Review Express VO – Semaine #182

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batman #39
Le Top de la semaine

  • Bodies #8
Le Flop de la semaine

  • Justice League Dark #39

Salut à tous ! Nous voilà repartis pour un nouveau numéro des Review Express VO de la semaine. Ca bouge pas mal du côté de chez Vertigo avec l’arrivée de la nouvelle mini-série Suiciders écrite et dessinée par Lee Bermejo dont vous pouvez retrouver dès maintenant une critique complète rédigée par Harley. Toujours chez Vertigo, la mini-série Bodies a atteint cette semaine son huitième et dernier numéro qui s’avère être le top des sorties.

Côté Beyond, c’est la série Batman: Arkham Knight disponible dans l’offre digital-first qui vient de faire son apparition alors que les titres New 52 continuent leur petit bout de chemin avec notamment les avant-derniers numéros de l’arc Endgame chez Batman, et des séries Arkham Manor et Red Lanterns.


VERTIGO

 

BODIES #8 – Dernier numéro

BODIES #8 review

Scénario : Si Spencer Dessins : Meghan Hetrick, Phil Winslade, Dean Ormston, Tula Lotay

S’il est un exercice complexe dans la panoplie du critique, c’est bien celui ci : réussir à noter une oeuvre que l’on est pas sur de comprendre. Cette conclusion de la série Bodies est un bel exemple de ce genre de cul de sac. Ai-je compris ce que le scénariste a tenté de m’expliquer ? Et de fait, si je ne l’ai pas compris, dois je sanctionner un auteur incapable d’être clair dans son propos ? Voilà le genre de questionnement intérieur pourri que vous vous infligerez si vous tentez, en single ou en tpb, de lire Bodies du début à la fin. Ce qui partait comme un récit enchâssé sur différentes époques à priori sans lien aucun, unies seulement par le glorieux destin de la nation britannique, s’achève en une fable patriote (très patriote même) sur l’amour, et la place de l’individu dans l’avancée d’un peuple, le développement des mentalités, et, en somme, l’acceptation de qui on est au fond de soi. Oui, c’est bizarre !

Surtout pour un récit pareillement référencé, qui emboîte une narration télévisuelle de petite série policière sans intérêt avec du Lovecraftien XXIème, et du futurisme cyberpunk où s’entrechoquent une critique de la parentalité et des médias dans une futur anticipé. En somme, Bodies, c’est juste étrange, et je m’en veux de ne pas être certain de l’interprétation que je ressors de tout ça. Je me bornerais donc à parler technique et ambition, car s’il s’agit là d’une série atypique, nul doute que celle-ci vise très haut. C’est un récit humain, dans lequel l’auteur s’applique à donner à la science du dialogue un sens sur différentes époques, où chacune est d’ailleurs représentée par son propre dessinateur (ce qui fait de cette BD une expérience graphique franchement plaisante).

On apprécie aussi les nombreux thèmes évoquées, de l’homosexualité à l’immigration, la fausse interprétation des religions faites par certains, la guerre, l’avenir, tout ça parfaitement exécuté et avec une empathie similaire pour chacun des personnages créés. Le tout dans une série courte (seulement huit numéros), qui évite ainsi d’étaler son propos sur une trop longue distance. L’ambiance est toujours au rendez-vous, même si toutes ne se valent pas, ce qui m’empêche d’ailleurs de donner la note maximale à ce dernier numéro.

Reste que Bodies est à la hauteur du Vertigo moderne : loin d’être le phare du creator owned que l’imprint était jadis (ce rôle de label all-star étant désormais réservé à Image), Vertigo s’emploie désormais à publier du bizarre et du hors-normes, de vraies séries d’auteurs, avec ce que ça peut comporter d’étrange et de curieux. Le message final de Bodies est en plus assez agréable à sauver (bon, ça marche mieux si vous êtes anglais, mais on va dire que c’est universel. Et ça passe.), passé le cap de la narration sous champis et d’une interprétation qui risque de varier selon votre niveau d’ouverture d’esprit. Une série qui prend énormément de risques, et qui fait de l’indé pur et dur, bon, moi c’est ce que j’avais envie de lire finalement. Et vous ?

– Corentin

Note : 9,5/10

EFFIGY #2

review EFFIGY #2

Scénario : Tim Seeley Dessins : Marley Zarcone

Bizarre. C’est le mot que j’utiliserais pour qualifier ce numéro. La découverte d’un corps sur lequel un tatouage rappelle à Chondra Jackson son passé de star d’une série live pour enfants, est le début d’une enquête dans laquelle Tim Seeley va en premier lieu s’efforcer de nous présenter les principaux intervenants. A savoir, le flic qui est en charge de la dite enquête, et Edie, qui fait partie du club local des fans hardcore de Starcops, la série dans laquelle Chondra jouait. On s’aperçoit assez vite que tous les personnages de cette série ont un petit problème dans leur tête, à une échelle plus ou moins importante ; en découle un certain sentiment de malaise, accentué par certaines scènes qui, malgré le trait plutôt simpliste de Marley Zarcone, arrivent à faire leur petit effet. Malgré tout, il manque un je-ne-sais-quoi pour que le charme se fasse totalement, et malgré le mystère ambiant dans les dernières pages du numéro, je ne suis pas certain de vouloir y revenir le mois prochain.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

Effigy #2 reprend l’enquête de Chondra Jackson, accompagné de l’officier en charge de l’affaire. Les petites discussions entre les deux personnages sont assez marrantes. J’ai retenu les références aux séries tv des années ’90 tout ça qui m’ont mis un petit coup de vieux et nostalgie au passage. On passe ensuite à la rencontre avec la mystérieuse femme vue dans le numéro précédent et on apprend à mieux la connaitre. C’est une histoire complètement loufoque, et si parfois j’ai l’impression d’être une groupie d’un truc, là on atteint des sommets avec Edie. C’est original, on en découvre un peu plus sur la victime mystérieuse, mais dans l’ensemble, hormis quelques petites réflexions bien placées, c’est pas transcendant et pas vraiment très intrigant.

