Le Coup de Cœur de la semaine
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Le Top de la semaine
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Le Flop de la semaine
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Cette nouvelle semaine de Convergence est encore forte en émotion puisque l’on atteint de nouveau des sommets mais aussi le fond des cavernes. Un peu comme toutes les semaines finalement. Sauf que cette semaine, heureusement pour nous, la série principale s’améliore même si cela reste loin des standards du genre et puis deux, trois numéros sortent vraiment du lot.
Mais cette semaine nous n’avons pas droit qu’aux titres Convergence puisque DC Comics fait bien les choses avec Justice League #40 (prologue à Darkseid War), Superman #40 et aussi Batman #40 (que vous pouvez retrouver en version complète ici) ainsi que la conclusion de Multiversity (aussi en version complète par là).
Bonne lecture à tous et dites-nous ce que vous avez pensé de vos lectures de la semaine dans les commentaires!
VERTIGO
VERTIGO QUARTERLY: SFX #1
Ce mois-ci, nous avons droit à la première anthologie en quatre parties dédiée aux bruits typiques des comics : POP!. Du coup, toute une flopée d’artistes et d’auteurs s’est réunie pour livrer diverses histoires. Par contre, certaines sont assez trash et sales. Mes trois préférées restent Earwig Out avec le combat d’un homme contre un perce-oreille infiltré dans son corps de façon assez sale avec des planches qui vont dans le détail, puis Pop-Out dans un registre plus léger avec un petit garçon qui aide un prince de livre à gagner son combat contre le dragon, ou encore Something in the Water avec des sirènes modernes, mélangeant traditions, pollution et sorcellerie toujours dans des planches superbes. Puis Momma had a baby and her head popped off arrive et là, c’est une surprise. J’ai apprécié retrouver le ton que l’on peut retrouver dans les films d’horreur japonais, avec une certaines tensions et des croyances qui nous sont inconnues tout en me laissant bercer par les quelques pages de surprises. Comme dans toute anthologie, tout n’est pas au même niveau, mais franchement il y a du très bon travail sur cette anthologie, avec des Pop plus discrets que d’autres. Et puis dans l’ensemble, c’est très riche et très beau. Une lecture qui désoriente mais que je conseille vivement.
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BEYOND & DIGITAL FIRST
ARROW: SEASON 2.5 #18
Je ne suis pas spécialement fan de la série Arrow, diffusée sur la CW. Cependant, je reconnais que la deuxième saison du show avait certaines qualités, et je me suis lancé dans la lecture de cette saison 2.5. Bien mal m’en a pris. Le numéro dont il est ici question nous montre un certain William Green, qui semble avoir tué sa propre famille à cause de son licenciement par Robert Queen (ou un truc du genre) et compte bien se venger de son fils, Oliver (eh ouais, parce que bon, Robert est mort, tout ça). Evidemment, notre héros ne se laissera pas faire et se déguisera en … Sportsmaster (?) pour le combattre. C’est plutôt mou, assez mal dessiné, colorisé à l’arrache et le scénario tient sur un post-it. Je pense même avoir spoilé une bonne partie du numéro malgré moi, c’est dire… Mais franchement, que pouvons-nous réellement attendre d’un comic-book inspiré de cette série télé ? Et puis, n’est-ce pas une oeuvre à l’image de son support d’origine, après tout ?
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BATMAN ’66 #59
Cet épisode one-shot a pour ambition de nous présenter un ennemi bien connu du bat-verse, dans une version qui correspond à l’ambiance décalée et rétro de la série. Il s’agit de Clayface, que le dynamic duo devra affronter au cours de la vingtaine de pages qui nous est proposée. Le script de Jeff Parker est rythmé et ne nous laisse aucun répit, on a droit à un combat assez intéressant, bien qu’il manque peut-être un peu de fun. Le personnage de Basil Karlo, car il s’agit de cette version, est plutôt bien exploité et l’on regrette qu’il ne s’agisse que d’une petite histoire en une seule partie, tant on sent le potentiel de ce vilain, qui se prête bien à une réinterprétation façon Batman ‘66. Le numéro reste cependant très correct et constitue une agréable lecture, qui nous propose toujours de (re-)découvrir un bat-verse plus léger et plus kitsch, en cette sombre époque empêtrée dans le grim & gritty, alors ne boudons pas notre plaisir.
