Review Express VO – Semaine #199

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Gotham By Midnight #6
Le Top de la semaine

  • Batgirl #41
Le Flop de la semaine

  • Arrow Season 2.5 #22

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition des Review Express VO ! Comme chaque semaine, nous vous proposons de découvrir ici les avis de notre vaillante équipe sur les toutes dernières sorties DC Comics et Vertigo ! Avec cette dernière semaine de juin, les derniers nouveaux titres du DC You se sont montrés à nous, et comme on tient à le faire à chaque fois, nous nous sommes mis en quatre pour vous proposer des reviews complètes pour ces titres. Vous retrouverez donc à ces liens nos critiques de We Are Robin #1 et de Green Lantern : The Lost Army #1 !

N’hésitez surtout pas à mettre en commentaire vos avis et critiques sur vos lectures de la semaine ! Nous savons que vous lisez des comics, et vous avez sûrement quelque chose à partager avec nous ! Alors : faites-le !


VERTIGO

SUICIDERS #5

review SUICIDERS #5

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Lee Bermejo

Maintenant que son univers est bien installé, Lee Bermejo continue de développer ses personnages et ses intrigues dans une ambiance de plus en plus suffocante. Il n’y a, en effet, pas beaucoup d’espoir qui se dégage de Suiciders. En rendant hommage au polar et aux oeuvres hard-boiled, c’est bien par son atmosphère que le récit se montre le plus convaincant. Le rythme, lent, se met au service d’éléments déjà-vus (le boxeur qui doit se coucher, le journaliste qui en sait trop…) mais qui s’intègrent parfaitement dans le monde malade décrit par l’auteur. Certes, Bermejo pousse parfois le bouchon un peu loin dans l’attitude grim & gritty et frôle donc le cliché mais le jusqu’au-boutisme dont il fait preuve dans son approche permet aussi à la série d’afficher un caractère indéniablement fort. Ce caractère se retrouve d’ailleurs dans les planches du numéro, comme toujours, magnifiques. De la composition des pages, au travail sur les expressions des personnages en passant par les couleurs de Matt Hollingsworth, tout transpire la classe et vient parfaitement servir l’univers du titre.

Avec Suiciders #5, les amateurs du genre seront donc en terrain connu mais malgré tout Bermejo ne se laisse pas paralyser par les codes qu’il utilise et donne une vraie personnalité à sa série.

– n00dle

Note : 8/10


DIGITAL FIRST

ARROW SEASON 2.5 #22

review ARROW SEASON 2.5 #22

Scénario : Marc Guggenheim et autres Dessins : Joe Bennett et autres

On se demande bien ce qui motive qui que ce soit à poursuivre cette aventure d’Arrow au format comics à présent. L’affrontement contre Caleb dans le manoir des Queen en flammes (tiens d’ailleurs, ça avait été mentionné l’incendie dans la saison 3 ?) prend tout le numéro, avec ce que ça inclut de poncifs entre le méchant qui ne meurt jamais, la nana à côté à qui on dit de filer mais qui va quand même revenir. Bref : on s’ennuie sec, et c’est pas très folichon graphiquement non plus. Et puis, j’ai vraiment l’impression d’être pris pour un teubé quand on me sert ce genre de cliffhanger, précisément pour ce genre de série ! Bordel, on nous dit qu’on se situe avant la saison 3 et le scénariste est sérieux à nous dire « hahaha Oliver Queen est mort ! » ???