Il manque un truc à ce numéro pour vraiment être en immersion dans l’histoire. Je ne pourrais pas bien l’expliquer, mais j’ai l’impression que Tim Seeley oublie quelque chose au passage. Même les petites aparthées de Chondra n’apportent pas “l’innovation” comme on avait au premier numéro. L’effet de surprise est tombée.

– Harley

Note : 6/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #1

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #1

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic, Art Thibert

Joker est mort, vive Joker ! Reprenant directement après la dernière scène de Batman : Arkham City, ce mesure se veut introductif et n’offre en termes d’histoire pas énormément à se mettre sous la dent. Peter J. Tomasi arrive sans difficulté à placer des clins d’oeil au volet Arkham Origins ainsi qu’aux autres jeux de la franchise, et l’intérêt de ce premier numéro est l’introduction de l’Arkham Knight, un méchant qui s’annonce bien méchant de chez méchant. Pour le reste, le dialogue entre Bruce et Alfred est du déjà vu, déjà entendu mille fois et on passe les pages sans s’en soucier, avec un cliffhanger qui peine à faire son effet. Reste qu’aux dessins, Bogdanovic n’a pas à rougir, son trait correspond bien à l’ambiance sombre des jeux, et les effets sanglants concordent avec la classification PEGI18 qui a été attribuée il y a peu. Reste que j’en voudrais un peu plus (genre, une histoire intéressante) pour accrocher complètement !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #34

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #34

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Voici enfin le chapitre final de cet arc consacré au personnage de l”Outsider”, derrière qui se cache, comme tout fan de l’univers DC digne de ce nom l’aura deviné, Alfred Pennyworth lui-même. On aura donc droit à un affrontement entre le Dynamic Duo et ce redoutable adversaire, qui sera sans merci. Jiro Kuwata exploite assez bien le concept de la science-fiction totalement barrée dans ce numéro, et le combat est assez original. Comme toujours, son trait est suffisamment dynamique pour que l’action soit parfaitement lisible et c’est un véritable plaisir de se plonger dans ce titre rétro. On pourrait cependant regretter une résolution un peu rapide du problème qui nous tenait en haleine durant quatre semaines, mais c’est aussi ce qui fait le charme désuet du titre. Tout est hautement improbable mais reste jouissif, et c’est bien l’essentiel, car c’est avec beaucoup de second degré qu’il faut lire cette série pour l’apprécier à sa juste valeur.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #12

review FABLES : THE WOLF AMONG US #12

Scénario : Dave Justus, Matthew Sturges Dessins : Travis Moore

Nous retrouvons Bigby Wolf après son combat contre Grendel, dont le final avait été quelque peu sanglant. L’action continue dans ce numéro, puisque notre enquêteur devra arrêter un suspect. Si vous vous rappelez du jeu, il y a un choix décisif à faire ici, et le scénariste a choisi de s’attarder sur le cas du bûcheron. Ce cher Woody aura droit à un peu plus de caractérisation que ce que l’on pouvait croire et son histoire est assez intéressante pour que l’on puisse s’attacher un peu à cet homme bourru. Cette attention portée aux personnages est l’une des plus grandes forces de la série mère et c’est une bonne idée d’appliquer la formule à ce spin-off un peu particulier. Graphiquement, c’est assez joli et le dessinateur prend soin de donner une ambiance particulière au flashback, ce qui est réjouissant. Le numéro se termine sur un cliffhanger surprenant et impitoyable, qui donnera envie à ceux qui ne connaissent pas le dénouement du jeu de poursuivre cette série, et les autres continueront probablement d’y jeter un oeil intrigué, parce que, franchement, ce titre a de beaux jours devant lui.

– Zeppeli

Note : 7/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #22

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #22

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Mike S. Miller

Après les déceptions qui commençaient à s’enchainer il était temps pour Injustice de trouver un nouveau souffle. Je parle au passé puisque Buccellato semble avoir trouvé quelque chose qui pourrait faire office de nouveauté, un temps. Même si ça ne fait pas avancer le schmilblick l’intrigue s’oriente vers une narration différente. Déjà, on reprend un peu ce qui fait la marque des grandes histoires DC Comics, la magie, l’espace-temps et tout ce qui peut perturber tout ça. Rien que ça c’est pas mal. Bon on nous ressert le coup classique de la menace qui faire peur à vraiment tout le monde et il faut trouver un terrain d’entente sinon tout le monde y passe. C’est archi surchauffé (sans mauvais jeu de mots) mais dans ce cas-là on y prête pas plus d’attention que ça au final. Par contre si la suite qui est annoncée nous donne vraiment ce que l’on attend, là c’est carrément intriguant. Si Buccellatto les a assez grosses pour nous pondre un espèce de huit-clos avec les personnages en présence, alors on est bon pour du bon déballage qui devrait bien tacher ! Rien que pour ça je veux être la semaine prochaine !

– Nathko

Note : 6,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #26

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #26

Scénario : Cecil Castellucci Dessins : Chris Sprouse

Naaaaan, mais naaaaan mais c’est quoi ce numéro ultra court là ? Y’a une arnaque ou bien ? Ce numéro mêle interview douteuse et off-limite entre Lois Lane et Wonder Woman, et bataille contre un robot géant avec apparition de mini dinosaures bizarres qui se multiplient. C’est beau, on prend plaisir à lire ces pages qui semblent bien trop courtes. Du coup, je n’ai pas grand chose à dire sinon qu’il n’y a rien à jeter dans ce numéro qui est d’une très bonne exécution. C’est fou comment on peut avoir de la qualité sur un titre hebdo numérique par rapport à des titres mensuels où les équipes se laissent un peu aller… Je m’égare, mais c’est quand même surprenant de prendre autant de plaisir à lire ces quelques pages alors qu’on change presque d’équipe toutes les semaines, alors que sur une série ongoing, parfois on s’attend à bien mais c’est raté. Ici, on se garde une surprise, parfois elle est mauvaise, mais elle est souvent très bonne.

