Review Express VO – Semaine #186

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batman & Robin #40
Le Top de la semaine

  • Gotham By Midnight #5
Le Flop de la semaine

  • Justice League Dark #40

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouveau numéro des Review Express VO ! Alors que le monde part définitivement en cacahuètes (je veux dire : Zayn a quitté les One Direction. Quand même. On se trouve à 23h59 sur l’horloge de l’apocalypse là), il est grand temps de profiter du week-end arrivant avec, comme chaque semaine, la fournée toute chaude des critiques et avis du staff DC Planet sur les sorties les plus récentes de DC Comics et Vertigo !

Cette semaine est marquée par l’arrêt d’un grand nombre de séries New 52 (le terme sera à proscrire d’ici deux semaines) dont Batman & Robin et ça, ça met un peu la haine voyez-vous. Mais qu’importe ! Il y avait une grosse sortie cette semaine, je veux bien entendu parler de The Multiversity : Ultra Comics #1 qui a bien entendu droit à sa critique complète par l’ami Zeppeli. Bon, évidemment, inutile de vous dire la note que le comicbook a reçu, vous le savez déjà. C’est systématique que même en tant que running gag, ça ne fait plus aucun effet. Autre review complète, celle d’Arkham Manor #6, sera disponible dès demain dans la journée !

Pour le reste, je vous laisse regarder tranquillement l’ensemble de nos reviews express, et vous invite plus que jamais à venir partager vos avis sur vos lectures de la semaine dans la section des commentaires ! Vous avez sûrement beaucoup de choses à dire, j’en suis sûr, et je suis toute ouïe pour les écouter !


VERTIGO

 

EFFIGY #3

review EFFIGY #3

Scénario : Tim Seeley Dessins : Marley Zarcone

Lorsque j’étais à Londres pour la LSCC, j’ai pu voir Tim Seeley et lui faire signer mon Effigy #1 en bonne et due forme. Lui disant que son histoire était bizarre, il m’a assuré que ça allait le devenir de plus en plus. Le bougre ne m’a pas menti. Alors que l’enquête de Chondra Jackson continue et que pour retrouver qui a bien pu commettre un crime s’inspirant de la série tv dans laquelle elle jouait étant enfant, elle s’incruste dans une comic-con où un panel pour la dite série tv est donnée. L’occasion de montrer en toute ironie ces lieux de rencontres que tout le monde connaît bien, toujours en jouant sur les codes de la célébrité avec une certaine perversité (la mère de Chondra, sérieux…). Mais Tim Seeley ne cesse de mettre des éléments bizarres dans son intrigue, que ce soit certaines lignes de dialogues, ou bien des situations qui, pour le coup, partent totalement en couilles. Pardonnez mon vocabulaire mais c’est le cas. Le problème, c’est que si ça m’intrigue en tant que lecteur, ce n’est pas amené d’une façon que je trouve séduisante, et aurai plutôt tendance à me perdre. Encore une certitude que le format TPB servira mieux cette histoire, servie par des personnages au demeurant assez attachants. Pour les dessins, les expressions sont bien rendues, et c’est très lisible, mais le style de Marley Zarcone n’opère pas vraiment de charme sur moi.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

SUICIDERS #2

review SUICIDERS #2

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Lee Bermejo

L’équipe Bermejo/Hollingsworth revient cette semaine pour le second numéro de Suiciders. Cette fois on continue de suivre le parallèle entre The Saint et le nouveau venu à Lost Angeles, qui se prépare au combat. Les deux montagnes de muscles (il n’y a pas d’autres mots) ont droit à des parties clairement distinctes avec des jeux de couleurs complètement différents, ce qui est, à mon sens, très agréable et permet de bien dissocier les univers. On sent dans la manière d’écrire que Lee Bermejo veut nous sensibiliser à l’étranger et son adaptation tout en expliquant ce qui se passe dans la tête du Saint.

J’ai beaucoup aimé ce numéro un poil différent du précédent mais quand même dans la même veine (quoi comment ça je me contredis ? ). Mais je reviens toujours sur mon idée qu’un format TPB sera bien plus agréable à la lecture qu’un simple single où il faut attendre un mois entre chaque numéro, et dont les pages semblent bien trop peu nombreuses. Et que dire de ces pages quand elles se terminent sur un cliffhanger intriguant de toute beauté ? Les traits sont fins, les expressions sublimées, Lee Bermejo s’applique sur ses dessins et ça se ressent. Suiciders, c’est clairement son bébé.

– Harley

Note : 8/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #5

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #5

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic, Art Thibert

Le commissaire Gordon a été atteint par la toxine du Joker (hé oui, il continue à embêter son monde même après sa mort !) et Batman n’a d’autre choix que d’aller demander de l’aide à Harley Quinn pour trouver un remède et le sauver. Bon. En soi, le numéro n’est pas horrible et se laisse lire facilement, c’est du Batman assez basique, qui reprend les personnages et des éléments visuels des jeux Batman Arkham – que ce soit dans certains décors ou dans les actions du Chevalier Noir qui rappellent celles qu’on peut exécuter en appuyant sur certaines touches. Mais ça ne vole pas bien haut, sinon qu’on suppose que cette histoire va amener vers l’évolution d’Harley pour qu’on ait droit à celle en nouveau costume, telle qu’aperçue dans le trailer du jeu. On aimerait bien avoir d’autres éléments développés, comme des indices concernant l’Arkham Knight, mais je pense qu’il faudra encore patienter un peu pour cela.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #38