– ArnoKikoo

Note : 4/10

BATMAN ’66 #63

review BATMAN '66 #63

Scénario : Gabe Soria Dessins : Ty Templeton

Suite des aventures de Batman et Robin, dans un numéro qui se révèle être un peu différent des autres. C’est en effet une sorte de parodie de la série Mad Men qui nous est proposée dans ce petit one-shot à l’ambiance très particulière. Gabe Soria nous livre un script de bonne qualité, plein de bonnes idées et le tout se laisse bien lire par les gens qui sont familiers avec cette série télévisée. Les autres devront toutefois passer leur chemin, car les références et l’ambiance ne devraient pas du tout leur parler. Le scénario est solide, sans être très complexe, puisqu’il s’agit d’une sympathique satire du corporatisme, et le rôle de Barbara est assez intéressant. Graphiquement, les dessins de Ty Templeton collent bien au style du numéro (et j’aime beaucoup sa Catwoman version Eartha Kitt), et c’est donc un numéro très complet, et plutôt novateur, qui nous proposé cette semaine. Une fois de plus, Batman ‘66 fait mouche et nous propose une courte aventure à ne pas manquer.

– Zeppeli

Note : 8/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #18

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #18

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Ig Guara, Julio Ferreira

Maaaaais qu’est-ce qu’on s’ennuie là aussi. L’affrontement entre Bane et Batman se poursuite de plus belles, à force de punchlines plus ou moins inspirées (Bane qui dit « I will break you », c’est innovant ou pas ?) dans un déluge d’action qui n’est pas mis en image de façon ultra spectaculaire – on se doute bien que dans le jeu, ça rendrait beaucoup plus épique, mais sur ce type de support, y a rien de transcendant. Ca me désole vraiment de voir Peter J. Tomasi sacrifier son talent dans ce titre qui n’apporte vraiment rien de rien à l’univers du jeu. Alors oui, c’est juste du divertissement, c’est juste du « fun » – et dans cette optique, c’est bien la première fois que du « fun » ne m’amuse pas.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #51

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #51

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Suite et fin de cet improbable arc qui voyait Batman affronter une version fantomatique de lui-même. Rien que ça. Tout redevient un peu plus terre à terre dans ce numéro, qui voit le chevalier noir trouver une solution au problème et découvre enfin la vérité. Evidemment, la résolution de l’affaire est hautement capillotractée, comme souvent chez Jiro Kuwata, et l’on ne déroge pas à la règle qui veut que le Batmanga ait cette ambiance totalement décalée. La frontière entre science et magie n’est jamais bien loin au pays du soleil levant, et cette petite aventure le confirme une fois de plus. On pourra cependant regretter que le combat final soit si vite expédié et que l’on ait droit à assez peu d’explications, mais c’est tout de même une petite lecture bien agréable que ce numéro, qui clôt un arc en deux parties bien sympathique, alors pourquoi se priver ?

– Zeppeli

Note : 6,5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #29

review FABLES : THE WOLF AMONG US #29

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Shawn McManus

Nous retrouvons Bigby et Snow White lors d’un interrogatoire plein de tensions, alors qu’ils tentent de savoir où se cache le fameux Ichabod Crane, qui leur donne tant de fil à retordre. Comme d’habitude, l’intrigue est bien ficelée et tout se laisse lire sans problème. On appréciera la belle dynamique qui existe entre les deux personnages principaux, dont la connivence est totalement jouissive. Le duo fonctionne très bien, et ne se résume pas au coup classique du “gentil flic et du méchant flic”, et c’est assez rafraîchissant. Du côté du flashback, on continue de suivre Mary, cette fois-ci lors de son accouchement qui se révèle être parfaitement horrifique. C’est à la fois glauque et fascinant, et c’est toujours intéressant de se plonger dans le vaste univers de la série Fables, qui fourmille de personnages barrés. Graphiquement, c’est toujours d’un bon niveau, et le tout se laisse très facilement regarder. Il s’agit sans conteste d’une série qui mérite sa place parmi les toutes meilleures séries digital first, qu’il faut essayer à coup sûr.

