Review Express VO – Semaine #188 : Convergence #1

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Convergence : Superman #1
Le Top de la semaine

  • Convergence : The Question #1
Le Flop de la semaine

  • Convergence : The Atom #1

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition de la rubrique des Review Express VO qui revient une nouvelle fois, comme chaque semaine, avec encore plus de swag que d’habitude ! Nous vous proposons comme d’habitude de retrouver les critiques de toutes les sorties DC Comics et Vertigo de la semaine ! Hé ouais, rien que ça !

Première semaine de l’event Convergence, donc, comme c’est marqué dans le titre, mais j’aime me répéter. Bien entendu, nous vous avons écrit une belle critique complète pour Convergence #1, parce qu’on est vraiment trop sympa ! Pour le reste des mini-séries de l’event, sachez qu’il y a (heureusement) quelques très bons numéros qui sortent du lot des tie-ins médiocres ou mauvais. Cela dit, sachez que je trouve mes collègues assez sévères sur quelques numéros, alors que les critiques ailleurs sont bien plus enjouées ! N’hésitez donc pas à laisser votre curiosité prendre le dessus sur nos avis, même si, tout de même, ils sont très pertinents !

N’hésitez pas à nous partager dans les commentaires vos avis et critiques sur vos lectures de la semaine, on est très curieux de savoir ce que vous, lecteurs, pensez de ce premier départ pour Convergence !


VERTIGO

 

ASTRO CITY #22

review ASTRO CITY #22

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Jesus Morino

Il y a des histoires que vous êtes destinés à aimer dès les premières pages et Astro City #22 en fait partie pour moi. Encore une fois, Kurt Busiek nous montre son talent assez remarquable pour créer des personnages et des univers cohérents et intéressants au premier contact. Avec cette histoire de super-héros devenu auteur de fantasy, Busiek nous propose une réflexion à peine masquée sur son travail et sur le pouvoir de l’imaginaire. Tout ça dans un numéro sans vraiment de vilains, ni d’action mais qui traite ses personnages avec justesse et respect. L’ensemble se lit au final comme une sorte de rêverie du personnage principal et sait se montrer touchant quand il le faut sans forcer le trait. Pour pallier à l’absence de Brent Anderson ce mois-ci, on retrouve Jesus Merino aux dessins et on n’y perd pas forcément au change. Ce dernier fait du Brent Anderson aussi bien que Brent Anderson, avec des planches dans l’esprit de la série et un vrai souci apporté aux détails qui rend l’ensemble magnifique. Inutile de m’étaler plus que ça, encore une fois Astro City est une réussite à tous les niveaux.

– n00dle

Note : 9/10

COFFIN HILL #17

review COFFIN HILL #17

Scénario : Caitlin Kittredge Dessins : Inaki Miranda

On continue notre voyage à travers l’histoire sombre de Coffin Hill dans ce numéro assez riche. Tout d’abord, on a droit au développement d’Ellie Coffin, la maman d’Eve, et on a même droit à une petite scène distante mais touchante entre la mère et la fille. On en apprend plus sur l’histoire d’Emma Coffin, mais également sur l’enquête en cours. Cette enquête est plutôt toujours sordide avec des enfants qui massacrent littéralement les parents. Mais Caitlin Kittredge s’en sort plutôt bien. Tout est bien dosé, on a droit à un équilibre qui fait qu’aucune partie ne prend le pas sur l’autre, tous les éléments sont bien amenés, ce n’est pas flagrant, et on peut même se laisser prendre avec quelques surprises. Par contre, ce mois-ci Inaki Miranda livre quelques visages parfois un peu douteux au niveau des expressions, mais il nous livre toujours une Eve et surtout une Ellie magnifiques !

