Review Express VO – Semaine #190 : Convergence #3

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Suiciders #3
Le Top de la semaine

  • Convergence : JLA #1
Le Flop de la semaine

  • Convergence #3

Bienvenue dans ce nouveau numéro des Review Express VO – votre rendez-vous du Vendredi soir qui vous propose les critiques de l’ensemble des sorties DC Comics et Vertigo. Déjà la troisième semaine de publication pour Convergence qui propose encore à boire et à manger : la série hebdomadaire n’arrive malheureusement pas à décoller (et ne parlons pas de ce problème de double page pour lequel DC Comics n’a toujours pas communiqué…). Enfin bon, place à nos avis sur les sorties de la semaine, et n’hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de vos lectures.


VERTIGO

 

EFFIGY #4

review EFFIGY #4

Scénario : Tim Seeley Dessins : Marley Zarcone

Effigy continue son petit bout de chemin. La quête du tueur, en passant par des fans psychotique, un hommage aux attentats de Charlie Hebdo, du jeu de zizi par des fans costumés dans le carré VIP, et au milieu Chondra et Grant. Sauf que les choses ne se déroulent pas comme prévues. Par moment Tim Seeley nous fait ressentir comme une pointe de réalisme en rattachant son récit aux événements sombres qui ont touché notre pays il y a de récents mois, mais parfois on s’éloigne un peu trop de la réalisé et du coup, c’est comme une danse mal assurée. Certaines pirouettes fonctionnent, d’autres tombent et on a droit à du cliché. Par contre à côté de ça, soyez assurez de retrouver de très jolies planches accompagnées par une belle colorisation même si elle peut manquer de contraste par moment.

– Harley

Note : 6/10

SUICIDERS #3

review SUICIDERS #3

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Lee Bermejo, Matt Hollingsworth

On ne va pas se le cacher, ce n’est pas la joie dans l’univers de Suiciders. Pourtant c’est un réel plaisir de voir un auteur assumer complètement de plonger le lecteur dans un univers extrêmement sombre et sans compromis. Les deux premiers numéros de Suiciders avaient servi à poser le décor efficacement. Ici, la tension monte encore d’un cran alors que Bermejo joue sur les mystères entourant ses personnages principaux. Dans l’ensemble le ton est résolument noir et acide et même dans des scènes qui paraissent, au départ anodines, l’auteur n’hésite pas à utiliser des dialogues ou des éclats de violence pour que la tension soit palpable tout au long de ces vingt pages. Malgré une histoire qui nous laisse encore avec beaucoup d’inconnues, il est difficile de ne pas ressentir une réelle fluidité dans ce mix entre récit d’anticipation et roman noir. De plus, la bonne gestion du rythme permet à l’auteur d’installer un suspense assez prenant et même si certains personnages paraissent sous traités, ou ne servent en tout cas qu’à faire avancer l’intrigue sans en être les moteurs même, l’ensemble tient largement la route. Graphiquement, il n’y pas grand chose à dire, si ce n’est que c’est magnifique. Les différentes atmosphères entre New Angeles et Lost Angeles sont bien gérées, avec d’un côté des couleurs froides et un aspect aéré dans le découpage et de l’autre des couleurs chaudes et étouffantes. Ce traitement permet au final à la série de bénéficier d’une ambiance à la fois pesante et captivante qui sert complètement le récit. Suiciders semble donc s’améliorer d’épisode en épisode alors vivement la suite.

– n00dle

Note : 9/10


BEYOND & DIGITAL FIRST

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #9

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #9

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Ig Guara, Julio Ferreira

Ce numéro continue de nous donner envie d’acheter le jeu vidéo, qui sortira fin juin, et poursuit le développement de ce que l’on pourrait appeler l’Arkham-verse, en nous dévoilant un peu les plans du Scarecrow, qui nous a fait forte impression dans les premiers trailers. On a droit un numéro qui vient conclure l’intrigue précédente et qui prépare un nouvel arc, qui mettra en scène un ennemi bien connu du Batverse, que l’on a déjà croisé à de multiples reprises dans les différents jeux de cette licence. La lecture de cet épisode est très fluide et l’on se plaît à découvrir une phase d’entraînement de Robin dans la bat-cave, ce qui est fort appréciable, dans la mesure où Tim Drake est resté un grand absent du scénario des jeux. Graphiquement, c’est plutôt solide, et ça n’a rien à envier aux titres papier du bat-verse. On regrettera peut-être un certain manque d’originalité, mais ce n’est clairement pas ce que recherche ce titre, probablement destiné aux gamers, qui sont parfois novices en matière de Caped Crusader.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #42

