Review VF – Justice League Saga #20

critique justice league saga #20
Justice League Saga 20
Les points positifs :
  • Earth-2, encore et toujours !
  • Secret Origins surprend en bien.
  • Justice League United qui continue son petit bonhomme de chemin…
Les points négatifs :
  • Flash qui traîne en longueur.
  • Justice League qui a un petit coup de mou.
  • La traduction de Justice League United : Justice League Unie, vraiment ?

 

Des épilogues partout, sauf pour Green Arrow qui voit contées ses origines « secrètes » et pour Flash dont l’intrigue continue. Découvrez donc, les conclusions des arcs des trois Justice League (la normale la « unie », et la Dark), ainsi que de celle de la Terre parallèle que constitue Earth-2. Découvrez tout de suite ce que nous avons pensé de Justice League Saga #20, qui est disponible depuis le 12 juin pour 5 euros 60 en kiosque.

Numéro précédent : Justice League Saga #19 La suite dans : Justice League Saga #21

 

Justice League #34

  • Scénario : Geoff Johns – Dessins : Scott Kolins – Colorisation: Andrew Dalhouse

Le feuilleton Justice League continue, avec l’opération rédemption d’un Lex Luthor dont on peine à valider la sincérité. Si l’écriture n’est pas au sommet de sa subtilité – on a droit à du vilain, de l’humanitaire et de la tractation de bureaux – elle permet néanmoins d’exploiter les différents aspects de ce revirement pour l’ennemi juré de Superman.

On sent que Johns croit au potentiel de son personnage, ce qui est un temps fort de la série depuis la fin de l’évent précédent. En revanche, moins de choses à dire sur les personnages seconaires, à qui l’auteur accorde un temps d’écran nécessaire aux scènes de transition entre les grands temps de l’intrigue, mais dont on peine à saisir l’utilité à long terme. Le personnage de Power Ring manque de substance, et s’il n’était pas idiot d’introduire Shazam dans la Ligue, en faire directement un second couteau peine à justifier le procédé (le héros n’ayant pas en plus droit à son propre titre solo).

De petits défauts qui n’effacent pas une écriture correcte, la sincérité des dialogues et un cliffhanger qui tient. Problème, le dessin est ici mal foutu, l’encrage pose aussi problème et s’il n’est pas impardonnable de bâcler un petit numéro de transition entre deux arcs, ça reste moche, et c’est toujours dommage.

– Corentin

Note : 7/10

Cet épisode de la série Justice League nous propose de suivre deux intrigues : celle de Jessica, nouvelle Power Ring, qui peine à comprendre ce qui lui arrive et doit apprendre à contrôler son anneau, avant que celui-ci ne parvienne à la soumettre, et celle de Lex Luthor, qui veut s’intégrer à l’équipe, tout comme Captain Cold, et ne parvient pas à comprendre ce qui fait de lui quelqu’un de foncièrement différent du reste de la ligue.

C’est plutôt bien écrit, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard, tout est assez classique et repose sur de gros clichés bien habituels. Cela ne nuit cependant pas au plaisir de lecture de ce titre blockbusteresque, qui reste tout à fait plaisant. Graphiquement, c’est un poil décevant pour une série de ce standing, le style de Scott Kolins n’est, à mon humble avis, pas approprié à ce type de récit, et cela nuit clairement à ce numéro, qui n’est franchement pas très agréable à regarder. Le tout reste donc lisible, et le cliffhanger vient relancer un peu la machine, ce qui fait de cet épisode une petite lecture assez sympathique.

– Zeppeli

Note :6/10

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Justice League United #4

  • Scénario : Jeff Lemire – Dessins : Mike McKone – Colorisation: Marcelo Maiolo

Beaucoup plus sérieux que les précédents, ce numéro de Justice League United marque la fin du premier arc et la formation officielle de l’équipe après leur première aventure aux confins de l’espace. Peu d’humour, le récit est marqué par la remise à plat des enjeux et le deuil d’une grande figure du DCU disparue il y a peu.

