Review Express VO – Semaine #185

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Superman #39
Le Top de la semaine

  • Earth 2 : World’s End #24
Le Flop de la semaine

  • Batwoman #40

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition de la rubrique des Review Express VO, une rubrique qui persiste et signe chaque semaine pour vous proposer les critiques du staff DC Planet sur les dernières sorties Vertigo et DC Comics parce que oui, même les trucs à chier on se dévoue pour les lire et vous dire que… bah que c’est à chier. Cette semaine il n’y avait pas de sortie super importante au point de vous en livrer une critique dédiée, mais vous constaterez par vous-même que la qualité était au rendez-vous, quand elle l’était, et qu’elle ne l’était pas du tout quand elle ne l’était pas. Ce billet est par ailleurs sponsorisé par Captain Obvious.

Qu’avions nous donc, alors ? Une nouvelle mini-série chez Vertigo, dans un premier temps, et la fin de pas mal de séries dans les New 52 de l’autre côté. Qu’on se rassure, si plusieurs de ces titres étaient au mieux moyen, au pire des purges, nous pourrons sûrement continuer à avoir de belles bouses lorsque Convergence sera fini. En attendant, faites comme d’habitude : dites nous dans les commentaires ce que vous avez lu, et ce que vous en avez pensé. Qui sait ? Peut-être que vous ne pensez pas comme nous (ce qui serait fâcheux, bien entendu, puisqu’il a été prouvé que nous détenons la bonne parole de la vraie vérité) !


VERTIGO

 

STRANGE SPORT STORIES #1

review STRANGE SPORT STORIES #1

Scénario : Amy Chu et autres Dessins : Tana Ford et autres

Strange Sports Stories a tout, sur le papier en tout cas, de la bizarrerie qui peut offrir quelques bonnes surprises au lecteur. Hélas ce premier numéro souffre beaucoup trop des problèmes inhérents à ce genre d’anthologie. Temps d’expression limité pour les artistes à l’oeuvre, thèmes répétitifs et histoires redondantes, voilà en grande partie ce qui empêche ce numéro de vraiment décoller. Sur les quatre histoires présentées ici, deux nous livrent exactement ce qu’on attendait puisque c’est exactement ce qu’on a déjà vu ailleurs, avec des sociétés de divertissement d’un cynisme tel qu’elles n’hésitent plus à jouer avec la vie des hommes pour divertir leur public. Seulement avec huit petites pages par histoire, il est quasiment impossible de développer un univers et des personnages un minimum attachants ou mémorables. Ainsi, les éléments de science-fiction ou surnaturels tombent vite à l’eau et on traverse tout ça au mieux avec un léger amusement et au pire avec un ennui poli. Les histoires qui s’en sortent le mieux sont finalement celles qui utilisent le thème du sport comme prétexte pour aborder tout autre chose. La première de Gilbert Hernandez réussit au moins à nous faire ressentir l’existence d’un monde tout autour chargé d’histoire mais est, hélas, plombée par une conclusion plutôt risible et un développement beaucoup trop direct pour convaincre. C’est donc l’ultime récit de cette anthologie, signé Ivan Brandon et Amei Zhao, qui parvient enfin à être un peu vecteur d’émotions puisqu’il s’attarde sur les relations humaines et les regrets d’un couple qui se sépare alors que la fin du monde éclate. Une réussite sur quatre, c’est donc plutôt léger. Reste donc à se consoler avec des parties artistiques plutôt intéressantes et surtout toutes radicalement différentes. Chacun pourra donc y trouver son compte de ce côté là.

Au final, même s’il n’est jamais vraiment subversif même quand le thème s’y prête, pas forcément fun et très rarement émouvant, ce numéro de Strange Sports Stories n’est pas pour autant complètement raté, mais il est simplement inoffensif et sans surprise et pour du Vertigo c’est peut-être pire.