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #42

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Batman et Robin sont à nouveaux confrontés au fameux Planet King, celui qui leur donne tant de fil à retordre avec son équipement futuriste, qui lui donne des allures de personnage de science-fiction des années 50. Alors qu’ils affrontent ce nouvel ennemi, nos héros vont réussir à le désarmer et à s’emparer de son casque, alors qu’il parvient à s’enfuir. Cet objet leur permettra rapidement d’enquêter sur la provenance de l’équipement incroyable de ce méchant et l’on sent que l’on s’approche de la conclusion de cet arc. Le numéro souffre toutefois d’un petit manque de rythme, comme c’est très souvent le cas dans le Batmanga, quand on approche dangereusement de la fin d’une histoire, ce qui est regrettable mais habituel. Comme toujours, Kuwata nous livre un épisode plein d’action et d’humour désuet, qui parviendra à toucher les amateurs de pop-culture rétro. Les autres passeront toujours leur chemin, mais les amateurs apprécieront cette histoire et son ennemi rocambolesque, qui ne peut être issu que de l’esprit barré d’un auteur nippon (ou d’un mec bourré, sortant d’un bar à 5h du mat’). Au second degré, la lecture de ce titre est un véritable régal et une fois de plus, je suis forcé d’avouer que cette série est pour moi un véritable plaisir coupable. Vivement la fin de cet arc !

– Zeppeli

Note : 7,5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #20

review FABLES : THE WOLF AMONG US #20

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Shawn McManus

L’enquête avance de plus en plus dans ce titre, et l’on s’approche de la découverte d’éléments-clés. Cette semaine, nous retrouvons Bigby qui vient de découvrir Beauty, qui travaille, à l’insu de son mari, à la réception d’un hôtel miteux. Notre héros l’interrogera à propos des meurtres sur lesquels il travaille, mais sera rapidement interrompu par Beast, qui ne comprendra pas bien la situation. Parallèlement, on apprend des choses sur Ichabod Crane, qui semble bien plus sombre que ce que l’on pouvait imaginer, ainsi que sur un certain Crooked Man, qui  semble lui aussi jouer un rôle déterminant dans toute cette affaire. De nouvelles pistes se développent à mesure que l’intrigue avance et c’est tout ce qui fait le sel de ce titre, qui s’avère être réussi, tant son ambiance de polar noir fait mouche.

– Zeppeli

Note : 8/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #31

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #31

Scénario : Derek Fridolfs Dessins : Tom Fowler

Sérieusement ? Un duo totalement improbable entre Wonder Woman qui rentre au pays, sur son île qui subit des attaques malheureuses, et Poison Ivy qui répond à l’appel de Mère Nature. On apprend plein de choses. Et surtout cette petite introduction nous permet de découvrir une Poison Ivy en armure de nature ce qui est assez original. Derek Fridolfs écrit une histoire qui démarre en fanfare et promet une suite complètement épique. Je peux vous dire que j’ai hâte de lire la suite et j’espère vraiment avoir droit à un super combat.

Sur les planches on retrouve Tom Fowler et Kelly Fitzpatrick qui livrent tous deux du bon travail. Surtout au niveau du costume de Poison Ivy en mode guerrière prête à se jeter dans les entrailles de la Terre. C’est sacrément inspiré par Swamp Thing mais franchement ça reste efficace.

– Harley

Note : 7/10

TEEN TITANS GO! #18

review TEEN TITANS GO! #18

Scénario : Eugene M. Hagan III Dessins : Jorge Corona

Le titre Teen Titangs GO ! fait son retour cette semaine. Un numéro qui revient sur Starfire et sa soeur Blackfire avec les héritages des princesses. Du coup, Starfire se décide à organiser des épreuves pour montrer qu’elle est toujours princesse de Tamaran et pas simplement une terrienne.

