Review Express VO – Semaine #178

Review Express VO - Semaine #178
Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batman Eternal #43
Le Top de la semaine

  • Arkham Manor #4
Le Flop de la semaine

  • Mortal Kombat X #4

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition de la Rubrique la plus hypée des internets, je parle bien entendu de celle des Review Express VO qui en termes de clic, génère autant de trafic qu’une simple journée sur le périphérique de Paris par temps de neige, c’est dire ! En même temps, lorsque le staff de DC Planet se donne à corps et âme (mais surtout à corps, et dieu sait que nous sommes tous super bien foutus) pour vous livrer son avis sur les dernières sorties VertigoBeyond the New 52 et New 52 de DC Comics, il y a de quoi générer du clic, encore plus que si on mettait une photo de Freytaw nu ! Hé oui, je le charrie encore, mais c’est pour la bonne cause, le bougre nous livre sa dernière fournée de reviews pour le moment, mais il nous a dit qu’il reviendrait bientôt, ne vous inquiétez pas de trop. Moi, j’en suis plutôt content, mais comme d’habitude par ici, personne ne partage mon avis !

Alors plutôt que d’emmagasiner les bêtises, je vous fais le programme de la semaine ! On a eu droit à deux grosses sorties : la première, c’est bien évidemment le retour de The Multiversity qui s’est dévoilé dans son imposant Guidebook #1 et qui nous a valu une review dédiée (qui n’a pas eu 5 étoiles, mais quelle surprise mes amis). Et de l’autre nous avions la nouvelle série de Vertigo, avec cet Effigy #1 dont je vous ai proposé également une critique complète. Sinon, la semaine était riche en sorties, avec notamment toutes ces petites pépites du Bat-verse pour lesquelles nous pouvons remercier l’ami Mark Doyle, mais parmi le reste vous trouverez bien d’autres sorties toutes aussi intéressantes ! Faites votre choix ! Et surtout, n’oubliez pas de nous partager vos avis et critiques dans les commentaires, surtout si c’est pour basher Corentin qui a encore mis un zéro pointé à Mortal Kombat ! Bon week-end à tous, et vive les comics !!


VERTIGO

 

BODIES #7

BODIES #7 review

Scénario : Si Spencer Dessins : Lula Totay, Dean Ormston, Meghan Hetrick et Phil Winslade

La série Bodies est un véritable casse-tête. Le numéro de ce mois ci maintient une fois encore une narration éclatée, entre différents personnages et différentes époques, sans que les liens entre chaque partie paraissent encore évidents. Si l’écriture de Si Spencer reste aussi atypique que géniale, on peut regretter que certaines histoires soient plus accrocheuses que d’autres (coup de coeur personnel au pan Lovecraftien de l’oeuvre, que Mike Mignola ne désavouerait pas), et que certaines – plus « terre à terre » – supportent mal son style alambiqué. On peut en dire autant des dessins, où la chorale d’artistes en présence donne vie à une fresque d’ambiances parfois mal accordée, même si les fulgurances sont là, franchement impressionnantes par moments. Des sectes, du terrorisme, une apocalypse en accéléré, pour un récit étrange qui s’alourdit d’une narration littéraire, peu de place laissée aux dialogues et un méli-mélo d’introspection qui risque d’effrayer les plus anglophobes d’entre vous. Reste que ce numéro de Bodies est une vraie réussite si l’on aime l’horreur et le psyché, peut être pas sans défauts, mais qui vaut le coup de s’attarder dessus. A voir maintenant si le scénariste va au bout de son idée.

– Corentin

Note : 7/10

THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #12 – Dernier numéro

review THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #12

Scénario : Mike Carey Dessins : Pete Gross

Dernier numéro de cette maxi-série qui m’aura balancé dans tous les sens. Mike Carey veut apporter une conclusion à ce que je vois tout de même comme une histoire sans fin. On jongle entre les mots, les pages, les histoires et les personnages qui ont conscience d’être présents dans les pages d’un livre, les barrières sont franchies, et l’affrontement final est dicté par le père de Tom Taylor qui était donc le responsable de toute cette situation. Mise en abyme dans tous les sens, styles littéraires explorés à tout va, pour ceux qui ne sont pas habitués à cet univers, ce sera difficile d’accès, et pourtant qu’est-ce que c’est riche. Une fin qui reste donc néanmoins ouverte, même si je crois bien que l’auteur a fait le tour de ce qu’il avait à raconter. Pete Gross profite de ce dernier numéro pour nous faire profiter de tout son savoir-faire, en changeant de style à de multiples reprises, pour coller aux différents environnements et styles d’histoires qui nous sont montrés, et c’est un véritable régal pour les yeux.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