La suite au prochaine numéro ! Oui, car c’est une histoire en deux parties, sinon c’est pas marrant !

– Harley

Note : 8/10

THE FLASH SEASON ZERO #13

review THE FLASH SEASON ZERO #13

Scénario : Andrew Kreisberg Dessins : Phil Hester

Un numéro qui se lit extrêmement vite et pour lequel je n’ai, du coup, pas énormément à dire. On découvre les origines CW de ce King Shark, qui trouvent leur semblant pseudo-réaliste voulu par la série, avec ce qu’il faut pour impliquer l’accident de l’accélérateur de particules (responsable de tous les maux de Central City, je suis sûr qu’on expliquera bientôt le taux de chômage et le nombre d’évadés fiscaux à cause de ça), alors que dans le présent, le combat fait rage et sang. C’est super dynamique, les dessins de Phil Hester, aidant la chose, et avec le cliffhanger (qui fera se dire « quoi, encore eux ? » à ceux qui lisent également Arrow Season 2.5) donne bien envie, dans le plus pur esprit de divertissement qu’on nous propose pour cet arc depuis le début. Fun, joli, sympa : on n’en gardera pas d’immémoriaux souvenirs, mais ça remplit son office de petite sucrerie de la semaine.

– ArnoKikoo

Note : 7/10


NEW 52

AQUAMAN #39

review AQUAMAN #39

Scénario : Jeff Parker Dessins : Paul Pelletier et autres

Dire que l’aventure dans laquelle s’est lancé Aquaman pour retrouver sa mère est une épreuve à chaque nouvelle étape serait un euphémisme. Atlana sait se faire désirer et cette quête est longue mais est-ce là l’objectif final ? Pas si sûr si l’on se réfère à cet Aquaman #39 qui voit la rencontre fatidique tourner au drame familial puisque nous sommes très loin de l’embrassade larmoyante à laquelle on aurait pu s’attendre. Atlana n’est pas là pour faire de la figuration et elle le prouve en tant que reine d’un nouveau territoire. Jeff Parker parvient avec toujours autant de succès à donner de l’équilibre à son récit. Entre aventure fun, découvertes de mystères, action et drame, l’auteur donne encore plus de profondeur à la mythologie de l’univers d’Aquaman et surtout d’Atlantis. Des révélations sont faites sur le passé de l’ex-reine des mers mais aussi sur tout un pan de cette civilisation qui nous était jusque-là inconnue. Maintenant, après tout ça, il ne reste plus qu’un numéro pour conclure l’arc Maelstrom alors qu’il va falloir faire tomber le dieu des volcans et ne pas bâcler la relation Arthur/Atlana. On peut quand même espérer une bonne fin et faire confiance à Parker tout comme à Pelletier qui délivre là aussi une performance digne des précédentes, avec ses qualités et ses défauts.

– Nathko

Note : 8/10

ARKHAM MANOR #5

review ARKHAM MANOR #5

Scénario : Gerry Duggan Dessins : Shawn Crystal

Bientôt l’heure de conclure du côté de l’asile d’Arkham. On ne vous dit pas qu’on a rebâti l’ancien (pas d’emballement), juste que la série est terminée le mois prochain. On apprécie donc et on savoure ce qui reste d’un très bon titre, en essayant d’ignorer ce goût de série en entre deux, qui n’aura apparemment été faite que pour transitionner entre Batman Eternal et l’arc Endgame de Scott Snyder. Un bon interlude, mais qui s’apparente à ces épisodes-filler de dessin animés, entre deux pans d’un arc important, parfois très réussis, mais pas toujours mémorables. Qu’à cela ne tienne, car ici, on retrouve un dessin très inspiré, rendu par l’artiste Shawn Crystal qui met en scène un combat superbe (et silencieux) entre l’agresseur d’Arkham et le Chevalier Noir, au point culminant d’une enquête qui revient à quelques petits fondamentaux. La conclusion de celle ci fera plaisir à ceux qui aiment l’aspect fou et tourmenté de Gotham City, car ce vilain là en dit finalement assez long sur la gratuité de la folie criminelle, tout en ne prononçant jamais un seul mot. Ce qui est plutot marrant de la part de Gerry Duggan, scénariste habitué à rendre la folie sous les traits plus bavards d’un héros marvel un peu schyzo, et qui réussit ici à faire un excellent travail de sobriété et d’ambiance, tout en remplissant son rôle de tie-in géant au reste du bat-universe. Le mois prochain, on vous parlera de la conclusion d’Arkham Manor, et avec un peu de chance, y aura peut être de vraies conclusions sur la suite. Sans trop y croire, mais on ne sait jamais.