– n00dle

Note : 5/10

THE KITCHEN #5

review THE KITCHEN #5

Scénario : Ollie Masters Dessins : Ming Doyle

On entame la seconde moitié de cette mini-série avec une guerre qui se profile sur tous les fonds. Déjà, parce que KathTommy et Raven sont décidément bien décidés à ne pas lâcher leur business, même si pour cela elles doivent faire avec leurs mari sortis de prison, qui voient leur ex-empire leur filer entre les doigts. Quand alliances entre gangs rivaux et adultères s’en mêlent, l’honneur de chacun est remis en jeu, et le feu est mis aux poudres. Une escalade de violence donc, servie par des personnages forts en caractère – à se demander qui sera le seul à ne pas vouloir se laisser marcher sur les pieds. Ollie Masters a tendance à parfois nous perdre dans ce jeu de personnages, le format mensuel n’aidant pas forcément à re-situer tous les tenants et aboutissants de l’intrigue, mais on se prend au jeu grâce à la mise en scène, toujours aussi cinématographique, de Ming Doyle, qui nous livre des personnages eux aussi bien marqués. On s’y plaît bien dans cette Cuisine, je vous le dis.

– ArnoKikoo

Note : 7/10


BEYOND THE NEW 52

 

ARROW SEASON 2.5 #15

review ARROW SEASON 2.5 #15

Scénario : Marc Guggenheim et autres Dessins : Joe Bennett et autres

Lalala, je le répète toutes les deux semaines, cet arc est définitivement trop long. A part un cliffhanger vaguement surprenant (emphase sur le « vaguement ») on continue de s’ennuyer sec dans Arrow. En fait, c’est assez marrant, le ressenti que j’ai pour ce comics et la série est le même alors que l’inverse se vérifie aussi pour la série et le comics de The Flash. Bref, Arrow et ses accolytes sont partis pour sauver Felicity et si on retrouve bien les personnages de la série tv dans leurs dialogues, bah : baston, encore de la baston, sauf qu’on s’en fout. Et c’est même pas moche, mais ça n’a rien de joli non plus. Si je me forçais pas à lire ce comicbook pour DC Planet, croyez-moi que ça fait longtemps que j’aurais abandonné.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

BATMAN ’66 #56

review BATMAN '66 #56

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Jon Bogdanove

Cette semaine, le titre Batman ‘66 revient avec un épisode au pitch totalement simpliste. En effet, il n’est question que d’une simple vague de crimes organisés par le Pingouin. Il s’agit en fait d’une bête série de braquage, que le dynamic duo va tenter d’interrompre. Evidemment, tout ne se déroulera pas comme prévu. Ce n’est pas réellement mauvais, mais il est assez regrettable de voir que l’histoire n’est absolument pas originale et que rien n’est fait pour essayer de se démarquer d’un bête épisode de la série télévisée ou d’un comic-book du début du silver age. Cela dit, l’ambiance kitsch que certains apprécient est toujours là, et le comic-book reste assez plaisant à lire. C’est donc un numéro en demi-teinte qui nous est proposé cette semaine, espérons que la seconde partie de cette histoire sera meilleure, mais soyons positifs, le cliffhanger était assez réussi (bien que peu original lui aussi, mais franchement, ça fonctionne plutôt bien). Notons toutefois un style graphique assez particulier, qui ne plaira clairement pas à tout le monde, bien qu’il soit efficace (mais minimaliste).

– Zeppeli

Note : 6/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #4

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #4

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic, Art Thibert

Rien de bien neuf dans ce nouveau numéro de la série préquelle au jeu des studios Rocksteady à venir le 2 juin prochain. Le Joker est mort, oui, mais il laisse un testament vidéo que l’on nous propose de découvrir. Rien de neuf donc, avec un discours qui se veut traditionnellement ambigü et sans grande logique, où le Joker nous raconte ses origines (en se moquant au préalable de celles de Superman et de Batman) et nous fait revivre quelques moments que les joueurs auront connu dans les volets Arkham Origins et Arkham Asylum. C’est ce qui lie véritablement ce comicbook aux jeux vidéo de la franchise, outre l’aspect graphique qui laisse tout de même un peu à désirer. La suite se promet un peu plus riche en rebondissements, même si le cliffhanger sent bien bon le réchauffé, signe qu’on a beau s’en prendre au meilleur ennemi de Batman, faudrait aussi avoir la liberté pour pouvoir amener de nouvelles choses, ce qui me semble dans ce contexte particulier bien difficile.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #37