VERTIGO QUARTERLY : BLACK #1

review VERTIGO QUARTERLY : BLACK #1

Scénario : plein d’auteurs Dessins : plein d’artistes

Cette dernière anthologie est consacrée à une couleur qui n’en est pas vraiment une, le noir. Parmi les quelques histoires présentées, on a droit à des questions sur la vie, la mort, l’amour, le vide, l’évolution. On a droit à quelques personnages connus de l’univers Vertigo, comme brièvement Death et Sandman ou encore Sweet Tooth qui a une histoire rien que pour lui. C’est sympathique. J’ai personnellement beaucoup aimé les histoire avec la famille gothique, celle avec Sweet Tooth, celle sur les étoiles qui disparaissent, et surtout celle sur l’évolution de l’homme.

Comme c’est une anthologie on retrouve plusieurs artistes, et tout ne sont pas du même avis. Certaines pages sont plus simplistes que d’autres, mais cette variété permet de couper un peu entre les histoires et c’est très agréable. Franchement, il y a parfois des rapports légers avec le noir, parfois c’est le noir qui envahit l’histoire. Mais n’allez pas croire que tout n’est que tristesse dans ces histoires bien au contraire, même l’histoire des gothiques nous ramène à la joie. Et à la blonditude mais bon ça c’est une autre histoire.

– Harley

Note : 8/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #30

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #30

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

A chaque numéro de la série Bat-Manga, on ne peut s’empêcher de tomber dans le piège du charme rétro. Inédite pour les lecteurs européens, plus habitués à des mangas typés bagarre ou romance (selon qu’on soit une fille ou un garçon), cette BD nous rappelle aussi que dans les années 60, alors star d’un show TV qui a lui aussi pris sa place dans les parutions digitales actuelles, Batman vivait des aventures d’un même type à l’autre bout du Pacifique. Tous les codes du silver age à l’américaine sont là : les mobs avec leurs fusils mitrailleurs dans le style Blake et Mortimer, les laboratoires secrets du vilain qui fourmillent d’inventions de mort en tout genre (ici, le classique piège de la main géante pour emprisonner le héros. Evidemment !), et des vilains mystérieux qui nous feraient presque regretter les années Scooby-Do. Celui de cette semaine (et des deux précédentes), au nom évocateur (« The Arab », ce qui nous rappelle aussi que le politiquement correct n’a pas toujours été une évidence en soi) et au déroulé classique, nous replonge dans cette époque extraordinaire, d’une écriture qui ne se pose pas de questions mais agit avec la même efficacité si tant est qu’on soit amateur de vieilleries ou des premiers temps du super-héroïsme, avant le grim, le gritty, et les contraintes de réalisme. Bref, le Bat-manga, c’est toujours aussi cool, faut juste aimer le noir et blanc.

– Corentin

Note : 7/10

 

FABLES : THE WOLF AMONG US #8

review FABLES : THE WOLF AMONG US #8

Scénario : Dave Justus, Matthew Sturges Dessins : Shawn McManus et autres

Nouveau rebondissement dans l’enquête de The Wolf Among Us. On replonge dans l’affaire : le mari de Faith (Peau d’Äne pour les intimes, les enfants et les fées), Prince Lawrence, suicidaire depuis le décès de sa femme, délivre à Snow et Bigby le récit de son arrivée dans le monde des humains. Se rejoignent alors deux styles, deux ambiances, et le génie de Fables : d’un côté, une enquête policière en forme de film noir, et de l’autre, la réécriture des Contes de Fées sous un angle humain, réaliste et terre à terre. Confronter le happily ever after des récits de princes et princesses à la parabole intransigeante d’une communauté immigrée sur une Terre étrangère. L’écriture procède ici d’une qualité réelle, maintenant sans effort l’équilibre entre cette mythologie féérique et le récit poignant d’un couple déchiré par les difficultés de se retrouver sans argent dans un monde étranger. Les personnages sont tous aussi réussis, du cliché de mobster porte flingue au portrait enfumé de Bigby en enquêteur fourbu, amoureux de sa patronne et piégé dans ce statu quo que la série The Wolf Among Us ne dépassera jamais (le statut de préquelle faisant que). En somme, c’est excellent, et on se prend à regretter que le premier arc de Fables – qui jouait sur le même esprit d’enquête policière (quoi que plus Agatha Christie qu’Elmore Leonard) ait mis si longtemps à faire des émules. Vivement la suite, et vivement le tpb.