– Corentin

Note : 8/10

BATMAN #39 – Endgame, partie 5 

review BATMAN #39

Scénario : Scott Snyder Dessins : Greg Capullo

Avant-dernier numéro pour cet arc Endgame et on peut dire que Scott Snyder se débrouille pour maintenir la pression à un fort niveau, avec toujours la même question qui sera ressassée inlassablement : le Joker est-il bien ce qu’il veut faire croire qu’il est ? C’est d’ailleurs assez amusant, un parallèle qui pourra être fait avec l’hebdomadaire Eternal dans laquelle aussi nous avons droit à un Chevalier Noir désemparé qui ne cesse de poser la même question. Reste que si la tension est là, on pourra pester contre une certaine sensation de tourner en long, surtout que le numéro se traîne volontairement, entre narration hachée qui fait à peine évoluer la situation entre la première et la dernière page, et cette absence de réponse volontairement donnée. On aura même l’impression parfois d’être pris en traître par ce que l’on nous montre : ce qui arrive à Alfred s’est-il réellement passé ? On profitera néanmoins de ces quelques pages pour que Snyder s’amuse comme un petit fou avec tout le bestiaire du Bat-verse, et la force des dessins de Capullo rend la chose toujours vivante, même si j’ai eu l’impression que l’artiste n’est pas au top de sa forme sur toutes les pages. Un numéro qui fait donc un brin office de remplissage, mais quand c’est plutôt bien exécuté, on a pas envie de bouder son plaisir, même si à la lecture ça paraît bien trop court. Le back-up de James Tynion IV continue dans la direction qui a été prise depuis le départ : nulle réponse sur la véritable nature de Joker, mais de la torture psychologique (et dans le comics, mais également pour le lecteur qui doit sans cesse remettre en doute ce qu’il lit) à tous les étages ; un procédé que je trouve plutôt efficace. Une chose est sûre, le mois prochain ne devrait pas faire dans la demi-mesure, et les attentes sont grandes : soit ça passera, soit ça cassera.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

BATMAN ETERNAL #47

review BATMAN ETERNAL #47

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, Ray Fawkes, Kyle Higgins et Tim Seeley Dessins : Julian Ferreyra

C’est donc quasi certain, on ne nous donnera pas le fin mot de l’histoire… avant la fin. Non pas qu’il n’y ait pas encore assez de numéro pour boucler l’histoire, mais on se perd depuis des semaines à tourner en rond et ce numéro ne fait pas exception. Alors soit, tous les vilains ont eu toute la maille qu’ils voulaient pour exaucer leurs rêves les plus fous, et il faut dépêcher la Bat-Family pour s’occuper de tout ça… et c’est à peu prêt tout. La dynamique entre Bluebird et Red Robin se veut amusante, et le seul fait réellement marquant se passe dans la Batcave, même si ça devait bien arriver un jour ou l’autre et qu’à cet égard la couverture est quand même bien spoilante. Pour le reste, on a pas grand chose à se mettre sous la main, si ce n’est qu’on sent le rapprochement avec la première page de Batman Eternal #1 se faire. De façon presque précipitée d’ailleurs, il ne me semblait pas que la ville entière était déjà en flammes il y a peu. Un rythme trop lent d’un côté, une accélération bizarre sur la fin, peu de développements, on va le dire clairement, on s’ennuie un peu, mais les dessins de Julian Ferreyra ne sont heureusement pas en reste. Tout n’est pas parfait, évidemment, mais l’artiste possède un certain style qui lui permet de proposer quelques jolis plans sur certains personnages, et des idées visuelles plus ou moins réussies (Bane dans une armure robotique ? Really ?). Ca reste donc tout juste moyen et c’est bien dommage !

– ArnoKikoo

Note : 5/10

CATWOMAN #39

review CATWOMAN #39

Scénario : Genevieve Valentine Dessins : Garry Brown

Selina Kyle Calabrese a l’habitude d’être en mauvaise posture, mais là, elle est obligée de la jouer très fine. Elle utilise toutes les cartes qu’elle a en sa possession pour tenter de s’en sortir le mieux possible et surtout de protéger ce qu’il reste de sa famille. Côté famille du crime, tout part en vrille dans cette guerre entre Selina et Black Mask. Rajoutons une tentative d’assassinat ratée, tout le monde qui se tourne le dos et tout le monde qui tente de s’allier à ce qu’il peut. En plus, on a droit à Selina vs Catwoman une nouvelle fois. La relation entre les deux est assez forte et même touchante. Elle pourrait sembler bancale mais non, Genevieve Valentine nous fait passer la pilule en douceur, surtout quand on aime Selina. Et que dire de la fin qui nous promet un retour à feu et à sang de la féline, enfin qui y fait penser, mais je ne pense pas me tromper. Côté planches, c’est comme les numéros précédents. Certaines cases sont très bonnes d’autres sont moins agréables, mais dans l’ambiance on ressent encore plus le poids et la noirceur du polar.

– Harley

Note : 7/10

DEATHSTROKE #5

review DEATHSTROKE #5

Scénario : Tony S. Daniel Dessins : Tony S. Daniel, Sandu Florea

Plaisir coupable des fans de série B goresques, Deathstroke m’avait jusqu’à présent bien plus mais ce numéro est un peu en dessous de ce que la série a pu proposer jusqu’à présent. La faute à un combat qui se voudrait pourtant épique : Batman vs Deathstroke (avec Harley Quinn  à côté qui s’occupe du bar et de l’animation), mais raconté du point de vue du « vilain ». Ca pourrait être intéressant, et on va pas se le cacher, visuellement c’est extrêmement convaincant, mais le semblant d’analyse dans les bulles de pensée de Slade Wilson ralentit l’action et ne lui rend pas justice. Puis on passe quand même plus de la moitié du numéro alors que c’est juste une scène de… fan-service, dirons-nous, parce que Batman ne sert pas vraiment à grand chose là-dedans. Pour le retour à l’intrigue principale, c’est déjà plus intéressant et l’on s’inquiète du devenir de la jeune famille Wilson, et les choses commencent à s’accélérer que c’est déjà fini ! Mais je le redis, c’est de toute façon fort bien dessiné, Tony S. Daniel oblige, alors même si l’histoire ne vaut pas tripette, ça empêche pas d’en prendre plein les mirettes !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

EARTH 2 : WORLD’S END #21

review EARTH 2 : WORLD'S END #21

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett et Mike Johnson Dessins : Eddy Barrows et autres

Après un long passage à vide selon moi, Earth 2 : World’s End retrouve des couleurs depuis quelques semaines. La série poursuit encore son redressement en retrouvant un récit moins bordélique malgré sa narration éclatée. Le rythme fait encore une fois la force de l’épisode puisque même si, en toute honnêteté, il ne se passe pas toujours grand chose, on passe d’une situation à l’autre sans voir le temps passer. Certes, les auteurs grossissent souvent le trait au niveau de la caractérisation des personnages pour aller à l’essentiel mais, là encore, rien de très méchant. Il y a bien une ou deux scènes qui fonctionnent moins et bizarrement ce sont celles au début et à la fin. En effet, la séquence d’introduction n’apporte rien à l’histoire alors que le cliffhanger parait assez cliché. Malgré tout, le petit suspense qui se crée et l’ambiance générale suffisent à faire le job. Artistiquement comme d’habitude, ça tient la route et c’est même un des numéros les plus cohérents de la série puisqu’aucune page ne vient jurer avec le reste.