– Harley

Note : 7,5/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN ’66 #57

review BATMAN '66 #57

Scénario : Mike W. Barr Dessins : Michael Avon Oeming

C’est toujours un plaisir de retrouver le titre Batman ’66 et ce numéro ne fait pas exception à la règle. Rappelez-vous, dans le numéro précédent nos héros étaient malheureusement tombés dans un piège que le Pingouin leur avait tendu, et le suspense était insoutenable (ou pas, d’ailleurs, c’est un cliché de la série TV qui est habilement repris dans cette version papier, même Bat-heure, même Bat-chaîne, tout ça). Le dynamic duo se retrouve donc face à une nuée de chauve-souris vampires qu’ils devront vaincre, pour avoir ensuite l’occasion de calmer notre cher ami Oswald Chesterfield Cobblepot.  L’affrontement aura lieu dans une fabrique de parapluies abandonnée, ce qui laisse rêveur, tant l’endroit est approprié. C’est toujours aussi fun et le rythme soutenu du numéro parvient à faire de cette histoire une lecture très agréable, qui devrait plaire à tout ceux qui aiment les ambiances totalement kitsch. C’est définitivement la série qui utilise le mieux le turbo-media et j’oserais même dire qu’il est préférable de la lire en version “digital first” plutôt que d’attendre la version papier. C’est dire s’il s’agit d’un must-read !

– Zeppeli

Note : 8/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #7

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #7

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic, Art Thibert

Les studios Rocksteady ont beau dire, avec la complicité de Geoff Johns, que l’Arkham Knight est un personnage créé de toutes pièces, on ne peut s’empêcher de penser que son comportement fait énormément penser à un personnage bien connu du Bat-verse, au vu de l’introduction du numéro. Pour le reste, ce nouvel arc nous permet d’appréhender un peu la vie de Bruce Wayne dans l’univers des Batman : Arkham, chose assez rare pour être signalée, même si ça ne regorge pas non plus d’un énorme intérêt. On se doute que quelques phrases clé sont placées ici pour amener au début du scénario du jeu, mais on a quand même du mal à se prendre à l’histoire. Reste que les dessins sont cette semaine plutôt jolis, même si le costume du Knight n’est pas terrible terrible.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #40

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #40

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Okay, une fois de plus, je me demande ce que je viens de lire lorsque je referme ce numéro du Batmanga de Jiro Kuwata. Dans ce dernier, nous faisons connaissance avec le “Planet King”, un nouveau méchant au style très “science-fiction à la Flash Gordon” (si, si vous savez, “Flash ! Ah-ah ! Savior of the universe ! tout ça). Son magnifique costume ne nous sera révélé qu’à la fin de l’épisode, ce qui est bien dommage, mais nous aurons toutefois l’occasion de le voir confronté au dynamic duo, alors qu’il revêt un costume bien différent. Ce méchant possède une large panoplie de gadgets qui l’aident à accomplir ses méfaits (à savoir, pour le moment, voler des trucs, comme souvent dans ce titre). Cependant, on nous tease un “master plan” que ce nouveau personnage semble vouloir accomplir. Batman et Robin parviendront-t-ils à l’en empêcher ? Rien n’est plus sûr, mais je vous donne tout de même rendez-vous la semaine prochaine pour voir si cet arc tiendra toutes ses promesses les plus kitschissimes. Car il faut bien l’avouer, tout ce numéro ne constitue qu’une simple introduction, au rythme un peu lent.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #18

review FABLES : THE WOLF AMONG US #18

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Shawn McManus

Cette semaine, Bigby Wolf descend dans les bas-fonds de Fabletown pour poursuivre son enquête. Il n’a peur de rien et se retrouve rapidement à interroger un patron de Bar un peu douteux, alors qu’il parcourait un quartier rempli de bars à putes et de boîtes de strip-tease. Rien que ça. L’univers de la série est résolument orienté vers un public adulte et l’ambiance film-noir du titre se confirme ici. L’interrogatoire est un peu moins violent que celui qui avait eu lieu dans le premier bar visité dans la série, mais nous oriente sur de nouvelles pistes, ce qui est plutôt intéressant. Notons au passage un habituel flashback, consacré au personnage d’Ichabod Crane et à une sorcière de Salem, ce qui annonce de grandes choses pour la suite du titre. Comme toujours, c’est artistiquement irréprochable et l’on retrouve bien l’ambiance du jeu vidéo dans ces pages très soignées. Vivement une édition papier, histoire de ranger tout ça aux côtés de la série-mère, à qui cette histoire rend un bel hommage.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