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BATMAN : ARKHAM KNIGHT #10
Nouvel arc pour cette série qui précède le jeu vidéo tant attendu, qui nous fait saliver de jour en jour, au fil de trailers de plus en plus époustouflants (oui, je suis un fanboy de la licence). Cette fois-ci, nous retrouvons Batman qui vole au secours de Lucius Fox, dans les rues d’une grande ville allemande. Et on a très vite droit à une course poursuite, comme le titre du récit nous le laisse présager, puisqu’il s’intitule “Need for Speed”. La scène d’action est magistrale et l’on se plaît à admirer les actions du chevalier noir, qui nous expose ses talents de pilote. L’intrigue qui se dévoile peu à peu semble intéressante, bien que, pour le moment, peu de choses nous soient révélées. Notons aussi l’apparition d’un vilain bien connu de cet univers à la fin du numéro, qui nous laisse présager de bonnes choses pour la suite. Ce titre demeure l’un des plus forts de la production Digital First et passer à côté serait une erreur, alors fans de Fledermausmann, foncez ! Ce n’est pas tous les jours qu’un titre Batman se montre si germanophile, et c’est toujours intéressant de voir notre héros dans un contexte un peu différent, surtout dans cette version du bat-verse, qui s’aventure rarement au-delà des alentours de l’Arkham Asylum.
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BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #43
L’arc consacré au Planet King prend fin dans les pages de ce quarante-troisième numéro du Batmanga. Et force est d’avouer que je ne m’attendais pas à une telle conclusion, tant elle est abracabrante. Mais c’est ce que j’aime dans ce titre, qui parvient à surprendre, tant Jiro Kuwata se montre inventif dans ses résolutions. C’est à la fois kitsch et original, et l’ambiance unique de ce manga rétro est totalement incroyable, il faut absolument s’y essayer un jour. Le numéro nous montre donc la confrontation finale de Batman, accompagné de son fidèle Robin, et du Planet King, ce méchant au look très “science-fiction-façon-Flash-Gordon” et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne pouvait pas deviner exactement son identité. Le mangaka nous livre un épisode bien fichu, dépaysant, qui saura plaire à ceux qui ne sont pas rebutés par ce style, très éloigné de lui auquel les lecteurs de comics sont habitués.
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FABLES : THE WOLF AMONG US #21
Après un face à face avec Beast (pas le X-Man, celui du conte de fées, voyons), Bigby poursuit son enquête et cherche à déduire l’identité d’un certain “Mr. Smith”, dernier client de Lily, la victime, qui se prostituait. Et quelle sera la surprise du lecteur face à cette révélation ! Le titre est toujours aussi réussi et colle à l’ambiance de la série principale, tout en étant complémentaire au jeu dont il est adapté. L’intrigue parallèle, qui se déroule dans le passé, et met en scène les sorcières de Salem, est toujours présente et vient très rapidement rejoindre le scénario principal, ce qui est très satisfaisant. Graphiquement, c’est toujours aussi solide et l’on appréciera particulièrement le travail sur les expressions faciales des personnages, très fidèles à celle du software de Telltale. C’est encore un sans faute pour ce titre digital first, qui s’avère très intéressant et parvient à s’imposer comme un must-read pour les fans de Fables.