– Zeppeli

Note : 8/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #8

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #8

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Cette Wonder Woman m’insupporte au plus haut point. Sa caractérisation est sans doute celle que j’aime le moins de toutes celles que j’ai pu lire. Pourtant, il y a bien une constante dans le personnage, cet indéfectible sens du combat et cette hargne sans limite. Avec les manipulations de Batman, elle se retrouve à combattre Superman en duel. En soi le numéro est totalement vide d’histoire mais permet de découvrir les dieux de l’Olympe et leurs petits jeux cruels, qu’ils savent si bien pratiquer, surtout quand ils gagnent. On ressent parfaitement les émotions qui habitent chaque personnage, surtout l’imposant mais aimant Zeus, la sournoise Hera, le protecteur Superman et l’explosive Wonder Woman. Leur duel, qui est donc le point d’intérêt du numéro, débute sur les chapeaux de roues dans une violence et une brutalité que nous n’avions plus trop vu dans Injustice, rappelant quelques scènes choquantes. Les deux héros, aussi soudés soient-ils, ne se font aucun cadeau, à la limite du street fight. En fait on jubile surtout de la raclée qu’ils se mettent conjointement puisqu’il s’agit sans doute des deux personnages les plus antipathiques de la série. Ce qui est vraiment dommage, comme souvent, c’est que l’on sait très bien que quelque chose va venir perturber ce combat à mort pour que ce dernier n’aille pas jusqu’à son terme. Pauvre Batman.

– Nathko

Note : 7/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #40

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #39

Scénario : Adam Beechen Dessins : Jose Luis-Garcia Lopez

Guess who’s back ? CHEETAH ! Hell yeah. Ce numéro présente une construction très intéressante pour nous raconter à la fois un affrontement entre Wonder Woman et Cheetah ainsi que le procès qui en découle avec Cheetah (enfin son avocate) qui demande à être transférée dans un autre établissement. On suit les dialogues du procès sur les planches du combat, on revient sur les systèmes de sécurité, les dommages collatéraux. Le système perverti judiciaire est clairement mis en avant, et le fait que l’histoire soit en deux parties avec un cliffhanger qui ne présage rien de bon nous conduit vers une morale du sens “on vous avait prévenus bande de troufinous”. Mais pour l’instant, c’est beau, c’est intéressant, c’est assez original, et la grosse pampe arrive la semaine prochaine. Que du bon !

– Harley

Note : 8/10


DC YOU

AQUAMAN #41

review AQUAMAN #41

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Trevor McCarthy

Aquaman #41 était un numéro très attendu pour plusieurs raisons. La première c’est qu’il s’agit du premier numéro après Convergence. La seconde c’est qu’il s’agit du premier numéro du nouvel auteur, Cullen Bunn. Et la dernière c’est que la preview laissait penser que le comicbook Aquaman allait se rapprocher de ce que pourrait être la version live au cinéma avec le changement de costume. On débute sur un monologue d’Aquaman qui nous la joue un peu caliméro pour une scène d’ouverture qui soulève de nombreuses questions. Le nouveau look du personnage, plus sombre, plus guerrier, plus roturier. Mais on ne sait pas pourquoi, ni comment il en est arrivé là. Cullen choisit alors de nous balader entre deux époques, le présent et quelque part dans le passé lorsqu’il vivait encore le grand amour avec Mera et qu’il était le Roi d’Atlantis. Ce qui me dérange c’est ce sentiment de faire mener un peu de force à droite à gauche sous une narration un peu lourde avec toute cette exposition qui est la forme la plus explicative du contexte dans le numéro. On obtient des bribes d’informations grâce aux flashbacks, mais même ceux-là ne parviennent pas être vraiment utiles et avoir du sens. Globalement, si le numéro n’est pas mauvais, je n’arrive pas à dire qu’il en est bon pour autant. La narration me dérange, la caractérisation d’Arthur également. Le changement bien trop brut d’ambiance visuelle y est aussi sûrement pour un peu. D’ailleurs les dessins sont assez spéciaux et bien que le style ne me dérange pas, je trouve qu’il est en réel décalage avec le personnage. Bien sûr cela colle sûrement avec la nouvelle orientation de la série (nouvelle orientation dont elle n’avait pas besoin en plus) mais qui reste suffisamment brutale pour que je butte dessus. Moi qui suis un lecteur depuis les débuts de la série, j’avoue que je retrouve justement trop de similitude avec l’autre série de Cullen, Sinestro. Et ce qui va pour l’un ne va pas nécessairement pour l’autre. Pour un numéro d’introduction j’avoue être relativement refroidi et peut-être qu’il ne s’agit que d’un coup à prendre, s’habituer à ces changements. Nous verrons cela dans les prochains moins, mais pour l’instant, je ne suis pas emballé.