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #38

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Avant-dernier numéro de l’arc consacré au monstre de Gore Bay. Nous retrouvons donc Batman & Robin en plein combat contre le monstre, qui fait des ravages en pleine ville. C’est évidemment un joli clin d’oeil aux Kaiju eiga, ces films de monstres japonais qui ont connu tant de succès à leur époque. L’épisode est agréable et l’on en apprend un peu plus sur l’intrigue principale, sans que cela ne vienne ralentir le rythme de ce chapitre. Jiro Kuwata met en scène l’affrontement avec brio et la fin du numéro nous laisse présager un final rocambolesque, mais je ne vous spoile rien. C’est comme toujours un véritable plaisir de retrouver cette série pleine de second degré, à des lieues des travaux actuels sur le personnage, qui nous montre chaque semaine à quel point Batman peut être polyvalent. Le Batmanga est définitivement une valeur sûre.

– Zeppeli

Note : 7/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #16

review FABLES : THE WOLF AMONG US #16

Scénario : Dave Justus, Matt Sturges Dessins : Travis Moore

Cette semaine, The Wolf Among Us nous propose de nous attaquer à l’étude du cadavre de “Snow White”. Rappelez-vous qu’il y a quelques semaines, nous avions retrouvé “sa” tête sur le parvis de Fabletown. Cependant, c’est une Snow en vie, accompagnée par Bigby, qui va tenter de découvrir de qui il s’agit. La réponse à cette question sera surprenante et franchement, on ne s’y attend vraiment pas. Les dialogues sont très bien écrits et l’on y retrouve tout ce qui fait le charme de la série Fables. C’est encore une fois un bon numéro qui nous est proposé, et l’on a encore droit à un joli flashback très réussi. Si vous appréciez la série principale, il est impératif de vous procurer ce prequel, qui lui rend totalement justice. Les fans du personnage de Bigby Wolf seront ravis d’en apprendre un peu plus sur ses origines, et le graphisme est de bonne facture, ce qui fait de ce titre digital first un incontournable.

– Zeppeli

Note : 8/10

HE-MAN : ETERNITY WAR #4

review HE-MAN : ETERNITY WAR #4

Scénario : Dan Abnett Dessins : Pop Mhan

Quatrième numéro de cette nouvelle série dédiée à l’univers de He-Man, où s’enchaînent quelques lourdeurs propres aux comics de licence, et la même dose de nostalgie dispensée aux fans de Musclor et aux nostalgiques des années ‘80. Le tout n’est pas forcément bien scénarisé, on aurait d’ailleurs tort de se fier au nom de Dan Abnett sur ce numéro, qui additionne pas mal de facilités à des dialogues souvent peu inspirés, entourés de quelques deus ex machinas. Sans vouloir jeter la pierre à une série qui, de toute évidence, n’a pas d’autre ambition que de faire vivre le nom de He-Man et des Maître de l’Univers, ce numéro quatre est à l’image des précédents, pas franchement efficace si l’on n’a pas le poster de Dolph Lundgren grimmé par Drew Struzan ou les figurines Musclor de Mattel dans sa collection de jouets. Une série pour les fans, donc, pas franchement mauvaise mais qui manque d’inspiration ou d’envie pour être autre chose qu’un simple travail de fan-service passable. A noter tout de même, une jolie couverture de Stjepan Sejic, pour le plaisir des yeux.

– Corentin

Note : 4/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #30

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #30

Scénario : Sara Ryan Dessins : Christian Duce

Where Are My Dragons ? Non sérieusement, je suis toujours restée bloquée au dragon du numéro #28, et les petits numéros de coach sportif / femme de sécurité de Wonder Woman pour une starlette ne m’enchantent toujours pas vraiment. Oui c’est sympa, on revient sur l’image des femmes et surtout des jeunes femmes de nos jours tout ça, mais franchement, je n’adhère pas. Comme dit la semaine dernière je ne retrouve pas les traits de caractère qui me plaisent chez Wondie, même si elle sauve quand même des gens, mais ce n’est pas ça. Ce récit n’est pas inspirant, il n’y a pas ce je ne sais quoi qui me touche et me fera me sentir différente. Peut-être est-ce le sujet ? Peut-être la manière dont il est abordé ? Je ne pourrais vous dire précisément, mais c’est une lecture qui ne me marquera pas et que je vais vite m’empresser d’oublier, je pense, au prochain numéro. A côté de ça, on a un peu d’action et c’est plutôt joli, mais on a eu mieux, beaucoup mieux.

– Harley

Note : 4/10

THE FLASH SEASON ZERO #15

review THE FLASH SEASON ZERO #15

Scénario : Andrew Kreisberg et autres Dessins : Phil Hester, Eric Gapstur

C’est presque à n’y rien comprendre… Alors qu’Arrow Season 2.5 s’embourbe dans une intrigue sans intérêt, dont on connaît déjà la fin, et qui n’apporte pas grand chose à la série, le comics dérivé de la série tv The Flash arrive lui à développer son univers, et même à le croiser avec les éléments de la CW utilisés dans Arrow. Ainsi, Barry Allen fait la rencontre des membres de la (nouvelle, pas encore vue à la tv au moment où le comics a été publié !) Suicide Squad qui, bien entendu, a décidé de mettre la main sur King Shark. Le crossover avec Arrow se fait puisque Barry va en quête d’informations à Starling City. Pas trop d’action donc, mais l’humour propre à Barry et Felicity est là, le caractère ronchon de Queen est exacerbé, on nous amène quelques informations, et surtout : c’est prenant. Malgré le court nombre de pages, on se fait vraiment plaisir avec cette histoire, avec une qualité graphique toujours assurée par des dessins de Phil Hester hauts en couleurs et dynamiques. Honnêtement, on ne pourrait pas demander grand chose de plus !

