Review Express VO – Semaine #189 : Convergence #2

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Convergence : Batman – Shadow of the Bat #1
Le Top de la semaine

  • The Kitchen #6
Le Flop de la semaine

  • Convergence : Catwoman #1

A l’heure où les internets se déchirent pour savoir si le trailer de Batman v Superman : Dawn of Justice ou celui de Star Wars cause le plus de buzz et de hype, il est bon de redescendre sur terre et s’aventurer dans les merveilleuses histoires qui nous sont contées chaque semaine dans nos petits comicbooks chéris. Je vous souhaite donc la bienvenue dans cette nouvelle édition de la rubrique des Review Express VO. Comme d’habitude, vous retrouverez ici même, et pas ailleurs, les critiques du staff DC Planet sur l’ensemble des sorties DC Comics et Vertigo de la semaine.

L’event Convergence continue doucement sa route et nous vous avons proposé dans la semaine la critique complète du deuxième numéro, qui est loin de nous avoir séduit. Ici, retrouvez les critiques des numéros de la seconde vague de mini-séries, avez les héros de l’époque pré Zero Hour – mais ce n’est pas tout ! Quelques titres Vertigo sont également de la partie, et la partie Digital First de l’éditeur est également toujours bien fournie.

Je vous invite également à nous laisser vos impressions et critiques sur vos lectures de la semaine dans la section des commentaires ! Un numéro vous a-t-il particulièrement plu ou au contraire déçu ? N’hésitez pas à nous le faire savoir, nous sommes toujours curieux et ravis de savoir ce que vous pensez des comics que vous lisez !


VERTIGO

 

AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #7

review AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #7

Scénario : Scott Snyder Dessins : Rafael Albuquerque

Le Second Cycle d’American Vampire est enfin là, et je suis perplexe. De là à dire déçue il y a un pas de géant dopé aux stéroïdes, mais je ne m’attendais pas vraiment à ça. Dans le dernier numéro on avait droit à un cours d’histoire qui chamboulait complètement les évènements passés et important dans l’Histoire mondiale avec l’histoire du Grey Trader. Ici, la nouvelle association entre Pearl, Skinner et les VMS se met en route pour l’exécution de leur plan final afin d’en finir avec cette menace. Mais là, on les suit plutôt doucement jusqu’aux dernières pages.

Les éléments des dernières pages trainaient un peu puisqu’on se doutait que quelque chose n’allait pas, mais bon là c’est juste très gros, très rouge. On a droit à un duo entre Felicia et Pearl que j’attendais depuis très longtemps, Skinner qui n’en fait qu’à sa tête (ou presque) et on a même droit à la sixième espèce. C’est toujours agréable de voir la mythologie s’agrandir, le mystère s’épaissir, l’ambiance devenir pesante d’un coup. Mais ce qui me tue c’est de ne pas savoir quand sortira la suite. Cet arc proposera une lecture bien plus claire et fluide lors d’une lecture continue en TBP ou HC mais pas en single avec des sorties éparpillées au fil des mois, c’est extrêmement pénible. Le récit perd beaucoup en force alors que Scott Snyder tient vraiment une très bonne idée et nous entraine vers une histoire d’une taille encore jamais vue dans le titre.

– Harley

Note : 7/10

THE KITCHEN #6

review THE KITCHEN #6

Scénario : Ollie Masters Dessins : Ming Doyle

Tony a déclenché une guerre entre les différents gangs de Hell’s Kitchen, et tout le numéro se concentre sur le personnage de Raven qui s’affirme d’une façon forte et étonnante ; et c’est elle qui va porter l’intrigue à son point de non-retour. Alliances, coups-bas, meurtre et trahison : un cocktail détonnant dans lequel nous happe Ollie Masters pour ne plus nous en décrocher jusqu’à la fin du numéro qui se dévore littéralement. La mise en scène est claire, et a ce côté cinématographique toujours prononcé. Les personnages, dans leur traits, sont toujours autant marqués, et la violence dans les pages prend le lecteur au vif. Une lecture qui se ressent du coup très, voire trop rapide, l’action prenant largement le dessus sur l’exposition et les dialogues. Court, certes, mais intense. Et c’est ce qui est bon.