– Corentin

Note : 8,5/10

 

HE-MAN : THE ETERNITY WAR #2

review HE-MAN : THE ETERNITY WAR #2

Scénario : Dan Abnett Dessins : Pop Mhan

J’attaque ma “dernière” pleine semaine de REVO avec ce titre ô combien barré mais conforme à sa catégorie. On continue d’évoluer dans une Eternia en guerre et un He-Man bien déterminé à reprendre le contrôle de son royaume. Dan Abnett continue sur sa lancée et ne trahit en aucun cas le run établi sur le personnage jusque là. Même s’il se permet d’aller encore plus loin dans les bizarreries et les anachronismes que peuvent proposer ce monde kitsch au possible. Pour le coup, le titre de la série ne ment pas, puisque nous sommes bien en pleine guerre, avec un vaste champ de bataille et d’autres hommes, non moins braves (enfin surtout un, qui se prend d’ailleurs un peu pour Iron Man), à l’assaut d’endroits stratégiques repliés… comme l’espace ! Oui, je vous vois un peu confus mais je parlais d’anachronisme et nous sommes en plein dedans. C’est ainsi qu’évolue le monde d’Eternia, avec ses tribus primitives d’un coté et ses civilisations sophistiquées de l’autre. Etant donné la situation, autant vous dire que les mecs sophistiqués ne sont pas du côté des gentils. Ainsi, on se retrouve dans une guerre qui confronte des sauriens chevauchant des genres de t-rex et un He-Man déterminé sur son fameux Battle-Tiger, en train de mener l’assaut, contre une horde de démons et autres personnages vraiment zarbs, dotés d’armures et de canon dévastateurs (qui tirent des lasers, histoire d’être bien clair hein), et autres véhicules ou bestioles technologiques de grandes envergures. Leur machinerie étant finalement connectée et pilotée par un satellite qui stationne au dessus de la planète. Voilà voilà voilà… Je vous laisse prendre les paris sur qui mène le combat au cours de ce numéro, mais faites gaffe, y’a un piège. Sinon, toujours un plaisir de retrouver Pop Mahn qui nous dépeint tout ça avec brio, même quand c’est kitsh ou tordu.

Un numéro sympathique, qui ne raconte pour le coup, pas énormément de choses, mais qui reste dans la lignée de la série.

– Freytaw

Note : 6/10

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #33

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #33

Scénario : Dan Abnett Dessins : Eduardo Francisco

Il est parfois difficile de reviewer un numéro d’Infinite Crisis. Non pas que je sois dévasté par la complexité de l’intrigue, non c’est plutôt le contraire en fait. On retrouve la bonne vieille formule utilisée par Dan Abnett  et quand ce dernier ne sait pas trop quoi nous raconter et bien il ne nous raconte rien ! Voilà donc de l’action à foison pour remplir 90% de l’épisode sans que le récit n’avance réellement d’un iota et pour clore tout ça, l’auteur nous balance un petit cliffhanger histoire de nous faire croire que, si, il se passe plein de choses dans la série. Vous l’aurez compris, c’est encore une fois bien léger. Au moins, ça se lit vite et vous pouvez débrancher le cerveau pendant 5 minutes. Vous prendrez ça, au choix, comme un compliment ou une critique… De son côté Angel Hernandez fait ce qu’il peut pour donner un peu d’allure à ses planches et ça tient plutôt bien la route, même s’il ne faut pas s’attendre à en prendre plein la vue. Disons que c’est du travail carré, classique mais certainement pas honteux même si ça sent clairement la commande sans beaucoup d’âme. Infinite Crisis #33 ce n’est ni bon, ni complètement mauvais mais juste insipide.

– n00dle

Note : 4/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #18

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #18

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Jheremy Raapack

Ce qui est incroyable dans ce numéro, et je devrais peut-être dire avec la série depuis un certain temps, c’est qu’en fait, il ne se passe rien mais les auteurs parviennent à nous faire croire le contraire. C’est surtout visible dans ce numéro parce que dans les anciens de ce Year Three on s’ennuyait ferme. On ne peut pas dire qu’il ne se passe rien car il se passe plein de trucs. Le problème vient tout simplement de l’intrigue, qui elle, n’avance pas du tout. Alors au lieu de faire une grande bagarre toute bête et toute simple on rajoute plein d’évènements qui viennent faussement complexifier la situation. Comme à l’accoutumée, rien de spécial dans ce numéro #18 si ce n’est que même si c’est vide et qu’on nous jette des os à ronger comme à un chien affamé, on se rue dessus. Et comme on a vraiment la dalle forcément on prend ce que l’on nous donne et ça nous suffit, à défaut. C’est donc une numéro relativement divertissant, voire même carrément prenant et j’ai presque honte de me faire avoir comme une truffe. Que voulez-vous, c’est la force d’Injustice, même quand c’est vide mais que les formes y sont, je succombe. Faible je suis !

