Review TV – IZombie S01E06 « Virtual Reality Bites »

« I believe the professional term is yeow  » – Dr. Ravi Chakrabarti

• iZombie Saison 01 – Épisode : 06 – Titre : Virtual Reality Bites

• Réalisé par Dermett Downs – Écrit par Gloria Calderon Kellett – 21 avril 2015

iZombie, c’est un peu le petit plaisir coupable de mes dernières semaines. N’ayant plutôt rien à voir avec le comics d’origine que j’adore, je me suis pourtant laissée séduire par cette ambiance légère. Et du coup, je retrouve plutôt avec plaisir tout ce petite monde pour un septième épisode nommé Virtual Reality Bites. En plus, on a même droit à un peu de City and Colour, si c’est pas sympa ça ?

Bon cette semaine, l’enquête nous entraine dans une histoire entre un homme no-life, asocial et en plus mal-aimé. Seulement son corps assez dégoûtant est retrouvé 10 jours plus tard. Du coup, autant le dire, le cerveau est tout pourri, tout berk, rien à voir avec le petit dôme gélatineux bien rose ordinaire. Cependant Liv est obligé de l’ingérer pour comprendre la mort du hacker.

Au fil de l’épisode on va apprendre que le type est détestable, imbu de lui même, accroc à un jeu-vidéo particulier (ahem), et ils chercheront même d’ailleurs le tueur via ce jeu. C’est assez cool comme ambiance, mais je le répète encore une fois, le show est vraiment porté par le personnage de Liv Moore jouée par Rose McIver. Les crises d’agoraphobie qu’elle a dans l’épisode, ses réflexions qui changent chaque semaine, quand elle plane, c’est très marrant à regarder. Elle a des petites mimiques toutes mignonnes, et même lorsqu’elle est avec Lowell, au lieu d’avoir droit à un moment niais, ça reste mignon et sur la fin ça nous donnerait presque envie de sourire de la voir reprendre sa vie en main. On peut dire ce qu’on veut mais je crois que le personnage de Liv appelle à l’empathie du spectateur qui ne peut pas la détester. En plus, cette fois, même si plusieurs indices sont laissés en évidence, l’enquête est plutôt rondement menée avec une fin que je n’avais pas vu venir. Les raisons du meurtre ne m’avaient pas du tout frappé l’esprit, comme quoi, ils peuvent aussi taper dans la finesse.

A côté de ça, l’intrigue de Blaine se complique car la madame zombette richissime qui l’accompagne fait une boulette, mais qui dans le fond fait plaisir car on retrouve bien le côté zombie BRAIIINS à pulsion sauvage que l’on a tendance à oublier dans cette série, ou du moins à mettre en retrait. Et puis, faut pas toucher au business de Blaine qui roule plutôt bien avec même une nouvelle recrue à venir. On voit de suite où ils veulent en venir, comme par hasard telle personne a son fils qui a besoin d’un travail et lui en trouve un à la boucherie, mais bon, laissons quelques épisodes pour voir ce qu’il en est. Major est lui aussi en train d’avancer, et les révélations de cette partie amènent Ravi et Liv à reconsidérer la bonté d’un personnage qu’ils ont déjà côtoyé.

Ce qui est appréciable dans iZombie, c’est qu’on peut tomber dans la parodie légère, on ne tombe pas dans le cliché de la ville toujours très claires aux jeux de lumières très romantiques ou la ville très sombre et déprimante comme dans respectivement The Flash ou Arrow. On sent bien une réelle identité et une certaine liberté dans les histoires de cette série qui est vraiment à part. C’est un bon moment, franchement, il faut vraiment haïr le principe même de l’adaptation qui n’en est pas une pour ne pas apprécier cette série qui fait tout pour que le spectateurs ne se pose pas trop de questions mais suivent les personnages, même dans leurs discussions les plus folles. Parce que oui parfois, ça part un peu en sucette les discussions des personnages.

Quoi qu’il en soit, iZombie est encore un petit plaisir cette semaine, avec un fil rouge qui prend de l’ampleur en impliquant tous les personnages principaux et une enquête un peu plus sale que les précédentes au dénouement inattendu. Un bon point pour la série !