– ArnoKikoo

Note : 8,5/10

STRANGE SPORT STORIES #2

review STRANGE SPORT STORIES #2

Scénario : plein d’auteurs Dessins : plein d’artistes

Strange Sport Stories porte bien son nom. Avec quelques récits courts d’artistes et d’auteurs différents, la récit développe, par le thème du sport (parfois en toile de fond) de petites histoires courtes sans idée pré-définie. Une vraie série “indé”, portée par des artistes de talent et empreinte d’une richesse artistique à chacun des récits enchassés dans ce numéro #2, tous portés par un style, un découpage et un esprit différent. Le problème réside en fait dans la qualité ou l’impact des histoires racontées. Ici, le tout est très inégal, et enchaîne surtout des moments complètement disparates en terme de ton, d’intention et de qualité. A part le sport – qu’on abuse un peu, puisqu’il ne correspond pas à la définition du sport institutionnalisé, on parle ici de skateboard, de boxe dans des bar, ou de ligue officielle – rien ne lie ensemble ce grand fourre-tout, qui ne trouve pas d’unité ou de bannière réelle, exceptée bien sûr la bannière éditoriale de la série. En clair, c’est un peu casse gueule et trop inégal dans l’approche ou la cohérence de la série pour apporter une promesse claire à un quelconque lectorat : oui, c’est de l’indé, dans sa définition la plus brute. Pas sûr que tout le monde s’y retrouve, malgré une réelle qualité visuelle, et quelques moments plutôt bien écrits. A conseiller tout de même, si vous aimez les bizareries.

– Corentin

Note : 6,5/10


BEYOND & DIGITAL FIRST

 

ARROW SEASON 2.5 #17

review ARROW SEASON 2.5 #17

Scénario : Marc Guggenheim et autres Dessins : Joe Bennett et autres

Début d’un nouvel arc, et ENFIN un peu de neuf dans les pages du comics dérivé de la série tv Arrow ! On laisse tomber Brother Blood et on nous présente un nouvel individu qui en veut beaucoup au père d’Oliver Queen – mais va donc se rabattre sur lui. Au delà de l’apparente simplicité du scénario, c’est dans la présentation du vilain et de sa psychose que le récit est fort, où les images appuient le propos du vilain qu’il se retourne dans sa tête inlassablement. On peut également voir quelques éléments qui seront abordés en début de saison 3, le tout servi par les dessins toujours aussi sobres, mais efficaces pour le médium, de Joe Bennett et son encreur. Ca se lit vite, et ça ne sera toujours pas mémorable, certes. Mais pour une fois, on ne s’ennuie pas à la lecture, et ça fait tellement longtemps qu’on ne peut qu’être content de se sentir un peu intéressé.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 BATMAN ’66 #58

review BATMAN '66 #58

Scénario : Jeff Parker Dessins : Brent Schoonover

Cette semaine, c’est un épisode one-shot qui nous est proposé, ce qui est plutôt sympathique et constitue un petit point d’entrée pour ceux qui souhaiteraient prendre le train en marche (oui, je continue ma campagne de publicité éhontée pour cette série). Nous avons droit à l’apparition d’un personnage emblématique du bat-verse (bien qu’il ait fait ses débuts chez le premier Green Lantern dans les années 40, vous ne m’aurez pas là-dessus), qui n’avait pas eu la chance de rejoindre la distribution de la série live de 1966. C’est en effet Solomon Grundy qui sera confronté au dynamic duo cette semaine. On nous montre dès les premières pages la “résurrection” de Cyrus Gold, qui est ramené sous cette forme zombiesque par une sorcière, qui souhaite le voir vaincre Batman & Robin. C’est sans compter sur la ruse et la ténacité de nos amis, qui ne se laisseront pas faire. C’est donc un numéro particulièrement fun que celui-ci, qui nous met en scène un combat plutôt bien foutu, souligné par le dessin de Brent Schoonover, qui réalise une très belle performance, qui met bien en relief le script de Jeff Parker.