– ArnoKikoo

Note : 8/10


NEW 52

AQUAMAN #40

review AQUAMAN #40

Scénario : Jeff Parker Dessins : Paul Pelletier, Sean Parsons

Je ne sais pas si c’est moi, mais j’ai l’impression de ne jamais être totalement satisfait des différentes fins que nous sommes en train de connaitre. Aquaman #40 fait partie de ces séries dont l’arc se termine, et ce n’était pas n’importe lequel. C’est avec ce numéro que Parker quitte la série après l’excellent boulot qu’il a réalisé depuis sa reprise après le très bon run de Geoff Johns. Bon il est vrai que je suis un peu sévère quand je dis que je ne suis pas satisfait. La réalité c’est que j’aurais aimé un numéro de plus pour que Parker prenne la place et le temps nécessaire de donner à cette conclusion l’espace qu’elle aurait mérité. Par moment, certaines scènes ont l’air très pressées, un peu trop. Pourtant, le numéro fait son boulot très proprement et ce n’est pas Arthur mais une nouvelle fois Mera qui vole les projecteurs. Faisant preuve d’une puissance que l’on ne lui avait jamais vue faire usage, elle explose littéralement les pages, servies par un Pelletier qui se fait plaisir. L’action est donc bel et bien présente, tout comme les autres éléments qu’imposent les grandes aventures. Les sacrifices, les larmes, les décisions difficiles mais aussi les cadeaux ! Parce que les cadeaux c’est important ! Vous avez déjà vu des quêtes se terminer sans loot vous ?

– Nathko

Note : 8,5/10

BATMAN & ROBIN #40

review BATMAN & ROBIN #40

Scénario : Peter J. Tomasin Dessins : Patrick Gleason, Mick Gray

Attention, cette review contient des SPOILERS

Si vous aimez ce petit bonhomme de Damian Wayne autant que moi et que Batman and Robin #18 vous a brisé le coeur, alors il est possible que ce Batman and Robin #40 vous touche et vous fasse sourire. Divisé en deux parties, ce numéro nous présente en son début la bagarre générale contre un monstre robotisé où Damian peut laisser exploser toute son énergie et tous ses pouvoirs aux côtés de la Justice League. C’est rythmé et assez amusant à regarder de voir ce petit pitchoune mettre la misère à la grosse bête. Mais Batman veille, et pas spécialement avec de bonnes intentions. Dans la second partie, Damian se réveille le lendemain matin de l’affrontement sans aucun pouvoirs et nous donne droit à une scène assez rigolote à la fenêtre. Les super-pouvoirs étaient donc temporaires, désolés pour ceux qui seront attristés de la nouvelle. Mais au fond, c’est normal, car on retrouve Damian Wayne.

Grâce à ce numéro, j’ai envie de vous dire que la boucle est bouclée. Le portrait de famille est achevé, et les dernières planches qui font écho au numéro silencieux Batman and Robin #18 m’ont fait beaucoup sourire, avec beaucoup de tendresse. On reprend les mêmes cases, mais cette fois avec Robin qui est de retour, et si nous, petits lecteurs, on sourit, alors il est bien normal que Batman sourit aussi.

– Harley

Note : 8/10

BATMAN ETERNAL #51

review BATMAN ETERNAL #51

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, Ray Fawkes, Kyle Higgins et Tim Seeley Dessins : Alvaro Martinez et autres

Il nous y aura fait croire jusqu’au bout. Et pendant presque tout ce numéro, on aurait également envie d’y croire. La justification tiendrait presque la route, James Tynion IV (on sent très bien l’ombre de Snyder dans tout cela néanmoins) livrant un discours qui résume et l’état d’esprit de Batman, et justifie ce qu’il a fait tout au long des 50 premiers numéros – mais également l’état du lecteur, qui, comme moi, se dit depuis le début qu’une telle machination, capable de mettre Batman à terre, ne peut être planifiée que par un immense vilain. J’ai donc plutôt apprécié le discours sur l’importance des méchants de seconde zone, ça aide à prendre un peu de recul à faire quelques nouvelles considérations. On se plaît également à suivre ce qu’il se passe à côté, comment certains personnages sont prêts à se battre jusqu’au bout pour reprendre Gotham City, parce qu’elle en vaut la peine, et d’autres prendre des décisions plus surprenantes. Et contre toute attente, alors qu’on commence à accepter les choses telles qu’elles nous ont été présentées pendant tout le numéro, les dernières pages viennent donner un grand coup de balai et donner raison à ce que nombreux avaient soupçonné depuis pas mal de temps (et surtout que c’est beaucoup plus logique avec certains éléments qui avaient été amenés). On fera fi donc des derniers mois qui ont vraiment servi à faire du remplissage (parce que le discours formulé est juste, mais aurait tenu en bien moins de numéros), pour se laisser ravir par ce petit frisson d’excitation qui parcourt l’échine en arrivant sur la dernière planche. Le même qu’on avait eu il y a 30 semaines, mais encore plus fort. Je suis content, et maintenant il va falloir assurer une conclusion qui sera à la hauteur !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

CATWOMAN #40

review CATWOMAN #40

Scénario : Genevieve Valentine Dessins : Garry Brown

Ah ben tiens, si je vous ai dit que dans Batman and Robin la boucle était bouclée, elle l’est aussi (plus ou moins) dans Catwoman #40. La quête d’identité de Selina Kyle Calabrese est terminée, elle sait qui elle est, ce qu’elle vaut. Elle a prouvé sa valeur, mené une guerre de front, maintenu des situations délicates parmi les familles de la pègre, su faire des alliances inattendues. On aura eu droit à une nouvelle Selina à la fois toute en force et en finesse, c’était très agréable. Je ne dis pas que c’est fini, mais il faut se rendre à l’évidence, il est temps que Catwoman reprenne ses droits.