– Nathko

Note : 7/10

MORTAL KOMBAT X #4

review MORTAL KOMBAT X #4

Scénario : Shawn Kittelsen Dessins : Dexter Soy

Après le numéro de la semaine dernière, je suis allé m’intéresser à la mythologie des jeux et adaptations de l’univers Mortal Kombat. Stupeur ! Car, même si on ne peut pas parler de grande réussite d’un côté ou de l’autre, la mythologie MK a donné lieu par le passé à des tonnes de scénarios en tous genres. Films, séries TV, spin-offs, et même une intrigue de long terme sur chaque jeu qui tient relativement bien la route – pour peu qu’on soit amateur des films de Van Damme et d’arrangements technos de mauvais goût. Et là où on pourrait s’attendre à ce que le comics Mortal Kombat puise dans cette mythologie de série B pour une écriture absurde ou parodique – voire même, simplement, une histoire de bagarre dans le genre shonen – l’intrigue se contente d’emprunter les personnages de la saga, leur donner une caractérisation lambda de comics mainstream quelconque, et une histoire aussi fade que mal construite. Tout sonne faux dans ce bas monde, des dialogues jusqu’aux situations. Des experts (dont je ne fais pas partie) pourraient vous orienter vers des parodies pornographiques de Mortal Kombat plus inspirées et respectueuses de l’esprit de la série que cette triste publication numérique. En somme, je vous conseillerais bien de ne pas le lire, mais pourquoi s’ennuyer ? Ce type de BD n’intéresse qu’un public mineur de complétistes acharnés. Dans les faits, si vous aimez les comics, vous n’achèterez pas Mortal Kombat. Dès lors, je vais me contenter de vous féliciter, car vous êtes des consommateurs intelligents.

– Corentin

Note : 0/10

 

SENSATION COMICS FEAT. WONDER WOMAN #22

review SENSATION COMICS FEAT. WONDER WOMAN #22

Scénario : Lauren Beukes Dessins : Mike Maihack

Cette semaine, Sensation Comics featuring Wonder Woman revient tout en douceur. On retrouve Wonder Woman face à ses ennemis redoutables Circé, Medusa et Cheetah sur la Isle of Cats, avec Superman et Batman qui en ont fait les frais. Les planches sont très mignonnes, très colorées, toutes douces. On sent une pointe d’esprit un peu enfantin dans le récit, quand soudain, on se rend compte que l’histoire est racontée par une petite fille qui joue avec des poupées. Cette petite fille est toute choupie, avec sa grande soeur dans le rôle de la méchante qui ne veut pas jouer avec elle. Mais au final, tout est bien qui finit bien dans cette histoire, quand on est deux soeurs, il faut s’aimer et jouer ensemble, ça ne sert à rien de se faire la guerre. J’ai beaucoup apprécié ce numéro qui n’a pas de grands enjeux, qui ne fait une morale hyper philosophique. C’est mignon, c’est à la fois réel et à la fois Wonder Woman. C’est même dommage que l’histoire se restreigne à un seul numéro.

– Harley

Note : 8/10

 

TEEN TITANS GO! #15

review TEEN TITANS GO! #15

Scénario : Amy Wolfram Dessins : Lea Hernandez

Ouiiiiii, le retour de Teen Titans GO!. Ce mois-ci, les titans ont un nouveau joujou : une télé super méga giga trop cool de la taille d’un mur. Sauf qu’on sait bien comment ça finit quand on met des gosses sans surveillance devant la télé. Ils ne savent plus s’arrêter, en plus Pretty Pegasus sur écran géant, c’est un peu magique lalaland. Et puis quand Brother Blood s’y rajoute ça devient n’importe quoi, mais toujours avec Pretty Pegasus.

Franchement, j’ai beaucoup rigolé à la lecture de ce numéro. Et autant vous le dire de suite, ça m’avait manqué. Ce titre c’est un bon moment où l’on déconnecte le cerveau, et ça fait du bien. Mais quand en plus on a droit à deux reprises à Pretty Pegasus, c’est tip top. Toujours aussi frais, toujours avec les doublages dans la tête à la lecture, du coup ça devient quelques pages numériques très vivantes. Je conseille cette lecture aux petits et aux grands, bon moments garantis. Et si vous ne souriez pas, j’en mange ma casquette (ou une figurine de poney).