– n00dle

Note : 7/10

GOTHAM ACADEMY #5

review GOTHAM ACADEMY #5

Scénario : Becky Cloonan, Brenden Fletcher Dessins : Karl Kerlsch

Gotham Academy c’est un peu le titre dont je n’attendais absolument rien mais que je voulais lire par curiosité. Pourtant en l’espace de 5 numéros, la série est parvenue, non pas à être la meilleure série du Batverse, mais probablement la plus rafraichissante, la plus intrigante, celle qui vous prend à contrepied et qui vous semble pourtant si familière. L’un de ses plus grands exploits je pense c’est qu’elle peut non seulement plaire à de vieux routards des comics mais aussi à des jeunes, filles ou garçons. Gotham Academy s’adresse à tous ceux qui aiment les aventures. Voir ces deux personnages découvrir un à un les secrets de l’internat Gotham Academy est un vrai plaisir. Ce qui étonne le plus lorsque l’on se plonge dans la série c’est la fluidité de la narration. A aucun moment je n’ai ressenti un twist, un évènement ou même une réaction d’un personnage être forcé. Tout s’enchaine avec un grand naturel, laissant le lecteur seul avec sa lecture, sans rien pour venir le distraire. Les pages de Kerlsch ont toujours ce style unique qui se marie parfaitement avec le ton de la série pour être partie intégrante de sa personnalité. Pour Gotham Academy je pense vraiment que la série ne peut pas être la même sans cette patte particulière.

– Nathko

Note : 8,5/10

 

GOTHAM BY MIDNIGHT #4

review GOTHAM BY MIDNIGHT #4

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Ben Templesmith

On l’attendait depuis le début de cet arc, et le Spectre va enfin étaler sa fureur sur les démons qui s’en prennent à Gotham et au Midnight Shift, cette équipe chargée de lutter contre les forces paranormales qui sévissent dans la ville et menée par Jim Corrigan. L’intrigue ne prend pas trop de développements et si une explication sur les origines du Mal qui ronge Gotham émergent, on se tient plus dans une montée de surnaturel et d’horreurs qui frôle la surenchère, dans une ambiance toujours aussi poisseuse où même l’apparition de Spectre, censé jouer un rôle salvateur, n’apporte pourtant pas grand espoir. La série reste toujours aussi efficace dans sa narration et n’a de lien avec le Bat-verse que quelques clins d’oeil glissés ça et là mais qui n’ont aucune incidence sur la trame. Avec Ben Templesmith toujours aux dessins, on ne cesse de se prendre des claques en tournant chaque page et c’est un véritable délice de voir l’artiste se déchaîner sur ses splash pages, travaillant son climax jusque dans la typographie des onomatopées. Un régal.

– ArnoKikoo

Note : 8,5/10

Après avoir lu le n’importe quoi qu’est Justice League Dark #39, me voilà plongée dans l’univers de Gotham by Midnight. Un début un peu loufoque et flou, mais qui débouche sur un affrontement de taille. En fait, ce numéro rassemble pas mal de trucs que j’attendais de cette série. C’est dark et assumé, c’est tordu, c’est gros mais le pitch de fond est en plus assez fou et énormissime. Je suis totalement convaincue. Là où j’émets une petite réserve, c’est au niveau du dessin. J’aime beaucoup le travail de Ben Templesmith, mais là, je l’ai trouvé plus brouillon que d’habitude. Peut-être qu’il était en lien avec Corrigan complètement saoul, mais je trouve ses traits beaucoup plus hasardeux. Du coup, les premières planches sont assez dures à regarder avec des visages très succints. Par la suite cela s’améliore avec un point d’orgue sur les deux grandes entités de la fin, mais encore faut-il ne pas baisser les bras pour y arriver. Non je rigole, ce n’est pas non plus si terrible.

– Harley

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE DARK #39

review JUSTICE LEAGUE DARK #39

Scénario : J.M. DeMatteis Dessins : Andres Guinaldo, Walden Wong

Ce numéro de Justice League Dark me laisse un peu pantoise. L’équipe se retrouve toujours à combattre le temps, enfin une entité antérieure et supérieure au temps qui a décidé de les tester, analyser leurs capacités puis de les soulager de leur fardeau. C’est vrai qu’ils ont tous un lourd fardeau, mais bon quand même, la vie c’est la vie, sauf pour Zatanna qui va encore une fois faire tout capoter. Franchement cet acharnement défaitiste sur Zatanna est dur à supporter. Il faut toujours qu’elle baisse les bras au dépit de tout le monde et il serait temps de changer de disque.

Maintenant l’entité de Pralaya est intéressante bien que mystérieuse, et c’est le seul personnage bien travaillé au niveau des dessins. Pour le reste, les visages sont difformes, douteux, on a du mal à reconnaître les personnages, les demoiselles ressemblent parfois à des hommes maquillés. Bref, c’était pas un moment très glorieux pour la série. J’espère que la barre sera redressée au prochain numéro car là J.M DeMatteis me perd de plus en plus.