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #37

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

On continue de suivre le dynamic duo à la poursuite du monstre qui rôde dans ce fameux lac. Jiro Kuwata développe son intrigue et l’on en apprend un peu plus sur cette fameuse créature. Bien que le tout soit sans surprise et que l’on s’attende fortement à un dénouement d’arc façon Scooby-Doo. Tout ceci semble étroitement lié à des yakusas, comme souvent dans cette série, et l’on se demande tout de même comment Batman va réussir à remettre toute les pièces du puzzle en ordre. On a encore droit à un combat entre le chevalier noir et le monstre de Gore Bay, et c’est clairement du plus bel effet, voir notre héros se battre tel un paladin affrontant un redoutable dragon est clairement jouissif, et ce n’est pas tous les jours que l’on a cette possibilité. Remercions l’esprit loufoque du mangaka, qui ne cessera jamais de m’étonner. Ceux qui aiment les comics au feeling “cartoony” ne pourront pas résister à cet arc du Batmanga, et, une fois de plus, je vous conseille de vous essayer si ce n’est pas déjà fait.

– Zeppeli

Note : 7/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #15

review FABLES : THE WOLF AMONG US #15

Scénario : Cameron Stewart, Brenden Fletcher Dessins : Bengal

Quelle surprise ! Snow est en vie ! Bon d’accord, ceux qui ont participé à l’aventure vidéoludique proposée par TellTale ou les fans de Fables étaient déjà au courant, mais bon faites semblant d’être un minimum surpris, ça me fera plaisir. Toujours est-il que Bigby, lui, est étonné. On a rapidement droit à un dialogue quelque peu conflictuel entre les deux personnages qui ne perdent pas de temps et se remettent très rapidement au travail. L’écriture de ce comic-book est toujours aussi réussie et l’on a encore droit à un flashback du plus bel effet. Graphiquement, c’est très solide et l’univers de Fables est parfaitement mis à l’honneur. L’intrigue principale avance à grands pas dans ce numéro et de nouvelles pistes semblent apparaître pour l’enquête, qui s’avère très prenante, ce qui fait de cet épisode une bonne pioche pour les fans de cet univers.

– Zeppeli

Note : 7/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #29

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #29

Scénario : Sara Ryan Dessins : …

Baisse de régime cette semaine pour Sensation Comics Featuring Wonder Woman avec un numéro écrit par Sara Ryan, qui est en fait la première partie d’un dyptique. Autant les planches sont jolies avec une très belle Wonder Woman, autant le scénario n’est pas folichon. Une jeune starlette fait que Wonder Woman se transforme en coach sportif et agent de la sécurité. En passant par le passé pour découvrir l’histoire des personnages ou encore par l’attente des fans pour devenir VIP à la représentation de la starlette. Je ne suis pas du tout emballée par cette histoire. Je ne vois pas en quoi, pour l’instant, elle peut faire briller Wonder Woman et lui rendre hommage.

Pour le moment, pas de grande envolée, pas de grande morale, c’est tout plat. Je suis déçue. Où est Flash pour me faire remonter le temps et me ramener au numéro précédent avec Wondie contre un dragon ? Hein, il est où ? Jamais là quand on a besoin de lui on dirait.

– Harley

Note : 5/10


NEW 52

BATGIRL #40

review BATGIRL #40

Scénario : Cameron Stewart, Brenden Fletcher Dessins : Babs Tarr

Depuis Batgirl #35, nous avons droit à une Batgirl bien plus positive que dans les numéros précédents sous l’ère Gail Simone, que beaucoup estimaient trop grim & gritty. Cette nouvelle Batgirl of Burnside a traversé beaucoup d’épreuves dans ce premier arc, et voici aujourd’hui la conclusion. On se retrouve avec les deux Batgirl confrontées l’une à l’autre d’une façon originale, bien qu’un peu exagérée tout de même. Cela reste vraiment très intéressant et permet de tirer un trait sur le passé en comprenant mieux les motivations et les changements au niveau du personnage de Batgirl. Une fin qui remet les choses au clair, qui montre de quel bois se chauffe la nouvelle Batgirl et qui lui fait dire au revoir à son amie Black Canary.

Et puis en plus, les planches de Babs Tarr, Cameron Stewart et Maris Wicks sont toujours d’enfer. C’est un réel plaisir de retrouver ce titre punchy mais qui ne tombe pas dans le niais. Une Batgirl héroïne forte et courageuse c’est bien, mais une Batgirl forte, courageuse et qui a de l’espoir, c’est encore mieux.