– Harley

Note : 8/10

 

THE FLASH SEASON ZERO #11

review THE FLASH SEASON ZERO #11

Scénario : Andrew Kreisberg Dessins : Phil Hester, Eric Gapstur

Alors que Barry AllenCisco et Caitlin sont en train de prendre du bon temps à Coast City, dans une scène qui transpire la bonne humeur et la légèreté propre aux personnages, un double-meurtre sordide est commis à Central City, et le jeune expert doit bien vite revenir pour mener l’enquête. Le numéro introduit ici un vilain très « animal » et ça fait rudement plaisir de voir les auteurs prendre cette direction, qui aurait effectivement moins de crédit à se voir transposée à la télévision. Un déroulement de numéro assez classique, avec la révélation du gros vilain en dernière page, et Phil Hester nous livre un ensemble de planches plus que correct et coloré, avec ce qu’il faut de détails dans les différentes scènes et un design qui, s’il ne respecte toujours pas vraiment les visages des acteurs de la série, nous fait au moins plaisir par son efficacité.

– ArnoKikoo

Note : 8/10


NEW 52

 

AQUAMAN #38

review AQUAMAN #38

Scénario : Jeff Parker Dessins : Paul Pelletier, Sean Parsons

Les aventures d’Arthur Curry continuent alors que ce dernier est toujours à la recherche de sa mère. On le retrouve là où on l’avait laissé essayant de retracer le chemin que sa mère avait parcouru pour la dernière fois avant de disparaitre. Du côté de l’écriture de Parker il n’y a pas grand-chose à redire puisque tous les ingrédients sont une nouvelle fois réunis pour passer un bon moment. De l’action avec des créatures magiques, des portails de transports qui mènent vers d’autres dimensions, des énigmes résolues et même encore plus. Arthur est toujours ce personnage noble, fort et fier comme l’exige sa position et il forme avec Mera, un couple qui en jette. D’ailleurs si Mera a clairement un second rôle dans cette histoire, son implication ponctuelle n’est jamais forcée et joue parfaitement cette reine qui sait se mettre en retrait dans une quête qui touche Aquaman particulièrement. Par contre, personnellement, je trouve que Pelletier, même s’il s’en tire toujours assez bien, a perdu en qualité. L’ensemble des visages sont moins expressifs, moins ressemblant à ce qu’ils étaient auparavant. Globalement cela donne l’effet que le dessinateur est pressé tout au long du numéro et ne se donne pas le temps de faire des planches plus détaillées. Le dynamisme n’est pas en question puisque les scènes d’action rendent plutôt bien, mais c’est surtout lors des phases de dialogue que ça se ressent le plus. Le cliffhanger n’a rien de surprenant, c’était plus une question de « quand » que de « si » donc pas de grande surprise, mais un vrai plaisir.

– Nathko

Note : 8,5/10

ARKHAM MANOR #4

review ARKHAM MANOR #4

Scénario : Gerry Duggan Dessins : Shawn Crystal

Alors que nous évoluions dans une atmosphère d’enquête poisseuse en huit-clos, Duggan balance la sauce et transforme ce numéro en véritable film d’horreur avec ce Clayface jokerisé absolument terrifiant qui parcourt les couloirs et chambres du Manoir Wayne, entraînant dans son sillage une mort atroce pour les internés. C’est donc à Jack Shaw de s’associer en fortune avec Mr. Freeze pour contrer ce monstre. Un team-up redoutable qui est servi dans son histoire par plein de petits détails se rapportant au reste du Bat-verse des New 52, avec notamment un gros clin d’oeil à Gotham Academy que j’ai vraiment hâte de poursuivre dans la série en question. Quelques touches d’humour viennent également ponctuer la chose (Alfred qui trolle Hush, ça n’a pas de prix), et l’on repart ensuite véritablement au coeur de l’intrigue principale. Alors oui ce passage horrifique était hyper sympathique, mais c’est vrai qu’il a eu une impression d’un certain rajout, pour coller avec les intrigues d’autres séries (et en l’occurrence, on est en plein Endgame là). Mais je ne boude jamais mon plaisir quand un récit est si bien amené, quand Mr. Freeze est très bien caractérisé – on retrouve une certaine mélancolie propre au personnage – et lorsqu’on a droit à 20 pages de pure beauté par Shawn Crystal, qui est décidément une révélation de ces derniers mois (avec Karl Kerlsch qui officie… sur Gotham Academy, again. Vous saisissez le message ?). Son Clownface lui permet de s’adonner à des folies visuelles, des personnages au décors, tout est travaillé, léché, et même si on pourra lui rapprocher son style à celui de Sean Murphy, il s’en dégage beaucoup car c’est tout de même moins anguleux, avec un gros travail de courbes. Et vous savez que j’aime les courbes, surtout celle des femmes. Hum. J’en étais où ?

