Showcase #63 – Sweet Tooth #16

Nous sommes déjà jeudi ce qui signifie qu’il est temps de s’intéresser à un nouveau numéro pour notre rubrique Showcase. Pour le choix du numéro, j’ai tout simplement décidé de parler de Vertigo, d’un titre intéressant. Et comme nous sommes le #16, je me suis dit aller hop Sweet Tooth #16. Bon, je me le suis auto-attribuée et lors de la réunion de distribution des numéros, j’ai bien vu les regards de jalousie, mais qu’importe, j’ai tenu bon telle une commandant Shepard face à des émissaires alliés en prise aux doutes et à la mutinerie. J’ai gardé le cap, j’ai gardé mon numéro. Seule MadAsAHatter ne disait rien le nez déjà plongé dans son Superman and Bugs Bunny #1. Maintenant, il faut savoir que je me garde un peu le travail facile, car la semaine prochaine TheRiddler vous présentera un numéro très important pour le DCverse. Comment ça vous sentez la crise arriver ? Je ne vois pas de quoi vous parlez !

Aller, un peu de sérieux, voici donc la présentation de ce Sweet Tooth #16.

Sweet Tooth #16 est sorti en février 2011. On y retrouve Jeff Lemire à l’écriture mais aussi au dessin, couverture (une superbe couverture d’ailleurs) et planches intérieures. Il est accompagné par José Villarrubia pour le travail de colorisation du numéro qui compte 32 pages.

Le numéro s’ouvre sur les enfants Gus y compris en fuite, avec l’armée de Jepperd aux fesses. Tout en suivant leur fuite pour échapper à leur poursuivants, on découvre l’histoire du comparse de Jepperd et plus particulièrement ce qu’il a vécu pendant que sa femme accouchait des enfants animaux. Sauf que malheureusement, les enfants se retrouvent piégés et amenés dans une ferme.

S’en suite ensuite une étude des affaires retrouvées sur Gus, avec la carte d’identité de son père, des clés ou encore la photo de sa mère et d’une bible, jusqu’à l’annonce du retour des enfants. Sauf qu’au moment où Abbot tente de soutirer des informations aux jeunes enfants, le scientifique arrive en trombe, tente de le calmer, et tout dérape lorsqu’ils sont interrompus par l’arrivée de combattants. Il faut alors cacher les enfants hybrides pour les garder en sécurité et les exploiter par la suite.

Ces combattants sont dirigés par Jepperd lui même, alors que l’armée qui a kidnappé les gosses a été lancée par lui même. Jepperd fera tout pour récupérer les enfants, et la guerre est déclarée dans le complexe où il se met en quête pour les retrouver. Les planches de Jeff Lemire permettent de donner de la force au récit qui tend vers quelque chose de poignant, une histoire de rédemption. Sauf que Jepperd se faire prendre au piège tel un morpion qu’on ne peut pas tuer et revient sans arrêt. Le numéro se finit sur les enfants toujours retenus captifs et Jepperd venu les sauver dans la même situation pendant que sa milice affrontent les militaires du complexe.