Review Express VO – Semaine #200

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Green Arrow #42
Le Top de la semaine

  • Bat-Mite #2
Le Flop de la semaine

  • The Omega-Men #2

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouveau numéro des Review Express VO. En ces temps de canicule, rien n’est plus agréable en fin de journée que de se rendre sur DC Planet pour consulter les avis et critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo ! On me rétorque qu’une piscine d’eau fraîche avec un cocktail à siroter, ce serait plus agréable, mais vous êtes vraiment vils d’argumenter de la sorte !

Quoi qu’il en soit, le DC You entame tranquillement son deuxième mois d’existence, avec donc une petite poignée de numéros #2 débarqués, et pour le reste, les nouvelles équipes créatives et nouvelles histoires se poursuivent ! On vous invite bien entendu à venir parler de vos lectures de la semaine dans la section des commentaires, et notamment si les nouvelles séries ont réussi à vous convaincre avec leur second numéro !


VERTIGO

AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #8

review AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #8

Scénario : Scott Snyder Dessins : Rafael Albuquerque

Ce numéro d’American Vampire : Second Cycle me laisse comme un arrière goût d’amertume en fin de lecture. Déjà, on a beaucoup trop attendu pour le lire à cause des retards répétés, mais en plus, j’ai l’impression qu’on nous laisse en plan. On livre juste quelques pistes histoire de ne pas perdre l’attention du lecteur, mais ensuite, je ne sais pas, il manque quelque chose. Peut-être est-ce dû au fait de trop attendre entre les numéros, on se lasse, mais toujours est-il que Scott Snyder semblait pour ce numéro avoir la plume fatiguée alors que Rafael Albuquerque et Dave McCaig nous livrent des planches de très bonne qualité avec de l’action, du vampire et des visages très réussis.  Skinner Sweet en prend pour son grade mais son cas se résout facilement, et du côté de l’équipe des demoiselles, je m’attendais à quelque chose de plus extraordinaire que des affrontements de la sorte qui s’annoncent à l’horizon. Peut-être que ce numéro sert de charnière avec le prochain qui sera complètement épique, mais ici, bien qu’on ait droit à de très beaux moments de créatures enragées, il manque un je ne sais quoi pour réellement replonger le lecteur à fond dedans. Peut-être un manque de révélations, on nous montre mais on ne nous livre rien, en fait c’est même frustrant. Mais bon, maintenant attendons la suite. Car tout de même, nos personnages se retrouvent tous dans une situation délicate, Skinner, Poole, Pearl et Felicia risquent d’en baver et au final je resterai dans le coin pour voir ça, quand même c’est pas mon titre préféré pour rien.

– Harley

Note : /10

EFFIGY #6

review EFFIGY #6

Scénario : Tim Seeley Dessins : Marley Zarcone

Depuis le début, je dis qu’Effigy est une série bizarre, et ce numéro qui vient conclure le premier arc de la série ne déroge pas à la règle. Edie a été mise en prison pour meurtre et Chondra essaye de comprendre ce qu’il s’est passé. Les pistes explorées dans les précédents numéros prennent un peu plus de sens, et surtout dans les dernières pages où nous avons un peu plus de background sur ce qu’il se passe vraiment – mais en vérité, le tout reste assez confus, mais surtout très perché. On appréciera l’inventivité du scénario de Tim Seeley, tout comme sa capacité à parler de thèmes qui lui sont chers (ici encore, le personnage d’Edie, transsexuel, permet de faire passer un message), mais le tout au détriment d’une accessibilité pas vraiment acquise. Et si au début je les trouvais plutôt efficaces, les interludes où Chondra parle directement au lecteur cassent de trop le rythme de lecture. Aux dessins, Marley Zarcone continue dans la (bonne) direction avec ce style qui lui est propre, un côté un peu cartoon mais avec ce qu’il faut pour garder un ton bien adulte, et toujours mystérieux. Ce qui est sûr c’est qu’Effigy bouscule le lecteur, et c’est déjà un bon point.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #22

review FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #22

Scénario : Simon Oliver Dessins : Alberto Ponticelli

Après avoir un peu erré dans des considérations méta-physiques et scientifiques un peu lourdes, le script de Simon Oliver perd un peu de sa folie (et encore), mais gagne en solidité et devient très prenant dans ce numéro. D’une part, les agents Adam et Rosa sont coincés aux confins d’une dimension responsable d’une véritable crise de la Physique sur Terre, et doivent prendre une décision très lourde pour décider de sauver ou non la planète ; alors que de son côté Blackwood est bien décidé de camper son rôle de méchant et de nuire à toute l’équipe. Enfin, sur Terre, on continue de suivre des rescapés sur le territoire dévasté d’amérique, où les anomalies sont devenues des pièges mortels et imprévisibles, dans une ambiance survivaliste qui rappelle The Last of Us, un brin de folie en plus. Prenant donc, la tension monte sensiblement dans ces quelques pages, les interactions entre les personnages étant en outre très bien travaillées : on se plait à suivre les personnages où qu’ils soient, et le tout est magnifié par les planches d’Alberto Ponticelli qui s’améliore de plus en plus et nous délivre des dessins pleins de vie et d’intensité, avec une colorisation profonde et riche qui flatte la rétine. La série va bientôt s’achever, mais on savoure ces derniers numéros comme jamais !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

VERTIGO SFX #2

review VERTIGO SFX #2

Scénario : plein d’auteurs Dessins : plein d’artistes

A défaut d’avoir des idées, Vertigo a des séries. Quand les grands auteurs désertent chez Image, on édite des séries du type War Stories, Sport Stories, ou SFX, dans lesquelles on empile autant d’équipes créatives que possible pour des histoires courtes qui n’impactent pas, ne développent pas grand chose et s’oublient à la seconde même où l’on pose le bouquin. C’est un peu le Doggy Bags de Vertigo, sans l’énergie des dessins de la ligne Ankama. Ici, il y a des visuels magnifiques, artistiquement très aboutis. Mais on doit supporter que ces bons dessinateurs se cantonnent à des “nouvelles” dans un recueil d’histoires au lieu de livrer la prochaine série importante de l’imprint. Dans les faits, Quarterly SFX n’a rien de préjudiciable à offrir. Mais pourquoi encore proposer le même concept éditorial de série anthologique faite de récits brefs, souvent juste prétextes à des conclusions super violentes (où la morale se cherche) ou chercher à rééditer des vieilles idées plutôt que d’en bâtir de nouvelles ? C’est usant, et même le fan assidu commence à percevoir les failles, pour DC Comics, de cette annexe qu’est Vertigo, qui ne produit plus ou très peu et dont la plus grosse source de revenus est à trouver dans les rééditions de vieilles séries de légende. Si c’est pour publier des revues du type SFX pour combler le vide, et éviter que l’imprint ne publie qu’une série par semaine, autant le fermer tout de suite et rapatrier ce qu’il en reste dans une autre maison d’édition avec des ambitions plus claires. Pour en revenir à Quarterly, la série n’est pas à blâmer, car si la qualité varie, le projet initial est de mettre en avant les coloristes, et de ce côté là, le contrat est rempli. Néanmoins, on se demande où va ce qui était jadis la maison d’édition des chefs d’oeuvres, à l’heure où l’indé (le vrai) ne cesse de gagner sur le super-héros.

– Corentin

Note : 6/10


BEYOND DC YOU

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #19

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #19

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

On délaisse un peu le côté action pour une histoire auto-contenue qui fait la part belle au calme et au dialogue. Après s’être pris une sacrée rouste par Bane, le Chevalier Noir est recueilli par un habitant d’Arkham City ; les rôles sont inversés puisqu’un citoyen se charge de la protection de Batman, mais les rôles auront tôt fait d’être inversés. Pourtant, si les premiers dialogues commencent assez bien, donnant une atmosphère touchante, on regrettera quelques maladresses de Peter J. Tomasi (« if I see you again here, you’ll see me again ») et, comme toujours, un certain manque d’enjeux par rapport à l’intrigue principale. On ressort de la lecture avec le souvenir d’une histoire qu’on aura oublié le lendemain, et par contre, les dessins de Viktor Bogdanovic ne sont vraiment pas terribles, surtout pour Batman qui a droit à quelques postures vraiment moches.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #52

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #52

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Les aventures rocambolesques de la version nippone du Dynamic Duo se poursuivent dans ce numéro qui débute un petit arc en deux parties. Evidemment, on est toujours dans un récit de série Z, qui exploite à fond l’aspect kitsch du personnage. Cette fois, Batman et Robin sont enlevés par des extra-terrestres et ils se retrouvent piégés sur une planète inconnue. Jiro Kuwata fait une fois de plus preuve d’inventivité et nous propose de découvrir un monde assez WTFesque, peuplé d’aliens ridicules et de dinosaures de l’espace. Comme toujours, le mangaka met en scène une histoire très dynamique, bourrée d’action, qui saura divertir le lecteur sans trop de difficultés. On pourra lui reprocher la relative facilité de son cliffhanger, mais il faut bien avouer que ce chapitre remplit bien sa tâche : il sait divertir et permettre à son lecteur de s’évader durant une petite vingtaine de pages.

