Review VF – Justice League Saga #17

critique justice league saga #17
Justice League Saga 17
Les points positifs :
  • Quasiment que des séries en forme
  • Les dessins de Mahnke, Sorrentino et Brett Booth
Les points négatifs :
  • Justice League Dark en petite forme
  • C’est tout…

On ferme définitivement la page de Forever Evil dans ce numéro de Justice League Saga, notamment avec Justice League United qui démarre officiellement avec son numéro un. La Justice League traque l’anneau de Power Ring, Green Arrow tente de reprendre le contrôle de sa ville, Flash arrive en retard, la Justice League Dark se débat dans ses dissensions internes et Earth-2 semble ne jamais en finir avec Apokolips. Le tout pour seulement 5 euros 60 chez votre marchand de journaux

Numéro précédent : Justice League Saga #16 La suite dans : Justice League Saga #18

Justice League #31

  • Scénario : Geoff Johns – Dessins : Doug Manhke – Colorisation: Rod Reis

Alors que Bruce Wayne fait face à un Lex Luthor déterminé et qu’il est question de scorpion, de grenouille et de chauve souris, l’anneau de Power Ring fait des siennes. Pendant ce temps-là Captain Cold découvre ses nouveaux quartiers et Shazam ses pouvoirs…

De la tension, de l’humour (un peu) et des machinations, bref tout ce qui peut constituer un bon scénario est présent, et ce, même si l’action est absente. L’essentiel du numéro tient dans le face à face entre Lex Luthor et Bruce Wayne, dont on se demande quelle sera la conséquence et quelles sont les arrières pensées de Luthor.

Les dessins de Doug Mahnke sont magnifiques et ne souffrent que de peu de défauts, quelques décors un peu vides et un ou deux visages un peu inexpressifs… Sinon c’est du dessin de haut niveau.

Bref un bon numéro d’introduction qui pose les futures problématiques de la série de façon agréable et fun. Je n’ai qu’une hâte, découvrir la suite.

– Darthfry

Note : 7/10

Un épisode d’aftermath dans les pages de Justice League ce mois-ci. Qu’advient-il lorsque Lex Luthor en vient à deviner l’identité secrète de Bruce Wayne dans l’après Forever Evil ? Toujours servi par les très bons dialogues de Geoff Johns, le numéro s’intéresse aux personnalités principalement impliquées dans l’évent tout récent – parfois à contre emploi, notamment par une écriture discutable du personnage de Shazam dans cette version New 52 un peu neuneu.

Le tout reste de très bonne qualité, la Justice League assumant enfin de redevenir le phare du DCU, espace dont elle s’était quelque peu éloignée dans la période Trinity War. Ici, on assiste à un véritable feuilleton, que l’on se plaît à retrouver mois après mois. La meilleure trouvaille reste d’opter pour le personnage de Luthor en protagoniste et narrateur à mi-temps, tant on apprécie ce détestable et pourtant génial individu. Oh, et Doug Mahnke est excellent aussi. Rien de neuf à part ça.

– Corentin

Note : 8,5/10

Justice League #31


Justice League United #1

  • Scénario : Jeff Lemire – Dessins : Mike McKone – Colorisation: Marcelo Maiolo

Alors que l’assistante d’Adam Strange semble enfermée dans une geôle avec Hankman aux bons soins de Lobo et que le plan de ses ravisseurs est dévoilé,  Strange trouve le moyen d’aider la Justice League of Canada dans un combat contre un métamorphe en empruntant une technologie extraterrestre.

Si la partie qui suit Alanna est extrêmement intéressante, avec un combat opposant Hawkman et Lobo vraiment fun, le combat contre l’entité ne sert à rien d’autre qu’à créer un esprit d’équipe et le métamorphe est un adversaire frustrant car résistant au-delà du raisonnable, ce qui implique, probablement, un retournement de situation pour s’en débarrasser dès que le scénario l’exigera.

Les dessins de McKone sont assez moyens, non pas qu’ils soient laids, mais il manquent de personnalité. De plus, il use et abuse de ses cases rouges censées souligner les moments forts (si jamais on les loupe…) que je trouve laides et inutiles.

C’est un numéro assez moyen, vivement que l’histoire, la vrai, débute enfin…

– Darthfry

Note : 6/10

Après avoir fait le choix (surprenant ?) de démarrer par un numéro zéro, censé poser un pont narratif entre la Justice League United nouvellement formée et les rebuts de l’ex et décevante Justice League of America, le premier numéro officiel de la JLU s’aventure dans les pages de ce mois de mars, pour notre plus grand plaisir, une seconde fois.

