Review TV – Beware The Batman – S01E16 « Nexus »

« Batman doesn’t need my protection, Mr Dent. » – Commissaire Gordon

• Saison : 01 – Episode : 16 – Titre : Nexus

Après un certain temps d’attente, j’ai l’honneur de vous présenter la review de l’épisode 16 de la série animée Beware The Batman (ou « Prenez garde à Batman ! » pour embêter les détracteurs de VF). Pour le rappel, cette série, dont la saison 1 s’est achevée en 2014 déjà, ne fais pas l’unanimité auprès des spectateurs notamment à cause de son design particulier qui peut rebuter les âmes sensibles. Cependant, malgré les goûts et les couleurs, il y a tout de même certains critères objectifs qu’on peut appliquer à cette série pour en faire ressortir une indubitable qualité.

Que ce soit l’ambiance noire, le traitement d’ennemis emblématiques ou encore la prise en considération d’un héritage de l’âge d’argent, chaque série animée de Batman devra trouver son angle et tenter de faire du neuf avec un personnage bien connu depuis le début du siècle passé. Pour Beware The Batman, on mise sur des personnages peu connus, un Alfred plutôt bad-ass et une sidekick plus exotique avec Katana.

L’épisode 15 s’achevait sur le départ d’Alfred, semant la tristesse au sein du manoir Wayne, et qui va donner de l’enjeu à l’épisode qui nous intéresse pour cette review. La première qualité qui apparaît pour le spectateur est l’interaction entre les personnages, qui crée un très bon dynamisme, malgré le calme de l’intrigue par rapport à l’épisode précédent. On retrouve une sorte de triangle, pas amoureux cependant, entre Batman, son ami le commissaire Gordon, et son détracteur, dans cette version, Harvey Dent, qui provoque des situations intéressantes. Batman va se retrouver forcé d’évoluer dans l’épisode avec Dent sur le dos tandis que sa véritable partenaire aura affaire à Anarchy, des caractères bien distincts que l’on verra progresser conjointement et qui feront tout l’intérêt de l’épisode.

Une autre qualité réside dans l’audace dont fait preuve le chevalier noir dans cet épisode, il prend des risques et est très actif ce qui seront d’autres éléments qui participent au dynamisme de l’épisode en général. Mais pourquoi est-il si vif voire téméraire ? L’intrigue entière est basée sur ce départ d’Alfred, sans pour autant le ressasser constamment, puisque que c’est ce qui va provoquer le comportement anormal du Batman. Subtilement, sans partir dans l’excès ou le larmoyant, on comprend comment l’absence de son majordome affecte Bruce (et à mon avis, les séries de la CW gagneraient à prendre modèle là-dessus). Vous aurez peut-être remarqué que cet aspect se trouve dans les points négatifs, pour tout avouer ce n’est pas réellement un défaut à mon sens, mais certainement qu’il y en aura pour ne pas apprécier la désillusion quand ils découvriront que leur dieu chauve-souris est en réalité un être humain.

Cet épisode, pourtant plus simple que son prédécesseur, reste de très bonne qualité puisque l’on retourne à Gotham avec une dynamique entre les personnages très intéressante sans pour autant balayer ce qui a été établi lors de Reckoning. Sans se contenter de ressasser les événements précédents, on voit un impact psychologique sur les personnages après les événements de l’épisode 15. Alors pour autant que, comme moi, vous parveniez à prendre de la distance avec ce design particulier, vous pouvez être sûr de passer un bon moment.