– Harley

Note : 7,5/10

BATGIRL : ENDGAME #1

review BATGIRL : ENDGAME #1

Scénario : Cameron Stewart, Brenden Fletcher Dessins : Bengal

En voilà un numéro intéressant. Un numéro qui nous plonge dans le silence alors que Batgirl doit sauver la vie d’une petite fille aidée par Frankie qui semble être son acolyte côté numérique. On ressent la force et la détermination de Batgirl malgré le silence, et c’est très agréable. Je préfère même des comics silencieux à des comic books trop bavards, mais pour rien. Mieux vaut laisser parler les planches et le travail de l’artiste dont la composition est dirigée par l’auteur. Ici, Cameron Stewart et Brenden Fletcher ont très bien guidé la construction des planches de Bengal, qui livre de son côté des dessins vraiment très beaux avec une colorisation bien adaptée qui permet une ambiance bien particulière.

Je dois vous avouer que je ne savais pas à quoi m’attendre de ce numéro mais c’est une jolie surprise, même si au final, ce tie-in ne sert absolument à rien ni pour l’arc principal côté Batman, ni pour l’arc en cours côté Batgirl. Mais en soi, c’est une lecture très agréable.

– Harley

Note : 6/10

BATMAN ETERNAL #50

review BATMAN ETERNAL #50

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, Ray Fawkes, Kyle Higgins et Tim Seeley Dessins : Alvaro Martinez et autres

Hahaha, mais lol. LOL. Je pense très sincèrement que les auteurs se paient notre tête et en viennent même à nous prendre pour des idiots ; en effet, nous avons droit ici à la révélation de celui qui tire les ficelles depuis le début. Sauf que non ; on y croit pas une seconde. C’est complètement incohérent avec plein d’indices laissés ça et là dans les précédents numéros, et ce n’est absolument pas à la hauteur de la série (ou de l’égo de Snyder). J’en tirerai les conclusions la semaine prochaine mais soit on ne nous ment pas et va y avoir de grosses explications à faire, et j’ai bien peur que la place ne suffise pas ; soit c’est encore (encore, encore…) de l’esbrouffe et le numéro sert à nouveau à faire remplissage. Car pour le reste, on ne peut pas dire que l’intrigue soit réellement prenante, à moitié occupé par un Batman en mode roxxor qui fait son Batman et sauve la mise à tout le monde. Reste que graphiquement, ça reste dans les standards de ce que la série a pu connaître : agréable voire joli, sans être beau à se damner.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

BATMAN/SUPERMAN #20

review BATMAN/SUPERMAN #20

Scénario : Greg Pak Dessins : Ardian Syaf, Sandra Hope

Toujours à l’intérieur du dôme Kandor, la véritable menace se dévoile dans toute sa grandeur. Ce n’est pas un nouvel ennemi mais ce dernier prend plus de place que précédemment. Il prend surtout plus de place dans la mythologie de Superman par ses différentes actions qui ont été très marquantes avec cette attaque en point culminant. Pensant enfin retrouver une partie de son peuple, et avec un peu d’espoir de la famille, le Dernier Fils de Krypton ne sait pas du tout dans quoi il s’embarque. Avec l’aide de Batman et Supergirl nous assistons dans ce numéro #20 à de très bons moments. De l’action dynamique et prenante, parfaitement intégrée dans le récit et en quantité maitrisée, donne à ce numéro un formidable équilibre. Les dialogues sont bien écrits, la dynamique avec Batman montre que nos deux héros se connaissent de mieux en mieux et participent à une relation qui évolue (même si c’est assez chaotique en terme de chronologie). Cet arc s’inscrit parfaitement dans cette logique d’avoir des histoires qui n’ont justement pas de réelle implication dans la continuité et qui peuvent donc s’inclure, grosso-modo, un peu partout. L’équipe Greg Pak/Ardian Syaf c’est toujours aussi agréable puisque le premier sait de toute évidence nous attraper avec des histoires pas spécialement complexes mais prenantes et le second a définitivement du talent à revendre. Batman/Superman #20 c’est franchement bien !