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HE-MAN : THE ETERNITY WAR #5
C’est mieux, mais pas trop quand même. Loin d’être un immanquable des parutions DC, He-Man : The Eternity War se place dans la catégorie des comics dispensables, ceux qu’on regarde d’un oeil dispersé, attentif aux quelques rebondissements éventuels offerts par l’intrigue (sommaire) sensée soutenir le tout. Mais ne nous leurrons pas, le comics n’est là que pour faire vivre la licence – soit par peur de la voir tomber dans le domaine public, soit pour les trois ou quatre cent personnes qui ne vivent et ne meurent que pour le souvenir ému d’un Dolph Lundgren étincelant dans les années ‘80. Dès lors, le récit sert quelques moments épiques, quelques théories fumeuses sur le multivers et les versions alternatives (une tendance de fond dans l’industrie), où l’auteur fait le minimum, quoi qu’il achève sur un cliffhanger intéressant et qui promet quelques surprises pour les fans. Je dis bien : pour les fans. Si ce n’est pas votre cas, et qu’aux combis de cuir et abdos saillants, vous préférez les récits intéressants ou approfondis, passez votre route vers les plus verts pâturages du mensuel suivant. Vous économiserez la moitié d’un ticket de métro, ce qui n’est pas rien, en ces temps de crise.
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INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE ANNUAL #1
Le numéro qui doit nous faire patienter jusqu’à la Year Four d’Injustice est là. Comme souvent, il s’agit là d’histoires qui viennent compléter celles qui ont déjà étaient racontées pour nous donner quelques éléments en plus, ou un nouvel angle. C’est exactement le cas ici puisque la première histoire nous raconte comment Wonder Woman s’est retrouvée à la place de la Belle au Bois Dormant et Raven ligotée comme un saucisson. On nous dévoile aussi bien plus vite que John Constantine est un connard sans nom, même si le rappel n’était pas des plus nécessaires. La seconde histoire s’attaque aux Teen Titans qui étaient présent lors de l’évènement qui a tout changé et de l’impact que cela a eu sur eux. Autant les deux histoires sont plutôt sympathiques mais aucune ne brille particulièrement. Ça permet de compléter un peu l’univers de d’Injustice mais est-ce que cela justifie l’achat de cet Annual ? Pas si sûr. D’autant plus que pour la première on sait déjà comment les choses vont se jouer et cela enlève toujours une partie de l’intérêt de ce genre de récit. Pour le second c’est moins flagrant mais malheureusement rien de quoi sauter au plafond.
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SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #32
Seconde partie pour l’histoire avec Poison Ivy et Wonder Woman contre Typhon. Cette fois-ci, les amazones combattent des créatures immenses venues ravager leur île, et notre duo inattendu doit trouver une solution pour que Typhon reste vaincu dans le monde de l’Underground (si profond qu’elles vivent une chute de 4 jours). C’est toujours super cool de les suivre, et en plus, dans ce numéro, bien que ce soit Wonder Woman qui trouve la solution, c’est clairement Poison Ivy, l’envoyée de Mère Nature qui est l’héroïne de cette histoire. Wonder Woman est utilisée comme catalyseur dans cette histoire, elle donne de la force et aide Poison Ivy à réaliser sa mission, et ce, même avec un prix élévé et plutôt douloureux pour l’amazone. J’ai réellement aimé cette histoire en deux parties, et je suis très triste qu’elle se finisse si vite. Ce duo fonctionne réellement bien, et le scénario est accompagné par de jolies planches qui s’affinent sur la fin, une fois les gros monstres vaincus. Maintenant, il faut attendre la semaine prochaine pour découvrir une nouvelle histoire avec une nouvelle équipe créative.