– Harley

Note : 4/10

RED LANTERNS #39

review RED LANTERNS #39

Scénario : Landry Walker Dessins : J. Calafiore

Ce qui se passe avec Red Lanterns en ce moment me rappelle un peu trop la période Grounded de Superman (douloureux souvenir). La différence c’est qu’il s’agit de Guy Gardner et que ce que l’on nous promet par rapport à la cover et les premières pages est juste génialement absurde. C’est tout là l’intérêt de la lecture puisque Walker prend deux éléments complètement antagonistes pour les équilibrer. Ainsi on a d’un côté un Guy qui n’est clairement plus celui qu’il était à une époque antérieure et en plus il est tout seul et on le met face à un bébé fracasseur de crânes. Si Guy Gardner est devenu très unidimensionnel depuis un moment il ne faut pas non plus lui cracher dessus puisque finalement on reste dans une logique assez cohérente par rapport à ce qu’avait fait Soule sur la fin de son run. Le précédent numéro ne faisait pas du tout avancer l’histoire, ni la situation du personnage principal qui stagnait méchamment. Ici Walker donne à Guy une potentielle chance de rédemption, même si lui-même risque de s’en rendre compte peut-être tardivement. De plus cela change le statu quo du personnage, au moins pendant un temps. Reste maintenant à voir où il va nous emmener avec ces nouveaux éléments.

– Nathko

Note : 7/10

SECRET ORIGINS #10

review SECRET ORIGINS #10

Scénario : Cameron Stewart et autres Dessins : Irene Koh et autres

Ce que je pouvais reprocher d’habitude à la série Secret Origins, c’était son manque d’intérêt pour les lecteurs habitués du DC Universe, les histoires se contentant généralement de faire de simples résumés des runs des derniers auteurs sur les personnages dans leur version New 52. Avec le récent changement d’équipe créative sur la série, Cameron Stewart et Brenden Fletcher se permettent d’en faire un peu plus sur Batgirl. Alors oui, l’histoire est désormais connue, l’arrivée de Joker dans la vie de Barbara qui changera à tout jamais, puis sa guérison miraculeuse… Puis vient un nouvel élément se rajouter, et qui remet en question pas mal de choses, en se rapportant à l’arc en cours dans le titre Batgirl. Des questions dont les hypothèses les plus fortes laissent à penser que Barbara Gordon serait toujours en fauteuil roulant et que la Batgirl que nous suivons depuis septembre 2011 ne serait pas celle que l’on pense. Réponse dans le prochain numéro de la série éponyme, mais cette courte histoire, lue dans son contexte de parution, est autrement plus efficace que ce que j’ai pu lire dans le titre auparavant. Puis le style d’Irene Koh se veut assez proche de celui de Babs Tarr avec un esprit léger et coloré (et puis : c’est joli) – et ça passe donc très bien.

Bien moins prenante, l’histoire de Firestorm s’efforce, elle, de faire un gros résumé de la série New 52 qui, de ce que j’ai pu comprendre, était particulièrement difficile à suivre, pour rester poli. On se retrouve face à une histoire très plate, le classique « deux personnes que tout oppose et qui se retrouvent obligées de s’unir, pour ensuite devenir meilleurs amis ». Ok, c’est peut-être bien là leur histoire, mais dans la façon dont c’est raconté, ça ne vaut pas vraiment grand chose, même si les dessins sont plutôt réussis. Des dessins de Stjepan Seijic qui sont également réussis dans la dernière partie, consacrée à Poison Ivy. Ici, Christy Marx arrive à se démarquer du numéro du Villains Month (qui, après tout, racontait également en partie ses origines) en mettant en scène pourquoi la femme fatale est amenée à parler d’elle, avec une situation qui fera appel à son côté éco-terroriste et féministe. Difficile de ne pas se prendre d’affection pour la super-vilaine par moments, même si on pourra toujours regretter le choix de son costume New 52 qui ne lui va pas forcément au mieux.

Dans l’ensemble, le tout fait son office et satisfaire largement les nouveaux lecteurs, la partie graphique étant de bonne facture sur l’ensemble, les histoires remplissant leur office, mais les questions soulevées par l’histoire sur Batgirl apportent un petit plus non négligeable pour les lecteurs aguerris, et c’et de ce genre d’éléments que la série aurait dû se parer depuis bien longtemps.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 

SINESTRO #10

review SINESTRO #10

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Bradley Walker, Andrew Hennessy

La série Sinestro est pour moi une petite déception. Le titre n’est pas totalement à jeter, mais le personnage a tellement de potentiel et Geoff Johns en son temps a fait un travail tellement bon qu’il est difficile de ne pas juger durement cette série. Toujours est-il que nous retrouvons notre Korugarien favori face à Mongul, qui aura tôt fait de le retenir prisonnier suite à une panne de batterie (ce qui est probablement la plus grande facilité scénaristique quand il s’agit de mettre l’un des lanterns en danger, notez-le dans votre guide du parfait écrivain de comics médiocre). C’est l’occasion pour le scénariste de développer un peu son casting secondaire, dont on n’a pas grand chose à faire, à l’exception de Soranik Natu, fille de notre anti-héros, qui a autant de charisme que son père. Il est dommage que nous ne la voyons que très peu en action. Mais bon, on ne peut pas tout avoir. Les dessins sont de très bonne qualité et les affrontements galactiques sont sympathiques à regarder, mais on est en droit d’en attendre plus, le tout manque beaucoup de “badasserie” (ouais je fais dans le néologisme si je veux) et l’on aurait pu avoir des combats bien plus sérieux que ces échanges de laser façon dessin animé pour gamins du dimanche matin. Toujours est-il que ça reste totalement lisible et que le cliffhanger fonctionne suffisamment bien pour me donner envie de poursuivre la série, et c’est déjà pas mal.