– Nathko

Note : 8/10

BATWOMAN #40

review BATWOMAN #40

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Georges Jeanty

Non, là je dis non. J’ai voulu donner une chance à cette histoire, je me suis coltinée tous les numéros, j’ai espéré un twist qui piquerait mon intérêt. Mais quand le twist arrive enfin et qu’il brise toutes les attentes en nous racontant qu’en fait tout ce qui a décrédibilisé Batwoman n’était qu’une vaste blague, c’est encore pire que prévu. Batwoman est déchue, et ce pour le délire d’une psychotique qui lui a fait croire n’importe quoi. Batwoman est faible et naïve, et ce n’est pas Batwoman. Non ce n’est pas la Batwoman qui m’inspirait. Elle avait déjà disparu depuis longtemps, mais je sais pas, j’attendais peut-être un miracle. En tout cas il ne s’est pas produit. J’avais aimé Batwoman en vampire dans Futures End car c’était “hypothétique” mais franchement, là, non ça ne passe pas. Et puis cette histoire avec les Unknowns et avec Morgaine on m’explique ?

Franchement, j’ai mis du temps à lire ce numéro en essayant de me distraire entre pas mal de pages tellement c’est lourd. Et en plus, on a même pas la fin de l’histoire puisqu’on l’aura dans Batwoman Annual #2, mais j’ai peur au peu de Batwoman qu’il reste chez le personnage, en plus, c’est dans l’espace, et l’avant-goût qu’on a eu ne m’avait pas du tout enchantée. Bref, je suis très déçue, et je pense que les fans auront eu aussi mal à leur Batwoman. Mais pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi tant de haine envers le personnage ? Et puis pourquoi ne pas s’appliquer sur les planches avec une Batwoman défigurée ? Trop, c’est trop.

– Harley

Note : 2/10

EARTH 2 : WORLD’S END #24

review EARTH 2 : WORLD'S END #24

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett, Mike Johnson et Cullen Bunn Dessins : Eddy Barrows et autres

Malgré une narration parfois chaotique et une qualité inégale au fil des semaines, il faut bien avouer que plus la fin approche et plus les auteurs de World’s End resserrent les enjeux de la série afin de nous servir certainement les meilleurs épisodes depuis le lancement du projet. Ainsi, c’est à nouveau le cas cette semaine alors que les différents axes narratifs commencent à se croiser pour former un tout cohérent. Tant mieux puisque même si cet épisode nous emmène encore au quatre coins de la planète, il se dégage plus que jamais une impression d’unité dans le déroulement de l’histoire. Daniel H. Wilson et ses camarades parviennent, en plus, à maintenir un certain équilibre entre action et développement des personnages. On se retrouve alors avec quelques passages assez touchant ou alors particulièrement badass (ce final avec Power Girl !) et les personnages retrouvent en conséquence un peu d’épaisseur, là où ils ne semblaient être que des instruments pour faire avancer le récit par le passé. Cette unité se retrouve aussi du côté de la partie artistique tant chaque artiste semble avoir parfaitement absorbé l’ambiance de la série au point que les différences dans les styles de chacun ne gênent aucunement la cohérence de l’ensemble. Au final, même si tout n’est pas parfait, la faute à des dialogues pas toujours très inspirés, les auteurs d’Earth 2 : World’s End donne vraiment l’impression de savoir où ils vont pour le final et ça fait plaisir.

– n00dle

Note : 8/10

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #40 – Dernier numéro !

review GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #40

Scénario : Justin Jordan Dessins : Diogenes Neves

Encore une série qui se termine en ce mois de mars. La famille des Green Lanterns perd donc un titre de plus, qui était loin d’être mauvais. Ce Green Lantern : New Guradians #40 est une conclusion plus que satisfaisante. Justin Jordan utilise le combat final entre Kyle et son double maléfique pour nous faire une sorte de résumé ultime des aventures du personnage et du but de cette série. Alors qu’il avait décidé de se laisser happer par Oblivion, il est rejoint par des personnages importants de la série et prend la décision de changer les règles du jeu pour ne pas finir comme une vision du futur lui avait prédit. Il sera alors poussé à accepter leur aide. Tout comme Green Lantern Corps, cette conclusion parvient parfaitement à capturer l’essence de la série pour nous donner ce sentiment très satisfaisant d’accomplissement. On ressent très bien le fait qu’il s’agisse d’une fin et pourtant, comme les auteurs savent si souvent le faire, nous laisser en plan pour nous donner un hypothétique rendez-vous pour une suite qui ne verra peut-être jamais le jour. En tout cas les graines sont semées pour d’éventuelles intrigues lorsque le besoin se fera ressentir.