THE FLASH SEASON ZERO #16

review THE FLASH SEASON ZERO #16

Scénario : Andrew Kreisberg Dessins : Eric Gapstur

Barry Allen se dirige au quartier général de l’A.R.G.U.S. pour mettre la main sur King Shark avant que Waller ne l’emmène rejoindre la Suicide Squad où il pourra laisser libre cours à ses pulsions meurtrières. Le problème c’est qu’on passe énormément de temps avec une course-poursuite contre des drones, qui est vraisemblablement là pour occuper des pages. Et c’est fort dommage, même si ça permet de mettre en scène les interactions entre Barry et ses alliés Cisco et Caitlin, une ambiance qui reste très fidèle au support télévisuel. Le cliffhanger ne casse, lui, pas trois pattes à un canard. Et oui, j’aime cette expression. Pour les dessins, c’est Eric Gapstur qui est tout seul, et c’est plutôt très bien : on retrouve le style très cartoon que Phil Hester a déjà instauré, c’est assez dynamique, mais en plus les personnages ressemblent bien plus aux acteurs, et dans le cadre d’un comicbook dérivé d’une série tv, c’est franchement un plus !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

WONDER WOMAN ’77 #5

review WONDER WOMAN '77 #4

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Jason Badower

La série Wonder Woman ‘77 a récemment repris, et l’on découvre une nouvelle histoire en trois parties, dont ce numéro constitue la deuxième. Marc Andreyko nous propose de redécouvrir l’héroïne, dans sa version “Lynda Carter”, alors qu’elle se retrouve piégée dans un univers qui ne semble pas être celui qu’elle connaît. Notre Diana favorite se retrouve ainsi confrontée à ses peurs les plus secrètes (ou pas). Elle est confrontée à sa mère qui semble lui avoir trouvé une remplaçante, à une Wonder Girl des plus agressives, ainsi qu’à un Steve Trevor dans un état lamentable. Tout cela cache en réalité quelque chose d’énorme, et l’on nous révèle à la fin de ce numéro un personnage bien connu de ceux qui connaissent bien la rogue gallery de l’amazone. Le numéro est plutôt efficace, bien rythmé, et parvient à retranscrire à merveille l’ambiance des années 70. Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce titre rétro, qui nous prouve que Marc Andreyko est capable de faire bien mieux que son travail sur le personnage de Batwoman.

– Zeppeli

Note : 7/10


CONVERGENCE

 

CONVERGENCE : BATGIRL #1

review CONVERGENCE : BATGIRL #1

Scénario : Alisa Kwitney Dessins : Rick Leonardi

Oubliez Barbara, pour la mini-série Convergence : Batgirl, Stephanie Brown reprend du service, bien que ce soit légèrement forcé et pas de son plein gré. Elle est accompagnée par Cassandra Cain que je me fais une grande joie de retrouver et Tim Drake, qui est comment dire… là pour occuper la galerie ? Oublions ce Red Robin qui ne sert franchement à rien, si ce n’est faire chavirer le coeur de Stephanie. Par contre on se retrouve face à une relation compliquée entre Cassandra et Stephanie et elle est plutôt bien travaillée. On voit de suite les différends qui les opposent, leurs forces, leurs faiblesses. Du coup, pas besoin d’avoir une dizaine de numéros sur leur histoire passée pour comprendre à qui l’on a affaire. Du coup, oui, c’est plutôt bien écrit et même l’arrivée du méchant est bien scénarisée.

Par contre côté planches, ça pêche un peu plus. Je n’ai pas tellement accroché, c’est un peu brouillon par moments. Loin de moi l’idée de dire que c’est mauvais car ce n’est pas le cas. Mais j’ai trouvé que quelques planches, et quelques cases n’étaient pas vraiment au niveau de ce qu’on pourrait attendre. Traitez moi de difficile si vous voulez, mais une histoire avec Stephanie et Cassandra, j’attendais des planches de la mort qui tue, des planches explosives et du coup je suis assez déçue. Mais cela reste une lecture sympathique.