– Nathko

Note : 5,5/10

BATGIRL #41

review BATGIRL #41

Scénario : Cameron Stewart, Brenden Fletcher Dessins : Babs Tarr

Déjà, un bon point pour l’ex-couverture (qui est également mon fond d’écran) car ne voulant pas relancer la polémique j’aime cet hommage et j’adore le travail de Rafael Albuquerque. Car oui, je n’aime pas tellement celle avec Bat-lapinou. Puis, on découvre Batgirl dans une nouvelle aventure avec une secte de dingues, puis Bat-lapinou arrive et veut arrêter Batgirl, puis papa Gordon arrive, puis on a aussi des révélations, une perte de moustache, une culotte de Barbara, Brian The Unicorn, Livewire, Bat-lapinou encore. Mais franchement, c’est juste tellement plaisant. On n’arrête pas une seconde, ça se lit en quelques instants, c’est fort, c’est beau. Barbara est hyper attachante, on a envie de bouder et cogner en même temps qu’elle, l’histoire prend un nouveau tournant bien compliqué, bref c’est de la bombe. Franchement, j’avais peur de retrouver Batman dans ce numéro, mais en fait, c’est tellement naturel et bien amené que ça passe très facilement. Même malgré les changements subis par Batman, on s’y attache, on se prend d’un intérêt de plus pour le titre Batgirl. Non mais franchement, c’est de la BOMBE (quoi comment ça je me répète?) !

– Harley

Note : 9/10

DEATHSTROKE #7

review DEATHSTROKE #7

Scénario : Tony S. Daniel Dessins : Tony S. Daniel, Sandu Florea

Je commencerai par le point fort de ce numéro : la partie graphique, bien entendu. Si on peut redire des choses sur l’histoire (et j’y reviens ensuite), il faut reconnaître que les planches de Tony S. Daniel sont véritablement magnifiques. Les personnages sont tous plaisants à regarder, Deathstroke a une classe de dingue, et si on peut trouver que certaines cases lors des scènes d’action fassent vraiment posées, ça en mets quand même plein les yeux. Et puis ce déchaînement de gore par moments, ces effusions de sang, avec toutes ces couleurs que Tomeu Morey utilise avec efficacité ; vous l’aurez compris, je trouve que c’est de toute beauté. Au niveau de l’histoire, Slade a une nouvelle mission, celle de tuer un Dieu (ou plutôt un titan), et doit l’assurer en utilisant une épée surpuissante ; avec l’utilisation du contexte mythologique, on se sent vraiment inspiré par une histoire à la God of War, qui commence avec un déroulement classique, mais avec quelques idées qui semblent un peu farfelues (l’épée talkie-walkie…) et un cliffhanger un peu malhabile et attendu au vu de là où l’histoire se passe (et d’ailleurs : y aurait pas un problème de costume ? Heureusement que maintenant, la continuité, on s’en branle).