C’est sympathique à lire mais on ne retrouve pas spécialement le même humour frais que d’habitude. C’est plutôt banal et plutôt plat, c’est dommage. Peut-être qu’au bout du compte 18 numéros ça commence à faire trop, peut-être que sans l’animation et le son derrière la série perd rapidement de son effet. Et du coup je suis plutôt déçue, je m’attendais à ma lecture toute fraiche, qui allait me faire sourire bêtement mais non c’est dommage.

– Harley

Note : 5/10

THE FLASH: SEASON ZERO #17

review THE FLASH: SEASON ZERO #17

Scénario : Lauren Certo, Andrew Kreisberg, Kai Wu Dessins : Phil Hester

The Flash – Season Zero, c’est un peu compliqué d’en parler. Non pas que le comics soit exempt de qualités ou de défauts, mais le principe de base est déjà étrange. Adaptation d’une adaptation, et qui vient enrichir en comics une mythologie qui s’inspire des comics. Alors qu’est ce que c’est ? La série s’adresse aux fans de The Flash, qui pourraient avoir envie de compléter leur expérience télévisuelle. Problème, les numéros manquent de contenu, et sont en plus assez peu connectés à l’intrigue principale. Avec en plus un rythme peu abouti (le tout se lit sincèrement en moins de trois minutes, même sans chercher à se presser) et un graphisme qui ne fait pas dans le détail ou le contemplatif, ce comics manque de substance et fait les choses à moitié. Bonne surprise toutefois, un King Shark effrayant, et plus animal que le traitement CW aurait pu laisser penser (mais là encore : est ce un comics CW ?), qui offre quelques petites pages horrifiques où le côté peu bavard et dépouillé trouve davantage de sens. Maintenant, est-ce que je vous conseille de mettre 0,99 dollars là dedans ? Sincèrement, je ne sais pas. Achetez vous le numéro, puis achetez vous une baguette de pain, et comparez laquelle de ces deux transactions vous a fait le plus de bien. Parce que le pain, même sans confiture, ça cale.

– Corentin

Note : 5/10


CONVERGENCE

 

CONVERGENCE #3

review CONVERGENCE #3

Scénario : Jeff King Dessins : Stephen Segovia, Jason Paz

En cette période de crise économique, il est toujours bon de savoir judicieusement dépenser son argent. Or, vous pouvez aisément en faire meilleur usage que celui qui consisterait à vous procurer cet épisode. Soyons clairs, ce comic-book est probablement la pire chose parue chez DC depuis… Hawk & Dove version Rob Liefeld. Rien que ça. Soyons honnêtes, c’est n’importe quoi. On mélange les personnages de différents univers dans un joyeux bordel où tout le monde vient se foutre sur la tronche sans que les raisons soient expliquées, le scénariste parvient à nous perdre, en alternant différentes parties de son histoire et ne prend pas le temps de développer ses personnages, au point où l’on en arrive à ne rien avoir à faire de la mort d’un héros que l’on pouvait cependant apprécier auparavant, sous la plume d’un véritable auteur. Les dessins sont corrects, mais ce n’est pas non plus du grand art, et ils ne parviennent pas à sauver du naufrage ce numéro, qui jongle maladroitement entre gros clins d’oeils mal foutus à des œuvres cultes (Killing Joke, encore une fois…) et bastons foutraques. Franchement, c’est une insulte à la continuité DC et à l’art du comic-book en général que ce titre, dont je ne saurais que vous conseiller de fuir.