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CONVERGENCE
CONVERGENCE #4
CONVERGENCE : ACTION COMICS #1
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Petite déception que ce Convergence : Action Comics #1. Pendant tout le numéro, Justin Gray va nous raconter la vie des personnages quelques temps avant la levée du dôme tout en incluant les inévitables flashbacks du moment où ils ont été mis en place. Ici ce sont les Superman du Golden Age et Red Son, ou en tout cas leur univers qui vont s’entrechoquer. Pourtant, même si retrouver ces personnages dans une sorte de « suite » à là où leurs histoires s’étaient arrêtés, il faut avouer que cette fois-ci le coup de la nostalgie ne fonctionne pas vraiment. Les histoires ne sont pas spécialement intéressante à suivre parce qu’elles n’apportent absolument rien de nouveau dans les relations des personnages. On sait qui ceux qui ont des pouvoirs les ont perdu, et donc ceux qui ont des dons sont les nouveaux hommes forts, et à aucun moment il n’est mis en évidence les différences fondamentales entre les deux mondes, en tout cas pas explicitement. Aucune tension, aucune action, que du blabla pas mauvais mais on s’ennuie ferme. Pour ne rien arranger j’ai franchement du mal avec le style de Saint-Aubin qui n’a rien de moderne et que je trouve même malsain d’une certaine façon, comme si tous ses sourires étaient faux, comme celui de poupées que l’on forceraient… creepyyyyyy…
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CONVERGENCE : BLUE BEETLE #1
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Chers amis, ce jour est à marquer d’une pierre blanche. Après avoir terminé ma lecture de Convergence : Blue Bettle #1 je me suis demandé qui l’avait écrit. Non pas parce que c’était nul, mais bien l’inverse. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai lu le nom de Scott Lobdell. Oui, Scott Lobdell parvient enfin à écrire une histoire intéressante et sympathique sans y inclure de la drogue, des boobs ou de l’action écervelée. Pas mal ! L’univers présent dans ce numéro ne parlera pas à beaucoup de monde puisqu’il s’agit du Charlton Universe, datant d’avant les Crisis, ça fait loin, exactement. Il a surtout le bon goût de parvenir à écrire correctement les 3 personnages principaux que sont Ted Kort, Nathanel Adam et Vic Sage alors qu’ils ont 3 personnalités bien distinctes les unes des autres tout en parvenant à faire fonctionner le trio. Le style de Yishan Li n’est sans doute pas innocent dans le charme qui émane de ce numéro, qui rappelle un autre temps des comics mais parvient tout de même à rester empreint d’une certaine modernité, au moins visuellement. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas très bien The Question, Captain Atom et Blue Bettle, ce numéro peut s’avérer être intéressant. Pour les autres, c’est un numéro que vous devriez vous procurer par plaisir. En plus, en bonus il y a un personnage que vous connaissez presque tous, qui fait une petite incursion très remarquée et qui relie le tout à…
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CONVERGENCE : BOOSTER GOLD #1
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Très attendu par les fans du personnage ce titre est une excellente pioche pour qui s’intéresse à sa mythologie et son univers. Il fait suite au très intriguant BOOSTER GOLD – FUTURES END #1 mais aussi à la fin de la JLI New 52 et propose tout autant de contenu passionnant. Du paradoxe temporel, du voyage dans le temps, du Multiverse et des rencontres surprenantes, il y a tout. Dan Jurgens est toujours très à l’aise quand il s’agit d’écrire sur son poulain. Les situations s’enchaînent de façon logique, sans temps mort, et finalement le dôme de Convergence n’est ici qu’un prétexte pour réunir des personnages que l’on aime. Qui n’a jamais rêvé de voir une collection quasi exhaustive de voyageurs temporels sur une même page ? On va de suprise en suprise et les dialogues entre Booster new 52 et un certain Rip Hunter d’avant 2011 ainsi que son paternel qui est aussi l’ancien Booster Gold sont savoureux. On sent bien le décalage entre les univers de chacun et aussi il ramène une cohérence dans un joyeux bordel initial, ce titre devrait être d’intérêt public finalement. Et que dire de l’excellente suite du numéro quand il s’agit d’aller se frotter à la fois à une certaine équipe de futur chère au coeur de votre serviteur et à un personnage assez attendu. On pourrait penser que ce titre riche en dialogues percutants, situations bien senties et fan service intelligent est quasi parfait pour qui apprécie ou vénère le personnage. Je ne suis pas loin de le penser et je dois bien avouer qu’il n’est de toute façon pas pensé une seule seconde pour être mis dans les mains d’un complet profane. Attention cependant il est tellement intriguant qu’il parait certain que n’importe qui aurait envie d’en savoir plus sur le personnage et ses itérations. Les dessins d’Alvaro Martinez sont tout à fait satisfaisants qui plus est.