– Nathko

Note : 7,5/10

RED HOOD AND THE OUTLAWS #40 – Dernier numéro

review RED HOOD AND THE OUTLAWS #40

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Sean Parsons, Tom Derenick

Vous vous rappelez de la fin du film Jackie Chan dans le Bronx ? Souvenez-vous. Les méchants en fuite ont détourné un hovercraft. Jackie, qui les a poursuivis en ski nautique, leur cavale après. La course-poursuite les emmène jusque dans les rues de New-York, où l’énorme bateau sur aéroglisseur sème la panique. A un moment donné, coincé dans une rue face à un concert de rock imperturbable qui refuse de s’arrêter de jouer, l’engin tente une manœuvre de demi-tour. A ce moment, Jackie file dans un musée d’armes médiévales à l’angle de la rue, en ressort avec une vieille épée – vraisemblablement ottomane – pique une voiture de sport plaquée or dont le propriétaire s’engueule avec un flic, accroche l’arme au côté de la voiture, et fonce plein gaz sur l’hovercraft, dont il découpe le coussin d’air d’un seul tenant. L’énorme engin fonce dans le décor, Jackie monte à bord, braque les vilains, et peut enfin sauver ses amis et la nana super sexy avec son petit frère en fauteuil roulant qui vit en face de chez lui. Tout ça pour vous dire quoi ? Hé bien tout simplement que le scénario houleux que je viens de vous décrire est relativement cohérent vis-à-vis de ce qui se passe dans ce numéro 40 de Red Hood & the Outlaws. Incroyable résolution, incroyable numéro, qui achève la série sur un final d’anthologie : baston – baston – dialogues what the fuck – baston – deus ex machina – baston – bisou – générique de fin. DC Comics met enfin un terme au règne de terreur de Scott Lobdell, et à une série qui aura inexplicablement survécu à Batwing, All-Star Western, Dial H ou Demon Knights. Mais bon, ça y est, c’est enfin terminé. Hein ? Quoi ? Une série Red Hood / Arsenal par Scott Lobdell dans l’après Convergence ? Haha… Vraiment ?

– Corentin

Note : 3/10

SUPERGIRL #40 – Dernier numéro

review SUPERGIRL #40

Scénario : Mike Johnson, K. Perkins Dessins : Emanuela Lupacchino

Bon Supergirl #40 c’est un peu comme les derniers numéros. Ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça reste sympathique, fun et sans prise de tête. Le complot à l’Academy est maintenant découvert, un personnage que personne n’aimait vraiment mais dont le dernier numéro de la série était totalement WTF fait son retour pour mieux s’éclipser dans une autre série. Oui, faut bien trouver un moyen de faire revenir un personnage pour l’utiliser ailleurs. Ça ne mange pas de pain, donc, et franchement ça se lit tellement tout seul qu’il n’y a pas grand pas chose à en dire. Le cliffhanger de fin fait carrément réchauffé puisqu’on vient tout juste de nous le servir dans une autre série du même type, pour ne pas dire dans Superman. Au moins la série est toute aussi agréable à regarder qu’à lire, à défaut de marquer verbalement les esprits.

– Nathko

Note : 6,5/10

SUPERMAN #39

review SUPERMAN #39

Scénario : Geoff Johns Dessins : John Romita Jr., Klaus Janson

Superman #39 c’est de la bombe atomique. Je ne m’y attendais absolument pas et c’est tant mieux parce que là, je suis heureux. Heureux de pouvoir constater que Geoff Johns n’a pas perdu de ses qualités et qu’il est encore capable de faire de très belles choses, comme ce numéro de Superman. C’est bien simple, on retrouve tous les ingrédients qui font d’une histoire une bonne histoire, surtout pour Superman. Alors que le héros est maintenant humain pour 24h, je m’attendais à ce que les poncifs et clichés du genre de cette situation soient usés les uns après les autres. Il n’en est rien et même mieux ! Ce Superman #39 redonne à Superman cette saveur du Silver Age, cette impression d’émerveillement naïf, du sourire un peu benêt du gamin qui s’extasie devant des choses simples et pourtant tellement agréables. On retourne un peu aux bases et cette petite excursion avec Jimmy nous montre un Superman qui n’est pas simplement Superman par les pouvoirs qu’il possède et que pour une fois on nous dépeint des humains qui sont réellement capables d’être inspirés, d’essayer d’être au moins un peu moins pire mais surtout que tout n’est pas mauvais. Je n’ai vraiment pas envie de vous gâcher le plaisir de la lecture, parce que pour le coup c’est une véritable bouffée d’air frais et d’optimisme que nous sert Geoff Johns. En espérant que ça dure !