– Zeppeli

Note : 8/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #8

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #8

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Ig Guara, Julio Ferreira

L’intrigue progresse également dans ce nouveau numéro ! Le plan que fomentent Harley et Penguin se dessine alors que l’on voit Bruce Wayne prendre de sacrés risques en pleine journée, qui pourraient bien griller sa couverture. C’est également ici qu’un vilain très important du jeu (ce sont les trailers qui le disent) commence à apparaître doucement, mais dans l’ombre, et sûrement. Il y a de quoi rester intrigué dans ce chapitre, surtout que Tomasi utilise d’une écriture qui va droit au but, sans temps morts, et qu’il est aidé par des dessins d’Ig Guara qui arrivent par moments à donner une jolie ambiance à l’ensemble. Plusieurs pistes à suivre, et des dessins corrects : le job de divertissement est assuré pour cette semaine.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #41

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #41

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Cette semaine, nous continuons à suivre la traque du Planet King par notre Dynamic duo préféré. Ce nouvel ennemi donnera du fil à retordre au GCPD, en détruisant des véhicule à coups d’anneaux énergétiques et autres joyeusetés. L’épisode ne casse pas trois pattes à un canard et ce méchant marque bien l’appartenance de ce manga à une époque bien révolue, qui a vu naître des aberrations kitschissimes. Si vous n’êtes pas allergiques au second degré, vous pourriez apprécier cette histoire. Sachez cependant que le rythme du numéro, bien qu’il semble assez soutenu, est en fait assez traître, il ne se passe rien d’important ici et l’on a simplement droit à une répétition du schéma qui constituait le premier chapitre de cet arc. Fort heureusement, Jiro Kuwata se montre beaucoup moins fainéant sur les dessins, toujours aussi dynamiques, qui devraient plaire à tous les amateurs du neuvième art nippon.

– Zeppeli

Note : 6/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #19

review FABLES : THE WOLF AMONG US #19

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Shawn McManus

L’enquête se poursuit et l’on retrouve Bigby dans le bar mal famé où l’on l’avait laissé la semaine dernière. Il sera amené à interroger une fable de petite vertu, afin d’en apprendre davantage sur la première victime, Faith, dont les circonstances de la mort restent relativement floues. L’ambiance sombre du titre est toujours parfaitement présente et ceux qui apprécient cette ambiance polar seront totalement satisfaits. On obtient toutefois assez peu d’informations dans cet épisode, mais de nouvelles pistes se dégagent et l’on sent que tout va très bientôt avancer. Parallèlement à l’intrigue principale, on nous en révèle davantage sur les agissements de notre protagoniste lors des procès de Salem, et l’on voit qu’il a beaucoup de choses à regretter. Graphiquement, c’est toujours aussi solide, et bien que le rythme soit très lent, le numéro saura vous tenir en haleine, et le cliffhanger est intéressant, renvoyant au tout début de la série.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

WONDER WOMAN ’77 #6

review WONDER WOMAN '77 #6

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Matt Haley, Richard Ortiz

Cette semaine, nous avons enfin droit à la confrontation finale entre notre amazone préférée et le Dr Psycho, qui compte bien lui donner du fil à retordre. Marc Andreyko nous livre un script simple, qui mêle habilement le style du show télévisé à celui des comics du silver age, et c’est une ambiance totalement rétro qui nous est proposée. Ceux qui apprécient les histoires naïves et gentillettes ne seront pas déçus et c’est un véritable souffle d’air frais au milieu d’un paysage éditorial noyé dans le grim & gritty. Le scénariste s’en tire d’ailleurs beaucoup mieux dans cette écriture lumineuse que dans les ténèbres. Graphiquement, c’est toujours aussi solide, Matt Haley et Richard Ortiz accomplissant un travail plus que correct, qui contribue à la création de cette ambiance toute particulière, qui fleure bon les années 70. Ce deuxième arc de la série se conclut ainsi sur un épisode tout à fait sympathique, qui montre que le titre n’a rien à envier à Batman ‘66, ce qui est totalement encourageant. Fans de Lynda Carter ou curieux souhaitant découvrir un style de comics de super-héros différent du courant actuel, ruez-vous sur cette série digital first.

– Zeppeli

Note : 7,5/10


CONVERGENCE

 