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CONVERGENCE : CRIME SYNDICATE #1
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Aaaah ! Franchement, mettre Brian Buccellato au scénario de ce Convergence : Crime Syndicate #1 était une idée de génie. Grâce à son écriture on suit deux villes à des périodes et des planètes différentes. On découvre au fur et à mesure les personnages impliqués dans cette aventure, tout en ayant droit à un introduction que j’ai trouvé plutôt touchante de la part de Superwoman. Pour la suite, on se retrouvera avec le Crime Syndicate, la Justice Legion Alpha, et les Rogue Hunters. Oui un joyeux bordel en perspective même si les Rogue Hunters ne suivent pas vraiment lors du déplacement à la suite de l’effondrement du dôme. Du coup, c’est une construction originale et intéressante. On ne se retrouve pas lassé par la construction identique aux autres numéros de l’event, et puis en plus, cette histoire est couplée à des planches qui sont très jolis tout en ayant un grand air nostalgique. Franchement, ça fait plaisir de retrouver ces personnages, travaillés de la sorte, comme si on ne les avait jamais quitté.
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CONVERGENCE : DETECTIVE COMICS #1
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Avec les mini-séries Convergence c’est souvent quitte ou double. Au mieux, on se retrouve avec des auteurs qui parviennent à mettre en avant une histoire et des personnages dans un système très codé et au pire on se retrouve avec la sensation de lire un récit avec un contenu gonflé artificiellement pour tenir sur deux épisodes. Ce Detective Comics #1 pose problème parce que durant quelques pages, il est assez intéressant avant, hélas, de rentrer dans le rang en offrant de la baston pas très inspirée. Le numéro se propose dans un premier temps de suivre en parallèle la vie de Superman Red Son et de Huntress et Dick Grayson sous le dôme. Le problème c’est que l’auteur aurait pu se concentrer davantage sur la partie Red Son qui nous fait vivre la manipulation du peuple par Superman et son régime. La partie sur les héros de Gotham, elle, s’intègre au final de façon artificielle au récit et ne sert qu’à préparer le dernier acte sans réellement influer sur l’histoire. Ce dernier acte justement s’enfonce dans un combat pas vraiment mémorable et durant lequel les personnages, écrits par Len Wein, font preuve de comportements pour le moins curieux… Pour la partie artistique, même si les dessins de Denys Cowan et Bill Sienkiewicz semblent brouillons au premier regard, le style des artistes apporte un vrai cachet à l’ensemble et pose une ambiance en adéquation avec le récit. Malgré tout, ce n’est vraiment pas suffisant pour faire de ce Convergence : Detective Comics, une série à suivre à tout prix.
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CONVERGENCE : INFINITY INC. #1
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A mesure que Convergence avance, on distingue deux types de numéros. Ceux qui sont fait avec une idée précise, par un auteur qui a des choses à dire, et ceux qui ne sont là que pour raviver dans l’esprit du vieux (vieux !) fan la chaleureuse flamme de la nostalgie. Cet Infinity Inc. ne déroge pas à la règle. Très dialogué, parfois de façon peu subtile, le numéro rend hommage à une équipe qui n’a pas toujours eu l’occasion de briller au cours de sa longue existence éditoriale. Cette “notoriété” est traitée sous forme d’auto-dérision, comme pas mal d’éléments au sein de l’équipe, ce qui laisse à la lecture un aspect à mi-chemin entre un ton moderne et un refus de s’assumer totalement (contrairement à des numéros comme Crime Syndicate, qui assument totalement la carte rétro), soutenu par un dessin dans la même veine : frais, sympathique, coloré, “jeune”, comme cette équipe, mais qui peine à reposer sur grand chose de particulièrement vibrant sur la corde nostalgique. Au final, le tout est assez banal, et se paye les bassesses habituelles du numéro de commande : de l’humour en demie-teinte, un cliff de fin qui appelle un combat, et si on apprécie les quelques scènes de vie au sein de l’équipe, rien n’impressionne vraiment dans cet Infinity Inc, à la fois fait pour les anciens lecteurs et écrit à destination d’un public plus récent.