– Zeppeli

Note : 6/10

STAR SPANGLED WAR STORIES FEATURING G.I. ZOMBIE #7

review Star Spangled War Stories Feat G.I. Zombie #7

Scénario : Justin Gray, Jimmy Palmiotti Dessins : Scott Hampton

Il faudra qu’on m’explique dans un premier temps ce que cette série fout dans les New 52 et pourquoi elle n’est pas allée faire son bonhomme de chemin chez Vertigo tant elle y serait bien plus à-propos et a l’air tellement détachée du reste du DCU. Mais si on passe ces considérations, on peut poursuivre ce numéro qui voit une apocalypse zombiesque se dessiner lourdement au-dessus de notre planète. Entre conflit terroriste, machinations, récit d’horreur et film de guerre (à moins que ce ne soit l’inverse), G.I. Zombie nous emmènes dans une aventure vraiment folle, qui se prend assez au sérieux pour qu’on n’y croie et a quand même cette touche fantaisiste, de par son personnage principal, qui permet de verser dans certains délires et une violence qu’on arrive à prendre avec assez de recul pour ne pas bouder son plaisir. La conclusion, on l’avait déjà eue dans le numéro Futures End mais le cheminement continue de se poursuivre et offre son lot de scènes spectaculaires, avec une mention spéciale pour cette splash page simple mais percutante. Le style reste assez particulier, et les visages souffrent de déformations par l’artiste qui les dessine, mais la façon de poser les traits de Scott Hampton donne au titre une vraie personnalité, avec ces couleurs qui participent naturellement au charme de l’ensemble. J’suis pas foncièrement triste de voir le titre s’arrêter le mois prochain, mais c’est vrai que ce genre de série gagnerait à avoir plus de reconnaissance.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

THE FLASH #39

review THE FLASH #39

Scénario : Robert Venditti, Van Jensen Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund, Andrew Dalhouse

Il était temps que cet arc passe la seconde parce que la mise en place des deux intrigues en parallèle a tout de même été longue et laborieuse. C’est chose faite ici avec une intrigue qui nous réserve son lot de rebondissements. On peut certainement regretter que Van Jensen et Robert Venditti ne prennent pas un peu plus de risques puisque le scénario nous offre finalement ce qu’on attendait depuis le début. Tout ça sans vraiment essayer de nous surprendre. Passé ce petit point noir, il faut quand même dire que les auteurs livrent une histoire bien rythmée, et assez divertissante pour faire le job sans nous laisser avec un sentiment de frustration comme pour les numéros précédents. Au final, il n’y a plus qu’à espérer un peu plus d’audace dans l’exécution de l’ensemble pour la conclusion qui approche. De son côté Brett Booth est dans la continuité des épisodes précédents. L’artiste livre des pages très dynamiques quand l’action s’emballe, ce qui convient plutôt bien à un héros comme Flash. Hélas on retrouve encore et toujours ses fameux personnages avec des petits corps posés sur des jambes interminables alors que les couleurs d’Andrew Dalhouse sont parfois bien ternes. Au final, The Flash #39 demeure tout de même un épisode honnête et assez frais pour convaincre.

– n00dle

Note : 7/10

THE NEW 52 : FUTURES END #43

review THE NEW 52 : FUTURES END #43

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Andy McDonald

C’est dommage mais je commence à souhaiter que la série s’arrête. The New 52 : Futures End est une série qui a duré bien trop longtemps pour son bien si bien que toutes les intrigues qui se mêlent se perdent et se diluent. Même dans ce numéro, si le côté artistique pouvait suivre correctement on aurait au moins l’ambiance en plus pour nous happer alors que là, c’est l’inverse. Limite je n’ai plus envie de regarder les cases. Faudrait presque faire un essai et que DC Comics publie la série sous forme de roman, en l’adaptant bien sûr, mais je suis presque persuadé que ça fonctionnerait mieux. Aucune des intrigues n’avance et c’est bien dommage et même si elles ne sont pas non plus ennuyeuses, j’avoue que je trouve le temps long. Peut-être faudrait-il que ces intrigues s’entrecoupent moins, qu’elles se laissent chacune plus de temps, même si je conviens que tout se passe au même moment. Ça m’énerve d’autant plus que dans ce numéro j’ai presque cru apercevoir un gros clin d’œil à Terminator et là j’ai eu une espèce de révélation en me disant que ça aurait pu carrément verser dans ce genre d’ambiance si la narration ET l’artistique avaient travaillé ensemble à cette fin. Le manque de dynamisme est également à plaindre, donnant une raideur assez improbable à toutes les scènes d’action. J’attends toujours l’affrontement final qui se DOIT d’être épique ou alors nous proposer quelque chose de complètement différent et suffisamment puissant pour nous faire tomber la mâchoire. Je le veux, et je suis sûr qu’ils en sont capables ! Faites que ça arrive ! Petit détail aussi mais qui m’a gêné, c’est le fait que le Brainiac maitre soit obligé de « parler » avec l’une de ses propres machines, qui ne sont finalement qu’une extension de lui, pour lui faire un rapport qu’il devrait être capable de faire lui-même, ou du moins ces deux-là devraient être capable de se « parler » par télépathie ou autre système de communication technologique.

– Nathko

Note : 5,5/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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aedemiel
Invité
aedemiel
9 années il y a

Pas de note pour Red Lantern?

Julien
Administrateur
9 années il y a
Répondre à  aedemiel

Si. Merci pour ton commentaire.

aedemiel
Invité
aedemiel
9 années il y a
Répondre à  Julien

Pas de soucis.

