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Venez mes bons amis et voyez vos chroniqueurs se déchirer sur des numéros de la Bat-Family qui ne font pas tous l’unanimité. Vous retrouverez donc ce mois-ci, La suite d’Endgame dans Batman #36, la conclusion du mini-run de Benjamin Percy dans Detective Comics #36, Batman débarque enfin sur Apokolips dans Batman & Robin, les filles retrouveront la Batgirl de Burnside et, toujours pour ses demoiselles, Grayson va vous montrer ses abdos ! Bref le tout coûte 5 euros 60 et est disponible depuis le 26 juin en kiosque.
Numéro précédent : Batman Saga #37 | La suite dans : Batman Saga #39 |
Batman #36
- Scénario : Scott Snyder – Dessins : Greg Capullo – Colorisation: Fco Plasciencia
Dans ce deuxième numéro de l’arc Endgame, nous avons droit à un affrontement dantesque : Batman contre Superman. Rien que ça. Évidemment, il y a une raison derrière ce combat : l’homme d’acier est sous l’emprise du Joker, et Batman aura fort à faire pour se sortir de cette fâcheuse situation.
Scott Snyder continue dans ses délires un peu Milleriens, le talent en moins. Ce n’est pas non plus infâme, mais force est d’avouer que tout cela est très convenu, surtout en ce qui concerne le combat des deux héros. On a aussi droit à une petite confrontation entre Batman et le Joker, et l’on pourra là encore reprocher à l’auteur sa caractérisation très “personnelle” du vilain emblématique. J’ai toujours du mal à comprendre les raisons pour lesquelles ce run de Snyder est populaire, tant il ressemble à un enchaînement de blockbusters de papier, qui n’ont pas toutes les qualités que l’on attend d’une bonne histoire du chevalier noir. Heureusement, Greg Capullo nous livre une prestation très réussie, et l’on appréciera ses planches, qui sont de toute beauté. Notons aussi la présence d’un back-up, qui donne une vision très particulière du Joker, dans un petit récit un peu too-much, qui ne restera pas dans les mémoires.
– Zeppeli |
Note :5/10 |
BASTON ! Oui ce numéro est placé sous le signe de la bonne grosse distribution de mornifles entre le Kryptonien possédé par la toxine du Joker et Batman. Du moins dans la première partie, dans la seconde la Bat-Familly se remet en ordre de marche pour faire face au Némésis du Chevalier Noir, tandis que celui-ci finit pas se montrer d’une manière inattendue.
J’ai du mal à comprendre les critiques qui s’abattent sur Snyder, notamment sur la caractérisation du Joker, ce mec est barge, Snyder le décrit barge, mais attendons la suite avant de signer un chèque en blanc au scénariste. À part un ou deux détails un peu faciles (comme le Bat-molard) j’ai vraiment aimé ce numéro.
Dois-je encore le dire, mais Capullo fait encore un boulot énorme sur ce numéro, et la qualité ne faiblit pas un instant.
Je soupçonne certains de mes collègues de céder au Snyderbashing un peu facile, il n’y a rien qui mérite ses cris d’orfraie, à par peut être le back-up qui part dans un délire, disons, particulier… Un bon début de run pour moi, vivement la suite.
– Darthfry |
Note : 8/10 |
Detective Comics #36
- Scénario : Benjamin Percy – Dessins : John Paul Leon – Colorisation : Dave Stewart, John Paul Leon
Voilà un petite histoire qui fait bien plaisir. Rompant avec le super héroïsme, pour renouer avec le côté détective. c’est écrit comme un roman noir et c’est plaisant.
Le seul vrai défaut de ce numéro est que pour arriver au dénouement dès le deuxième numéro, on sent que la fin à été un peu hâtée, avec l’utilisation de Dick Grayson dans le rôle du Deus Ex Machina. Néanmoins, et au vu du cahier des charges, à savoir faire une histoire complète en deux numéros, Benjamin Percy s’en tire plus qu’honorablement.
Côté dessin, le style de John Paul Leon fait mouche, tout en rappelant furieusement Gotham Central, ce qui n’est pas la pire des références.
Après avoir goûté ce mini-run, on en redemande et on aimerait revoir cette équipe sur une autre série, tellement cette première impression est bonne ! On regrette presque le retour de l’équipe en charge, c’est dire !
– Darthfry |
Note : 8/10 |
Ce numéro de Detective Comics nous propose de découvrir la suite de cette enquête qui voyait s’écraser un avion, qui semblait avoir subi un attentat. Batman poursuit ses recherches et de nouvelles pistes le guideront vers un certain Magnus Magnuson, bioterroriste de renom…
Le numéro est plutôt efficace et Benjamin Percy nous livre un petit script bien agréable, qui respecte parfaitement le cahier des charges de la série. On pourrait lui reprocher son manque d’originalité, mais cette petite histoire très ancrée dans la réalité nous permet de respirer un peu entre deux arcs grandiloquents présents dans ce magazine, à savoir celui de Batman et celui de Batman & Robin, qui prennent des proportions surhumaines. Lire ce petit récit apporte un peu de fraîcheur, et l’ambiance très polar de cet épisode fonctionne très bien. Graphiquement, John Paul Leon nous livre un travail très abouti, qui rappelle les pages de la série Gotham Central, véritable référence en la matière.