– Harley

Note : 6/10

CONVERGENCE : BATMAN AND ROBIN #1

review CONVERGENCE : BATMAN AND ROBIN #1

Scénario : Ron Marz Dessins : Denys Cowan, Klaus Janson

Avec Batman & Robin, on imaginait difficilement comment jouer la corde nostalgique, attendu que le “duo dynamique” n’aura jamais été si bon que durant l’ère New 52, sous la plume de Peter Tomasi et de son sidekick des crayons, Patrick Gleason. Ici, l’orientation choisie semble opter pour une micro-continuité du run de Grant Morrison sur les personnages, dans le contexte de cette Gotham City presque survivaliste (qui gagnerait à s’inspirer d’événements du type No Man’s Land). Problème : toutes les situations sont déjà vues, les dialogues déjà vécus et rien ne transpire dans ce récit sinon un vague esprit passéiste, comme si les 40 numéros parus depuis dans l’ère post-relaunch étaient juste oubliés le temps de l’évent, et qu’on se repassait cette relation d’antan entre Bruce et son fils, un peu comme une vieille VHS poussiéreuse d’un weekend dans les Vosges en août 96 (les vrais savent).

Somme toute, le récit est en plus écrit comme pas mal d’autres numéros de cette première semaine de Convergence, à savoir, sans profiter un seul instant de l’aura grandiloquente et de l’ampleur suscitée par un pareil évent. Tout ici est scénarisé avec paresse, joue sur les mêmes cordes qu’un simple numéro d’ongoing lambda. Pas de vrais gros enjeux, un rythme qui transpire le manque d’inspiration jusque dans son (mauvais) cliffhanger, et en fait, un numéro qu’on a l’impression d’avoir lu mille fois, auquel vient juste s’ajouter le decorum d’une Gotham post-apocalyptique comme enrobage presque forcé pour se rappeler d’où on met les pieds. Tout est posé pour une mini sans intérêt, à déconseiller si vous vous demandez quels numéros sortiront du lot.

– Corentin

Note : 4,5/10

CONVERGENCE : HARLEY QUINN #1

review CONVERGENCE : HARLEY QUINN #1

Scénario : Steve Pugh Dessins : Phil Winslade

Si certains parmi vous ont lu les histoires des Gotham City Sirens, on y retrouve ici facilement le même ton. Harley Quinn, folle furieuse à ses débuts, a réussi à se poser, et surtout à guérir, mais Telos a décidé qu’elle sera la championne de Gotham et qu’elle devrait se battre… contre un lapin cheaté (vous savez tous de qui je parle hein). Ses coupinettes Poison Ivy et Catwoman devront donc faire en sorte qu’Harley regagne sa folie pour regagner ses capacités. C’est très sympathique à lire, mais il manque quelque chose. La sollicitation nous promettait du Captain Carrot mais on en voit seulement qu’une image. Dans ces quelques pages, on retrouve un ton à la fois fun, naïf, frais, sérieux, puis complètement barge. C’est ce que l’on attend d’un numéro de Harley Quinn. Que les fans de l’Harley Quinn pré-New 52 se réjouissent car Steve Pugh nous la fait revenir en force et en beauté, telle qu’on l’aime, avec ses défauts et ses qualités. Graphiquement, c’est tout à fait elle, et là encore, l’équipe se rapproche clairement de ce qui a été fait dans les numéros de Gotham City Sirens. Les personnages sont les mêmes, la construction aussi. En fait, à ma grande joie tout ici transpire les Gotham City Sirens même si le numéro s’appelle Convergence : Harley Quinn #1.

Maintenant, donnez-moi vite ma castagne entre Harley et Captain Carrot, parce que de ce côté là, il y a eu tromperie sur la marchandise et c’est pas sympa du tout !