CONVERGENCE : AQUAMAN #1

review CONVERGENCE : AQUAMAN #1

Scénario : Tony Bedard Dessins : Cliff Richards

Ce qui s’annonce compliqué dans les semaines à venir pour les lecteurs de ces critiques et aussi pour les lecteurs de Convergence, c’est qu’il y a de fortes chances pour que les problèmes de chaque série soient à peu près les mêmes. C’est-à-dire qu’ils ne sont pas forcément à imputer à la série en elle-même mais à l’évènement dans lequel elles s’inscrivent. Typiquement, ce premier numéro d’Aquaman reprend exactement le même schéma narratif que beaucoup de la semaine passée et, je suis sûr, de cette semaine aussi. La première partie nous raconte les déboires du personnage depuis que le dôme est apparu. L’auteur essaye de créer de l’empathie pour Arthur et ça marche plutôt bien si l’on fait abstraction de l’archi-conventionalité de la chose. Il faut aussi avouer que le combo Cliff Richards et John Rauch n’aide pas forcément la série à s’inscrire dans la facilité. Le style est très particulier, presque artificiel, froid. La seconde partie reste totalement Convergencesque puisque Telos donne ENCORE UNE FOIS le même speech que dans TOUS les autres numéros, on nous révèle le personnage qu’Aquaman va devoir affronter et hop, on l’introduit comme il se doit et fin. On ne sait pas vraiment quelle est la logique pour que ce soit lui l’ennemi d’Arthur mais bon c’est comme ça. Peut-être que l’on aura droit à des explications dans le prochain ? Ce qui aurait pu être sympa c’est justement de le faire affronter l’Aquaman de Flashpoint alors que ce  dernier a enlevé une Mera et que justement, cet Aquaman cherche la sienne… m’enfin… il existe peut-être un grand plan secret dont nous ne connaissons pas l’existence.

– Nathko

Note : 6,5/10

Hé bien, la lecture de ce petit Convergence : Aquaman #1 est fort agréable. J’ai peur que deux numéros soient un peu courts pour une histoire comme ça, mais pour l’instant c’est une jolie introduction. J’ai beaucoup apprécié le voyage à travers l’histoire via la psychée d’Arthur, voir ce qu’il s’est passé à travers de belles planches d’ailleurs. En plus, j’ai un petit faible pour cet Aquaman, mais c’est dommage de ne voir que son adversaire en fin de numéro après l’apparition de Telos. Les constructions des numéros pour cet évènement se suivent et se ressemblent. Cependant, j’ai bien aimé le fait que Tony Bedard mélange ses différentes histoires dans ce numéro avec l’apparition d’Hal Jordan. Maintenant, je ne pige pas tellement le choix du méchant. J’aurais aimé retrouver un adversaire complètement bad-ass et non cheaté avec des armes, mais peut-être que le second numéro relèvera le niveau parce que ce vilain m’a clairement refroidie. Un bon bain glacé.

En bref, l’histoire racontée par Aquaman est assez forte et touchante avec de belles planches, mais tout ce qui se trouve à côté ne m’emballe pas du tout. Enfin, c’est pas moi qui écrit le titre, c’est pas moi qui décide.

– Harley

Note : 5/10

CONVERGENCE : BATMAN – SHADOW OF THE BAT #1

review CONVERGENCE : BATMAN - SHADOW OF THE BAT #1

Scénario : Larry Harna Dessins : Philip Tan, Jason Paz

Ce qui est vraiment très bien dans ce numéro, c’est que jusqu’aux trois dernières pages, on ne se situe pas vraiment dans le contexte de Convergence, mais on nous donne vraiment une histoire dans laquelle nous retrouvons deux versions de personnages (qu’on aime ou pas, là n’est pas la question), dans une vraie histoire (simple, certes) de Batman. Un Bruce Wayne encore fragile physiquement s’associe à Jean-Paul Valley qui remet le costume d’Azrael (en vérité, le costume qu’il portait durant Knightfall) pour stopper Tobias Whale qui veut causer du tort aux habitants de Metropolis. Passé le moment où on se demande ce que les deux Batmen font là, on apprécie beaucoup leur team-up où l’on reconnait bien la différence entre leurs façon d’agir et dont on apprécie les tensions qu’elle génère, avec toutefois quelques répétitions dans les dialogues. Mais le récit s’envole dans une course-poursuite dynamique – il faut dire que les dessins de Philip Tan, avec une touche assez photoréaliste, sont plus qu’appréciables – et haletante, avec le lien à Convergence qui se fait donc en dernier lieu. Je n’ai AUCUNE idée de qui sont les personnages présentés, et pour le coup ça a l’avantage de vouloir réellement me faire lire la suite, surtout que l’association de Bruce et Jean-Paul est franchement appréciable. Je ne pensais pas que je pourrais prendre autant de plaisir à lire l’un de ces one-shots : alors merci Larry !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