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GOTHAM BY MIDNIGHT #6

review GOTHAM BY MIDNIGHT #6

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Juan Ferreyra

Ce qui avait fait la force de Gotham By Midnight sur son premier arc, c’était non seulement le fait que Ray Fawkes nous livre un script plutôt solide, mais surtout l’empreinte visuelle qui s’en dégageait grâce à la force du style de Ben Templesmith. Qu’on se rassure tout de suite, le travail de Juan Ferreyra est tout aussi spectaculaire et plaisant. Je ne sais pas comment l’artiste compose ses planches, s’il  y a un travail numérique qui est fait ou pas, mais les traits, la colorisation, le style, tout donne une atmosphère toujours aussi poisseuse, avec des personnages qui sont tous abîmés par les conséquences du précédent arc, et l’aspect horrifique est clairement mis en avant (l’apparition fantomatique est magnifique à voir, les effets utilisés sont réellement de toute beauté). Au niveau de l’histoire, Fawkes continue d’aborder ses thèmes religieux, et notamment vis-à-vis du Spectre qui a une présence véritablement inquiétante : on craint plus de le voir apparaître qu’autre chose, et j’ai hâte de le voir représenté sous les traits de Ferreyra. On pourra regretter que l’intrigue se boucle très rapidement, usant d’un raccourci assez paresseux, même si l’on nous promet des retombées sur ce qu’il vient d’arriver. Avec, encore en trame de fond, les répercussions du premier arc. On aimera aussi beaucoup le fait de s’interroger constamment sur l’avenir du Midnight Shift, qui est toujours prêt d’être démantelé voire pire, car l’agent Rook, malgré tout, reste sur sa première idée – ce qui en fait un personnage antipathique, mais qu’on aime détester. Encore une fois, l’histoire ici sert plus d’amorce pour appâter les nouveaux lecteurs, et on reste légèrement sur notre faim. Mais visuellement, c’est un véritable coup de coeur pour mois, et j’ai hâte de retrouver cette équipe meurtrie dès le mois prochain !

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

GRAYSON #9

review GRAYSON #9

Scénario : Tom King, Tim Seeley Dessins : Mikel Janin

Nouvelle intrigue, nouvel arc dans la série Grayson ce mois ci. Un numéro assez peu bavard, où un Tom King en roue libre s’amuse de ses propres codes, quitte à céder à quelques facilités. On retrouve une ou deux répliques à double-sens, le classique Dick-pun et un Mikel Janin au top, à l’aise dans les splash-pages superbement colorisées, quoi que son Richard Grayson ressemble de plus en plus au héros du dessin animé Archer (ce qui est assez génial dans l’ensemble). On ne se foule pas pour le début d’arc, qui pose un contexte intéressant et un nouveau statu quo chez Spyral. La tendance est moins laissée à l’expérimentation, c’est solide, storyboardé, et toujours agréable de retrouver l’ambiance d’espionnage rétro de la série. On espère seulement que l’intrigue gagnera à se développer, et ne s’enfermera pas dans les mêmes running gags, et que les planches de Janin gagneront aussi en fonds et moins en effets visuels, parfois un peu surranés.

– Corentin

Note : 7,5/10

JUSTICE LEAGUE 3001 #1

review JUSTICE LEAGUE 3001 #1

Scénario : Keith Giffen, J.M. DeMatteis Dessins : Howard Porter

On s’en doutait un peu lorsque le nom de la série a été révélé, celle-ci ne connaitrait pas de profond changement. Voilà, c’est vérifié. Justice League 3001 est exactement la même série que Justice League 3000. Les seules différences notables sont les changements dans le casting. Ainsi, Guy Gardner est maintenant présent pour remplacer Hal Jordan. Ce dernier a été ressuscité dans le corps d’une femme, alors qu’il pense toujours comme un homme et que les autres ne savent pas vraiment comment l’appeler, lui ou elle. Vous vous imaginez bien que les deux auteurs s’en donnent à cœur joie pour nous pondre des dialogues là-dessus juste délicieux et presque flippants de réalisme. Beaucoup d’autres nouveautés font leur apparition et je vous laisserai les découvrir tranquillement. Toutefois on sent que ces nouveautés ne sont pas là pour faire joli et l’on peut s’attendre à ce que tout cela se joue encore de la manière la plus loufoque possible. D’ailleurs, pour cette nouvelle aventure de la Justice League, le duo revisite une histoire que l’on connait bien, en tout cas les vieux de la vieille puisque Starro fait son apparition dans une nouvelle version à mourir de rire. L’humour est comme toujours omniprésent et plutôt de bon goût même si certains passages peuvent s’avérer un peu long. Bah oui, la série n’a pas perdu l’une de ses caractéristiques premières, elle est très bavarde. Howard Porter est aussi de la partie pour s’occuper des dessins. Fidèle à lui-même, les dessins sont précis, très détaillés, les faciès à se rouler par terre en fonction des diverses expressions faciales qu’il arrive à tirer de certains personnage. En bref, Justice League 3001 ne réinvente rien et fait simplement ce qu’elle a toujours fait, avec ses bons et moins bons côtés.

