurait pu me dire que ce numéro serait si plaisant ? L’histoire pourtant, ne casse vraiment pas trois pattes à un canard, avec Red Hood et Arsenal qui… exécutent simplement une mission, en se rendant à Paris. De même, la narration est toujours celle de Lobdell, avec plein plein de cases partout, et les dessins en revanche ne sont pas mauvais. Mais les visages ont tendance à être salement déformés. Alors qu’est-ce qui va bien dans ce numéro, et qui lui donne même un fort capital sympathie ? C’est que ça ne se prend pas une seconde au sérieux, pas une seconde. On commence d’entrée avec Arsenal qui teste un nouveau lance-napalm sur Jason Todd qui prend sa douche. Des répliques qui fusent dans tous les sens, Arsenal qui ne prend pas leur mission au sérieux, deux double-planches qui transforment littéralement l’histoire en jeu vidéo (c’est vraiment très con, et très drôle), avec même l’éditeur de Scott Lobdell qui se permet de le tâcler sur ses planches. Et jusque dans la conclusion (quel était donc l’objet convoité), on voit bien que Lobdell a juste envie de proposer une grosse tranche de fun et de rigolade, et pour cette fois, y a pas à dire : ça a fonctionné. Et si le souvenir n’en restera pas impérissable, on peut souhaiter à l’auteur de poursuivre la route de ce titre dans cette direction, et de ne pas se perdre en chemin !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

STARFIRE #2

review STARFIRE #2

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Emanuela Lupacchino

Haaa, Starfire… Après une introduction fort sympathique, on commence ce numéro avec des enjeux un peu plus sérieux, même s’ils n’iront rien redéfinir, bien loin de là. C’est juste l’arrivée du cyclone Betty qui va provoquer quelques soucis et permettre à Starfire de révéler ses talents héroïques, même si son but premier était de se fondre parmi la masse. Les auteurs continuent néanmoins de nous dépeindre cette Starfire un brin naïve qui continue d’interpréter certaines expression de manière littérale (même si c’est moins présent que dans le précédent numéro, ce qui n’est pas forcément un mal) mais dans l’ensemble, la place à l’humour est moins présente, sauf pour l’introduction du premier super-vilain de cet arc, qui tient vraiment lieu de l’esbroufe tant c’est amené en mode random et gratuit. Mais on est pas forcément là pour réfléchir, alors pourquoi pas. Dans tous les cas, j’apprécie toujours la légèreté de cette série même si on passe beaucoup de temps avec cette histoire de tempête – mais au moins, on peut compter sur Emanuela Lupacchino pour nous en mettre plein les yeux, et c’est le cas ! Starfire est magnifique (et je ne dis pas ça parce que je suis amoureux), l’ensemble transpire de beauté, les traits sont fins, la colorisation se fait légère, l’action est clairement dépeinte : visuellement difficile de faire un quelconque reproche, il faudra juste que l’histoire s’emballe un peu plus la prochaine fois !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

ArnoKikoo

ArnoKikoo

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

À lire aussi

Promo -29%
Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

Rejoignez la discussion

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

5 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Vakarian
Vakarian
8 années il y a

Je n’ai lu que Batman 42 et heureusement que c’est toi, Arnokikoo, futur sauveur de la planète à la fin de tes études de biologie, qui donne ton avis sur le numéro du nouvel opus de Scott « je tue la franchise de Batman avant de me barrer » Snyder et non Zep, car de sa part je n’aurai lu que 4 mots pour définir ce numéro : « c’est à chier ! » (Petit clin d’œil à votre podcast sur Endgame).

Comme je l’ai écrit plutôt (ou Mickey, c’est selon) j’avoue que le côté « cool attitude » de Batman pourrait être une bonne idée (il y a des moments assez marrants) mais ça ne colle pas du tout mais pas du tout au personnage de Gordon et à sa psychologie (un mec posé, pointilleux, qui joue selon les règles). C’est pas comme si Snyder n’avait pas lui même défini le personnage dans Zero Year. Mais bon d’un côté il fait ce qu’il veut, et s’il n’aime pas la cohérence, qui sommes nous pour le blâmer ?

Nous avons l’occasion de rencontrer un nouvel ennemi, et l’introduction du nouveau vilain principal est assez bien amené (oui, je l’avoue, au niveau construction narratif, le numéro tient la route même si je maintiens que ce « All New Batman » est un peu n’importe nawak).

Et puis que dire du chasse-neige… Si un jour vous êtes bloqué sur l’autoroute par la poudreuse, un coup de Bat-signal et le gaillard se pointera avec sa déneigeuse et youpi.

Et enfin il y a les dernières pages, qui font suite au cliffhanger de Batman 41. Pas l’ombre d’une cohérence par rapport à Batman 40, surtout concernant les conséquences physiques liées au combat final de la conclusion de Endgame (je ne veux pas trop spoiler). Une certaine impression de jemenfoutisme et certainement plus une volonté de ne pas se mettre les fans à dos.