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CONVERGENCE : JUSTICE SOCIETY OF AMERICA #1
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Pour le coup je ne m’attendais pas à apprécier ce Convergence : Justice Society of America #1. Je ne sais pas pourquoi, en fait si je sais, c’est simplement que je n’aime pas spécialement cette époque de l’histoire de DC Comics. Au-delà de ça, il y a toujours la peur de voir se répéter le schéma que l’on se tape depuis le début de Convergence. Heureusement pour nous, Dan Abnett ne tombe pas dans la facilité et même s’il nous raconte ce que les personnages vivent lorsque le dôme est actif, ça n’est pourtant pas une tare. L’auteur prend le partie de nous montrer ce que sont devenus les héros lorsqu’ils ont perdu leurs pouvoirs. Mais au lieu de les voir s’apitoyer, ou simplement trouver une autre façon de continuer leur mission, ils ne peuvent tout simplement pas puisque leur « jeunesse » a aussi disparu. Cette énergie vitale que les pouvoirs permettent de garder, le vieillissement très lent de leur organisme n’est plus et les voilà tous à devoir gérer l’arthrose, l’hypertension et tous ces soucis de « vieux ». Le thème du passage de flambeau est donc clairement présent et traité avec suffisamment de consistance pour lui donner une vraie importance. Et comme ces anciens héros savent qu’ils vont disparaitre, ils vont tout donner dans une ultime bataille. Ce numéro possède une aura optimiste, même si on ne rigole jamais, on garde toujours un petit sourire au coin des lèvres en voyant ces vieux roublards discuter entre eux. Et les quelques dernières pages sont juste géniales, donnant une pêwche incroyable.
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CONVERGENCE : PLASTIC MAN AND THE FREEDOM FIGHTERS #1
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Inutile de dire que ce Plastic Man & The Freedom Fighters ne va pas être le titre qui va attirer le plus de regards durant ces deux mois consacrés à Convergence. Pourtant, cette première partie est une bonne surprise. En effet, la présence du dôme n’est presque pas l’élément central du récit et Simon Oliver utilise cela comme un changement dans le statu-quo dans le combat entre les Freedom Fighters et les Nazis. Ainsi, on sort un peu du schéma habituel façon Convergence alors que Simon Oliver intègre les éléments liés à l’event de façon assez organique dans le récit. De plus, le principe de flashbacks est utilisé astucieusement pour apporter du rythme dans le déroulement de l’histoire en se concentrant uniquement sur des moments forts. Reste malgré tout quelques lourdeurs dans la narration et un aspect réaliste, adopté ici qui risque de trancher avec la suite qui promet de l’action pour le moins débridée. Néanmoins l’ambiance développée par Simon Oliver et surtout par John McCrea aux dessins permet, pour l’instant, d’avoir un ensemble cohérent et intriguant. L’artiste offre, en effet, des pages plutôt sombres mais se montre très efficace pour mettre en avant le chaos de cet univers et le ressenti des personnages tout en restant très sobre dans sa mise en page. Une bonne surprise donc, qui reste à confirmer le mois prochain.
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CONVERGENCE : SHAZAM! #1
Après avoir lu Convergence : Shazam ! #1 j’ai envie d’avoir 10 ans une nouvelle fois, retrouver ce sentiment des réunions de famille où la nourriture, les gâteaux fait mains étaient tellement nombreux qu’il était impossible de les goûter et surtout de cette odeur qui sortait de la cuisine et envahissait toute la maison. Pourquoi, parce que c’est surement de là que je me souviens le plus distinctement rêver d’être un super héros en les imitant (non je ne me suis jamais jeté de la fenêtre en imaginant voler). C’est ce que fait remonter ce numéro. Dans la plus pure veine du genre, aussi classique que possible, l’esprit d’aventure est toujours aussi présent. Un peu comme Une Histoire Sans Fin ou d’autres du même genre où les enfants sont des héros par eux-mêmes. Le dôme a fait perdre son lien magique à la famille Shazam mais ce n’est pas pour autant qu’ils ont perdu leur sens de la justice. Rien de nouveau sous le soleil des comics mais une bonne piqûre de rappel de ce que c’était avant. En fait on peut voir ça comme une espèce de remake 1080p 60fps d’un classique comme on peut les voir débouler par wagon sur consoles. Parce que oui, Convergence : Shazam ! #1 c’est juste super beau à regarder aussi !