– Nathko

Note : 7,5/10

SUPERMAN #41

review SUPERMAN #41

Scénario : Gene Luen Yang Dessins : John Romita Jr., Klaus Janson

Avec Superman #41, Geoff Johns se retire du titre et c’est un tout nouveau venu qui a la lourde charge de reprendre la barre et donner à Superman les aventures qu’il mérite. Parce qu’il le vaut bien ! Comment est-ce que le bougre s’en tire ? Hé bien pas si mal, voir même plutôt bien. Le changement de n’est finalement pas si flagrant et leur style d’écriture est plutôt similaire. On retourne un peu avant que le secret de Superman ne soit révélé (oui elle est là la + ou – grosse coquille éditoriale) pour se lancer dans une enquête à plusieurs niveau. Quelqu’un fait chanter notre héros et ça ne lui plait pas. Le reste à vous de le lire mais ce que je peux vous dire c’est que tout cela est très intriguant d’autant que nous savons comment cela va se terminer, à peu prés. Après l’arc avec Ulysses, cette histoire semble bien plus encrée dans une logique plus terrestre, peut-être plus humaine. Superman n’est que très peu présent durant le numéro est c’est son alter égo qui prend le relais, permettant une impressionnante présence de Lois Lane qui se faisait bien trop rare. Ce parti pris n’est pourtant pas un frein à des sympathiques scènes d’action qui doivent émailler une bonne histoire estampillée Superman. Yang parvient donc à nous donner tous les différents éléments qui composent une bonne histoire. Suffisamment de contexte et de mystère pour nous intriguer, et en garde suffisamment sous le pied pour nous donner envie de revenir le mois prochain, sans oublier l’action. Superman #41 n’est pas numéro renversant mais c’est un bon début pour Yang.

– Nathko

Note : 7,5/10

TEEN TITANS #9

review TEEN TITANS #9

Scénario : Will Pfeifer Dessins : Kenneth Rocafort

Après 4 ans de déceptions plus ou moins attendues avec Teen Titans, c’est à se demander pourquoi j’y crois encore à ce titre. Pourtant je me suis plongé dans ce numéro post-Convergence avec plein d’espoir. Autant le dire tout de suite, j’ai très vite déchanté. C’est bien simple entre la première et la dernière page du comics, il ne se passe rien de conséquent. Certes, on a le droit à un petit moment héroïque et à une remise à plat de l’intrigue mais absolument aucune évolution dans les rapports entre les personnages et dans le développement de l’histoire n’a lieu au cours de ces 20 pages. Pfeifer mise finalement absolument tout sur son cliffhanger en guise de promesse que, oui, ça va bien finir par bouger. Je veux bien le croire, même si c’est de plus en plus dur mais en l’état Teen Titans #9 a tout de la jolie coquille vide. Jolie, tout de même, car Kenneth Rocafort assure un minimum le spectacle avec des planches efficaces, même si son style de découpage, pour le moins aéré, a toujours tendance à laisser beaucoup de blanc sur les pages. Hélas, ce n’est pas un artbook que l’on veut en lisant du Teen Titans mais bien une histoire et de ce côté là, vous l’aurez compris, on repassera…

