Review TV – Arrow S03E19 « Broken Arrow »

« I don’t need saving » – Roy Harper

• Arrow Saison 03 – Épisode : 19 – Titre : Broken Arrow

• Réalisé par Doug Aarniokoski – Écrit par Jake Coburn – 15 avril 2015

Après une bonne pause, méritée ou non selon le spectateur, Oliver Queen et toute sa clique sont de retour après un cliffhanger intéressant dans lequel on voyait Roy Harper se dénoncer en tant qu’Arrow après l’arrestation d’Oliver par le détective Lance.

L’épisode s’ouvre avec l’attaque d’un méta-humain sur deux officiers. Ce nouvel ennemi a un pouvoir peu précis, on dirait qu’il envoie des lasers avec les yeux, un peu à la Superman, sauf que l’impact de ces rayons est un peu différent, mais là n’est pas la question. Même s’il est censé servir un but précis pour la suite des séries, soit Arrow soit Flash, on verra bien, il s’agit d’un des ennemis les plus plats que j’ai été amenée à voir. Pas quelqu’un de peu intéressant ou trop caricaturé, non, il n’y a juste rien à dire sur lui puisqu’il n’a aucune personnalité. Concernant les autres personnages, le rôle tenu par Roy Harper m’a globalement plutôt convaincue, il n’en fait pas des tonnes et on se sent bien concerné par son sort. Je dois dire que depuis le début de la série, il fait partie du top 3 des personnages qui m’ont le moins agacée dans le casting et il mérite toujours de faire partie de ce top après cet épisode. On mise aussi beaucoup sur l’action ici, il se passe plein de choses mais, comme d’habitude, il va falloir les exploiter plus profondément pour leur donner de l’importance, parce que des bonnes idées on en retrouve régulièrement mais ça ne suffit pas pour développer toute une saison.

Comme vous vous en doutez, il y a toujours des flashbacks qui viennent ponctuer l’intrigue et on y échappe pas ici, même si on s’en passerait volontiers. Complètement sans intérêt, aussitôt vu aussitôt oubliés, on en vient à se demander pourquoi la série s’évertue à nous en mettre alors qu’ils perdent en pertinence d’un épisode à l’autre, et pourtant c’est pas les questions intéressantes sur les personnages qui manquent. Vers la fin, une lueur d’espoir surgit en entendant Palmer demander à Cisco comment ils nourrissent leurs prisonniers, une question qui s’est posée dans l’esprit de beaucoup d’entre vous, je le sais. Malheureusement, je me permettrai de vous spoiler cela pour vous éviter une déception : non, il ne répond pas à la question, c’est simplement une manière assumée de souligner ce problème pour faire de l’humour sur la frustration du public mais personnellement, cette solution ne m’a pas gênée le moins du monde. Le cliffhanger final m’a surprise, pas le genre de surprise qu’on ressent en apercevant un gros gorille qui nous est cher, mais simplement je n’avais pas imaginé que cela allait se produire, nous en saurons donc plus à ce propos dès la semaine prochaine.

Bien qu’imparfait, cet épisode a su être distrayant de manière plus agréable que la semaine passée mais il reste encore beaucoup de choses qui pourraient être améliorées et on espère que des efforts sincères seront fait dans cette direction sachant qu’il s’agit de la troisième saison déjà et qu’il reste beaucoup de potentielles bonnes idées à exploiter. Malgré tout, un bilan plutôt positif cette semaine avec du dynamisme et quelques bons moments à regarder.

UN DEUXIÈME AVIS C’EST BIEN AUSSI !!

Et bien, autant vous dire que cet épisode est très surprenant. Surtout du moment qu’on oublie toute cette histoire d’adieux déchirants et tout le bazar. En soi, l’épisode est intéressant proposant une nouvelle dynamique. Oliver Queen est toujours aussi pénible même s’il lâche un peu les brides, et on a même droit à un moment d’anthologie entre The Atom et Oliver. Maintenant, il faut savoir que voir un méta-humain à Starling City est vraiment surprenant, et puis la toute fin nous propose une toute nouvelle piste à développer que ce soit dans Arrow, dans The Flash ou même le spin-off. D’ailleurs en parlant de spin-off, il semblerait bien que cet épisode nous prépare le terrain. On a droit à de l’émotion, mais surtout à une bonne exploitation des personnages avec une place propre à chacun, même Roy prend enfin de l’importance, et on a enfin des vilains qui s’assument avec un Head of the Demon qui livre un beau final. Tout ceci met plutôt en appétit pour la suite, malgré quelques défauts toujours présents comme des scènes trop brusquement coupées, des combats trop lents et trop chorégraphiés auxquels on ne croit pas. Tout semble prendre sa place, et même les flashbacks reprennent du poil de la bête. C’est pas mal.

– Harley