Donc globalement agréablement surpris (oui oui) mais au final toujours pas convaincu.

BigDRim
BigDRim
8 années il y a

Mais The Wolf Among Us c’est juste la même histoire que le jeu ? Je vois pas trop (du tout) l’intérêt (si on y a joué) ?

tenshikuroi
tenshikuroi
8 années il y a

Y’a pas à dire, la patte Conner/Palmiotti c’est toujours aussi rafraichissant. Je suis fan de la série Harley Quinn, j’aime plutôt bien la mini série sur son duo avec Power Girl et ces deux premiers numéros de Starfire sont prometteurs. Ça ne ressemble à aucune autre et c’est tant mieux !

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

JLU -> Pas du tout d’accord pour ce qui est des dessins de Foreman. J’ai trouvé ça sublime personnellement, à tout point de vue. La colo de Cox déchire et l’utilisation visuelle du pouvoir de Mera m’a fait décrocher la mâchoire ! J’exagère à peine ^^
Après je suis assez d’accord pour le reste de la review. Le numéro ne brille pas vraiment pour son histoire (y a juste la direction prise avec Adam Strange qui titille ma curiosité) et cette composition d’équipe peine à convaincre. Bien que dans le fond il faut surtout se concentrer sur le noyau du groupe composé de Alana Strange, Animal Man, Stargirl et Equinox, qui, pris séparément fonctionne plutôt bien je trouve, notamment Stargirl qui est bien mieux écrite que lors du passage de Jeff Lemire.

Starfire -> J’ai vraiment bien aimé alors que le premier numéro m’avait laissé assez perplexe. L’humour sur la caractérisation de Starfire passe mieux et je commence à me prendre au jeu du ton singulier de la série. Et c’est très beau !

Hellblazer -> après la très bonne surprise du premier épisode, j’ai trouvé plus de lourdeurs dans celui-ci et une histoire sans grand intérêt.

Earth-2 -> j’ai très peur de la direction que la série est en train de prendre. Il serait peut-être temps de poser cette galerie de personnages et de commencer à les construire autrement que dans l’urgence. Tout cet univers devient de plus en plus caricatural…

Gotham Academy -> Sympathique. C’est cool de retrouver Olive et ce petit jeu doux-amer dans l’ambiance qui jongle avec les éléments du Batverse. Ici, un numéro qui sert surtout à intégrer de manière plus évidente de personnage de Kyle, trop effacé lors du premier arc, et à mettre en avant les mystères du deuxième.

JLA -> aussi soporifique que le premier numéro mais moins reposant du fait qu’il se termine plus rapidement, dommage.

Winterwing
8 années il y a

La bonne surprise de la semaine, c’est pour moi aussi Red Hood & Arsenal. C’est pas le chef d’œuvre du siècle, mais c’était plutôt fun pour une fois, surtout les pages jeux vidéos. Petite déception pour la JLA, j’avais eu un coup de cœur pour le #1, mais ce #2 était pas génial. On sait bien que Rao cache un truc, pas besoin d’essayer de nous convaincre pendant 20 pages qu’il est gentil. Et puis cette caractérisation complètement à l’ouest… Superman est probablement hypnotisé ou chais pas, mais par contre Batman qui veut laisser mourir tous les criminels et Aquaman qui croît pas en les dieux alors qu’il côtoie la fille de Zeus depuis des années, désolé je peux pas.
En parlant de caractérisation mauvaise, Batman #42. Difficile de croire en ce All-New Batman quand même Snyder s’amuse à le critiquer et le troller à toutes les pages. On a dépassé le stade de la critique méta du #41. Pour les dernières pages, j’attends de voir, ça cache certainement un truc. Probablement un genre d’amnésie ou une connerie dans le genre, mais pour l’instant je refuse de croire qu’il a simplement pris sa retraite et qu’il laisse faire tout ce délire autour de Bat-cop.
Déçu aussi par la Section 8. Ce numéro est littéralement le même que le précédent sauf que c’est GL à la place de Batman, c’est tout. En plus; l’humour grasse et lourdingue comme ça, je peux pas. Earth 2 – Society, c’était pas fameux non plus. On reste toujours concentré sur Batman et Sloan, c’est à dire les deux personnages qui m’intéressent le moins dans cette série. Pourquoi ne pas aller voir du côté de Fury, Val Zod, Fate… ? Par contre c’était super beau.
Bref, cette semaine, le monde à l’envers ! Une bonne surprise du côté de Red Hood mais plutôt déçu par des titres que j’apprécie d’ordinaire !

DC Universe FRA

Rejoignez la première et la plus grande communauté non officielle DC Comics Francophone et participez aux discussions Comics, Films, Séries TV, Jeux Vidéos de l’Univers DC sur notre Forum et serveur Discord.

superman
5
0
Rejoignez la discussion!x