Franchement, Genevieve Valentine a su faire ses preuves depuis son arrivée à l’écriture du titre et tant mieux car elle a su apporter un nouveau souffle au titre perdu sous l’ère Nocenti. A côté de ça, l’équipe artistique fait du bon boulot malgré quelques cases inégales. Ce petit récit aux allures de polar m’a bien mise en appétit et j’ai hâte de connaître le dénouement final de cette crise à Gotham.

– Harley

Note : 7/10

DEATHSTROKE #6

review DEATHSTROKE #6

Scénario : Tony S. Daniel Dessins : Tony S. Daniel, Sandu Florea

J’ai presque envie d’hurler à l’escroquerie. Presque. Le truc c’est que non seulement avec cette série Tony S. Daniel nous a TOUS surpris par la relative qualité de son script, mais surtout qu’en réalité il est le premier et le seul à avoir donné au personnage une histoire qui lui ressemble. Il est le seul à avoir donné au personnage une histoire qui intéresse le lecteur. Une histoire pleine de sauvagerie, de souffrance, de vengeance, de mensonge et autres joyeusetés que personne ne devrait partager, surtout en famille. Et si le scandale de cette fin  me perd ici, c’est que finalement, la vie de Deathstroke n’est qu’un éternel recommencement. Les ingrédients qui ont fait de la série Deathstroke une lecture super agréable jusque-là sont toujours présents, en quantité pour certains. Maintenant, on se dit tout de même « tout ça pour ça » alors que Convergence arrive. On ne sait pas trop ce que la suite va bien pouvoir donner même si les sollicitations vendent la mèche. La seule chose qui me fait peur c’est la capacité de Tony S. Daniel de faire plus avec le personnage. Qu’il ne répète pas inlassablement le même schéma narratif, le même contexte et la même structure aux aventures prochaines de Deathstroke. Ce dernier est maintenant bien établi, il faut lui trouver de nouveaux challenges aussi sanglants et puissants que personnels.

– Nathko

Note : 7,5/10

EARTH 2 : WORLD’S END #25

review EARTH 2 : WORLD'S END #25

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett, Mike Johnson et Cullen Bunn Dessins : Eddy Barrows et autres

Amateurs de finesse, ce comic-book n’est peut-être pas pour vous. Ici, ça se bastonne, ça explose et c’est globalement une jolie vitrine pour nous montrer que Darkseid n’est pas là pour rire. Daniel H. Wilson et sa bande nous servent un numéro qui devrait faire plaisir au fanboy qui sommeille en chacun de nous avec quasiment 15 pages de combat longue durée entre le tyran d’Apokolips et les principaux héros d’Earth 2. Malgré la démonstration de force du vilain, il aurait fallu éviter les phrases toutes faites et les poses victorieuses assez cliché de Darkseid pour montrer définitivement qu’il n’est pas n’importe qui. Néanmoins l’ensemble fait son petit effet notamment grâce à une partie artistique encore une fois à la hauteur puisque les artistes livrent un travail plutôt homogène et souvent inspiré. Ce numéro semble surtout préparer le terrain pour la conclusion de la série la semaine prochaine puisqu’on sent la volonté des auteurs de ne pas trop se livrer ici. Reste donc des combats fun et un cliffhanger qui laisse largement assez de suspense et de tension pour nous donner envie de revenir pour l’ultime épisode.

– n00dle

Note : 7/10

GOTHAM ACADEMY #6

review GOTHAM ACADEMY #6

Scénario : Becky Cloonan, Brenden Fletcher Dessins : Karl Kerlsch, Mingue Helen Chen

Olive Silervock et ses amis ont fait la rencontre de Croc mais Batman s’en mêle parce que bien sûr que le bonhomme est dangereux… ou pas. Mais c’est Batman alors il faut le laisser faire. Sauf qu’Olive n’est vraiment pas heureuse de voir le Chevalier Noir, et si l’on avait déjà deviné la raison du pourquoi (surtout ceux qui ont lu Arkham Manor à côté), elle nous est explicitée aussi. Ce numéro sert donc de conclusion au premier arc et nous montre véritablement la cohésion des différents protagonistes qui évoluaient plus ou moins indépendamment au départ, pour qu’on obtienne un groupe véritable qui sera au coeur des prochaines intrigues. L’ambiance « Harry Potter » ne fait que se renforcer, et les quelques pages d’épilogues (qui étaient hélas spoilées par les récentes sollicitations) promettent bien du piment dans le futur de la Gotham Academy ! Aux dessins, c’est toujours visuellement fabuleux, une pure ambiance de dessin animé dans toute la noblesse du terme, avec les traits très fins de Kerlsh qui sont sublimés par la vivacité des couleurs. Certes, on sent que l’artiste a dû rusher un peu puisque certaines planches ne semblent pas être complètement finies, et l’ajout de certaines par Mingue Helen Chen confirme cette impression. Pour autant, le choix des planches réalisées par cette dernière est cohérent avec la narration, et la cassure des styles s’en trouve justifiée. Encore un très bon numéro, on en redemande.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