– Harley

Note : 7/10

CONVERGENCE : JUSTICE LEAGUE #1

review CONVERGENCE : JUSTICE LEAGUE #1

Scénario : Frank Tieri Dessins : Vicente Cifuentes

Après Convergence #1 c’était avec une certaine appréhension que je me suis lancé dans ma première mini-série de l’évènement. À mon grand désespoir j’ai droit à exactement ce que j’attendais. Vous l’aurez compris, ce n’est pas très positif. D’abords on nous redonne les grandes lignes grâce à la notice vivante qui s’appelle Telos et puis l’histoire peut commencer. Première chose à dire c’est que je plain sincèrement les lecteurs qui ne connaissent pas les différents mondes qui vont se mettre joyeusement sur la figure parce pour le coup, ce numéro échoue complètement à mettre en contexte les personnages et leur monde. Si tu ne sais pas déjà qui est qui, tu passes à côté de la moitié de l’intérêt de la lecture. Déjà que de base ce n’est pas exceptionnel, ça perd carrément tout intérêt. La bonne surprise c’est que l’embrouille ne commence pas simplement parce que « il ne doit en rester qu’un » mais bien parce que l’un des personnages en cause est juste malade dans tête. Les personnages et ce qu’ils sont, sont donc bien un élément qui compte. Toutefois, ce numéro soulève un nombre incroyable de questions. La première est celle de la logique de présence de cette version d’Aquaman dans les eaux de l’autre version de Gotham. Depuis combien de temps est-il là ? Comment a-t-il pu se trouver ici avant que les dômes ne tombent ? Les villes sont-elles connectées les unes aux autres ? Des questions qui sont loin d’être triviales pour moi. Côté style c’est correct voir même agréable mais pas suffisamment pour sauver le numéro d’une indifférence gênante.

– Nathko

Note : 5/10

CONVERGENCE : NIGHTWING AND ORACLE #1

review CONVERGENCE : NIGHTWING AND ORACLE #1

Scénario : Gail Simone Dessins : Dan Parsons et autres

Alors que je me faisais un plaisir de retrouver Oracle, il a fallu que Gail Simone se rate sur le numéro, et ceci m’agace terriblement. Je m’attendais à retrouver une Oracle sûre d’elle, tout ça, mais en fait non. D’une part on a une Oracle qui semble avoir déclaré forfait face à sa situation sous le dôme, et qui est prête à baisser les bras pour se donner un grand coup de pied aux fesses en fin de numéro. Cela ne vous rappelle pas vaguement son travail sur Batgirl ? Sa manière d’écrire qui nous a tant énervé ? Rajoutez à tout cela un wild Nightwing, peut-être un peu trop wild car amoureux d’Oracle mais flirtant avec Starfire, oui, c’est un peu les feux de l’amour sous le dôme, mais bon faut bien donner un petit enjeu au côté sentimental. Face à Nightwing et Barbara (qui se transforme soudainement de serpillière à bombe atomique refaite à la crinière des années 70’s juste pour sortir au restaurant) on a Hawkgirl et Hawkman, bien badass. Eux par contre, ils sont comme je les aime, taper, parler un peu, mais surtout taper. Grâce à eux on en apprend un peu plus sur les enjeux de l’affrontement, mais bon, c’est quand même pas folichon. Ce qui est surprenant c’est aussi la différence de planches au fil du numéro. On pourrait presque avoir l’impression sur certaines cases d’avoir deux équipes artistiques différentes, alors que certaines planches sont splendides.

– Harley

Note : 4,5/10

CONVERGENCE : SPEED FORCE #1

review CONVERGENCE : SPEED FORCE #1

Scénario : Tony Bedard Dessins : Tom Grummett

Il ne faut pas se le cacher, pour beaucoup, retrouver Wally West sous le costume de Flash est déjà un argument suffisant pour se procurer cet épisode. Seulement, au-delà de cet aspect, il manque quand même quelque chose à Convergence : Speed Force pour vraiment convaincre. Deux numéros pour raconter une histoire, c’est court et il faut bien aller à l’essentiel. Or, ici Tony Bedard perd un peu trop son temps pour poser les bases d’un récit qui sont déjà connues pour tous ceux qui lisent également la série principale Convergence. De plus le côté fan service, qui en toute honnêteté fait partie intégrante de cet event, prend un peu trop le pas sur le reste. En effet durant de longues pages, on découvre Flash passer d’une ville à l’autre et donc d’un univers à l’autre sans que ça ne soit vraiment utile à l’histoire. Passé le moment sympa à tenter de reconnaitre tous ces endroits, on se rend compte que c’est, dans l’ensemble, un peu léger aussi bien au niveau du récit que du développement des personnages malgré quelques moments plus intimes assez réussis. Reste donc les planches de Tom Grummett qui apportent un côté rétro sympathique à l’oeuvre pour se consoler, mais hélas, on sort de ce premier numéro avec l’impression qu’il y avait mieux à faire.