– Zeppeli

Note : 0,5/10

CONVERGENCE: ADVENTURES OF SUPERMAN #1

review CONVERGENCE: ADVENTURES OF SUPERMAN #1

Scénario : Marv Wolfman Dessins : Roberto Viacava

La semaine passée je parlais de ce gros défaut de répétitivité dans la construction narrative des différentes séries et leur numéro #1 respectif. Ce qu’il se passe en plus dans les séries les plus « anciennes » ou en tout cas de celles qui sont censées se passer bien avant notre époque moderne des comics, c’est qu’elles sentent le vieux. L’exemple est parfait avec cet Adventures of Superman #1 puisque Marv Wolfman est un vétéran de cette époque argentée. Le problème c’est que s’il se retrouve en terrain connu, il retrouve très vite ses réflexes et donc les problèmes qui y étaient liés. Le pire étant, je crois, la surexposition permanente des personnages qui décrivent presque tout. Que ce soit en bulles de pensées ou à haute voix, on pourrait presque se passer des dessins. L’autre souci, c’est que pour les gens comme moi, qui ne se sentent pas vraiment connectés à cette ère la, il est relativement difficile d’entrer dans la lecture. C’en est presque au point que je n’ai quasi rien à faire de ce qui peut arriver aux personnages et lorsque l’on en arrive là, c’est un peu la fin. Pourtant j’ai quand même l’impression que le but de ces histoires-là est de retransmettre ces sensations des lecteurs de l’époque. Moi, personnellement ça me laisse complètement sur le bord de la route.

– Nathko

Note : 5/10

CONVERGENCE: BATMAN AND THE OUTSIDERS #1

review CONVERGENCE: BATMAN AND THE OUTSIDERS #1

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Carlos D’anda

Aaah dommage. Batman and the Outsiders #1 partait d’un bon sentiment, et d’une écriture sincère de Marc Andreyko, mais qui se retrouve finalement aboutir en milieu de numéro à n’être qu’un titre Convergence de plus dans l’équation. Sans reposer sur la nostalgie, le titre présente Batman et l’équipe des Outsiders sous un Dôme qui évoque (une fois encore) une Gotham City de No Man’s Land ou le destin de n’importe quelle ville sinistrée. Problème, le numéro prend trop son temps, et finit par se faire rattraper par le besoin éditorial de caser une grosse bagarre et un cliffhanger (un de plus). Sans s’ouvrir de portes vers autre chose (mis à part le destin funeste de Métamorpho), la mini s’annonce comme une modeste obole pleine de fanservice à la minorité de nostalgiques d’une certaine équipe, d’une certaine série, à un certain moment de la continuité. Ce qui aurait par conséquent pu être un bon numéro (entre les mains d’un bon auteur, et un dessinateur qui fait le boulot, sans se forcer) se révèle donc décevant, et à oublier, sauf si vous êtes l’une des trois personnes qui dormez avec un poster des Outsiders au dessus du lit (et si vous êtes effectivement l’une de ces trois personnes, sachez que je respecte votre différence). Bref, dommage, et on passe sur la colorisation flashy et assez grossière qui enlève de l’impact aux dessins.

– Corentin

Note : 5/10

CONVERGENCE: GREEN LANTERN CORPS #1

review CONVERGENCE: GREEN LANTERN CORPS #1

Scénario : David Gallaher Dessins : Ande Parks, Steve Ellis

Que ce Convergence : Green Lantern Corps #1 aurait pu être fun s’il n’était pas gangrené par une caractérisation des personnages dans le cliché et en roue libre. Seulement voilà Guy Gardner pète les plombs toutes les deux secondes, John Stewart traverse le récit comme un fantôme et Hal Jordan est méconnaissable. Alors oui, peut-être que je suis à côté de la plaque et que David Gallaher est parvenu à saisir l’esprit d’une certaine période en y insufflant un côté moderne, c’est possible après tout… Ou alors peut-être que l’auteur se fout des personnages en question. Il suffit de lire cette scène assez risible avec Carol Ferris pour s’en convaincre. Encore une fois c’est bien dommage car pour le reste, il y a vraiment des éléments funs. Les auteurs offrant même une conclusion assez iconique, digne d’une bonne série B comme on aime, pour le personnage de Gardner. Au final, ce côté fun vient en grande partie de la partie artistique. Les dessins de Steve Ellis sont directs et très dynamiques alors que le découpage assez classique permet tout de même de donner une impression de rythme soutenu au récit. La qualité graphique vient aussi des couleurs toujours dans le bon ton de HI-FI. Dommage donc, que le traitement des personnages, par dessus la jambe, ne vienne gâcher ce qui aurait pu être un comics cool et décomplexé.