Fin du premier arc pour Gotham Academy. Et c’est toujours super chouette. Bon, je vous avoue que j’aimais l’idée de dissocier le titre de Batman, mais malheureusement il faut qu’il vienne fourrer son nez pour ce final d’arc. Bon après, sa présence est bien travaillée car elle n’est pas non plus anodine. Ce numéro nous permet d’en apprendre plus sur Olive et sa mère à travers deux parties très agréables à lire aux styles complètement différents. J’ai eu un très gros coup de coeur pour les parties illustrées par Mingue Helen Chen. Franchement, l’histoire est très fluide et ne demande pas d’immenses connaissances comme certains titres demandent, et j’apprécie beaucoup ce fait. On est pas obligé de tout connaître d’Arkham ou des personnages pour comprendre ce qu’il se passe, et même quand on nous rapporte des faits à connaître, tout fini par être clairement expliqué.

Maintenant, le septième numéro risque de prendre une nouvelle tournure à ce club de détectives en herbe, et plus, on nous relance sur la piste du mystérieux symbole qui hante nos nouveaux amis depuis les premiers numéros. Tout du bon.

-Harley

Note : 7,5/10

GOTHAM BY MIDNIGHT #5

review GOTHAM BY MIDNIGHT #5

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Ben Templesmith

Fin du premier arc de la série biblico-horrifique de Ray Fawkes. Le Spectre et l’entité démoniaque Ikkondrid se font face dans un gigantesque affrontement dans la ville de Gotham City. Mais nous ne sommes pas dans un récit de super-héros. Le Spectre n’est pas un super-héros. Représenté ici comme l’épée d’un Dieu vengeur et impitoyable avec toute forme de péché, ce n’est pas seulement Ikkondrid qui doit faire face à sa fureur, mais toute la ville de Gotham City, également rongée par un mal insidieux. Face à l’avènement d’une apocalypse imminente, ni Batman ni aucun membre de la Midnight Shift ne semble être capable d’arrêter l’entité quasi-divine, dont Jim Corrigan ne constitue au mieux qu’un réceptable, sinon un simple pantin. La tension continue de monter dans un effroyable climax servi par des dessins bruts de Ben Templesmith – j’adore son Batman ; voilà, il fallait que je le dise – dont on va énormément regretter la disparition sur le titre au mois de juin, tant son style inimitable sert particulièrement au propos et à l’ambiance de cette série. Ray Fawkes se donne à fond sur ce titre, on arrive à vivre l’intensité des évènements, et en bonne et due forme, l’arc se conclut par un changement du statu quo pour l’équipe, magnifiquement raconté, et dans le dessin, et dans le texte qui l’accompagne. Une réussite en tous points.

– ArnoKikoo

Note : 9/10

INFINITY MAN AND THE FOREVER PEOPLE #9 – Dernier numéro

review INFINITY MAN AND THE FOREVER PEOPLE #9

Scénario : Dan Didio, Keith Giffen Dessins : Keith Giffen, Scott Koblish

C’est la fin de la série, mais bien évidemment pas la fin pour les personnages du titre, à peine exploités, qui reviendront un jour ou l’autre… Quoi qu’on peut douter de la chose puisqu’on nous annonce que c’est à suivre dans le « DC Multiverse » – or, si vous vous en souvenez, la sollicitation du dernier numéro de Convergence laisse sous-entendre qu’il n’y en aurait plus, de Multiverse… Bref. Passons au numéro en lui-même, qui délaisse complètement les Forever People du titre pour ne se concentrer que sur l’Infinity Man. On replonge donc volontiers dans le passé de New Genesis, de la guerre qui a opposé les New Gods aux anciennes divinités, avant que HighFather et Darkseid ne deviennent ce qu’ils sont. Pour une plongée dans cet univers, et malgré une certaine lenteur dans le développement narratif, on sera quand même contents de trouver quelques réponses, et surtout que cela explique notamment certaines choses qui ont menées à l’event GodHead. Et la révélation finale, sur qui est vraiment l’Infinity Man, reste plaisante, même si on aimerait du coup que ce soit plus développé dans le futur. Reste qu’aux dessins, je suis ravi de retrouver Keith Giffen. Alors oui, le découpage est d’un classicisme hallucinant, mais je ne peux qu’être charmé par son trait, qui garde cette empreinte oldschool tout en gardant une certaine modernité qui montre que l’artiste a su évoluer avec son temps. Un numéro satisfaisant, donc, si on ne lui en demande pas de trop.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE DARK #40 – Dernier numéro

review JUSTICE LEAGUE DARK #40

Scénario : J.M. DeMatteis Dessins : Andres Guinaldo, Walden Wong

Autant parfois J.M. DeMatteis peut avoir de bonnes idées, même les plus farfelues, mais pour ce dernier arc de la Justice League Dark, il se rate plutôt bien. On nous ressort une nouvelle fois la Zatanna hyper forte qui gagne tout puis qui pleure sur sa triste condition. C’est pénible de retrouver à chaque numéro cette satanée caractérisation détestable du personnage. Le petit twist dans la première phase du numéro est sympathique, mais franchement, c’est tout. Le reste on s’en fiche. Et pour le retour surprise, si on ne sait pas ce qu’a vécu le personnage, on ne comprend pas. Et les planches, je vous en ai parlé ? Non ? Ah. C’est pas beau. Enfin si par moment ça l’est, comme Pralaya qui est très belle, mais à côté on a Zatanna qui semble avoir pris 30 ans dans les dents d’un coup et qui est rendue assez détestable à regarder. On pourrait même se demander si avec toutes ces histoires temporelles on aurait pas raté un petit truc par là, mais non, elle est juste vieillie avec des  expressions très douteuses.