– Zeppeli

Note : 7/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #30

review FABLES : THE WOLF AMONG US #30

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Shawn McManus

L’enquête se poursuit alors qu’un témoin crucial est enfin retrouvé par notre duo préféré, puisqu’ils parviennent enfin à mettre la main sur le fameux Ichabod Crane, qui leur avait échappé jusqu’alors. C’est toujours aussi bien écrit et l’on voit que l’intrigue est maîtrisée. Le suspense ne faiblit pas, et les interactions entre les personnages sont toujours aussi intéressantes. On aura pu croire qu’après la découverte du rôle de Crane, tout serait moins palpitant, mais il n’en est rien. Les flashbacks, concernant Bloody Mary, sont eux aussi passionnants et l’on se plaît à découvrir la lente descente aux enfers de la jeune femme. Graphiquement, c’est toujours aussi propre, ce qui permet au titre de figurer parmi les meilleurs de la gamme digital first.

– Zeppeli

Note : 8/10

HE-MAN : THE ETERNITY WAR #7

review HE-MAN : THE ETERNITY WAR #7

Scénario : Dan Abnett Dessins : Pop Mhan

A chaque numéro de la série He-Man, je me trouve embêté devant la difficulté de savoir que dire de plus que ce qui n’a déjà été dit. Commun dans le scénario, commun dans les dessins, le titre de Dan Abnett n’a réellement (fans exceptés) aucun intérêt en complément des lectures de séries “habituelles” du paysage comics. Ici, un numéro consacré à Skeletor, pendant que He-Man explore les concepts d’alternativité propres aux événements récents de la galaxie super-héros. C’est bavard, relativement peu inspiré à tous les niveaux, une série qui sent le produit plus que l’exercice artistique ou de passionné. Peut on le lui reprocher ? Est ce que Musclor, au bout d’un moment, on ne commence pas à en avoir fait le tour ? A mon avis, le héros était déjà dépassé dans les années ‘90, et l’inconvénient d’une ongoing, c’est qu’elle demande une direction à long terme pour ne pas être au minimum super chiante. Comme tout le monde s’en fout (d’ailleurs, vraiment, quelqu’un lit cette review express ?), on peut se permettre d’adjoindre un travail sans inspiration ou qui ne s’applique qu’à réutiliser des idées connues du monde des comics intéressants. Quelle différence, après tout, il doit y avoir un millier de fans de He-Man et She-Ra assez passionnés pour lire le comics digital qu’on édite sur leur univers, alors si vous croyez que dans ce millier, c’est la qualité qui intéresse ces gens-là… D’ailleurs si c’était le cas, est ce qu’ils seraient fans de He-Man ? Qui aime He-Man, finalement ? Et John Carter ? Et Tarzan ? Y a vraiment des fans de Tarzan ? Pour conclure, je vous invite à vous désabonner numériquement de la série He-Man, pour qu’elle perde son millier de lecteurs et soit annulée par DC. Parce qu’en comptant la lecture, l’écriture de cette review et la mise en page qu’en fera Arno, c’est quinze minutes de nos vies respectives que nous ne reverrons jamais, et que j’aurais personnellement préféré consacrer à aller m’acheter des clopes ou regarder par la fenêtre d’un air mélancolique. Bref, des trucs utiles de la vie. Mais à part ça, He-Man, c’est quand même pas si mal, c’est juste pas inspiré.