Parfois entre deux époques, entre deux tons et entre deux réussites, l’écriture aussi bien que le dessin réussit à se démarquer des autres titres d’équipe en faisant le choix de l’absurde, assorti à des phases d’horreur et de cosmique plutôt bien menées. On retrouve une forme de conscience dans ce monde de pages et de bulles de dialogues : les personnages répondent à leurs propres clichés, la narration assume ses facilités et ses énormes deus ex machina, comme si les héros avaient conscience d’être des personnages fictionnels vivant un script d’aventures et se contentaient de répondre à ce que le lecteur attend d’eux. Le tout est en plus servi par une colorisation efficace, d’où émane une véritable ambiance et quelques élans de silver age mêlé du génie canadien de Jeff Lemire. Mais à part ça, je vous ai dit que c’était bien ?

– Corentin

Note : 9/10

Justice League United #1


Flash #31

  • Scénario : Robert Venditti, Van JensenDessins : Brett booth –  Colorisation: Andrew Dalhouse

Encore un numéro passionnant pour Flash. On alterne sans cesse avec le présent et le futur. C’est un plaisir de voir que les deux histoires sont d’une façon ou d’une autre intrinsèquement liées même si on se pose plus de questions que l’on a de réponses effectives à l’heure actuelle. On voit que Barry ne cesse d’accumuler les retards. Il y a bien un trouble dans la force véloce. Du côté de Barry, il poursuit son enquête donc et va croiser Patty et Iris. Cette dernière a bien des soucis avec son neveu Wally. Dans le futur, le maître des miroirs fomente un nouveau casse comme tout bon Rogue qu’il est. Mais arrive ce Flash en bleu qui ne va pas le laisser faire.
Le tout se lit rapidement, d’une traite même tant l’intrigue tient en haleine et progresse à un bon rythme. Vivement la suite !
Brett Booth est une fois de plus impeccable au dessin, j’adore tout simplement ses planches. Ces dernières sont fort bien encrées d’ailleurs par Norm Rapmund.
Un numéro qui m’a vraiment plu au final.

– MFW

Note : 8,5/10

Je ne suis pas le plus grand fan de ce run de Flash, mais force est de reconnaître que cet épisode fonctionne bien. On suit toujours deux intrigues qui se déroulent de façon parallèle, d’un côté on voit un Barry presque à bout de souffle, débordé par son enquête et par sa tentative d’aider Iris West à remettre son neveu Wally dans le droit chemin, alors que de l’autre, on suit le Flash du futur, dans son magnifique costume qui rappelle l’un des meilleurs looks de Superman (oui, je suis ironique) qui se lance à la poursuite du maître des miroirs, qu’il compte bien empêcher d’agir.

Le tout est assez bien écrit et c’est surtout très prenant, ce qui en fait un numéro très efficace. La nouvelle équipe créative parvient à imposer son propre style sur la licence et il faut bien avouer que cela fonctionne bien, même si l’on peut regretter que ce soit un peu plus “grim & gritty” que le travail des précédents artistes. Le dessin de Brett Booth est de bonne facture, et rend totalement justice à ce numéro, qui parvient à nous intéresser à cette intrigue, vivement le mois prochain.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

Flash #31


Green Arrow #32

  • Scénario : Jeff Lemire Dessins : Andrea Sorrentino – ColorisationMarcelo Maiolo

On retrouve cette semaine notre ami Oliver Queen et son équipe en bien fâcheuse posture. Diggle (eh oui, Jeff Lemire aussi est influencé par la CW, n’en déplaise aux détracteurs de la série TV) est capturé par Richard Dragon, qui va lui expliquer ses motivations et les raisons de sa volonté de se venger de l’archer vert. De son côté, Oliver est menacé par des vilains de seconde zone, Red Dart, Brick et Killer Moth.

Nous avons donc droit à un épisode au schéma bien classique, les héros sont en fâcheuse posture avant un grand affrontement, et le scénariste ne signe clairement pas ici son meilleur épisode. C’est cependant assez bien écrit et les dialogues font mouche, alors ne faisons pas la fine bouche. Graphiquement, c’est toujours aussi beau et Andrea Sorrentino nous livre de bien belles planches, qui marquent les esprit et donnent à ce comic book une identité très forte. Il faut donc savourer cet épisode avant la fin de ce run, bien que son dernier arc soit clairement son plus faible.

– Zeppeli

Note : 7/10

Depuis l’idée (géniale, disons le) d’employer un vilain baptisé Richard Dragon, dans le contexte urbain de Seattle avec ce Green Arrow underground, plus jeune, inexpérimenté et un peu plus humain que le révolutionnaire barbu de Dennis O’Neil dans les 70’s, voilà sur quoi repose le succès de la série Green Arrow.

C’est bon, rythmé, pêchu, servi par un artiste immense, à mi-chemin entre le réaliste et la BD de genre. Loin des péripéties folkloriques de la Outsiders War, ce numéro #32 est une véritable histoire de super-héros street, peut être un peu bateau mais qui revient à l’essence du vigilante, en proie avec un adversaire sur son propre terrain. On salue les trouvailles d’Andrea Sorrentino pour enrichir la narration et les changements d’ambiance, on signe en attendant le hardcover et ensuite, on pleure, en se souvenant qu’Andrew Kreisberg arrive après.