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CONVERGENCE : WORLD’S FINEST COMICS #1
Pour le coup, là c’est trop pour moi. Je ne sais pas à qui s’adresse réellement ce numéro. Je n’apprécie pas les personnages en présence, le narrateur encore moins et le style graphique non plus. L’ensemble me parait bien trop froid et artificiel m’empêchant complètement de rentrer dans l’histoire. Du coup, même les parties qui devaient être dramatiques ne me touchent absolument pas. Les dialogues sont d’un classicisme sans nom et tout le reste n’est que très moyen. Peut-être que d’un point vue c’est moi le problème et non l’histoire raconté, je ne sais pas. Est-ce que les anciens peuvent nous éclairer si vous avez apprécié cette histoire ? Sans doute que Paul Levitz a voulu en dire trop, en trop peu de temps. L’ensemble est relativement confus, superficiel et sans réelle saveur. On ne s’attache pas aux personnages et finalement on se moque bien de ce qui peut leur arriver. À ce niveau d’indifférence je ne peux plus rien faire en tant que lecteur. Dommage.
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JUSTICE LEAGUE #40 – prologue Darkseid War
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On l’attendait de pied ferme ce Justice League #40 et il n’y a pas à dire, ça défonce ! Cela fait maintenant un moment que Geoff Johns nous parle de cette Darkseid War et surtout nous promet monts et merveilles. Avec ce prologue, il nous montre qu’il n’a rien perdu de son talent en nous fabriquant une introduction presque parfaite. Difficile d’en dire quoi que ce soit sans spoiler tellement cette histoire touche d’éléments du DC Universe mais Johns parvient à intégrer Multiversity et Convergence de manière parfaitement naturelle et soignée. Les enjeux sont parfaitement mis en situation, et l’on comprend parfaitement à quel niveau ces personnages jouent. D’ailleurs à un certain moment j’aurai aimé que ce que je lis soit justement ce que nous aurions dû avoir dans la série principale Convergence et rien que l’idée que tout cela va rentrer en collision m’excite au plus haut point. La plus grosse surprise et ma plus grande interrogation concerne l’Anti-Monitor qu’on ne dépeint pas juste comme un gars qui mange des mondes pour le plaisir mais qui à lui aussi un passé, des secrets et que tout cela risque de jouer sur le déroulement de l’histoire avec twists et cliffhangers comme on les aime. J’aimerais aller plus loin dans ma critique de ce numéro, mais si je le fais je risque de vous gâcher le plaisir de la découverte. Mais sachez simplement que pour ce numéro, Johns est de nouveau au sommet et que je n’ai pas été autant emballé par une de ses histoires depuis The Sinestro Corps War ! En plus de cela, l’ensemble des artistes présents dans ce numéro ont eux aussi amené le meilleur de leur talent pour nous pondre des pages à se rouler par terre !