– Corentin

Note : 5/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #9

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #9

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

En voilà un de chapitre que j’ai adore. Je fais la remarque parce que ce n’était pas arrivé depuis un bail, pour moi, de vraiment kiffer ma race sur un numéro d’Injustice. Cette fois-ci pour moi, tout fait mouche. L’intrigue n’avance pas mais on s’en moque totalement. L’affrontement entre Wonder Woman et Superman s’annonçait brutal et il l’est. Mais Brian Bruccelatto essaye tout de même d’aller plus loin en faisant d’Hal Jordan le Yellow Lantern le narrateur de ce combat monumental. Ce que j’aime ici c’est que l’action, omniprésente, ne fait pas dans la grandiloquence. On aurait très bien pu avoir des personnages qui traversent des immeubles ou détruisent la moitié de la ville mais non. Cet affrontement est un duel entre deux personnages qui se battent selon un code, un code qu’ils respectent jusqu’à la mort. Contenu mais pas sans flamboyance, le combat est plutôt bien mis en scène et dessiné, ce qui aide beaucoup à représenter les deux puissances que sont Clark et Diana. C’est sur cette première couche que l’auteur rajoute un supplément qui me parle vraiment. Hal fait un parallèle entre lui, Superman et Wonder Woman, voir plus globalement sur le fait même d’être héro. Les mots sont justes, simples, direct et l’on sent vraiment l’émotion d’Hal Jordan lorsque celui-ci est en train de penser ses mots. Et alors que tout allait bien, voilà un trouble-fête qui débarque pour casser l’ambiance, et sans aucun doute changer le cours du combat. Saleté de…

– Nathko

Note : 9/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #41

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #41

Scénario : Adam Beechen Dessins : Jose Luis-Garcia Lopez

On reprend notre petite histoire où on l’avait laissé, on a enfin droit cette semaine à la danse amazone entre Cheetah et Wonder Woman. Entre les deux guerrières, la raison n’a pas sa place même si Wonder Woman l’espère fort, seule la violence et la vengeance sont de mises. C’est toujours plaisant à lire, et j’aime beaucoup le côté de l’histoire qui rapporte aux dommages collatéraux avec Wonder Woman qui souhaiterait que seuls les héros en costume soient pris pour cibles par les méchants et non pas les civils. C’est vrai que c’est un sujet assez sensible, les victimes innocentes civiles, et ce diptyque a mis le doigt dessus de façon très fluide sans trop insister non plus en mettant Wonder Woman en porte à faux. C’est du coup plaisant, fluide, et on en demanderait presque autant de certains titres principaux du DC You en ce moment. Il serait temps que certains en prennent de la graine.

– Harley

Note : 7/10

THE FLASH SEASON ZERO #22

review THE FLASH SEASON ZERO #22

Scénario : Andrew Kreisberg Dessins : Phil Hester, Eric Gapstur

J’avais déjà du mal à comprendre l’intérêt de cette courte histoire en deux numéros, qui revient dans le passé de Leonard Snart et Mick Rory avant qu’ils n’enfilent les costumes de leur alias. Enfin, ils subissent un peu le syndrome Gotham puisque le seul truc qui les différencie d’être Captain Cold et Heatwave, c’est leurs armes. Autrement, ils ont déjà le look et leur grosse affinité pour le chaud et le froid, qui transparaît dans l’absence totale de subtilité de leurs lignes. Le plan qui est mis en place ici laisse béat d’incrédulité tant il paraît bête, et la conclusion on ne peut plus bateau achève de rendre le tout complètement dispensable. Et les dessins de Phil Hester qui continuent dans leur droite lignée : c’est pas dégueulasse, mais il n’y a absolument pas de plus value qui puisse justifier le fait que ce soit adapté d’une série tv. En gros : gardez votre dollar pour vous prendre autre chose.