– n00dle

Note : 5/10

THE FLASH #41

review THE FLASH #41

Scénario : Van Jensen, Robert Venditti Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Il est bien compliqué de juger de la qualité d’un arc après un seul numéro, surtout que Robert Venditti et Van Jensen sont passés maîtres dans l’art de nous faire saliver avec des éléments prometteurs pour des histoires qui ne sont, au final, pas toujours à la hauteur des attentes. Ainsi, The Flash #41 met en place des petites choses intrigantes mais ça n’est pas toujours suffisant, surtout quand le scénario semble faire du pied à la première saison du Flash version CW. Ici, l’introduction demeure finalement très classique et parfois maladroite. Les réactions et dialogues de certains personnages étant, par exemple, très forcés. On se retrouve alors avec un numéro rythmé, qui va droit au but mais qui manque de liant et surtout de subtilité. Il est alors difficile de s’impliquer pleinement dans le récit. Côté dessins, Brett Booth fait ce qu’on attend de lui avec ses planches chargées et un trait toujours bourré de dynamisme. Hélas, et à l’image des deux auteurs, il tombe parfois dans la surenchère et l’exagération des expressions de ses personnages. The Flash #41 amorce donc une histoire avec assez de potentiel pour intriguer, mais laisse aussi la crainte de voir des auteurs faire beaucoup de bruit pour pas grand chose.

– n00dle

Note : 6/10

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ArnoKikoo

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666Raziel
Invité
666Raziel
8 années il y a

J’espère vraiment que Gene Luen Yang va être amené à rester un bon moment sur Superman. Car c’est dans la durée que cet auteur dévoile tout son génie.

cedricibiz
cedricibiz
8 années il y a

Ha de moins en moins de série dcpl es en chute libre ?

Corentin
8 années il y a
Répondre à  cedricibiz

On en a oublié ? é.è

Nathko
8 années il y a
Répondre à  cedricibiz

LOL. T’en as d’autre des blagues comme ça? ^^

pikul
pikul
8 années il y a

Rien que pour le retour du mythique L-Ron et la cameo d’Ambush Bug, JL3001 mérite un 10/10!

Winterwing
8 années il y a

Quelques belles sorties cette semaine ! Mon coup de cœur c’est JL3001 où DeMatteis et Giffen ramènent peu à peu le casting de leur JLI (L-Ron quoi ! Oh, et Guy.). C’est beau et on se marre. Pareil pour Batgirl, j’ai bien aimé même si j’en ressors avec le sentiment que le titre prends une direction moins « indé » que lors de l’arc précédent. Assez déçu par Teen Titans, pas par les planches qui sont superbes, mais par l’écriture. Sérieusement, comment c’est possible d’être aussi bavard en faisant avancer l’histoire aussi peu ?!

spectra
spectra
8 années il y a
Répondre à  Winterwing

Tu as déjà lu du Bendis?? ^^

Winterwing
8 années il y a
Répondre à  spectra

Ha ha ha, oui, c’est vrai qu’il colle bien à la description celui-là ! C’est ses derniers numéros d’All-New X-Men, vide de chez vide, qui me motivèrent à lâcher Marvel définitivement.

spectra
spectra
8 années il y a
Répondre à  Winterwing

Arf c’est dommage il y a des p’tites series bien sympas ;-)

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

J’ai beaucoup aimé le Superman, j’ai rien compris au Gotham by Midnight (pourquoi Rook cherche-t-il à saborder la Midnight Shift après tout ce qu’il a vu ?!) et Grayson, Batgirl et JL3001 sont toujours aussi sympa, et j’attends encore désespérément que les Teen Titans décollent (qui le voit venir le cliff comme quoi c’est le Durlan survivant qui a foutu la merde en prenant l’apparence et en copiant malgré elle la psyché perturbée de Superboy ?).

Ma déception de la semaine reste le Aquaman#41. Je suis conquis par les dessins de Trevor McCarthy même si le changement brutale d’ambiance visuelle entre le passé et le présent est assez déstabilisant, je suis rassuré que Cullen Bunn intègre des flashback pour faire le lien avec le run de Jeff Parker et expliquer le changement de direction. Mais il y a un je-ne-sais-quoi qui me dérange dans la narration. Peut-être que le virage pris par le scénariste est trop abrupte pour moi, j’aurais préféré que les choses se fassent plus en douceur, mais j’irai quand même voir la suite.

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