– n00dle

Note : 6/10

CONVERGENCE : SUPERMAN #1

review CONVERGENCE : SUPERMAN #1

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Lee Weeks

Il fallait simplement que j’attende de lire Convergence : Superman #1 pour retrouver espoir. Loin de moi tout fanboyisme ou autre traitement de faveur que ce soit envers le plus grand de tous les superhéros de tous les temps de tous les univers mais ce numéro est une petite bombe ! Si Jurgens est capable du pire comme du meilleur, il donne une très belle prestation pour son entrée sur une mini de Convergence. Le temps d’installer un Superman « à l’ancienne » est parfaitement réussi, parvenant à montrer tout ce qui de ce personnage qu’il est celui que je préfère en l’espace de très peu de page est une preuve que Jurgens connait Superman. Ce petit moment de bonheur avec Loïs, le temps de prendre le temps mais surtout nous montrer qu’au final même sans ses pouvoirs il reste un justicier. Et le meilleur dans tout ça, c’est que ça s’améliore au fur et à mesure. Voilà que la Gotham de Flahspoint rentre dans la danse avec son histoire et sa méfiance plus que logique des autres dômes. Et en digne Batman Flashpoint, le voilà qui prend les devants et se met à pied d’œuvre pour avoir le dessus. C’est sans compter sur les autres personnages qui ont eux aussi un passé et un passif pour le moins perturbé et on obtient un cocktail d’action, de romance qui s’explose dans un affrontement entre l’optimisme et le désenchantement !

– Nathko

Note : 8,5/10

CONVERGENCE : THE ATOM #1

review CONVERGENCE : THE ATOM #1

Scénario : Tom Peyer Dessins : Steve Yeowell

À mon avis j’ai raté quelque chose pour ne rien comprendre à Convegence : The Atom #1. Ou alors c’est parce que c’est complètement n’importe quoi. Dans les deux cas je suis resté complètement hermétique à cette histoire. Le personnage de Ray Palmer est en train de perdre la boule et on ne sait pas du tout pourquoi ni dans quel but. On nous bassine avec des explications qui n’en sont pas dans des bulles carrées qui semblent interminables et complètement surfaites. Si encore l’état psychologique donnait à Ray Palmer l’occasion de se retrouver dans des situations cocasses ou d’avoir des répliques à faire sourire pourquoi pas, mais pas du tout. On nous balade d’un endroit à un autre, errant sans réel but, sauf un, complétement hors propos également. La suite est encore plus tirée par les cheveux puisque sans explications il se retrouve téléporté pour affronter un homme poisson qui doit se prendre pour Aquaman et qui a volé le nom d’un black costaud aux chaines d’or autour du cou. Bref, je ne sais pas ce que j’ai lu, ou plutôt je sais ce que j’ai lu mais c’était nul.

– Nathko

Note : 3/10

CONVERGENCE : THE QUESTION #1

review CONVERGENCE : THE QUESTION #1

Scénario : Greg Rucka Dessins : Cully Hamner

Je ne vous cacherais pas que s’il y a bien une série que je t’attendais pendant Convergence, c’est celle là. Greg Rucka retrouve le personnage qui a, en partie, fait sa réputation chez DC Comics, à savoir Renee Montoya. Il est vrai que les retrouvailles après plusieurs années peuvent parfois décevoir, seulement voilà Rucka n’a pas perdu la main. Quel plaisir alors de retrouver ces personnages torturés mais qui n’en sont pas moins complexes pour autant. Tout ça dans une atmosphère de roman noir dans laquelle chaque phrase est ciselée à la perfection pour servir les personnages et l’histoire. Au final même s’il s’agit d’un épisode où tout n’est qu’exposition, tout y est pourtant passionnant et limpide. L’auteur utilise, en plus, habilement l’histoire, très riche, qui existe entre le personnage principal et Two-Face pour amorcer le lien avec Convergence. Ce qui lui permet de rester au plus proche des personnages et de ne pas vriller dans la surenchère. Si on ajoute à cela, un Cully Hamner aux dessins qui, tout en restant sobre, participe grandement à la réussite au niveau de l’ambiance du récit, vous comprenez bien qu’on tient là un immanquable.