Néanmoins, Lemire reste proche de ses personnages, et offre quelques interactions très réussies. Son meilleur personnage reste le Manhunter, digne leader de cette nouvelle Justice League pour une fois plus bronze que silver age. A côté de tout ça, se poursuit logiquement le récit entamé avec Miiyahbin, héroïne née du folklore des tribus indiennes au Canada chères à l’auteur de Sweet Tooth et d’Animal Man. Les dessins restent très bons, quoi qu’ils ne feront pas l’unanimité, on retrouve d’ailleurs un peu des visages de Jae Lee dans certaines expressions de Buddy Baker, le tout restant agréable à regarder et à la croisée des styles.

Un premier arc réussi pour une série prometteuse, et qui rend hommage à différentes époques des comics et de la Justice League.

– Corentin

Note : 8/10

La série Justice League United se poursuit, alors que l’équipe doit faire face aux conséquences de la mort d’Hawkman, qui a tragiquement péri dans l’épisode précédent. Jeff Lemire nous livre une fois de plus un script très soigné, qui laisse la part belle à la caractérisation de ses personnages à travers quelques scènes intimistes, comme un dialogue entre Animal Man et Green Arrow, qu’il connaît très bien.

L’action n’est pas en reste, puisque l’on a droit à un habile développement de l’histoire d’Adam Strange, ainsi qu’à la “naissance” super-héroïque d’une certaine Miiyahbin, dont on entendra forcément parler plus tard. Lemire excelle dans la tâche de rendre ses personnages attachants, et l’on se prend rapidement d’affection pour cette équipe dysfonctionnelle qui est en train de se reconstruire lentement, mais sûrement, après une lourde perte. Le récit principal n’est pas en reste, puisque l’on nous annonce toute une série d’événements cosmiques à venir, ce qui nous laisse attendre de grandes choses pour cette toute nouvelle Ligue de Justice Unie (sic) dans ce titre au grand potentiel.

– Zeppeli

Note : 7/10

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Flash #34

  • Scénario : Robert Venditti, Van JensenDessins : Brett Booth –  Colorisation: Andrew Dalhouse

Trente-quatrième numéro pour Flash, un héros qui sait tenir la distance, et manque pourtant un peu d’endurance dans une série qui tend à s’essouffler quelque peu.

Dans des scènes assez stéréotypées, et des affrontements avec des vilains armés de gadgets qui semblent déjà vus, on cherche le relan d’intérêt jusqu’à la fin du numéro, et là, tout va bien, car Venditti et Jensen vont emprunter au grands thèmes du héros pour proposer l’idée d’un cliffhanger inattendu, et qui promet un arc sinon original, au moins intéressant. Reste que l’ensemble du numéro est très convenu, assez mal dessiné par un Brett Booth dont le style s’est aussi un peu écorné sous le poids des années, et en définitive une série qui n’a plus l’aura du début des New 52 où le vent d’originalité amenait même les éventuels réfractaires du personnage à y jeter un coup d’oeil curieux. Ici, les scénaristes ont fait le choix d’une série un peu trop classique et sans grand moment de folie – sur un héros qui a plus à offrir.

C’est dommage, mais encore une fois, le prochain arc a quand même l’air pas mauvais.

– Corentin

Note : 5/10

Okay, j’aime beaucoup Flash, mais je trouve que cet arc traîne en longueur et l’on a encore droit aux mêmes poncifs : Daniel West est en prison et son neveu veut le venger, le Flash du futur a des méthodes bien radicales et Barry Allen, celui du présent, ne parvient pas à jongler entre sa vie de super-héros, sa vie professionnelle et sa vie privée, ce qui complique sa relation avec Patty.

C’est plutôt sympathique, mais ça commence à devenir beaucoup trop répétitif. Fort heureusement, on sent que la fin de cette histoire approche et que l’on sera bientôt libérés de tout ça. Mais j’en viens vraiment à regretter le run de Manapul et Buccellato, qui était beaucoup plus fun et peut-être un peu plus “Flash” dans l’esprit. Ici, tout n’est que dépression et gémissements, et c’est franchement pesant, surtout quand on a envie de lire un titre fun sur un type qui court vite. Ajoutons à cela les dessins de Brett Booth, qui, bien qu’ils ne soient pas foncièrement moches, ne collent pas au personnage et participent à cette impression de décalage de ton qui se fait ressentir, et m’a fait décrocher de cette lecture.