– Nathko

Note : 9/10

TEEN TITANS #8

review TEEN TITANS #8

Scénario : Will Pfeifer Dessins : Kenneth Rocafort

Aïe, voilà un numéro qui fait peur pour la suite de la série puisqu’à défaut d’avoir retrouvé leur gloire d’antan, les Titans avaient au moins retrouver quelques petites couleurs avec le nouveau lancement de la série. Seulement voilà, ici, Will Pfeifer prend une route que je ne suis pas certain de vouloir suivre. Cet épisode s’intéresse à la plupart des Teen Titans séparément alors qu’ils doivent faire face à différents aspects de la célébrité. Le traitement pourrait être intéressant si l’auteur n’oubliait pas en route qu’en plus d’être des célébrités, ces personnages sont aussi des super-héros. Hélas, on passe d’une scènette à l’autre sans trop de transition dans un numéro, en plus, très bavard pour ne pas dire grand chose au final. Tout ça avec des grosses ficelles autour du monde des célébrités qu’on a déjà vu 100 fois ailleurs. Le récit s’installe au fur et à mesure dans un faux rythme qui vient mettre à mal toutes les tentatives d’humour et le seul élément important n’est autre que le cliffhanger qui tente difficilement de relancer l’intérêt de l’ensemble. Une lecture laborieuse donc malgré un Kenneth Rocafort qui, même s’il n’en met pas plein la vue ici, fait preuve d’assez de sobriété dans son coup de crayon pour se montrer efficace. Reste, quand même, que son découpage de petit malin est parfois énervant et se révèle n’être que de la poudre au yeux la moitié du temps.

– n00dle

Note : 4/10

 

THE NEW 52 : FUTURES END #46

review THE NEW 52 : FUTURES END #46

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Scott Eaton, Scott Hanna

La fin est de plus en plus proche et ça se ressent clairement. Brother Eye a tout de même été activé (on se demande par contre toujours comment Brainiac va bien pouvoir revenir foutre le bordel, si ce n’est en mode deus ex machina) et si certaines intrigues qui débarquent peinent réellement à nous captiver, il existe une grosse trame de fond qui reste vraiment prenante. Oh, et puis ces dernières pages, ça vous arrachera bien une petite larme – en même temps que ça soulève des questions pour la future série Batman Beyond à venir en juin. Quoi qu’il en soit, on ne boude plus son plaisir dans Futures End, et ce depuis quelques temps, avec en plus les dessins de la paire de Scott qui sont simplement beaux et qui rendent justice à l’histoire qui nous est contée.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

TRINITY OF SIN #6 – Dernier numéro

review TRINITY OF SIN #6

Scénario : J.M. DeMatteis Dessins : Yvel Guichet, Jason Gorder

J’avoue que je ne sais pas vraiment quoi penser de ce numéro, conclusion d’une série qui n’aura pas vraiment eu le temps de démarrer, avec des pseudo-enjeux de fin du monde dont on ne se souciait guère, et mettant en scène un trio qui montrait très vite ses faiblesses quant à l’intérêt qu’on peut leur porter. Pourtant, j’ai voulu y croire, j’ai tenté de me plonger dans cette quête aux relents mystiques mais rien n’y fait. La plume de DeMatteis sur cette série ne m’atteint pas, voire pire, m’horripile puisque ce numéro est encore plus excessivement verbeux que les précédents. Quant à ce qu’il se passe, très franchement, ça ne changera rien au statut de ce trio dans le DC Universe, ou si peu. Qu’on nous laisse supposer qu’on reverra les personnages un autre jour, pourquoi pas. Ca ne fait aucun doute, même s’il ne reste que The Question auquel on peut encore s’intéresser, j’estime que le tour a largement été fait pour Phantom Stranger et bien plus pour *haha* Pandora. Visuellement, ça n’a rien non plus de transcendant, sans être vilain. Je mets la moyenne histoire de, mais très franchement, je ne suis pas vraiment le lecteur le plus à même de juger cette série. Comptez donc mon avis comme un jem’enfous/10.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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Winterwing
9 années il y a

Plutôt une bonne semaine en moyenne. Gros coup de cœur pour Superman, un numéro très beau !

