C’est le printemps, il fait beau et chez DC Planet on s’est dit qu’un peu de légèreté ne ferait de mal à personne. Puisqu’on ne fait pas les choses à moitié, le temps d’un showcase nous allons même visiter une tout autre Terre. Direction donc Follywood sur Earth-C pour découvrir une aventure de Captain Carrot et de son Amazing Zoo Crew. Le choix de cette série n’est évidemment pas innocent puisque le super-héros lagomorphe le plus célèbre du DC Universe a fait un retour remarqué récemment grâce au grand, au divin, Grant « 5 étoiles » Morrison dans les pages de The Multiversity. Enfin puisque nous le retrouverons également dans Convergence prochainement, un petit retour sur la série originale qui a fait le succès du personnage s’impose.
Créé en Mars 1982, la série nous raconte donc l’histoire de personnages anthropomorphes sur la planète Earth-C et l’épisode qui nous intéresse ici n’est autre que le numéro #16 écrit par Scott Shaw et illustré par Rick Hoberg.
Pour commencer sachez que si vous avez plus de 10 ans, l’humour du titre risque de vous laisser de marbre. Malgré tout, tout au long de la série, le grand jeu des auteurs sera de proposer des versions animalières et comiques de personnalités bien connues du grand public en modifiant quelque peu leurs noms. Cet épisode s’inscrit directement dans cette tendance puisque d’entrée nous retrouvons notre équipe de super-héros au cinéma devant le film E.C de Steven Spielbird-Dog. La présence du Zoo Crew composé donc de Captain Carrot, Pig Iron, Alley-Kat-Abra, Fastback, Rubberduck et Yankee Poodle n’est pas innocente. En effet, un individu a menacé de détruire le cinéma en question lors de la première de ce film. Finalement rien n’arrivera durant la projection et c’est en sortant de l’immeuble que notre équipe va découvrir la population paniquée devant la présence d’une roue de voiture géante et inarrêtable qui détruit tout sur son passage. Malgré des tentatives par la force et avec les pouvoirs élastiques de Rubberduck, les super-héros ne parviendront qu’à dévier la trajectoire de l’objet avant d’en perdre la trace (oui, on peut perdre de vue une roue géante en pleine ville !).
Nous voilà maintenant dans la villa du metteur en scène Spielbird-Dog avec le Zoo Crew alors que tout ce beau monde découvre une lettre de menace destinée au réalisateur. On apprend finalement que le vilain n’est autre qu’un hamster nommé Starsky N. Hatch (oui ils ont osé ce jeu de mot) qui est un technicien chargé des effets spéciaux sur les plus grands succès de Spielbird-Dog. Lassé de ne pas être reconnu au même niveau que le metteur en scène, le hamster veut lui nuire à tout prix. Cependant puisqu’il n’a pas réussi son coup au cinéma, il va cette fois s’attaquer à tout Follywood en commençant par le célèbre panneau des lettres sur la colline (logique non ?).
Il est maintenant temps d’aborder l’incroyable climax de cet épisode, le Zoo Crew contre la roue géante dirigée donc par le vilain hamster qui court, lui même, dans une plus petite roue à l’intérieur pour faire avancer l’imposant objet… Encore une fois, l’usage de la force ne suffira pas à arrêter l’avancée de l’ennemi. Les super-héros auront beau avoir préparé leur défense en utilisant des machines pour créer de la neige artificielle et faire déraper leur adversaire. Le hamster est lui aussi prêt et utilise des chaînes qui s’installent automatiquement à son pneu géant… C’est finalement la magie de Alley-Kat-Abra qui va sauver la mise puisque cette dernière va créer une illusion avec un faux monument Follywood qui va diriger le pneu directement contre la partie rocheuse d’une montagne. Passée les deux ou trois blagues de conclusion, on découvre alors que Steven Spielbird-Dog a filmé toute la scène et propose au vilain vaincu le rôle principal dans son prochain film pour pouvoir utiliser cette séquence d’action hors du commun.
Tout est bien qui finit bien donc dans cette histoire qui s’adresse forcément à un public assez jeune et dont le ton a, aujourd’hui, plutôt vieilli. On peut néanmoins s’amuser des jeux de mots sur les noms des personnages ou encore de l’ambiance qui rappellera les cartoons de notre enfance même si tout ça est finalement assez léger.
Enfin, pour ne pas vous laisser comme ça, quittons-nous en bonus avec ce qui est, haut la main, le meilleur moment de l’histoire récente du Captain Carrot.
Ahahahahah mon dieu j’ai eu l’impression de lire le numéro en lisant ce showcase XD Et j’ai beaucoup ri.
Starsky N. Hatch, ça m’a fait marrer :D
Génial!!!
Je le lisais étant gamin et je ne m’en souvenais plus.
Rien que de voir les images je retombe en enfance !!!
Merci merci merci beaucoup !!!!