– ArnoKikoo

Note : 9/10

 

BATMAN #38 – Endgame, partie 4

review BATMAN #38

Scénario : Scott Snyder Dessins : Greg Capullo

Snyder tente clairement de me rendre fou. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est personnel mais… Bon, toujours impossible de réellement déceler le vrai du faux, et ce ‘ain de back-up qui vient toujours raffermir ce ‘ain de doute ! Il joue avec nous, de A à Z, même jusqu’à faire dire à l’un de ses personnages : “ça ne ressemble pas à une histoire de Batman hein ?”, grosso-modo. Rhaaaaa ! Je continue de pas aimer l’idée, mais je continue d’être porté par l’histoire, ne sachant sur quel pied danser. Et toujours tiraillé par le fait que Scott Snyder ne voit que Scott Snyder… Même si dans ce numéro, il a tendance à me faire un peu mentir, bien qu’il ne référence réellement directement les travaux des autres auteurs. Mais il cite et utilise tout de même d’autres éléments pertinents du DC Verse. Mais reste toujours ce problème de statu-quo, ce Joker dont on nous dit tout, mais dont on ne sait finalement rien, ce croque-mitaine, ce “pale man”… Et Batman qui se met à notre place, qui ne croit pas du tout à tout ce bordel et pense que c’est complètement con ! J’exagère à peine. Oui, Snyder se moque de moi, Snyder se moque de Batman et Snyder se la raconte en plus ! Et ça m’énerve, bon dieu que ça m’énerve. Bien sûr que c’est maîtrisé de bout en bout, que c’est voulu, et touti quanti. Mais j’ai vraiment besoin de la fin pour confirmer ou infirmer si la finalité de tout ce bazar en vaut la peine ou non. Petite note de déception concernant Capullo que je trouve un peu en deça cette semaine, mais rien de bien dramatique ceci dit, ne nous affolons pas. Après côté ambiance, c’est plus du tout la même que le précédent numéro, l’horrifique fait place à… heu… l’explication du détective. C’est moins intense et moins bien rythmé, mais ça soulage un peu et y’a une bonne utilisation de Grayson, donc je pardonne sur ce coup là.

Et donc y’a ce ‘ain de back-up, servi aux dessins par un superbe Sam Kieth qui m’avait clairement manqué sur le personnage ! J’adore son style crayonné tout en volupté. Et vu qu’on nous raconte une nouvelle fable ici, ça colle ! Mais c’est une vraie fable cette fois, pas de doutes possibles. Cependant et paradoxalement, elle nous fait douter d’autant plus sur tout le reste. A noter qu’elle porte sur Batman (en grande partie). Et je dois dire que c’est efficace et que le job de ces back-ups est bien celui que je soupçonne depuis le début : nous faire perdre la tête quant aux intentions de l’auteur et du Joker !

Voilà, que vous dire. Ça serait que de moi, je ne noterais pas. C’est impossible. Ca dépend trop de la suite. Mais je vais tabler sur la surprise d’être vraiment pris pour un imbécile et faire genre que c’est positif, et pour les quelques bons points que j’ai relevé aussi, tout bêtement. Par contre, attendez vous au pire pour la prochaine review… Indice : elle ne sera pas de moi.

– Freytaw

Note : 7/10

 

BATMAN ETERNAL #43

review BATMAN ETERNAL #43

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, Ray Fawkes, Kyle Higgins et Tim Seeley Dessins : David Lafuente