CONVERGENCE : CATWOMAN #1

review CONVERGENCE : CATWOMAN #1

Scénario : Justin Gray Dessins : Ron Randall

Bon voilà, tout commence par une apparition de Catwoman qui botte des fesses à un gang de nénettes à roulettes, mais ensuite on découvre la vie sous le dome un an plus tard. On retrouve notre Catwoman du Modern Age qui explique ce qu’il s’est passé entre temps avec l’Intergang et la nouvelle qualité de vie sous le dome. Jusqu’à ce que Telos vienne mettre le bazar et fasse affronter Catwoman à Batman. Jusque là c’était plutôt beau, mais d’un coup, on a droit à l’arrivée du Kingdom Come Batman, sauf que quand c’est pas Alex Ross qui s’y colle, bah c’est pas la même histoire et à vrai dire, je n’avais pas percuté que c’était lui.

C’est une chouette histoire, mais je dois vous avouer que je commence déjà à saturer de ces premiers numéros de Convergence qui ont tous la même organisation ou presque : présentation au premier tour, fight au second. C’est agréable de retrouver ces personnages oubliés, mais un peu de nouveauté, c’est trop demander ?

– Harley

Note : 5/10

CONVERGENCE : GREEN ARROW #1

review CONVERGENCE : GREEN ARROW #1

Scénario : Christy Marx Dessins : Claude St. Aubin, Rags Morales

Dans Convergence : Green Arrow #1, on ferme (ou bien on ouvre ?) une porte laissée ouverte de longue date, avec la descendance d’Oliver Queen retrouvée miraculeusement sous le dôme avec lui. Un cliffhanger qui promet une mini-série avec pour enjeux principal la place du père dans la mythologie de l’Archer Vert, et un récit urbain typé dans la continuité du héros. Le tout n’est pas si mal, se laisse lire et apprécier, même si le scénario met un peu de temps avant d’aller dans une direction claire. Un numéro plutôt classique, où on imagine la famille des Archers se former autour de l’objectif commun de justice et de défense des modestes habitants. Pas forcément ce que les lecteurs de Green Arrow pré-Flashpoint avaient envie de lire, mais un axe qui évite certaines maladresses opérées par les confrères de l’événement Convergence, tout en n’étant jamais autre chose que “sympa” ou “agréable” au mieux. Le graphisme dessert complètement le récit, en plus d’une colorisation basique et sans aucune envie, bref, loin d’être un immanquable et pour les fans et pour les nouveaux lecteurs.

– Corentin

Note : 6/10

CONVERGENCE : GREEN LANTERN/PARALLAX #1

review CONVERGENCE : GREEN LANTERN/PARALLAX #1

Scénario : Tony Bedard Dessins : Ron Wagner

Exactement le même schéma que pour Aquaman. Je vous l’ai dit. Dans l’absolu ce n’est pas mauvais là non plus, mais le manque de surprise reste encore un GROS GROS problème pour moi. En fait ce qui me gêne le plus c’est cette histoire d’un Parallax qui n’est plus vraiment méchant alors que dans mes souvenirs, ce personnage d’avant Zero Hour n’était pas du tout un saint. Alors on pourra me répondre que oui, Kyle a fait son petit effet, mais je trouve ça juste un peu limite pour justifier la chose. On retrouve donc la première partie qui nous introduit les personnages de cette ère, puis Telos fait son discours que l’on va vite connaitre par cœur avec la révélation de l’ennemi et hop l’ennemi apparait.

Rien de nouveau donc sous le soleil de Telos. Par contre je ne sais si c’était bien le cas ou pas la semaine dernière, en tout cas si c’est ça je ne l’avais pas remarqué mais dans chaque numéro de la semaine, il y a un lien vers un autre numéro de cette même semaine. Un bon moyen de nous montrer que tout est au moins un peu connecté. Ce qui aurait pu être fun aussi c’est que DC fasse un espace de plan de tournoi avec les différents VS et que chaque victoire fasse avancer le tournoi. Au moins le concept de VS aurait été assumé jusqu’au bout, avec en prime un vrai vainqueur ! En fait, j’ai l’impression que tout ça ne joue que beaucoup trop sur une certaine nostalgie de lecteurs assidus. Bon j’avoue, ça marche presque sur moi aussi…