Convergence : The Question nous offre finalement tout ce qu’on attendait avant même d’ouvrir ce numéro. Si on cherche la petite bête, on pourra alors regretter le manque de surprise mais, de mon côté, je préfère largement prendre mon pied en retrouvant un des personnages les mieux écrit chez DC durant ces quinze dernières années.

– n00dle

Note : 9/10

CONVERGENCE : TITANS #1

review CONVERGENCE : TITANS #1

Scénario : Fabian Nicieza Dessins : Ron Wagner

Cette 4ème lecture confirme ce petit doute que j’avais lorsque l’on a commencé à y voir un peu plus clair sur ce que serait Convergence. On en arrive à un point où TOUS (ou presque) les numéros sont construit de la même façon. La répétitivité du schéma narratif se fait redoutable lorsque l’on enchaine les numéros et empêche de réellement plonger dans toutes les histoires. Celle des Titans est typique de cela puisque le début du numéro s’attarde sur le Roy qui a tout perdu et qui essaye de se reconstruire après la perte ultime de sa fille. Mais voilà que Convergence donne une nouvelle foi à Roy de devenir Arsenal et de déterrer les vices du personnage. L’introduction est encore trop longue et beaucoup ne trouverons pas grand-chose d’intéressant dans le personnage de Roy. En réalité, et c’est malheureux, mais la seule chose vraiment intéressante et digne d’intérêt  c’est la dernière page qui ne manquera pas d’en choquer plus d’un, sauf ceux qui connaissent bien cette version du personnage. L’autre problème avec les numéros comme celui-ci, c’est que l’on a beaucoup de mal à savoir où est-ce que l’on se dirige, ne donnant toujours pas suffisamment de matière aux lecteurs pour s’ancrer dans le récit et lui donner envie de rester.

– Nathko

Note : 5/10

 

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7 Commentaires
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mavhoc
9 années il y a

Le problème majoritaire, à mon sens, est que les titres n’expliquent pas tous l’event : ayant commencé par Speed Force, j’ai eu toutes les explications rapidement, par contre Nightwing/Oracle en est très pauvre. Si d’un côté, ça permet d’éviter les redites, de l’autre, ça peut gêner le lecteur dans sa compréhension.

Freytaw
9 années il y a

La complétion aidera largement les lecteurs les plus « riches ». Mais pour toutes les explications, je pense sincèrement qu’on pourra se contenter de la série principal !

Assez d’accord avec les reviews pour ce que j’en ai lu, sauf peut-être pour Nightwing/Oracle qui m’a bien plus emballé qu’Harley ^^
Mais c’est sans doute que dans mon petit coeur, je fais passer Nightwing avant Oracle. Mais de ce côté, je pense que le second numéro sera plus avantageux pour elle !

Freytaw
9 années il y a

Juste un truc… Pour Aquaman, pour moi, il était dans les eaux de son gotham au début. Ensuite, quand il se rend dans la ville, il appelle les créatures marines du Gotham pré-Flashpoint.