Jon Fucking Snow
Jon Fucking Snow
9 années il y a

Magique Superman !

Aquaman
Invité
9 années il y a

Green Lantern New Guardians #40 était émouvant, voir tous les alliés de Kyle débarqué pour l’aider à vaincre Oblivion. Je retiendrais une scéne celle oû Saint Walker dit à Kyle  » You give hope again ! I will not let you down ».

Ensuite, je ne suis pas d’accord pour TOS, certe l’arc était redondant et pas trés intéressent mais comme l’a fait remarquer Mav’ sur le forum. Pandora et Phantom Stranger ont forgé une sorte d’amitié alors qe The Question reste seul et se méfie dncore d’eux ^^

spectra
spectra
9 années il y a

@Corentin: chapeau bas pour ta review sur les outlaws, cela donnerait presque envie de la lire^^

Herbefol
8 années il y a

A peine en retard, mon avis sur les numéros de cette semaine :
– Batman Eternal. Un peu envie de dire tout ça pour ça. On nous a tellement servi de fausses pistes que je n’arrive plus à sentir de la tension à cette nouvelle révélation. A voir si les deux prochains numéros parviennent à redresser la barre.
– Superman. Un numéro en forme d’épilogue bien sympathique, avec un Superman qui réfléchit un peu à ce que pourrait être la vie en tant qu’humain ordinaire et un Jimmy qui essaye de se faire à cette révélation. Pas un numéro renversant, mais un temps calme (relativement) pour laisser les personnages simplement interagir. Graphiquement, y a peut-être quelques cases un peu moins réussies que les autres, mais dans l’ensemble c’est beau.
– TN52FE. Ça démarre bien avec une cause super-spoilante. Bravo. Y a quelques passages sympas (notamment Fifty Sue), mais je trouve qu’on tourne un peu à vide depuis un numéro ou deux.
– Batman – Superman. Tout est bien qui fini bien (ou presque), comme on pouvait s’en douter. J’ai trouvé l’arc vraiment sympathique et l’idée de tourner autour d’un équivalent du Joker pour Superman était pas mal.
– Supergirl. Ce dernier arc n’était pas déplaisant, mais ça m’a semblé un peu trop simple/facile par moment. Je vois bien qu’on essaie de viser un public plus jeune, un peu comme avec Gotham Academy par exemple, mais GA réussit mieux sur le côté « vie d’école » que cet arc. Maintenant, on verra un peu ce que l’avenir réserve au personnage puisqu’elle n’a plus de série dédiée si j’ai bien compris.
– Green Lantern : New Guardians. Une fin de série pas trop mal, avec un changement, un bidule balancé dans un coin qui servira forcément à quelque chose par la suite et un problème peut-être définitivement réglé. C’est pas trop mal pour un dernier numéro.
– Trinity of Sin. Finalement, cette courte série n’aura pas été aussi mauvaise que le début ne le laissait penser. Dommage que ça s’arrête là et qu’on ne puisse en savoir plus sur The Question. Je ne sais pas si ce trio aura la chance de réapparaître dans l’une ou l’autre série à venir mais j’espère qu’ils ne disparaitront pas trop longtemps.
– Batgirl. Tout est bien qui finit bien et on en a (normalement) fini avec toutes les menaces enclenchées depuis le démarrage de ce run. Je suis curieux de voir vers quoi on va se diriger par la suite. On dirait bien qu’on est parti pour avoir une Oracle différente de celle que l’on a connu par le passé.
– Batgirl Endgame. Je trouve que le duo de scénariste s’est bien débrouillé pour passer à travers le contraintes du tie-in, tout en restant dans l’esprit qu’ils ont insufflé à la série. Le côté muet est plutôt agréable et le style de Bengal colle assez bien à celui de Babs Tarr. Ce n’est pas un numéro indispensable, comme bien souvent avec les tie-in, mais c’est une lecture agréable.

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