– Nathko

Note : 6,5/10

CONVERGENCE : JUSTICE LEAGUE INTERNATIONAL #1

review CONVERGENCE : JUSTICE LEAGUE INTERNATIONAL #1

Scénario : Ron Marz Dessins : Mike Manley

On l’a déjà dit, il n’est pas facile de parvenir à raconter une bonne histoire complète en deux petits numéros, surtout dans le cadre très fermé qu’offre Convergence à ses auteurs. C’est encore moins facile d’essayer de re-capturer le ton d’une série comme Justice League International alors que de nombreux fans n’ont toujours pas oublié le run des années 80. La tâche confiée à Ron Marz n’était donc pas évidente et le contrat n’est au final qu’à moitié rempli. Pourquoi me direz-vous ? D’abord parce qu’il ne se passe pas grand chose dans ce numéro d’introduction. Le début très rythmé n’est, à ce titre qu’un cache misère puisque l’action qui s’y déroule n’a aucun réel impact sur la suite. Pour le reste, c’est assez bavard mais pas forcément drôle ni très fun. Malgré ça, l’auteur parvient à cerner l’esprit des personnages et met en place une dynamique entre chaque membre de l’équipe assez efficacement. Pour le reste, le numéro suit à la lettre le schéma des autres tie-ins Convergence avec une rencontre entre des super-héros de deux mondes en guise de cliffhanger. Artistiquement par contre, l’ensemble tient franchement la route. Les pages de Mike Manley sont chargées mais assez détaillées et maîtrisées pour éviter tout sentiment de confusion à la lecture. Les couleurs paraissent parfois un peu plates mais le tout reste agréable. Convergence : Justice League International #1 n’est donc pas désagréable mais, hélas, pas inoubliable non plus et il faudra bien s’en contenter.

– n00dle

Note : 6/10

CONVERGENCE : SUICIDE SQUAD #1

review CONVERGENCE : SUICIDE SQUAD #1

Scénario : Frank Tieri Dessins : Tom Mandrake

Alors celle-là je ne l’attendais pas et pour l’instant c’est la série de la semaine qui m’a le plus emballé. Bien sûr, vous commencez à le savoir, on reste ENCORE dans le même schéma… mais pas vraiment en fait. Ici on commence par la fin et on retourne 48h avant les évènements des premières pages. Entre en scène, ou plutôt on nous fait miroiter ce qui pour certains d’entre nous est une sorte de Saint Graal, l’univers Kingdom Come ! Attention, vous ne les verrez pas ici mais qu’importe, ils y seront dans le prochain. Pour le moment c’est surtout Amanda Waller (la bien en forme, pas la top model), celle qui fait vraiment peur, qui est la star. Avec son pote de toujours, Général Lane, ils vont reformer la Suicide Squad pour contrer les attaques des autres. Normal venant d’eux me direz-vous. Mais pour ce numéro, ce qui me plait beaucoup, c’est la correspondance entre le style graphique et l’histoire. Les traits de Tom Mandrake sont épais, lourd et gras, donnant une véritable ambiance de polar à l’ancienne du plus bel effet. Contrairement aux autres, dans ce Suicide Squad c’est la première partie qui est la meilleure, celle avant que Telos ne récite son poème de collégien qui fait bien ses devoirs. Les personnages gardent leur personnalité et leur « parfum » d’antan, qui confirme le fait que DC Comics joue sur la nostalgie. Mais la question que l’on pourrait alors se poser c’est est-ce que cette nostalgie nous vient du fait que ces anciennes « ères » nous manquent parce que « c’était mieux avant ? » ou parce qu’elle nous rappelle juste des bons souvenirs ?