– Zeppeli |
Note : 7/10 |
Batman & Robin #35
- Scénario : Peter J. Tomasi – Dessins : Patrick Gleason – Colorisation: John Kalisz
Ouais, ça y est Batman & Robin est de retour ! On va enfin savoir comment (si?) Bruce récupère la dépouille de son fiston. Ayant enfilé son armure de la mortquitue, il va casser du Paradémon direct à domicile ! Sa « famille », apprenant son départ, va tenter de le rejoindre dans cette version de l’enfer inventée par Kirby.
Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, mais on attend ce moment depuis si longtemps, que l’on est tenu en haleine par chaque péripétie. De plus Peter Tomasi, garde son écriture humaine qui fait sa caractéristique, même au milieu d’un enfer déshumanisé et hurlant.
Gleason, lui a clairement un petit coup de mou, certaines pages sont un peu moins réussies que d’habitude, en soit ce n’est pas très gênant, mais comme il nous avait habitué à mieux, on est en droit d’être déçu.
Un numéro plein de bruit et de fureur, avec un deux moments plus humains, comme le piège tendu à Cyborg, un cocktail qui m’a franchement séduit !
– Darthfry |
Note : 8/10 |
Robin Rises, nouveau numéro, et proche de sa conclusion dans ce Batman & Robin #35. Un arc qui a pris des airs d’actionners hyper-violent, où l’Apokolips de Kirby semble soudain un peu moins biblique.
Batman profite d’être, pour une fois, le plus puissant combattant dans une mêlée d’aliens, et détruit, jusqu’à ce que lui soit rendue la sépulture de son enfant. Pendant ce temps, sur Terre, l’autre partie du Bat-crew mène sa propre croisade. L’hommage à Damian Wayne est bien respecté, et nous rappelle à ce souvenir et aux raisons de cette croisade folle d’un homme sur les terres de Darkseid, qui monte en puissance à chaque numéro. Graphiquement, Patrick Gleason ne livre pas son meilleur travail, un peu à l’étroit dans un découpage qui laisse moins de place aux pleines pages des premiers numéros.
Batman & Robin reste une très bonne lecture, qui vaut de toutes façons le coup pour la conclusion qui interviendra en VF dans les mois à venir. Et puis ça va, vous l’avez acheté ce Batman Saga, vous allez forcément lire les numéros qui sont dedans, sérieux, laissez-moi tranquille !
– Corentin |
Note : 8/10 |
Batgirl #36
- Scénario : Cameron Stewart, Brandon Fletcher– Dessins : Babs Tarr – Colorisation: Babs Tarr
Ma fille ayant eu la primeur de ce numéro, elle m’a tendu le livre en me disant : » C’est génial, mais tu ne vas pas aimer ». Elle me connaît bien ma fille. Et pour cause, tout nous oppose, à commencer par le sexe et l’age (24 ans d’écart, ça compte). En gros, n’étant pas un petite fille, gouttant fort peu les séries auxquelles on compare la Batgirl de Burnside, je trouve ça naze. Ok, c’est mieux que ce que faisait Gail Simone, mais au royaume des aveugles le borgne est roi.
Donc il y a des échanges de SMS, des sites de rencontres, des « je suis trop gênée devant ce garçon ! », des « vilaines » tout droit tirées des pires shonen et une référence à Sailor Moon qui m’a achevé. À vomir de mièvrerie, quoi !
Les dessins de Babs Tarr sont plutôt réussis, leur seul défaut est de ne s’accommoder que d’une histoire « Girly », c’est fort dommage !
Si tu aimes Hello Kitty, les petits cœurs roses et les Petits Poneys (comme Corentin et Zeppeli) cette série est faite pour toi. Si comme moi, le seul souvenir que tu gardes de Sailor Moon c’est le moment émouvant où elles apparaissaient nues pour leur transformation et que tu as du poil au pattes… Bref si tu n’es pas une petite fille de neuf ans, passe ton chemin.
– Darthfry |
Note : 2/10 |
À chaque numéro de cette Batgirl de Burnside, on s’échine pour dénicher la référence que personne n’a encore sortie. Totally Spies ? Fantômette ? Scott Pilgrim ? Tablons même sur Veronica Mars, je suis sûr que vous y auriez pensé sans moi.
Différente, girly jusqu’auboutiste, cette nouvelle série Batgirl propose au lecteur un compromis hasardeux entre le très féminin et le dessin animé, qui tire avec ce numéro sur l’animation Japonaise et quelques clichés sur les matheux et les geeks. Pourquoi ça marche ? Sans être très recherchée, l’écriture se contente de poser un contexte classique pour des histoires sans lendemain, assumées comme légères et à contre-courant de la tendance bat-versienne, qui décident que le grim & gritty ne s’applique finalement pas à l’ensemble des personnages de Gotham City. Les dialogues font le boulot, l’atmosphère est détendue et les dessins de Babs Tarr font de la série un immanquable par son côté dessin animé de papier.