Ce numéro devrait s’appeler Zatanna and Cie, car les autres personnages ne servent quasiment à rien (hormis une projection de Swampy), non en fait, les derniers numéros auraient pu s’appeler comme ça tellement le reste de l’équipe est passé au second plan. Du gâchis. Franchement, une fin comme ça, sachant que le titre ne reviendra pas, c’est vraiment du gâchis.

– Harley

Note : 4/10

RED LANTERNS #40 – Dernier numéro

review RED LANTERNS #40

Scénario : Landry Walker Dessins : J. Calafiore

À croire qu’ils se sont tous mis d’accord. Tous autant qu’ils sont, ceux qui bossaient sur les séries Lanterns. C’est la troisième qui se termine et cela se fait dans la même veine que les deux précédentes. Le destin de Guy Gardner suit son court jusqu’à l’explosion finale qui est on ne peut plus logique. Guy Gardner a toujours été ce Lantern plein de surprises et ce n’est pas étonnant que des choses nouvelles arrivent par son biais. C’est d’ailleurs une qualité et un défaut dans ce numéro puisque ce n’est pas du tout clair dans les faits. Si le fait de pousser le personnage dans ses derniers retranchements pour lui apprendre que personne ne peut porter le monde sur ses épaules (sauf peut-être Superman, avant…) et qu’il est fou de le penser est bien servi, le futur du personnage est quant à lui bien mystérieux. Les autres séries sont parvenues à clore leurs intrigues tout en donnant à leurs personnages une direction pour l’avenir. Ici ce n’est pas vraiment le cas. Guy reprend contact avec sa famille autant qu’avec sa propre humanité dans un joli petit fatras. Sympathique mais pas parfait ni aussi bon que ses consœurs.

– Nathko

Note : 6,5/10

 

SECRET ORIGINS #11 – Dernier numéro

review SECRET ORIGINS #11

Scénario : Ray Fawkes et autres Dessins : Scott Hepburn et autres

Un plutôt bel effort pour ce numéro de Secret Origins, qui s’évertue à raconter ou ne pas raconter les origines “secrètes” de Guy Gardner, John Constantine et Black Canary. Graphiquement intéressant, le numéro attribue à chaque histoire son propre style. Celle de Gardner sera un récit violent et stéréotypé, mais qui ose dire que les origines du héros ne servent pas à le définir tel qu’il est, plutôt défini par ses choix que par son chemin. Pour ce qui est de Constantine, la série triche avec les origines du héros, en proposant trois chemins et laissant au lecteur le choix de s’acoquiner avec l’un ou l’autre, avant de cracher sur les jeunes lecteurs désireux de comprendre d’où vient l’exorciste en leur rappelant poliment que lui-même s’en fout et que vous devriez. La dernière partie consacrée à Canary est la plus classique, mais reste efficace et offre de jolis découpages. Sans être fan du concept des origines secrètes, ou adhérer à cette obsession du lecteur moyen pour les origin stories, le concept de ces numéros se distingue au moins de ce qui se fait dans pas mal de séries actuelles. Sans que ce soit nécessairement une qualité, d’ailleurs. Ici, les histoires font le job, et si on sait ce que l’on achète, valent le prix demandé. Même si on ne regrettera pas l’annulation de la série, elle n’aura pas été un ratage total, et c’est déjà ça.

– Corentin

Note : 6,5/10

SINESTRO #11

review SINESTRO #11

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Bradley Walker, Andrew Henessy

L’une des plus grandes forces de Sinestro c’est son arrogance. L’arrogance est un pouvoir assez hallucinant quand celui qui l’utilise a de quoi le rendre réel. Mais ce là pas sa seule arme. On oublie assez souvent que sous couvert des anneaux et de Parallax, que Sinestro est aussi un excellent concurrent dans les jeux d’esprits, de tactiques. Il n’y a de toute évidence pas grand chose de nouveau dans ce numéro #11 de Sinestro mais il est une formidable démonstration de puissance pure que d’intelligence militaire. Son plan est si bien exécuté qu’il arrive même à prendre les opportunités des moments difficiles. On m’a dit un jour, que ce genre de qualités transformait les joueurs en Roi. Lorsque tout se passe bien, c’est sûr, Sinestro est une machine qui peut faire ce qu’elle veut. L’une des dernières additions à cet arsenal fait son entrée dans le jeu et ce n’est pas par la petite porte. L’avantage c’est que l’anneau n’est qu’une décoration, comme il l’est si bien raconté dans ce numéro. Par contre je ne me rappelle plus le but de tout ça, et je ne sais pas si ça a été dit avant, mais j’espère que l’objectif final de toute cette aventure en vaut la chandelle.