– Corentin

Note : 8/10

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Justice League Dark #31

  • Scénario : Jean-Marc Dematteis – Dessins Andres Guinaldo – Colorisation: Brad Anderson

Et bien ça part pas mal en vrille pour la Justice League Dark. Asa aka l’Infirmière Infernale affirme désormais s’appeler Alice Winter. Pour ma part, j’aimais bien le personnage donc je me suis senti assez concerné par cette intrigue. Au final il y a pas mal de retournements et comme d’habitude on va opposer Constantine à Zatanna sur cette question. J’ai toujours du mal avec ce Constantine aseptisé. OK, c’est être un peu rabat-joie mais la récente publication chez Urban du run de Garth Ennis sur le personnage n’y est pas étrangère. Ce bon samaritain de John va donc défendre Asa alors que Zatanna la considère comme une menace. Swamp Thing et Deadman eux ont plus un rôle neutre pour calmer le jeu dans l’histoire.

Au final il ne se passe pas grand chose dans le numéro même si le destin d’un personnage est totalement bouleversé. Le cliffhanger il faut le dire est aussi particulièrement réussi. Tout comme le sont les dessins d’Andres Guinaldo avec un style très adapté à une histoire comme celle-ci. C’est propre, les visages sont réussis et le tout est bien colorisé.

– MFW

Note : 7/10

Étrange récit que nous propose encore une fois J.M. DeMatteis dans son run – contrasté et critiquable – sur la Justice League Dark. La série, qui porte en fait assez mal son nom, semble manquer de direction et accumule malheureusement pas mal des défauts habituels des séries de super-héros, quand le thème ne s’y prête pas forcément. Cliffhangers grossiers, problèmes de rythme, menaces auto-contenues et répétition inlassable du même schéma d’écriture concernant certains personnages (dont une magicienne et un exorciste, je ne vous dit que ça !), qui viennent ombrager la richesse de concepts que l’auteur développe sans forcément plonger dedans.

On n’a cessé de critiquer la version sans aspérités (restons mesurés) du Constantine New 52, mais la vérité est que cet arbre de sobriété, en comparaison avec l’alcoolo cynique des années Hellblazer, dissimule une forêt de titres horrifiques, psychédéliques, magiques et mystiques sous-exploités par les besoins d’une narration adressée au même lectorat que les séries Batman ou Superman. Dès lors, peut-on dire que ce numéro est mauvais ? Non ! Le problème tient plutôt aux pilotis sur lesquels reposent les oubliés de Vertigo Comics, intégrés à la pelleteuse dans un univers New 52 en demande mais auquel il manque, encore une fois, une raison d’être là. Demandez son avis à la Maison des Mystères, tiens.

– Corentin

Note : 5/10

Justice League Dark #31


Earth-2 #21

  • Scénario : Tom Taylor – Dessins Nicola Scott – Colorisation: Pete Pantazis

C’est l’hécatombe dans ce numéro complètement fou de Earth-2. Tom Taylor s’en donne à cœur joie et bon nombre de personnages sont mis au premier plan. Dès le début, Atom en prend plein la tronche tant Superman est fort. L’armée mondiale n’est presque plus et la bande à Batman toujours planquée. Khan et des survivants sont sur Amazonia et contactent Atlantis. De leur côté, Sloan et Mr Terrific naviguent en eau trouble. Au milieu de cette pléthore de personnages on retrouve une scène particulièrement cruelle où Superman empêchera un vaisseau gigantesque de quitter la Terre.
Earth-2 c’est définitivement devenu la série du désespoir total. Des millions de morts et toujours ce sentiment que cela va être dur de trouver une solution à tout ça.
En tout cas, le numéro est plaisant et avance un peu plus que les autres je trouve puisque des alliances se forment. La suite risque d’être dantesque. D’autant que c’est toujours aussi agréable pour la rétine. Quel talent ce Nicola Scott.

– MFW

Note : 8/10

Tom Taylor se lâche totalement dans cet épisode de la série Earth-2. Son Superman est clairement passé du côté de Darkseid et se révèle être terrifiant, il va rapidement mettre une branlée à Atom et annihiler tous les espoirs de la race humaine. De leur côté, les héros survivants cherchent à trouver une solution à ce problème délicat et espèrent obtenir l’aide d’Atlantis.

C’est l’occasion pour le scénariste de développer un peu les personnages de Jimmy Olsen et de la nouvelle Red Tornado qui, rappelons-le, est en vérité Lois Lane. Taylor n’a pas son pareil pour nous décrire un monde au bord du gouffre et les scènes dignes des plus grand films catastrophe s’enchaînent à une vitesse incroyable. On se demande véritablement comment les héros vont pouvoir se tirer de ce mauvais pas, ce qui semble impossible. Graphiquement, le travail de Nicola Scott est toujours aussi réussi, et cela participe à la puissance de ce titre, qui est clairement l’un des meilleurs du magazine.

– Zeppeli

Note : 8,5/10

Earth-2 #21

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