– Nathko

Note : 7,5/10

CONVERGENCE : SUPERBOY #1

review CONVERGENCE : SUPERBOY #1

Scénario : Fabian Nicieza Dessins : Jose Marzan Jr., Karl M Moline

C’est la même chanson entre la première et la seconde partie. D’abords on nous montre que ce que le personnage a vécu sans ses pouvoirs (pourquoi c’est toujours trop triste pour ces derniers, cette semaine ils broient tous du noir… avec ou sans leurs pouvoirs…) et hop, la fameuses annonce de Telos et puis les adversaires qui arrivent. Pour le coup, c’est enfin quelque chose que l’on est en droit d’attendre et où il se cache un peu plus qu’un simple VS. En gros on pourrait simplifier par Superboy qui était là pour combler l’absence de Superman mais il n’en a jamais eu l’occasion et qui ne demande qu’à se prouver lui-même et de l’autre côté on a un monde qui aurait pu cesser justement à cause de jeunes héros complètement imbus d’eux-mêmes. L’opposition est parfaite. Ce qui aurait pu donner un numéro excellent s’il avait été bien écrit n’est qu’une simple bonne lecture. La faute à une exposition un peu trop prononcée à travers les paroles du Docteur. Je n’ai pas reconnu le Superman de Kingdom Come non plus dans le peu de mots que ce dernier a prononcé, même si quelque part c’est bien lui et ses paroles sont assez logiques, surtout que l’on ne sait pas vraiment ce qu’il s’est passé après les évènements de KC. Du coup Superboy #1 passe à côté d’un potentiel assez fou, mais reste une lecture sympathique. J’ai surtout hâte de lire le prochain numéro et voir comment les choses vont se jouer.

– Nathko

Note : 7/10

CONVERGENCE : SUPERGIRL : MATRIX #1

review CONVERGENCE : SUPERGIRL : MATRIX #1

Scénario : Keith Giffen Dessins : Timothy Green II

J’aurai dû me douter qu’avec Giffen nous n’allions pas avoir quelque chose de convenu. Il n’a pas manqué à sa réputation. Enfin, ça dépend de comment on voit les choses. Si vous vous attendiez à une histoire sur Supergirl vous vous êtes plantés le doigt dans l’œil sévèrement. Par contre si vous attendiez que Giffen fasse du Giffen alors vous êtes en plein dedans. Je ne vais rien révéler ici mais sachez que si vous aimez son travail sur Justice League 3000 hé bien vous serez en terrain conquis puisque l’auteur joue exactement dans le même registre avec les personnages en présence. Ça commence d’ailleurs dès la première page avec pas moins de 4 astérisques qui plantent définitivement bien le décor. Supergirl : Matrix #1 est une histoire un peu fofolle avec des personnages qui ne sont pas du tout les archétypes de ce que l’on a l’habitude de lire dans les séries de super-héros. En les voyant interagir les uns avec les autres on ne se demande finalement même pas pourquoi Telos les a choisis pour se battre mais plutôt s’il n’avait justement pas envie d’une bonne partie de rigolade, limite ridicule. Ce numéro apporte donc un petit bol d’air dans les séries Convergence, sans prétendre à ce qu’il n’est pas. Les dernière case donnent vraiment envie de connaitre la suite !

– Nathko

Note : 6,5/10

CONVERGENCE : SUPERMAN – THE MAN OF STEEL #1

review CONVERGENCE : SUPERMAN - THE MAN OF STEEL #1

Scénario : Louise Simonson Dessins : Roy Richardson, June Brigman

Contrairement à tous les autres héros qui sont des méta-humains, Johns Henry Irons n’est pas de ces personnages qui ont perdu leurs facultés une fois le dôme en place. Bon j’avoue c’est presque du n’importe quoi mais bon, nous sommes dans un comics, on va donc accepter ce fait puisqu’il est présenté comme tel. Pour changer les bonnes habitudes, une première partie qui nous raconte le b.a.-ba du monde dans lequel nous sommes, de son personnage principal et de sa clique. On apprend donc que sans leurs pouvoirs, les autres héros n’arrivent pas à garder la ville sur et qu’il est donc le seul à pouvoir le faire et comme c’est un scientifique super intelligent, tout comme ses enfants d’ailleurs, ils étudient le dôme pour trouver des trucs dessus. La caractérisation de John est vraiment bonne puisqu’elle correspond à ce gars proche « du peuple », le gars normal qui veut juste faire de son mieux pour garder les innocents protégés. Dans la deuxième partie c’est l’univers Wildstorm qui s’invite puisque l’équipe Gen-13 débarque pour en découdre. Les choses ne vont pas automatiquement se passer comme elles auraient dû, et on a même le premier personnage qui s’interroge vraiment sur ce qu’il se passe et sur le fait d’être manipulé. YAY !

– Nathko

Note : 7/10

 

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ArnoKikoo

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Julien_TDB
8 années il y a

Et dire que j’ai pris Convergence: Suicide Squad parce que le mois prochain on aura le droit a un aperçu d’Aquaman, bah je ne regrette pas du tout ! Emballé du début à la fin par cette lecture. Après comme vous l’avez dit, toujours le même soucis, ce schéma qu’on risque de se taper jusqu’au mois prochain..