– Nathko

Note : 7/10

STAR-SPANGLED WAR STORIES FEAT. G.I. ZOMBIE #8 – Dernier numéro

review STAR-SPANGLED WAR STORIES FEAT. G.I. ZOMBIE #8

Scénario : Justin Gray, Jimmy Palmiotti Dessins : Scott Hampton

Là aussi, une conclusion pour une série qui aura à peine eu le temps de voir le jour. Pour autant, ce genre de série n’appelle pas à un grand final épique, puisqu’elle se situait complètement à part des autres titres de la continuité DC Comics – à se demander d’ailleurs pourquoi le titre ne figurait pas au catalogue vertigo, si ce n’était une apparition express de Batman, gratuite, parce que voilà. Alors se contenter d’un happy ending et d’une révélation balancée à la va-vite, pourquoi pas ? Surtout quand on sait que la véritable conclusion se trouvait dans le numéro Futures End. En définitive, on regrettera un temps la disparition du titre avant qu’il n’ait pu s’imposer véritablement, mais on aura du mal à éprouver beaucoup de regrets, surtout que Scott Hampton ne se donne pas beaucoup de mal, on voit bien que pas mal de cases sont à peine esquissées, les personnages perdant leurs visages, l’ensemble se limitant au strict minimum. Mais en même temps, on ne pourra pas lui reprocher d’avoir manqué d’ambition lui aussi…

– ArnoKikoo

Note : 6/10

THE FLASH #40

review THE FLASH #40

Scénario : Van Jensen, Robert Venditti Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Alors qu’on peut reprocher à l’arc qui se termine cette semaine d’avoir globalement trop trainé en longueur, on ne peut certainement pas en dire autant de cet épisode. Robert Venditti et Van Jensen concluent les deux intrigues parallèles, changent légèrement le statu quo pour le retour de la série en juin et amorcent déjà les prémices de la grosse storyline à venir. Vous me direz qu’un programme chargé comme celui-là ne garantit pas forcément une bonne histoire et c’est vrai. Malgré tout, les auteurs nous servent ici du Flash pur jus, bourré d’action dans un numéro qui fait largement le job en matière de divertissement. On reste quand même dans une histoire très classique surtout pour ceux qui connaissent le personnage et la résolution de l’ensemble des arcs narratifs parait un peu trop forcée et c’est certainement la faute à la pause liée à Convergence qui arrive. Cependant les différents éléments qui font avancer l’intrigue sont amenés de façon assez organique pour qu’on y croit et c’est sûrement là l’essentiel. A l’image des deux auteurs, Brett Booth se montre lui aussi très généreux dans ce numéro. Ses planches sont très chargées, parfois même trop, ce qui donne un aspect un peu confus à l’ensemble. Rien de trop alarmant là encore puisque l’impression de vitesse est bien rendue et les séquences d’action sont assez rythmées pour convaincre. The Flash #40 est donc un numéro réussi et apporte une conclusion satisfaisante à un arc qui laisse tout de même une impression de potentiel pas totalement exploité.

– n00dle

Note : 8/10

THE NEW 52 : FUTURES END #47

review THE NEW 52 : FUTURES END #47

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Andy McDonald

Nous y sommes, enfin. Le lien est maintenant fait entre les Futures End et World’s End. Nous l’avions vu venir à des kilomètres donc la surprise n’est pas vraiment de la partie et c’est bien là le problème. Je n’irais pas jusqu’à dire que le numéro est mauvais mais il n’est clairement pas le plus intéressant pour plusieurs raisons. La première c’est que la construction est ultra classique. De la construction narrative, aux différents dialogues, il n’y a rien qui éveillera votre curiosité. Je ne parle pas de la partie artistique qui est tout juste passable. Je me demande même si les dessinateurs n’ont pas perdu un pari et que le gage était de dessiner de la main gauche.  Le fait d’avoir vu à l’avance le déroulement de ce pré-dénouement, c’est que le suspense n’est pas présent, ni même la pression que le personnage peut subir à devoir sauver le monde. La seule réelle satisfaction de ce numéro #47 de The New 52 : Futures End c’est ce lien avec World’s End qui donne à ces évènements une sorte de complémentarité qui font de deux/trois séries un tout. La boucle est presque bouclée !

– Nathko

Note : 6/10

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ArnoKikoo

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Harle
Harle
8 années il y a

Quel gâchis pour Justice League Dark, j’aimais beaucoup la période De Matteis (oui oui, même FE : Blight) mais ce dernier arc, en plus d’être interminable, est la pire période qu’ait connu le titre (j’avais aussi beaucoup aimé la période Lemire/Fawkes et adoré le malheureusement trop court run de MIlligan). Qu’il arrive en conclusion rend le tout encore plus indigeste, cette série méritait une vraie fin, car je ne pense pas que Dark Universe (toujours pas sollicitée d’ailleurs) aille vraiment dans la même direction. Quant à De Mattéis, entre JLD et Trinity of Sin, on peut pas dire qu’il soit très en forme ces temps-ci… vivement son nouveau projet, qui sera j’en suis sûr plus inspiré !

mavhoc
8 années il y a

On dirait que la semaine était très bonne au vue des notes, où les revieweurs sont de bonnes humeurs ? ^^
(Très déçue pour ce que j’ai appris sur Batmand and Robin, j’en viens à me demander l’intérêt que tout cela avait)

Winterwing
8 années il y a

Belle semaine j’ai trouvé. Reste quelques trucs que j’ai pas encore lu, mais je retiens la seconde partie de Batman and Robin, The Flash, Eternal et bien sûr Multiversity ! Déçu par JLD, Red Lanterns et GI Zombie.