Haaa, une belle bouffée d’enthousiasme, que ça fait longtemps que je n’en avais pas eue, pour le titre Batman Eternal. Qu’on se le dise, ce numéro fait le lien directement avec l’histoire que nous avions vu dans le Batman #28 et certains passages sont donc d’ores et déjà connus. Pourtant le numéro se révèle assez bavard au fil des pages, car les auteurs essayent d’instaurer plusieurs choses. Premièrement, c’est la relation entre Stephanie Brown et Harper Row (qui a définitivement été acceptée en tant que Bluebird) qui se dessine, avec ce qu’il faut de phases clichées, avec un premier contact très froid qui va bien sûr se transformer, j’en suis convaincu, en profonde amitié. Et quelque chose me dit qu’après Convergence, nous pourrions bien avoir une série de team-up entre Bluebird et Spoiler (on parie ?). Je suis resté un peu dubitatif au départ lorsque nous voyons les propos que tiens Selina Kyle, qui au final s’avèrent assez à propos, cette dernière se plaisant à jouer constamment sur la ligne qui sépare le bien du mal, et je resterai assez curieux de voir dans quelle direction le personnage ira dans sa propre série. Malgré un numéro verbeux, qui pourrait fatiguer un peu à la longue, car Spoiler semble en avoir après Batman, et c’est dit avec insistance sans qu’on ne nous donne vraiment d’explication, la dernière page nous apporte ENFIN une explication de qui est vraiment derrière tout ça. Enfin, ce n’est pas dit clairement, mais si vous avez suivi le Batman de Snyder, vous comprendrez tout de suite. Et même si le numéro en soi n’avance pas des masses, ce dernier instant m’a suffi à procurer assez d’excitation pour que je me dises à nouveau « oh m*rde, vivement la suite ! ». Et ça ne m’était pas arrivé depuis pas mal de temps. Concernant la partie artistique, j’ai été charmé par le style très anguleux de David Lafuente, qui passe très bien malgré les changements de proportion de ses visages qui donnent un effet parfois bizarre (la coupe de cheveux d’Harper qui n’a aucune constance), sans pourtant jamais que ça ne devienne moche. Aidé par des couleurs éclatantes, qui siéent superbement aux personnages féminins, majoritairement présents dans ce numéro, les dessins participent à cette petite réussite qu’est ce 43ème numéro. Ca fait plaisir !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

CATWOMAN #38

review CATWOMAN #38

Scénario : Genevieve Valentine Dessins : Garry Brown

Que cette lecture est lourde cette semaine. Loin de moi l’idée de dire qu’elle n’est pas plaisante, au contraire, mais elle est juste lourde. Il s’en dégage une ambiance sombre et pesante. On deale avec la suite des évènements du mois dernier, Selina était en posture délicate, là, après une réunion au sommet (d’un immeuble) entre Selina, Catwoman et Batman, elle doit prendre du recul. On retrouve alors un autre monde, et tout est bien triste, bien compliqué. En plus,  on a même droit à la présence une nouvelle fois de Sionis alias Black Mask, puis au final de Penguin.

Maintenant, je me demande comment le titre va évoluer. On se retrouve avec une Selina confrontée à un triste retournement de situation, elle veut préserver la sécurité de sa famille, mais la pauvre se retrouve bien seule. Gotham est de plus en plus triste, et la guerre ne va pas tarder à pointer son nez. Il était très risqué pour Selina de vouloir régner de mains de maître sur les familles du crime tout en préservant Gotham, et elle le comprend bien. J’ai toujours du mal avec les planches qui sont parfois douteuses avec les visages fantômes qui se font même plus présents que dans les numéros précédents.

– Harley

Note : 6/10

DEATHSTROKE #4

review DEATHSTROKE #4

Scénario : Tony S. Daniel Dessins : Tony S. Daniel, Sandu Florea

La série Deathstroke c’est presque un plaisir coupable. Coupable parce qu’on pensait presque tous que malgré la surprise des premiers numéros, la suite allait forcément se casser la figure. Après tout, c’est Tony S. Daniel qui écrit quoi. Son talent avec des crayons est largement au-dessus de celui de son écriture. Pourtant, après un, puis deux, puis trois et maintenant quatre, les numéros se suivent et restent plaisants. Impensable. Pourtant si. Et même si ça commence à avoir tendance à trop vouloir parler pour dire plein de choses qui font super intéressant, il n’en reste pas moins que l’on aurait pu se passer de certaines scènes. D’ailleurs dans ce numéro, l’action est bien moins présente. C’est donc de l’histoire que l’intérêt doit arriver. Là aussi, ça paraissait compliqué. Et pourtant là aussi, on est surpris par la qualité de la chose. Ce n’est effectivement pas l’histoire du siècle mais je trouve que Tony S. Daniel parvient à éviter de très gros clichés qui auraient tout foutu en l’air s’il était tombé dedans. La jeunesse retrouvée de Slade Wilson permet de petites pirouettes scénaristiques intéressantes mais la continuité des évènements n’en reste pas moins complètement floue. Et puis la fin est un peu trop téléphonée, trop grosse. Que le diable emporte la continuité, parce que Deathstroke c’est franchement fun, sanglant et brutal. Ce quatrième numéro se prend un peu plus au sérieux, pourquoi pas. On verra par la suite si la série ne s’enterre pas elle-même dans trop de gravité. En tout cas les personnages sont classes, c’est beau à regarder même si les visages ont tendance à se ressemble beaucoup trop, et puis Daniel a trouvé le bon filon de jouer avec la famille de Wilson, avec son environnement proche. Un peu comme Aquaman et Wonder Woman. Qui sait, avec le temps la série saura prendre une nouvelle dimension elle aussi !