– Zeppeli

Note : 4,5/10

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Secret Origins #4

  • Scénario : Jeff Lemire Dessins : Denys Cowan – Colorisation: Marcelo Maiolo

Bon, allez zou, on se motive et on se jette dans un Secret Origins consacré à Green Arrow. Oui j’ai toujours besoin de motivation pour attaquer un Secret Origins, ouvrage capable du meilleur et bien souvent du pire….

Mais là, la surprise est plutôt heureuse, on y découvre des origines, qui serait un melting pot de la série télé (ou Green Arrow : Year One c’est selon….), tout en y ajoutant un peu de création originale de Lemire, dont la seule vraiment marquante est le remplacement du bateau par une plateforme pétrolière abandonnée et transformée en boite de nuit. Pour le reste ceux qui ont lu le run précédent et Year One ne seront pas dépaysés (voire étoufferont un bâillement pour les plus blasés) car c’est vraiment le point zéro du Green Arrow New 52 (en exceptant tout ce qui a existé avant Lemire).

Coté dessin c’est Denys Cowan qui a la lourde tache de repasser derrière Sorrentino… Et on reste dans le même état d’esprit, Cowan nous sert des dessins très léchés, mais sans le côté numérique de son prédécesseur. C’es très beau et très réussi. Ce n’est pas un grand numéro d’anthologie qui marquera à jamais les annales du comics. Reste quand même un numéro agréable à lire et qui se situe dans la moyenne supérieure des Secret Origins, une bonne surprise assurément.

– Darthfry

Note : 7/10

Étonnamment, on m’a souvent mis en garde contre la série Secret Origins. Dans les faits, c’est vrai, raconter une nouvelle fois les origines d’un personnage connu n’a que peu d’intérêt, surtout qu’il ne s’agit ici que d’histoires courtes loin des Batman : Year One, Green Arrow : Year One et autres chefs d’oeuvre ayant constitué le point de départ de beaucoup dans l’univers DC. Cependant, en tant que tel, ce numéro quatre de Secret Origins reste une bonne lecture, assez agréable et servie par un vrai effort artistique.

Green Arrow  ressemble plus à un “résumé des épisodes précédents” de série TV, quoi que son intérêt à lui réside aussi dans un effort de canoniser Lemire et Sorrentino comme les véritables “premiers auteurs” de l’Archer Vert version New 52, et de gommer les seize numéros qui les ont précédé (là, c’est juste une question de bon goût) – en plus d’être assez beau. En somme, rien à jeter dans ce numéro, le seul reproche que l’on pourra lui faire étant qu’il n’arrive pas au bas de la cheville de, Green Arrow Year One dont il tire son récit, mais bon, les nouveaux lecteurs, vous y pensez un peu, vous ? Hein ?

– Corentin

Note : 8/10

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Justice League Dark #34

  • Scénario : Jean-Marc Dematteis – Dessins Andres Guinaldo – Colorisation: Chris Sotomayor

Tout va très vite dans ce numéro et l’on sent que le scénariste s’est pressé de terminer son arc, en résolvant tous les problèmes qui traînaient dans la série. De Matteis décide ainsi de redonner toute sa superbe au personnage de Swamp Thing (ça, c’est plutôt cool en fait) et de développer un peu l’histoire de Deadman, qui est intimement liée au Nanda Parbat.

C’est sympathique, mais on a beaucoup d’informations à assimiler en quelques pages, et tous ces petits développements nuisent un peu à l’intrigue principale, à savoir le combat contre un certain Panthéon, qui sera bien trop vite expédié. On se demande un peu ce qu’il y a de Dark dans ce titre, tant le numéro aurait pu être rattaché à une Justice League plus traditionnelle, mais ça reste plutôt lisible, et, pour une fois, on ne nous embête pas trop avec ce fameux John Constantine out of character qui a fait tant de mal au lectorat, alors ça mérite d’être salué.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

Fin de l’avant dernier arc de la Justice League Dark avant la césure Futures End, forcément un peu expédié par le manque de temps. En définitive, le numéro donne ses tenants et aboutissants de manière claire, un peu bavarde, très expéditive, mais arrive à faire de tout ce bloubiboulga mythologique un récit clair et à peu près ordonné.