– ArnoKikoo

Note : 4/10


DC YOU

ACTION COMICS #42

review ACTION COMICS #42

Scénario : Greg Pak Dessins : Aaron Kuder

J’ai l’impression de rater quelque chose avec l’arc Truth. Je ne sais pas trop ce que c’est, ni pourquoi, ni comment, mais c’est comme si finalement il ne s’agissait que d’un statu quo dans lequel on nous raconterait des histoires différentes. Pour l’instant, entre les différentes séries, c’est le seul point commun que je peux trouver. D’autant plus que l’on ne sait toujours pas dans quelle direction cet arc veut nous mener. Alors oui, cet Action Comics #42 est très bien fait, c’est une certitude. Malgré la multitude de personnages en place, Greg Pak parvient à donner à chacun la chance de montrer qui il est et c’est des plus réussis. Il écrit d’ailleurs un Superman « sans » pouvoirs toujours aussi bien avec de vrais moments de bravoure pour lui. Mon seul souci ici est que l’on cherche encore à se poser la question de savoir si finalement ce sont les pouvoirs de Superman qui le définissent en tant que tel ou est-ce que c’est un réel trait de caractère qui est là en toute circonstance. On pourrait tout de même se demander qu’est-ce qui prend à la police pour prendre des mesures aussi brutales contre des humains qui n’ont finalement pas fait grand-chose et j’attends que ce flic pourri soit une figure importante pour cet arc à l’avenir. Greg Pak semble vouloir nous donner un semblant de réponse et j’avoue ne pas trop apprécier. Après la lecture du numéro je me retrouve donc à adorer ce qu’il contient mais avec un arrière-goût d’inachevé, vraiment comme s’il manquait quelque chose d’important, pour moi en tant que lecteur, pour apprécier le titre et l’histoire de manière globale et c’est sûrement le problème du manque de fil rouge. Jason Aaron accompagne parfaitement le récit, comme d’habitude. Des personnages expressifs au possible, des combats dynamiques et très bien découpés qui donnent une très belle illusion de mouvement.

– Nathko

Note : 7/10

BAT-MITE #2

review BAT-MITE #2

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Corin Howell

J’avais presque oublié où on en était dans Bat-Mite quand la couverture de ce second numéro m’a ramené en plein dans l’histoire. Oui, Bat-Mite et vieille peau se battaient pour le corps velu d’Hawkman. Entre gags à gogo, yeux de Chat Potté, galipettes et disparitions mystères, clins d’oeil à fois, il est impossible de ne pas rire à la lecture de ce numéro, ou au moins sourire si vous êtes du genre frustré qui ne rit jamais. C’est d’une mignonnitude et d’une bêtise sans nom, enfin si, du nom de Bat-Mite ce petit être tellement attachant, tellement rigolo, tellement naïf.

En plus, si l’histoire est complètement dingue, les planches sont à tomber, le personnage est impeccable, on lui attribue bien les expressions données, même exagérées, et en plus de tout ça ? On a un cliffhanger avec du méchant, qui n’est pas du tout en carton. Que demander de plus ? Ah, des numéros en plus seraient une bonne idée, on ne peut pas donner seulement 6 numéros à ce petit bouchon dont la série est si terriblement plaisante à lire. Personnellement je ris beaucoup, mais vraiment beaucoup à la lecture de ce numéro (et là, rien que d’écrire je souris encore bêtement), l’effet Bat-Mite.

– Harley

Note : 9/10

BATMAN BEYOND #2

review BATMAN BEYOND #2

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Bernard Chang

C’est l’interrogation générale en lisant cette nouvelle mouture de Batman Beyond. J’ai été séduit depuis le début par le côté post-apo du monde avec Brother Eye en robot-tyran et ces membres de la Justice League complètement asservis et par le ton très sombre qui se dégage de l’ensemble. Et si cette série est une suite (avouée) de Futures End, j’ai quand même du mal à voir dans quelle direction pourra bien aller le titre sous peine de devenir véritablement très répétitif. Il souffre déjà d’un sentiment oppressant et pessimiste qui pourra faire fuir certains : tout va mal, et tout semble aller de plus en plus mal. L’ambiance est glauque au possible, et on ne rigole pas une seconde. Dan Jurgens profite de l’occasion pour ramener un ennemi bien connu du Beyond-verse, et se permet même des références au DCAU (ce qui est un peu perturbant, on se demande jusqu’où seront prises les références) ; mais au vu de la puissance de l’Eye, j’ai quand même du mal à saisir pourquoi ce personnage dispose encore de son libre arbitre, et surtout qu’est-ce qui peut bien être motivant pour lui à faire ce qu’il fait (j’veux dire, à part « hahaha je suis méchant »). Il y a un aspect du personnage qui est évoqué qui peut le justifier, mais pour le reste, en tout cas pour l’instant, Jurgens passe à côté de beaucoup de choses qui font la richesse de ce personnage, et j’ai peur que la caractérisation ne continue à faire défaut par la suite. Pour le reste, c’est très négatif dans le ton, et stressant, mais si vous n’y êtes pas allergique, vous passerez une lecture plutôt agréable, surtout que les dessins sont assez agréables et participent beaucoup au malaise du lecteur devant certaines scènes. Il y a juste quelques problèmes de « plat » dans certaines scènes d’action, mais rien de trop dérangeant. Je pense qu’il faut vraiment occulter toute la richesse qu’ont su avoir les précédentes séries Batman Beyond pour apprécier celle là à sa juste valeur. Mais qui n’est pas très élevée pour le moment.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BIZARRO #2