Winterwing
8 années il y a

Réaction unique à tous les titres de la semaine : « meh. »

Herbefol
8 années il y a

– Convergence – Aquaman. Je n’ai jamais connu cette version d’Aquaman. Depuis le début de Convergence, l’une des façons dont on pourrait ranger les séries est la suivante : d’un côté les héros qui étaient dans leur ville au moment où le dôme est apparu et de l’autre ceux qui étaient en déplacement dans ces villes. Pour la deuxième catégorie, il y a évidemment tout le problème de la perte de contact avec leur proche et c’est dans ce cas que l’on se retrouve avec Aquaman. Je ne connais pas du tout son adversaire, mais il n’a pas l’air de faire dans le détail. L’un dans l’autre, un numéro sans surprise mais pas désagréable.
– Convergence – Batman – Shadow of the Bat. Plutôt que de nous tartiner tous un numéro sur les états d’âme du personnage principal en attendant l’appel pour la confrontation, les auteurs ont choisi de nous raconter vraiment quelque chose. Et ça fait plaisir de retrouver Jean-Paul et ses divergences morales avec Batman. Je suis curieux de voir comment le duo va s’en sortir dans la partie véritablement Convergence du diptyque. D’ailleurs, leurs adversaires potentiels ont l’air intéressant, avec cette idée d’utiliser leurs capacités pour tricher un peu. Bref, c’est vraiment un bon numéro, bien dense, et j’espère que l’autre moitié du diptyque sera du même tonneau.
– Convergence – Catwoman. Bon, ben c’est pas terrible ce numéro. C’est assez décompressé et ça ne fait pas plus envie que ça. Je n’ai aucune idée d’où sort le personnage de Sally, mais je ne connais pas trop les anciennes versions de Catwoman. Bref, je trouve ça très moyen.
– Convergence – Green Arrow. Sympathique, mais pas inoubliable.
– Convergence – Green Lantern – Parallax. Petite variation dans ce numéro, puisque ce n’est pas le héros normalement désigné qui prend les commandes, mais un « méchant ». Tout ça va puiser ses racines dans un passé que je ne connaissais pas, mais le début du numéro présente assez bien les choses. Par contre, je trouve Electropolis un tantinent ridicule.
– Convergence – Justice League International. Ce qui rend le numéro intéressant c’est Blue Beetle, sans ça on aurait juste un groupe de héros qui ne se pose pas trop de question et qui est prêt à taper n’importe quoi pour « sauver » la ville. Heureusement, Blue Beetle est là et apporte humour et un minima de morale/réflexion.
– Convergence – Suicide Squad. Ça fait plaisir de retrouver quelques méchants au milieu de toutes ces mini-séries centrées sur des héros. Et on peut voir que ceux qui n’ont pas de super-pouvoirs s’étaient plutôt bien adaptés au nouvel état de fait imposé par le dome.
– Convergence – Superboy. A chaque fois que je vois le type avec ses cornes sur le front, je pense à Hellboy.:p Mis à part ça, c’est pas mal, au moins sur le début, avec la recherche d’une solution pour réactiver les pouvois de Superboy. La partie baston me laisse un peu dubitatif, un peu marre des personnages (Grayson ici) qui tapent en premier pour dire ensuite « non mais pourquoi tu veux te battre alors qu’on veut juste discuter ». Y a aussi une case pendant cette bagarre où l’on voit encore le dome dans le ciel, ça sent la boulette. :-)
– Convergence – Supergirl Matrix. Voila un numéro qui m’a bien amusé. Entre le dialogue entre Luthor et Supergirl et les engueulades du couple qu’elle doit affronter, on peut dire que rien ne se passe comme prévu. Et après la lecture des dix-huit mini-séries précédentes, c’est un bon bol d’air. Je ne sais pas si ça va vraiment mener à quelque chose d’intéressants, mais à la limite, je m’en cogne. Comme pour Larfleeze ou Justice League 3000, je prends suffisamment de plaisir à la lecture pour ne pas avoir besoin de plus. :-)
– Convergence – Superman – Man of Steel. C’est sympathique à lire, mais ça ne m’emballe pas plus que ça. Y a une ou deux pages un peu fouilli et pas très lisibles.

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