Herbefol
8 années il y a

Quelques avis sur les titres de la semaine (la suite plus tard).
– Batman Eternal. Un numéro très « je vous explique mon plan génial » et ça a un certain sens, tant pour Batman que pour le lecteur au final. L’un et l’autre ont couru, en quelque sorte, après une chimère. Il est dommage que ça ait quand même pris tout ce temps pour en arriver là, on aurait facilement pu virer une dizaine de numéros qu’on y aurait gagné en rythme. Maintenant, je vais voir ce qu’amène la dernière surprise.
– Catwoman. Petit bilan après les six premiers numéros du run de Valentine. C’est tout le contraire de Machine-truc-chose dont j’ai même oublié le nom et qui officiait avant. Y a un ambiance, les personnages sont bien tracés, on navigue en permanence dans le brouillard entre les nuances de gris. Une histoire de mafia bien maîtrisée c’est quand même bien plus plaisant que des bouffoneries de voleur sans queue ni tête. J’espère que ce sera toujours aussi bon après la pause Convergence. :-)
– Deathstroke. Dans les nouvelles séries lancées dernièrement par DC, je pensais que Deathstroke irait très vite dans la catégorie « sans intérêt – à oublier rapidement » et je dois avouer que je suis agréablement surpris. Bon, c’est pas une « grande » série, mais ça divertit franchement bien. Harley a droit à ses petites répliques bien pesées, l’action est toujours là et Tony Daniel arrive même à offrir un semblant de fond à l’intrigue. Bref, je vais continuer après Convergence.
– Batman & Robin. La séquence action est sympa et ce qui suit après plutôt intéressant. Ça commence à prendre une direction qui me convient un peu mieux. Graphiquement c’est pas mal et comme on a assez peu de personnages féminins depuis un ou deux numéros, ça évite le gros défaut de Gleason.

cosmos
8 années il y a

Complètement d’accord sur Sensation Comics. Pour le discours du « méchant » on a l’impression que l’auteur a été prendre le discours d’un rageux du net catégorie « j’aimerais que le #ComicGate existe » et l’a littéralement collé dans des bulles. J’espérais un peu plus de subtilité :/ (ce qui n’empêche pas la série de proposer régulièrement de très bonnes histoires).

Herbefol
8 années il y a

Encore une autre semaine de finie. Je vais bien en voir la fin de ces rattrapages. :p
– Aquaman. Une fois encore, on sent qu’il y a plusieurs encreurs sur le numéro, y a quelques cases où c’est pas terrible, alors que d’autres pages sont vraiment belles. La conclusion de l’ensemble est pas mal du tout.
– Star Spangled War Stories. Un peu rapide dans la conclusion, mais ce n’est pas plus mal. Encore quelques traits d’humour, notamment du style « j’ai pas le temps pour ton discours de grand méchant. » Par contre, on sent le numéro fini rapidement dans certaines planches. J’espère que ça aura droit à un peu de retouche avant la reprise en album.
– TN52FE. Séquence adieu et un numéro qui se termine avec un petit suspense, c’est pas trop mal foutu mais y a quand même quelques trucs qui me dérange, notamment le côté « tant pis pour les types de Earth2, ils se débrouilleront sans nous ».
– Justice League Dark. Il y avait de bonnes idées dans cet arc, mais je ne suis pas très convaincu par le résultat final. Sur le plan graphique, c’était pas toujours très réussi, notamment les visages (y a quelques trucs bien moches dans le dernier numéro). J’aime beaucoup Constantine, mais on aurait peut-être pu s’en passer pour une fois, il n’est pas obligé de toujours sauver les marrons du feu.
– Red Lanterns. La fin est un peu facile, ça se termine en deux coups de cuillère à pot. Mais je trouve le fond assez intéressant. Guy a vraiment un côté « je porte tout le malheur de l’univers sur mes épaules », mais le truc intéressant c’est la question de savoir à quel moment le « héros » a fini son boulot. Jusqu’où doit-il aller, quelle est la limite des problèmes qu’il doit résoudre. Ces trois derniers numéros de la série ne sont pas si mal.
– Gotham Academy. Ce premier arc est vraiment sympathique et m’a bien plu. Le style graphique se prêt parfaitement au récit, et les quelques pages avec un artiste différent dans ce numéro s’intègrent bien à l’ensemble. J’adore ce côté façon «club des cinq », ça donne une vraie fraicheur au truc. Bref, vivement que ça continue en juin. :-)
– The Flash. L’affrontement avec Selkirk et le problème des deux Flash me semble expédier de façon un peu rapide. Par contre, j’approuve les conséquences sur la vie de Barry, ça me paraît assez cohérent sur ce plan là. Et comme d’habitude, on nous prévend la prochaine menace. A voir.
– Gotham By Midnight. Et bien c’était un bon arc de lancement pour cette série. Je ne sais pas si Fawkes recycle des trucs déjà connus, en plus de Corrigane et du Spectre, mais je trouve que tout ça fonctionne plutôt bien ensemble. Et tout ça ne se termine pas sur la plus joyeuse des notes. Le seul petit bémol, c’est peut-être l’apparition de Batman dont on aurait peut-être pu se passer (même si c’est amusant de le voir se planter lamentablement). J’attends maintenant de voir quelle direction la série va prendre en juin.
– Sinestro. Comme on pouvait s’y attendre, Sinestro reprend le contrôle de la situation et règle les problèmes à son avantage, tout en faisant presque preuve de clémence. Probablement parce qu’il préfère se garder quelques options pour l’avenir. Il reste un annual et après c’est la pause.
– Infinity Man and the Forever People. On a droit à un numéro d’explication en guise de conclusion et je trouve cette dernière un peu aérée. On manque pas mal de réponse, peut-être du fait de l’annulation de la série. Dans l’ensemble, je trouve qu’il y avait de bonnes choses là dedans, et j’appréciais le style graphique, mais j’ai l’impression que dans les derniers numéros la série ne savait déjà plus où aller, ce qui est quand même un peu paradoxale pour une série qui s’arrête finalement assez tôt.

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