review BIZARRO #2

Scénario : Heath Corson Dessins : Gustavo Duarte

Le premier numéro de Bizarro était une petite bombe atomique pour ceux qui sont parvenus à accrocher aux caractéristiques de compréhension insupportables inhérentes au personnage. La grosse question que je m’étais alors posé c’est de savoir si ce qui avait si bien fonctionné dans ce premier numéro pouvait faire de même dans la durée. La réponse c’est oui et non. Non parce que la façon dont Heath Corson raconte l’histoire est bien trop décousue et on a plus l’impression d’assister à un recueil de très courtes nouvelles plutôt qu’à une série avec une direction. En soi ce ne serait pas un problème si ces différentes histoires étaient toutes des incontournables. En fait, on a l’impression de vivre de moments choisis un peu au hasard, pas forcément drôles, ni palpitants et donc pas forcément pertinents. Pourtant le personnage de Bizarro est toujours aussi adorable même si le comprendre demande de vraiment se concentrer, ce qui peut fatiguer à la longue. La dynamique du trio reste totalement attachante et donne tout de même lieux à des sourires sincères de la part du lecteur. Gustavo Duarte donne une réelle identité visuelle au titre et il va très vite devenir indissociable de celle-ci. Ces personnages aux proportions très cartoon collent parfaitement au fond et finalement c’est toujours lorsque ce dernier est cohérent avec la forme que l’on arrive à obtenir des séries qui sont vraiment agréables à lire.

– Nathko

Note : 7,5/10

DETECTIVE COMICS #42

review DETECTIVE COMICS #42

Scénario : Francis Manapul, Brian Buccellato Dessins : Fernando Blanco

Francis Manapul et Brian Buccellato continuent leur route sur Detective Comics sans bousculer leur formule, même s’ils doivent composer avec la présence toujours plus importante du nouveau Batman. Malgré un rythme plutôt lent, le duo trouve ici un bon équilibre entre scènes d’action et dialogues bien ficelés, qui montrent leur maitrise des personnages. Forcément, puisque l’intérêt majeur de la série réside dans les relations entre ces personnages principaux, qui viennent créer les véritable enjeux émotionnels, on peine, pour l’instant, à s’intéresser aux vilains qui ont tout de la menace générique et peu mémorable. Heureusement, l’ambiance très immersive qui se dégage du récit rattrape tout ça et on se sent, sans mal, plongé en plein Gotham. Pour la partie graphique, les planches de Fernando Blanco sont loin d’être ratées mais n’ont pas la finesse de ce que réalise habituellement Manapul. L’ensemble tient quand même franchement la route grâce aux couleurs et l’ambiance nocturne qui apportent un cachet indéniable à l’oeuvre. Detective Comics #42 maintient donc le cap fixé par le duo d’auteurs depuis leur arrivée sur le titre. Malgré tout, quelques prises de risques narratives ne feraient pas de mal à cet arc, pour l’instant, un brin classique.

– n00dle

Note : 7/10

GREEN ARROW #42

review GREEN ARROW #42

Scénario : Ben Percy Dessins : Patrick Zircher

Ce nouvel arc (et cette nouvelle équipe) sur l’Archer Vert me font décidément rudement plaisir ! On laisse très légèrement de côté l’aspect mystique/légende urbaine, qui est toujours aussi inquiétant d’ailleurs, pour se concentrer sur la mise en place d’un nouveau système de protection « policière », le Panopticon, au design véritablement angoissant. Et si on se doute qu’un tel engin laisserait la voie libre aux débordements, on ne s’attend pas à ce que ça prenne une ampleur aussi rapidement. C’est d’ailleurs le seul reproche qu’on pourra faire au script de Ben Percy, de foncer très vite et sans temps morts, qu’on se dit tout de même, on oublie pas un peu quelque chose ? Mais qu’importe : on se laisse entraîner dans cette histoire à l’ambiance sinistre, mais qui est haletante, et mélange dérives sécuritaires et discrimination sociale, pour un cocktail vraiment appréciable. Aux dessins, Patrick Zircher tient une jolie forme, et s’il est vrai qu’on peut trouver à redire sur le look d’Oliver Queen (ça ne m’avait pas frappé sur le précédent numéro), lui et l’auteur sont en train d’amener et de conserver des éléments qui apportent un vrai potentiel au titre, et surtout donnent envie de poursuivre la lecture le mois prochain !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