Julien_TDB
9 années il y a

Assez déçu par les ties-in qui peuvent se résumer en 3 points :
1) »Ohlala la vie sous le dôme bouhouhou »
2) »Mouhaha je suis Telos et je fais encore le même discours »
3)Cliffhanger qui prépare un combat pour le numéro d’après

Enfin d’après ce que j’ai lu (Atom, Batman et Robin et Speed Force) c’est ce que j’en retiens. En tant que lecteur arrivé avec les N52 et qui a exploré que trop peu le pré N52, les ties in ne me sont pas forcément destiné je pense. J’avais peur de passer à côté d’éléments essentiels pour le récit en me contentant de la série principale mais ce ne sera pas le cas

mavhoc
9 années il y a
Répondre à  Julien_TDB

Justement entant que lecteur pré-flashpoint, je trouve un réel plaisir à retrouver ces personnages, ce monde, etc. Cela dit, comme l’a souligné Freytaw en me répondant pour ceux qui ne lisent que les tie-in on risque d’être largué niveau histoire, alors que ceux qui lisent la série principale risquent de trouver ça un brin répétitif au niveau de la problématique principale.
Pour Speed Force, qui est très creux (y a quasiment rien comme histoire), le récit tient uniquement par la présence de la Flash-Family, si on est pas un lecteur pré-Final Crisis, on risque vraiment de ne rien trouver pour soi (parce que oui, Flash qui court sur des pages et des pages pour voir des univers parallèles, c’est pas très utile).
Pour un récit intéressant, je te conseillerais plus Superman qui met en avant l’opposition le monde de Flashpoint de manière beaucoup plus massive (avec les versions flashpoint de Cyborg, Abin-Sur, Kal-El, Batman et Shazam), c’est pas très réfléchi mais dans le délire affrontement je pense que ça sera le meilleur récit car celui avec le plus de personnage venant de Flashpoint.

Herbefol
8 années il y a

Rattrapage sur cette première semaine de Convergence.
– Convergence : Batgirl. Je ne connais pas Cassandra et Stéphanie seulement par l’intermédiaire de Batman Eternal. Ça limite donc pas mal pour moi le côté nostalgie du truc. Après, c’est pas sans intérêt, l’idée du personnage qui doit reprendre du service de façon imprévu est assez bien traitée. Par contre, niveau graphique ce n’est pas terrible.
– Convergence – Batman and Robin. L’idée de fond n’est pas mal, bien que les problèmes existentiels de Damian je commence un peu à en avoir soupé, mais la forme est un peu longuette et ce n’est pas toujours très beau.
– Convergence – Harley Quinn. Encore une série qui ne m’emballe qu’à moitié. Il y a un peu de bonne idée, mais il manque vraiment quelque chose. Par contre, l’affrontement à venir pourrait avoir au moins le mérite d’être amusant.
– Convergence – Justice League. Je ne sais pas de quel univers viennent les différents personnages, mais cette version de la JL n’est pas plus enthousiasmante que ça, quand à Aquaman à part être un bon connard, il n’a pas grand chose de notable. Mais c’est pas trop mal dessiné.
– Convergence – Nightwing-Oracle. La partie thanagarien/baston à venir ne m’a pas particulièrement intéressé. Par contre le côté perte de volonté de vivre suite à l’isolement est intéressante, notamment avec Freeze : à quoi ça sert de continuer à voler, etc. quand on est bloqué dans un milieu fermé ? Sur le plan graphique c’est plutôt bien.
– Convergence – Speed Force. C’est plaisant à lire, je ne connais pas Wally West en tant que Flash et y a une côté assez amusant à le voir se balader avec ses deux enfants en remorque. Et ce numéro exploite un peu la multiplicité d’univers réuni sur Telos, ça fait plaisir de voir un peu toutes ces possibilités défiler.
– Convergence – Superman. La répétition du même schéma dans la plupart des séries tend à rendre la chose un peu lassante à force.
– Convergence – The Atom. Pour une fois, on démarre avec un héros qui n’a pas perdu totalement ses pouvoirs, ça change un peu. Le côté personnage qui a une voix dans sa tête et qui embarrasse tout le monde est pas mal aussi.
– Convergence – The Question. Je ne connais pas du tout la version Montoya de the Question, mais c’est pas mal du tout. Je trouve qu’on rentre assez bien dans le personnage de Renee ainsi que dans celui de Harvey. Je suis curieux de voir la suite, et la fin, de tout ça. :-)
– Convergence – The Titans. Je connais un peu les personnages, mais pas du tout sous cette version. Le dilemme d’Arsenal est intéressant. Après, je sens quand même le truc qui va bien se finir sans trop de soucis.

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