– n00dle

Note : 5/10

CONVERGENCE: HAWKMAN #1

review CONVERGENCE: HAWKMAN #1

Scénario : Jeff Parker Dessins : Tim Truman

Encore une bonne pioche avec ce Hawkman #1. Pas très étonnant lorsque l’on regarde que c’est Jeff Parker qui est à l’écriture. Je ne suis personnellement pas très familier avec Hawkman surtout à cette période et pourtant j’ai été pris du début à la fin. L’auteur parvient à nous faire rentrer dans cette version de Gotham et nous montre à quel point Hawkman et Hawkgirl (qui prend autant de place que l’homme sans être dans le titre…) ont influencé la ville de Gotham depuis l’apparition du dôme. C’est donc leur univers qui a pris le dessus et la menace présente les connecte directement avec leur univers, leur passé et Thanagar. La joie c’est que l’on ne retrouve pas les soucis d’exposition et on prend plaisir à lire les dialogues, même si ces derniers n’ont rien de grandiose. La scène dans le musée représente parfaitement cet esprit que les héros doivent inspirer. L’ambiance vintage est ici, pour moi, un point positif puisqu’il n’empêche pas l’histoire d’avancer naturellement, sans lourdeur. D’ailleurs, visuellement Tim Truman ajoute beaucoup à cet esprit retro qui sied définitivement bien à cette histoire.

– Nathko

Note : 8,5/10

CONVERGENCE: JUSTICE LEAGUE AMERICA #1

review CONVERGENCE: JUSTICE LEAGUE AMERICA #1

Scénario : Fabian Nicieza Dessins : ChrisCross

Que j’aime quand les histoires commencent autant de naïveté. C’est d’autant plus touchant qu’il s’agit des Dibny avant que certaines des plus grandes horreurs qui puissent frapper un couple ne les frappe. Et ça fait du bien ! L’autre bonheur c’est que l’on a affaire à « une Justice League » qui n’en a jamais vraiment été une, et surtout, qu’elle est composée par certains des plus remplaçables personnages qui soient. Pourtant, à travers les mots de Sue Dibny, c’est tout un monde qui prend vie devant nos yeux. Des héros dont on pourrait presque se moquer se transforment en de véritables A-listers avec l’aide des traits de Chriscross. L’ambiance que les deux artistes arrivent à donner à leur histoire est un exemple de travail d’équipe, quand l’écrit rencontre parfaitement le visuel. Honnêtement je n’attendais rien de particulier de ce numéro et il délivre sur tous les plans. En un numéro, l’auteur arrive à raconter beaucoup, sans nous perdre, ni prendre des raccourcis trop abrupts. Une réussite. Petit « souci » de cohérence par contre sur le fait que Hank soit un robot et que le dôme l’empêche de fonctionner alors que la règle est maintenant établie que lorsqu’il s’agit d’équipement « technologique » les personnages ne sont pas affectés…

– Nathko

Note : 9/10

CONVERGENCE: NEW TEEN TITANS #1

review CONVERGENCE: NEW TEEN TITANS #1

Scénario : Marv Wolfman Dessins : Nicola Scott, Marc Deering

C’est rebelotte avec du Marv Wolfman qui fait du Marv Wolfman à l’ancienne sans forcément la grandeur qui pourrait aller avec. Pourtant, et c’est probablement pour que ça marche cette fois-ci, son retour sur les New Teen Titans lui donne un peu plus d’importance de réussite que sur d’autres numéros. Marv Wolfman écrit les New Teen Titans d’une manière qui lui est bien personnelle et il connait très bien les personnages. En ressort une sorte de cohésion naturelle du groupe que l’on n’a pas vu depuis, depuis… je dirais depuis le début des New 52. Les uns les autres interagissent de manière fluide j’ai l’impression de n’avoir jamais quitté ces personnages. Leurs vies ont continué sans nous mais elle ne nous paraissent par étrangères. L’action est bien présente et le choix de l’équipe adverse n’est pas dénuée d’intérêt. Pour les lecteurs récents, ce numéro peut s’avérer très efficace pour montrer ce qu’il manque au Titans d’aujourd’hui. Bien sur ce n’est pas parfait, les lourdeurs ponctuelles d’une exposition un peu trop forte sont belles et bien présentes mais on fait avec. Pour le coup elles ne sont pas suffisamment nombreuses pour nous distraire de la lecture. Il serait également impardonnable de ne pas dire que Nicola Scott est au dessin de cette série et que l’hommage rendu à George Perez est indéniable. Le tout bouge bien, les personnages sont expressifs et c’est beau de bout en bout.