GREEN LANTERN #42

review GREEN LANTERN #42

Scénario : Robert Venditti Dessins : Billy Tan

Sans son Green Lantern Corps, la carrière solo de Hal Jordan se poursuit dans les pages de Green Lantern #42 et même si le comics a définitivement pris une nouvelle direction le mois dernier, cet épisode nous fait comprendre que tout n’est pas remis à zéro pour autant. En effet, Venditti joue, ici, la carte du mystère en donnant assez d’éléments pour attiser la curiosité du lecteur mais en se gardant bien de jouer toutes ses cartes d’un coup. La démarche est plutôt bien réalisée même si cela s’avère légèrement frustrant alors que l’auteur mise beaucoup sur son cliffhanger pour faire le job. Son récit semble en tout cas faire appel à des éléments développés, précédemment, dans son run et donne ainsi l’impression que Venditti a un plan bien précis pour le déroulement de la série. Certes, et comme souvent avec les comics modernes, l’auteur prend son temps et cet arc a tout d’une histoire qui passera beaucoup en édition collectée. En l’état, le numéro est accrocheur mais assez avare en révélations. De son côté, Billy Tan est fidèle à lui-même, précis et très lisible dans son découpage. Il ne faut cependant pas s’attendre à en prendre plein la vue puisque l’artiste se montre très, voire trop sage durant les scènes d’action. Il réalise quand même un travail à la hauteur des espérances pour quiconque est familier avec son style. Green Lantern #42 est finalement un comics propre et habile dans sa narration. Certainement pas ce qui se fait de mieux en ce moment chez DC, mais un divertissement honnête et c’est déjà pas si mal

– n00dle

Note : 7/10

LOBO #8

review LOBO #8

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Cliff Richards

Mouais mouais mouais. On reprend directement là où l’on s’était arrêté la semaine dernière. On a droit à une bagarre de tous les diables, plutôt très gore et macabre, bien qu’à force cela ne serve juste qu’à apporter une dose de trash en plus car pour l’histoire on aurait pu la raccourcir un peu. Puis Lobo enquête, puis… Non, c’est au delà de mes forces. Alors que Cullen Bunn tente de nous vendre un personnage que quasiment rien n’arrête, conduit par son propre code et la violence, le voilà en position totale de soumission sans rien avoir vu venir. C’est totalement en contradiction avec ce que l’auteur tente de faire depuis le début de la série, et du coup c’est plutôt très décevant. Reste à voir comment cela tournera, mais l’idée de base est déjà très bancale donc je n’en attends pas grand chose. Au moins, les planches sont jolies, c’est déjà ça de pris, il n’y a pas tout à jeter dans ce numéro. On retrouve une jolie palette de couleurs, des détails, une certaines netteté mais qui ne gâche rien au combat ou à la violence en la rendant trop lisse, c’est donc sympathique. Mais bon dieu, à quand une bonne histoire accrocheuse pour ce Lobo ? S’il a tué l’ancien c’est pour faire mieux, alors prouvez-le.

– Harley

Note : 5/10

MIDNIGHTER #2

review MIDNIGHTER #2

Scénario : Steve Orlando Dessins : Alec Morgan

On retrouve le Midnighter ce mois-ci, dans un numéro plus scolaire où le mercenaire commence à gérer les retombées du vol au God Garden. Le récit suit la même ligne directrice que le premier numéro, en se concentrant essentiellement sur la vie privée de Midnighter et sa relation de couple, avec quelques passages de combat. Si l’écriture est réussie, le dessin varie du style de Aco, qui est ici remplacé par Alec Morgan. Le résultat perd des découpages très inspirés du premier numéro, et du style “à la Mikel Janin” inspiré par la série Grayson, mais trouve son identité, à la hauteur des ambitions du titre, un dessin moins riche mais qui reste approfondi et travaillé. La série Midnighter semble, au sortir de ce second numéro, avancer vers des récits décousus où le héros fonctionnera par intrigues one-shots liées par le fil rouge du God Garden et de sa vie avant d’être un héros, comme on a pu le voir sur d’autres séries du DCYou ou de la maison d’en face, à la place du bon vieil arc en six numéros. A voir si la formule ne lassera pas en bout de ligne, ou si Steve Orlando a autre chose de prévu que des aléas romantiques à proposer, quoi qu’ils soient intéressants.

