Les points positifs :
Les points négatifs :
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« Vous avez un permis pour porter un masque et vous prendre pour des durs ? » – Batgirl
- Scénario : Chuck Dixon, Scott Beatty – Dessin : Marcos Martín – Couleur : Alvaro Lopez, Marcos Martín
- DC DELUXE – Batgirl Année Un – 7 février 2015 – Collectionne : Minisérie Batgirl #1-9
C’est l’année des débuts chez Urban qui publie une série de « Année Un » pour plusieurs héros dont Batman, Robin et maintenant, Batgirl. Pour les premiers pas de Barbara Gordon en tant qu’héroïne, on retrouve la même équipe créative que pour les débuts de Dick Grayson en tant que Robin (sorti le 5 septembre 2014). Pour ma part, je savais déjà que ce volume partait d’entrée avec une formule qui gagne… et je n’ai pas été déçue!
Tout d’abord, j’adore Barbara Gordon, surtout en Oracle mais aussi en Batgirl. Après Lois Lane, c’est mon personnage féminin préféré du DCU parce qu’elle est intelligente, courageuse, drôle et très très entêtée. Après, du Batgirl ça aurait pu très vite tomber dans le kitch ou dans les clichés et je trouve que Dixon évite ça dans cette mini-série qui est un vrai bijou, selon moi. Il réussit à faire quelque chose de très « terre-à-terre » (ce qui colle bien avec le caractère de Barbara) mais qui reste dans l’esprit comics, avec de l’action, des répliques cinglantes et des méchants siphonnés du bocal. Ensuite, j’ai vraiment été conquise par les dessins. C’est particulier, on aime ou on déteste. Personnellement, j’ai adoré le côté bande-dessinée classique (donc franco-belge) que ça donne et ça change agréablement de superhéros boostés aux stéroïdes comme ceux de Paul Pelletier (Justice League) ou Jim Lee (Batman: Hush). La coloration de Javier Rodriguez (qui est aussi encreur sur ce volume) est très réussie et met parfaitement en valeur le travail subtil de Martin (dessin). Niveau découpage, rien à redire, mais rien d’incroyable. On reste dans le classique… mais dans du bon classique.
Du côté histoire, pas vraiment de surprises, on suit un schéma classique (sans que cela apparaisse redondant cependant). Batgirl débute comme elle le peut, en se ruinant en équipement d’alpinisme, matériel informatique (on sent Oracle qui pointe le bout de son nez…) et compagnie. Batman n’approuve pas mais elle continue (ce qui permet à Dixon de mettre l’accent sur le caractère décidé de Barbara) et finit par l’impressionner et gagner son estime. Batgirl a tapé dans l’oeil de Robin depuis les premiers instants, d’ailleurs.
La jeune héroïne combat d’abord Killer Moth (à l’instar de Robin dans Robin Année Un), un méchant assez ridicule et pas vraiment convaincant. Même si on sent que Dixon se moque un peu du monde du comics à travers ce personnage loufoque (et on rit avec lui), le lecteur en veut plus. Et il l’obtient… lorsque Firefly, un pyromane bien flippant fait son apparition. Firefly est aussi bien coriace car Batgirl doit faire appel à Black Canary pour en venir à bout. Un team-up mythique qui annonce les Birds of Prey (sur lesquels Dixon a aussi travaillé)!
Bref… vous l’aurez compris, j’ai adoré Batgirl Année Un, tout comme tout ce que j’ai lu de Dixon pour l’instant. Les dessins m’ont plu, pour la caractérisation, c’est un sans faute et rien à redire sur le scénario. Je suis peut-être partiale dans cette review (oui, j’ai tendance à fangirler) mais je pense que cette mini-série en convaincra beaucoup… et j’espère que ce sera votre cas, lecteurs! Car les deux séries Robin et Batgirl Année Un sont de très bonnes origin stories à avoir dans sa BD-thèque.
Super review, voilà qui attise ma curiosité ^^
Je vais sûrement le prendre :)
Dans la lignée des séries Année Un, c’est du très bon !
Habituellement j’aime pas trop Batgirl (pour pas dire que je la déteste dans Batman Saga), mais là c’est différent : ça se lit très vite, les dessins sont beaux et l’histoire est top ! On en redemande :-)
Lu, sympa au début puis ça m’a vite énervé! je ne suis pas fan du personnage que j’ai du mal à trouver crédible (et ce qui l’est encore moins c’est que cette fille de Gordon puisse être la même que celle qu »on voit dans The Killing Joke! qui n’a rien à voir!)
de plus j’ai l’impression que c’est beaucoup trop long, la durée contredisant au final les intentions légères et fun affichées par le dessin, malgré les guests prestigieux (enfin si on veut… car Gordon et Batman ne semblent là que pour être les 2 rabat-joies officiels de la jeune héroine, forcément exemplaire, donc il sont plutôt très pénibles dans cette histoire). et c’est vrai que les vilains sont nazes, et que le meilleur de l’album reste tout ce qui concerne les rapports de Barbara avec Robin. C’est assez maigre!
Ayant eu un problème de livraison de colis et par manque de temps, je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire ce tome. Tome que j’ai l’intention de dévorer dés que possible, ainsi que d’autres !