– Nathko

Note : 7,5/10

CONVERGENCE: SUPERBOY AND THE LEGION OF SUPER-HEROES #1

review CONVERGENCE: SUPERBOY AND THE LEGION OF SUPER-HEROES #1

Scénario : Stuart Moore Dessins : Gus Storms, Mark Farmer, John Rauch

A défaut de bouleverser la formule des mini-séries Convergence, Superboy & The Legion of Super-Heroes a, au moins, le mérite d’apporter un minimum de fraicheur. En effet, malgré quelques développements de personnages et choix de dialogue curieux, le récit se lit avec plaisir ne serait-ce que pour la transposition du problème de Convergence dans l’environnement du futur. De plus, Stuart Moore évite de surcharger son histoire en personnages, ce qui peut être un risque quand on met en scène la Legion. Malgré tout, on reste parfois avec l’impression que l’auteur tâtonne en voulant parler à la fois aux fans ainsi qu’aux lecteurs qui découvriraient cet univers ici. Mais la véritable source de fraîcheur dont je parlais plus haut vient vraiment des illustrations de Gus Storms. Certes, son style ne plaira pas à tout le monde, il pourrait même en rebuter certains tant il est loin du style « super-héroïque » habituel. Il se dégage par contre des dessins une certaine innocence vraiment agréable alors que l’artiste développe, par petites touches, un univers visuel personnel mais qui convient malgré tout aux personnages mis en scène ici. Superboy & The Legion of Super-Heroes est donc un numéro assez particulier, répondant à la fois au cahier des charges de Convergence tout en mettant en avant une certaine singularité par rapport au reste des titres de la semaine. Alors d’accord, l’ensemble est loin d’être parfait mais ça fait quand même du bien.

– n00dle

Note : 7/10

CONVERGENCE: SWAMP THING #1

review CONVERGENCE: SWAMP THING #1

Scénario : Len Wein Dessins : Kelley Jones, Michelle Madsen

Dans Convergence : Swamp Thing #1 on va avoir deux vitesses. La première, celle qui va paraître un tantinet laborieuse, presque ennuyeuse et relativement superflue sera pour les lecteurs qui connaissent Swamp Thing de près ou de loin. Peu chose à attendre. La seconde c’est tous les autres lecteurs, et donc ceux qui n’y connaissent rien. La raison ? C’est que pendant toute la première partie du numéro on va nous raconter l’historique de Swamp Thing de manière ultra basique, comme un livre d’histoire, sans fioriture aucune. Résultat, on perd une place qui est déjà comptée alors qu’elle aurait pu servir à nous raconter une histoire un peu plus palpitante. Parce que du coup, le deuxième problème c’est que l’histoire est très pauvre. La première partie vous la connaissez, et la seconde se contente de nous poser Swamp Thing à un endroit, duquel il ne peut pas sortir. Ca ressemble à une prison ? Attendez, parce que la créature a tout de même le droit de visite puisque son amie Abby est celle dont on attend quelque chose pour venir perturber cette prévisibilité. Manque de bol, ça reste prévisible mais heureusement que malgré tout le classicisme de la chose, le tout reste plutôt bien écrit et agréable à suivre. À mon avis, il faut voir ce numéro un peu comme il faut regarder King Kong par Peter Jackson. Comme un homme qui aime son personnage et qui lui rend hommage. Il faudra surtout remercier l’artiste qui donne vie à la créature. Avec ces couleurs, ces ombres et ces formes sans forme donnent à l’ensemble une ambiance horrifique enthousiasmante.