On n’explique toujours pas le focus sur Deadman, personnage central de l’intrigue de DeMatteis, qui ne dit pas grand chose et résout ses conflits personnels de façon bâclée et brouillonne. Le numéro s’en sort dans ses quelques effets d’esbroufe, en rendant à Swamp Thing un peu de sa toute puissance, et c’est bien (tu le sens, le fanboy ?), et en présentant un vilain impressionnant. On regrette, encore et toujours, que la série fasse si peu d’efforts pour digérer les années d’écriture plus profonde et mystique sur les personnages, qui se résument ici à deux trois archétypes assez lourd (et toujours pesants dans l’écriture de Constantine), mais ça se laisse lire, quelques pages valent le coup d’oeil et quoi que l’intention finale de la série pose toujours problème, elle parvient, en survivant d’arcs en arc, à proposer au nouveau lecteur une émulation sans aspérité des bonnes séries Vertigo.

En cela, elle reste intéressante, si ça peut décider certains à aller rechercher dans le passé l’origine des personnages. En revanche, faire une série dark avec les routines d’écriture d’une série de super-héros reste un petit gâchis dans l’ensemble.

– Corentin

Note :6 /10

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 Earth-2 #24

  • Scénario : Tom Taylor – Dessins : Eddy Barrows – Colorisation: Pete Pantazis

Après un léger passage à vide, Earth-2 était reparti à la hausse ces dernières semaine, et cela continu, en nous offrant en plus un final que l’on attendait depuis plusieurs semaine (plus c’est long, plus c’est bon parait-il). La résistance au règne tyrannique de Superman profite toujours de la visite du Kryptonien à ses parents pour panser ses blessures et réunir ses troupes disséminées au quatre coins de l’univers. Thomas Wayne va même en profiter pour passer un savon maison à Val qui s’est conduit lâchement lors du dernier face à face avec son compatriote issu de Krypton…

On a vraiment aucun répit avec cette série et c’est ce que j’aime. Les dessins d’Eddy Barrows, colorisés par Pete Pantazis sont encore une fois magnifique et colorés. Cette série c’est un bonbon pour moi. Vingt quatre numéros de bonheur depuis le début de la série et cela semble vouloir continuer… Futures End arrive avec son lot de bouleversements, voyons ce que le futur nous réserve.

– Darthfry

Note : 10/10

Ah ! Earth 2 ! Numéro 24 de la série, toujours en pleine apocalypse, dans un récit qui ressemble finalement plus à un journal de guerre, ou un micro-event auto-contenu qu’à une série classique de super-héros.

En plein combat, les héros doivent compter les pertes, et fomenter leurs propres stratégies pour parvenir à repousser les Para-Demons d’Apokolips, à un centre cent. Rien ne fait défaut ici, ou presque, chacun étant intéressant à sa façon et présentant un aspect différent du conflit. Tom Taylor parvient à laisser une place à tout le monde, pour développer les intrigues et sous-intrigues, bien servies par des dialogues qui vont à l’essentiel et ne freinent pas la lecture ou le rythme du récit. De belles pages soutiennent le tout, certaines soutenues par des moments de silence ou l’on ressent la puissance des situations. Finalement, pour avoir une série qui fait bien les choses dans le carcan de la continuité, il faut se rendre sur les terres parallèles, où l’on craint moins de laisser libre cours à des scénarios de grande ampleur et des morts de personnages à haute fréquence.

La série Earth 2 reste un rendez-vous pour les fans de DC Comics, un univers à elle toute seule, et toujours aussi bien écrite que dessinée (voilà, c’était l’instant optimisme de la semaine).

– Corentin

Note : 9/10

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4 Commentaires
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Vakarian
Vakarian
8 années il y a

Bonne critique dont je partage l’analyse.

Toran93
Toran93
8 années il y a

Je vais pouvoir enfin lire le flash futures end que j ai acheté en septembre dernier

ooalex
ooalex
8 années il y a

J’ai vraiment tiqué sur « Justice League unie »
Je suis surpris que DC n’est pas imposé la conservation des noms originaux en traduction comme l’a fait Marvel en 2012.

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