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SUPERMAN #40
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Il est clair que nous ne sommes pas tous fans du style de Romita Jr. en tant que dessinateur. Ce que l’on connait moins c’est le Romita Jr. auteur, puisque c’est lui qui écrit ce Superman #40 faisant la transition entre le run de Geoff Johns et celui de Gene Luen Yang. Et qu’est-ce que le bougre trouve comme idée pour combler ce petit trou d’un numéro ? Nous parler pendant tout un numéro du nouveau pouvoir de Superman pardi ! Heureusement il semble avoir un peu plus de volonté à l’écrit qu’au dessin. Attention, ne vous attendez pas à quelque chose d’exceptionnel. Au mieux c’est rafraichissant. Les fans de Batman vont sans doute vouloir lui couper la tête tellement il est écrit de manière inhabituelle. Batman fait des blagues en aucun cas dans un humour qu’on lui connait, et parle à Clark de manière bien trop décontractée. Le pire c’est que j’ai même l’impression qu’il a enlevé sa cape. J’ai même parfois eu l’impression que les mots qu’il prononce auraient dû être ceux de Wonder Woman et pas les siens…parce que là on atteint sans la limite de la bromance. Pour autant et malgré les défauts du numéro, on ne nous raconte que très peu ce genre de moments qui doivent pourtant exister entre deux menaces. De voire notre équipe s’amuser et se relaxer de cette manière est plutôt fun et surtout le récit colle parfaitement avec le style artistique de Romita Jr. qui s’en donne à cœur joie. Je pense qu’il faut prendre ce Superman #40 comme une récréation et c’est plutôt cool.
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Ce Justice League #40 m’a bien excité aussi. J’ai bien aimé les différente référence au aucienne Crisis (Crisis on infinite Earth, Inifite Crisis ? et Flashpoint). Ces références servent bien le récit de Metron et sa conversation avec l’Anti-Monitor ^^
Frères et sœurs de DCplanet
Comme vous le savez surement, le season pass de batman arkham knight a le prix (très) élevé de 40 euro.
Une pétition a donc été lancée pour que Warner baisse le prix du season pass ( 100 000 signature)
Donc ci vous ne voulez pas avoir a acheter un season pass affreusement cher (surtout qu’on ne sais pas réellement son contenu) venez signer ici: http://batmanarkhamknight-seasonpass-price.wesign.it/en
Merci a tous de votre attention :D
Dans ce topic vraiment ? VRAIMENT ?
Alors messieurs vous jouée petits bras meme pas une review complète poyr justice league 40 pourtant tres important pour la suite de l univers dc et prologue a darkseid war??
Bon, déjà, il n’y a pas que des « messieurs » qui écrivent les reviews VO. Ensuite, Nathko signe 9 reviews cette semaine, toutes présentes sur cette page. On peut essayer d’étendre le temps libre des membres du site à l’infini, mais je doute qu’on y arrive, donc en l’attente, tu as ici un rédacteur, une note et son avis, ce qui est déjà pas mal. D’autres reviews plus détaillées arriveront plus tard, évidemment.
Quant au fait de jouer petit bras, je rappelle qu’on trouve sur DCPlanet une review pour chaque titre DC Comics qui sort chaque semaine, en VO et en VF, depuis 192 semaines. On ne peut pas à chaque fois en faire un article en cinq paragraphes.
Le « messieurs »c étais façon de parler je pense qu ils n y a pas que des hommes aussi bien a la rédac/ que chez « les visiteurs » du site est d ailleurs le travail fourni( j ai fort bien apprécier les 2 dernieres review sur batman 40 et Multiversity 2 d ou ma demande) ici me convient parfaitement,je conçois que je suis un peu taquin mais ils ne faut pas êtres susceptibles j ai conscience du travail fourni donc tranquille ;)
Merci MFW !! J’aime ta review presque autant que l’épisode de Booster Gold !! :’)
Et merci à Nath qui n’a pas été trop dur avec la série principale et qui… dans un second temps, reconnait la toute puissance de Scott Lobdell sur le titre Blue Beetle !! Non, j’exagère aucune de mes paroles, du tout, c’est pas vrai ! … Dans tout les cas, c’est une bonne semaine j’ai trouvé, sur quasi tout les plans !
J’espère que urban va nous sortir tous les meilleurs en français, ça serait cool.
Une petite gueulante/remarque, sur une faute que je vois très souvent partout:
Il y a « censé », et il y a « sensé ».
Quelque chose ou quelqu’un est Censé faire quelque chose, dans le sens supposé faire.
Quand quelqu’un ou quelque chose est juste Sensé, c’est dans le sens intelligent/pas fou/normal (à peu près).
l’intrigue (sommaire) sensée soutenir le tout. <- donc là c'est censée
Merci