– Nathko

Note : 7/10

CONVERGENCE: THE FLASH #1

review CONVERGENCE: THE FLASH #1

Scénario : Dan Abnett Dessins : Federico Dallocchio

Je suis bien conscient que les mini-séries Convergence, de par leur nature, doivent toutes suivre un schéma plus ou moins identique. Seulement voilà c’est bien dommage quand ça vient gâcher un récit plutôt agréable. Oui, dans sa première partie Convergence : The Flash #1 parvient à nous faire adhérer à son histoire en mettant en avant la solitude qui frappe le personnage de Barry Allen. Certes, le rythme est très lent mais la narration est maîtrisée alors que Dan Abnett nous donne vraiment l’impression de suivre les errances mentales d’un personnage en plein doute. Hélas, l’inévitable seconde partie arrive bien vite pour remettre tout à plat en nous servant le même cliffhanger déjà vu dans quasiment tous les titres Convergence alors que l’épisode parvenait, avant ça, à se dégager de la mêlée en affichant un ton plutôt mélancolique. Aux dessins, le style de Federico Dallocchio rappelle légèrement celui de Sorrentino sans avoir l’inventivité et le sens du découpage de ce dernier. Malgré tout, il se dégage une atmosphère particulière de certaines planches et même si le tout semble parfois trop statique, la sensation de solitude du personnage principal est assez bien rendue.

– n00dle

Note : 6/10

CONVERGENCE: WONDER WOMAN #1

review CONVERGENCE: WONDER WOMAN #1

Scénario : Larry Hama Dessins : Joshua Middleton

Les numéros de Convergence ont tous tendance à se ressembler mais j’ai senti ici une petit différence. L’histoire entre Steve Trevor et Diana Prince sous le dôme est bien amenée avec Etta et le culte qui vénère les anges qui viendront briser le dome. On parvient à en apprendre suffisamment sans que cela ne paraisse trop lourd, ou trop long. C’est une lecture agréable jusqu’à la chute du dome. Ici le combat contre les ennemis et leur présence colle tout à fait à l’histoire de la secte, bien que les anges soient en réalité des vampires de Red Rain. Mais du coup, on sent une véritable unité, pas juste des ennemis qui n’ont rien à voir qui viennent s’imposer dans l’histoire. Larry Hama a su apporter un sens à quasiment tous ses propos dans ces pages et cela fait un bien fou. Maintenant, le travail sur les planches est plutôt réussi, mais je n’arrive pas à me faire à certaines expressions de Diana Prince. Par contre Ivy, le Joker ou encore Catwoman en vampires ailés contre Wonder Woman et Steve Trevor, bon dieu livrer moi la suite et VITE !

– Harley

Note : 8/10

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Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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Winterwing
9 années il y a

Cette semaine, j’ai adoré JLA, revoir les Dibny ça laisse jamais indifférent. Même chose avec Batman and the Outsiders, plus particulièrement Metamorpho que j’avais pas revu depuis les New 52 (en fait, même pas sûr qu’il y soit apparu). Et Suiciders aussi, c’est vraiment sympa.
Convergence #3 c’était à chier. SPOILER. Bon, déjà, la narration est hyper lourde, mais ça on a l’habitude. La mort du héros est amenée de manière tellement ridicule que j’en ai rien à cirer, et puis elle avait déjà été teasée le moins subtilement possible lors des deux précédents numéros. Non, ce qui me révolte, c’est la manière dont finissent les vilains. Merde, on a suivi leurs aventures pendant des années et des années et DC les tue comme ça ?!
J’imaginais Convergence comme une lettre d’amour à la continuité et au Multivers de DC mais en fait je réalise que l’event n’est là que pour chier une dernière fois sur tout ce qui n’est pas/plus la continuité principale.

Leonidas
9 années il y a

Eh ben, moi qui avait de l’espoir pour Convergence. Je projetais de me le procurer lorsque Urban le publiera, mais finalement…

Pr.Pyg
Pr.Pyg
9 années il y a

Bah dis donc, c’est pas très glorieux ! Comme dans tous les mois spéciaux chez DC : Du très bon comme du très mauvais. Mais cette fois-ci, avec une série principale sans saveur…

Dommage…

cedricibiz
cedricibiz
9 années il y a

Sois cest très bon sois très mauvais faut se ressesir la !

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