– Corentin

Note : 7,5/10

THE OMEGA MEN #2

review THE OMEGA MEN #2

Scénario : Tom King Dessins : Jose Marzan Jr.

Soyons clairs, chez DC, en dehors de la Justice League 3000, on n’a pas vu beaucoup de grandes sagas galactiques efficaces. Et ce n’est pas cette série qui va déroger à la règle. Tout est rempli de clichés et le design n’est pas particulièrement inventif. On pourra aussi remarquer cette tendance à tout rendre inutilement glauque et violent, pour faire plus adulte. De même, on peine à s’attacher aux différents Omega Men et à l’univers du système Vega. Mais j’imagine qu’il doit y avoir un public pour ce type de comics, et ça doit être le même qui a apprécié Green Lantern New Guardians, puisque l’on y retrouve à peu près les mêmes défauts. Que les fans de Kyle Rayner se rassurent, on en apprend davantage sur le destin de cet ex-lantern. C’est peut-être là le seul intérêt de cet épisode de sous-space opera assez peu intéressant. Sauf si evidemment, votre truc c’est d’admirer les univers de SF lambda ornés de la lettre grecque Omega un peu partout…

– Zeppeli

Note : 3/10

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

ArnoKikoo

ArnoKikoo

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

À lire aussi

Promo -29%
Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

Rejoignez la discussion

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

7 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
jack napier
jack napier
8 années il y a

C’est vrai que midnighter à plutôt l’air d’un romantique que d’un violent justicier mais il faut avouer que c’est plutôt intéressant mais moi j’espère le revoir avec appolo.

Lobo est comme d’habitude toujours aussi naze pour moi même oméga men était plus lisible.

Winterwing
8 années il y a

Bon bah moi j’ai bien aimé Omega Men. Je suis certainement un gros con.
Sérieusement DCPlanet, je vous kiffe, mais faites gaffe à vos reviews, c’est pas la première fois que vous semblez prendre de haut les lecteurs avec un avis différent.
Sur une note plus joyeuse, cette semaine j’ai surkiffé Bat-Mite et Bizarro ! Dommage que ce soit des mini. Green Arrow était plutôt sympa, c’est pas révolutionnaire mais ça fait du bien après le run des mecs d’Arrow.
Sur le banc des recalés, Détective Comics qui n’a même plus ses dessins pour se sauver.

Winterwing
8 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

Mais la qualité du numéro n’est pas la question. Chacun a le droit d’apprécier ou non tel numéro. Ce que je trouve gonflé, c’est de venir mépriser ceux qui auraient un avis différent. Une review, par définition, c’est purement subjectif. Tu peux pas te ramener et dire « j’ai un avis x là-dessus et si t’as un avis y, c’est que t’es un con qui aime {insérer série à mauvaise réputation} ».
Breeef, comme ça faisait 2 fois en 2 jours par 2 auteurs différents (la veille, darthfry avait insulté tous les lecteurs de Batgirl de fillettes de 9 ans…), j’ai pas pu m’empêcher de faire cette remarque. Ca serait vraiment dommage que vous en preniez l’habitude… C’est comme ça que ça a commencé du coté de comicsblog, je vous laisse admirer le résultat aujourd’hui. :/

WingsOfTheNight
WingsOfTheNight
8 années il y a

Je suis assez rassuré pour Green Lantern, jusqu’à maintenant je trouvais les idées intéressantes mais jamais vraiment exploitées à fond, du coup je pensais sérieusement arrêter. Mais les nouvelles aventures de Hal Jordan et son nouveau statut quo me donnent envie de continuer à suivre la série.

Toran93
Toran93
8 années il y a

Je pourrais pas récupérer les titres de cette semaine avant qq jour. Du coup je me posais la question , y a t il encore des pubs à la twix ce mois ci ?

DC Universe FRA

Rejoignez la première et la plus grande communauté non officielle DC Comics Francophone et participez aux discussions Comics, Films, Séries TV, Jeux Vidéos de l’Univers DC sur notre Forum et serveur Discord.

superman
7
0
Rejoignez la discussion!x