La qualité est là, pour peu qu’on soit prêt à faire l’effort de regarder cette série comme on regarderait une bonne série pour ados du dimanche après-midi, ou un DA pour les filles entre deux épisodes d’un bon shonen barbare. Pas irréprochable dans le récit et les situations, ce nouveau numéro confirme en tout cas d’une vraie intention des auteurs de faire de la Batgirl New 52 quelque chose d’inédit.
– Corentin |
Note : 8/10 |
Grayson #4
- Scénario : Tim Seeley, Tom King – Dessins : Mikel Janin – Colorisation: Jeromy Cox
Probablement pas le meilleur numéro de la série Grayson ce mois-ci, où la série prend des allures de manga scolaire quelque peu fanservice. On met de côté les intrigues d’espions le temps d’un numéro, en ne laissant échapper que quelques pistes sur la suite des aventures en cours.
L’écriture y est, les personnages sont toujours attachants et évoluent dans des situations toujours bien dialoguées. Le style de Tom King reste le même, dans des phrases qui vont à l’essentiel et ne se permettent que quelques traits d’humour ça et là, sans étouffer le récit. Néanmoins, factuellement, le côté étudiantes lubriques à la chasse au sexy super espion reste un tout petit peu neuneu. On joue sur le côté sex-symbol de Dick Grayson, et on trouve une conclusion sympatoche à tout ça, mais si les autres numéros à voir intervenir les petites espionnes en herbe seront assez décalés, celui-ci ressemble plutôt à un hors-série comique où le récit prend une pause pour ne plus dire grand chose. Néanmoins, Matron, Minos et le Midnighter ponctuent l’intrigue de quelques très bons passages, et les crayonnés de Mikel Janin associés aux dialogues de King font vraiment bien le job.
Le numéro reste très plaisant à lire, même s’il ne va nulle part, ce que les auteurs avaient qualifié de mal nécessaire pour imposer l’univers de la série à travers des séries de moments choisis parfois très étranges, où le jeune Dick se dégage petit à petit de son rôle de Nightwing pour entrer dans un nouvel univers. On referme la page, on se dit que ça reste quand même plutôt cool, et on y retourne le mois suivant.
– Corentin |
Note : 7/10 |
Ce numéro de Grayson est quelque peu bipolaire. D’un côté, on a droit à des dialogues efficaces entre Dick et Helena, ainsi qu’une habile réutilisation de l’école St Hadrian, que l’on avait pu découvrir dans les pages du Batman Incorporated Leviathan Strikes de Grant Morrison, ce qui m’a évidemment bien plu.
De l’autre, on doit subir l’omniprésence d’un fanservice un peu lourdingue, qui joue à fond la carte de la sexiness du protagoniste, et l’intégralité du numéro tourne autour de tout ça. Je comprends bien que l’auteur cherche à ralentir un peu son rythme et à faire une petite pause afin d’introduire son arc suivant, tout en nous présentant les personnages qui vont y jouer un rôle important, mais j’ai eu un peu de mal à accrocher à cet épisode de Grayson, qui compte probablement parmi les plus faibles de la série. Notons toutefois la présence du Midnighter, qui permet d’élever un peu le niveau, tant il est charismatique. De son côté, Mikel Janin illustre le comic-book avec talent, et ses planches très soignées devraient plaire aux inconditionnels de Dick Grayson.
– Zeppeli |
Note : 5,5/10 |
Cette hate de Darthfry sur Batgirl, c’est formidable ^^ mes parents non plus n’ont jamais compris que je préférais lire Dragon Ball plutôt que Corto Maltese quand j’étais gosse. Je suis ravi de voir que la tradition se perpétue chez les jeunes générations ^^
C’est pas une histoire de génération, c’est juste une question d’age et de sexe, mais j’accepte le fait d’être un vieux con :p
ho bah non babs tarr fait un boulot de fou sur batgirl,je déteste les truc girly moi aussi mais je ne vois que ça dans batgirl,au contraire de gail simons,cameron stewarts fait peut-être dans le simple mais c’est une simplicité agréable.
Il n’y a que moi, que ça choque de voir Dick torturer qqn.? IL LUI ARRACHE UNE DENT! DICK GRAYSON!
Son mentor est un gars qui casse des bras et des jambe pour des info alors pour dick qui est son élève une dent c’est assez soft^^.
dans l emsenble un bon batman saga surtout detective comics et batman et robin..la seule ombre au tableau est de taille c’est batgirl j y arrive pas a bientôt 39 ans je me dis que lire ca c’est pas possible c’est clairement pour les jeunes ado,j aime pas les dessins mais le scenario MDR c’est au pays de candy y a des mechant et des gentil……cette fois ci c’est sur j arrete de lire batgirl en esperant vite un changement de direction et d auteurs.
Et oui, moi aussi je suis choqué par la séance de torture (les auteurs de Grayson n’en sont pas particulièrement fans non plus), mais j’ai adoré le reste de Detective Comics, dommage que Manapul ne dessinait pas cet arc…