Aquaman
Invité
9 années il y a

Je n’ai pas encore lu les comics de cette semaine ^^

Herbefol
9 années il y a

Mes commentaires sur quelques numéros (en attendant le reste). :-)
-Batman Eternal. On sent le dénouement se rapprocher, les personnages convergent plus ou moins, en espérant que cette fois ce ne soit pas un pétard mouillé. Et du côté graphique c’est très beau, ça fait vraiment plaisir de voir de temps en temps un numéro aussi beau.
-Batman. Côté graphique, c’est comme d’habitude, c’est beau, c’est bien fichu, rien à redire. Et côté scénario, je ne sais plus quoi dire. On attend un stade où tout peut arriver et quelque part j’espère que cette fois, Snyder ne fera pas marche arrière aussi maladroitement que dans Death of the family. En tout cas, il y a déjà quelques trucs qui ne devrait pas être sans conséquence pour la suite des aventures de l’homme chauve-souris (et ce n’est rien de le dire). Vivement le prochain numéro.
-TN52FE. Pareil que les deux précédents numéros, y a quelques trucs qui font avancer un peu l’histoire, mais ça contient pas de choses sans grand intérêt. Mais surtout… Oh punaise ! Mais qui a dessiné ce truc ? Non, ne répondez pas, je ne veux même pas connaître son nom. Avoir vu ça m’a largement suffit, je veux oublier. Vite.
-Deathstroke. Bon, ça n’avance pas beaucoup, c’est pour l’essentiel un numéro baston et de ce côté là, on peut dire qu’on est servi. Ça ne vole pas bien haut, mais c’est assez joli à regarder.
-Arkham Manor. Les choses commencent à se résoudre et Batman étant entré en scène, ça s’agite forcément un peu. Du côté du dessin, ça me plaît toujours autant. J’espère que le dernier numéro va conclure tout ça sur une bonne note. Et ce serait pas mal si DC nous proposait d’autres petites séries comme ça à l’avenir. :-)

alphacharliecho
Invité
alphacharliecho
9 années il y a

Est ce que le spectre depeint dans forever evil blight est le même que celui de gotham midnight ? Parceque celui de blight mettait bien en avant ses origines divines (même si l’arc etait assez moyen ;p) alors que celui de gotham midnight m’a l’air bien différent

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  alphacharliecho

Non, ce ne sont pas les mêmes entités.
Blight reflète le mauvais fond des gens de manière général. Pas nécessairement les pêchés, mais les mauvaises pensés. De plus, Blight n’est lié à aucune localité. Il existe dans tout les êtres humains.
 
Le monstre de Gotham by Midnight lui, est concrètement lié à la ville de Gotham. Il est rattaché à « l’esprit » de la ville elle-même. Et à tout les pêchés qu’elle véhiculent. Cependant, cela ressemble plus à une véritable entité démoniaque. Je pense qu’on en saura plus dans le prochain épisode.

Harle
Harle
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

je crois que la question portait plus sur Le Spectre, la vengeance de Dieu, mais pour la réponse, difficile à dire. Il s’agit peut-être bien du même, car dans FE : Blight, il était quasiment aussi intransigeant que celui de Gotham by Midnight, et puis Ray Fawkes faisait partie des auteurs de Blight donc on peut penser qu’il restera cohérent, même si Gotham by Midnight a l’air de vivre un peu dans son coin.

Harle
Harle
9 années il y a
Répondre à  Harle

Et il apparaissait aussi dans Constantine #3, dans une version similaire et également attachée à Jim Corrigan, toujours avec Fawkes au crédit (avec Lemire je crois). A priori il n’y a qu’un seul Spectre dans les NEW 52, mais je peux me tromper je ne lisais pas Phantom Stranger où il apparaissait

Herbefol
8 années il y a

Une autre semaine à propos de laquelle je termine mes rattrapages. :-)
– Catwoman. Par moment, cette série me rappelle 100 Bullets, ce qui est plutôt une bonne chose. Le seul point sur lequel ça pêche un peu par moment, c’est le dessin qui est parfois un peu trop imprécis. Sinon, j’apprécie beaucoup toutes ces nouvelles déclinaisons du batverse, ça change du trop plein de super-héros classiques qu’on avait jusque là.
– Aquaman. Y a encore quelques belles planches. Sans surprise, la retrouvaille mère-fils ne peut pas se faire sans… une baston. Faut croire que c’est la forme de communication principale chez les super-héros.:p
– Star-Spangled War Stories. Une des choses que j’aime bien avec cette série, c’est qu’ils ne font pas les choses à moitié. Par contre, je me demande comment ils vont faire pour finir ça en un seul numéro.
– Justice League Dark. C’est un peu bavard comme numéro et je commence un peu à m’ennuyer avec cet arc.
– Red Lanterns. C’est ridicule, je ne vois pas comment le dire autrement. Et en même temps, l’idée n’est pas mauvaise, c’est juste que voir ça mis en image c’est forcément un peu grotesque. Sinon, je trouve l’idée de nous faire quelques one-shot bouche-trou pour finir la série pas plus mal que de pondre un arc quelconque et un peu foireux en trois épisodes.
– Gotham Academy. Plus ça va, et plus j’apprécie cette série. Ce nouveau numéro est plutôt dense, je trouve, et au niveau graphique c’est toujours aussi beau. Le personnage de Maps apporte le petit grain de folie qui permet d’ajouter un peu d’humour à la série.
– The Flash. Si c’est assez agréable à lire, c’est quand même sacrément convenu. J’espère que le dernier numéro offrira une petite surprise avant la pause.
– Gotham By Midnight. On change d’échelle, si je puis dire, avec l’apparition du Spectre et on sent que c’est plutôt panique à bord. J’attends de voir si on arrive à une conclusion dans le prochain numéro ou si on laisse tout le monde dans la panade. :-)
– Sinestro. Fidèle à lui même, Sinestro monte des plans à quinze tiroirs et surtout essaie de sauver au maximum la face, sa fierté étant quasiment sans limite. On sait qu’il va trouver un moyen de se sortir du pétrin, mais c’est un plaisir de le voir faire et de sortir un nouvel atout de sa manche.
– Injustice. Ah, ça c’est du retournement de situation, et ça a une certaine cohérence. A force de faire des conneries, y a un moment où ça peut se retourner contre tout le monde. Hal Jordan continue de passer joyeusement pour le crétin de service et j’avoue que j’aime ça. :-)

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