– Nathko

Note : 7/10

EARTH 2 : WORLD’S END #17

review EARTH 2 : WORLD'S END #17

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett et Mike Johnson Dessins : Andy Smith et autres

C’est la guerre. C’est la merde. En ça la série donne vraiment le ton, à chaque numéro. Chaque semaine on a droit à un chapitre qui nous raconte le combat d’un monde qui lutte pour sa survie. Entre les moments de dépression intense et la liesse d’une simple lueur d’espoir d’une potentielle victoire, la série sait nous montrer tout ce qui fait l’horreur de ce genre d’évènement mais aussi le bon qui peut en naître. En fait, la série dans son ensemble et ce numéro aussi, restent du même niveau. Vraiment bien. Le conflit dure peut-être un peu trop longtemps en termes de chapitres puisqu’en termes de temps écoulé pour l’histoire, tout se passe relativement vite. En fait le vrai « problème » que j’ai c’est que je commence un peu à fatiguer des personnages, des super-héros, qui se battent pour l’humanité. D’ailleurs c’est un petit passage qui aborde un peu la question de la réaction de cette dernière face aux évènements. Je sais bien que c’est une série super héroïque, mais j’avoue que j’aimerais avoir un peu plus de substance du point de vue humain. Après tout c’est quand même eux qui subissent tout ça, sans pouvoir faire grand-chose, sans qu’ils ne comptent vraiment, comme dépossédés de leur monde, de leur vie. C’est peut-être voulu, qui sait ? Mais j’aimerais qu’un jour on se penche, même l’espace d’une chapitre, sur une famille « classique » au milieu de tout ça. Tout ça pour dire que malgré tout, je l’apprécie beaucoup cette série parce qu’elle nous raconte une histoire horrible mais que les morceaux de bravoure ne manquent pas !

– Nathko

Note : 8/10

GOTHAM ACADEMY #4

review GOTHAM ACADEMY #4

Scénario : Becky Cloonan, Brenden Fletcher Dessins : Karl Kerlsch

A mon tour de dire à quel point cette série est rafraîchissante ! Un tout petit bout de style indépendant dans un univers mainstream. Que dis-je, dans l’univers de Batman ! Oui oui, je sais, Batman par-ci, Batman par-là. Bla bla bla. Non les mecs (et les filles, même si, vu que vous êtes généralement plus malines, vous l’aviez déjà deviné), ça se passe peut-être à Gotham City, mais ce n’est pas une série Batman. A moins que vous considérez que deux ados/gamines en jupette d’écolière qui se baladent dans une vieille école pour résoudre des “mystères mystérieux”, ça ressemble à du Batman. Ou alors, vous vous méprenez du fait que Bruce apparaisse sur une (seule) case ici, ce qui en ferait là aussi une série Batman. Ou même encore vous vous faites des idées parce que le personnage apparaissant dans ce fabuleux cliffhanger soit clairement un élément imposant (dans tous les sens du terme) du Bat Verse. Ou, finalement, vous êtes influencés par cette review qui comporte tellement de fois (en gras, en plus) le nom Batman que forcément, c’est une série Batman. Ben quelles que soit la raison, vous vous plantez ! J’insiste ! Et ces petites héroïnes, qu’elles sont adorables, et pas seulement grâce aux fabuleux traits et à l’immense personnalité que dégagent les dessins de Karl Kerschl, mais aussi et surtout parce qu’elles gagnent à être connues ! Alors oui, on peut craindre quelques stéréotypes que l’on peut trouver dans tout les teens trucs et les teens machins (surtout ceux de la télé en fait), mais plus l’histoire et les personnages s’étoffent, et plus cette douce originalité nous prend dans ses bras et nous fait plaisir. Ce numéro, en plus d’être intriguant et bien rythmé, ne déroge pas à la règle : Maps nous fait l’étalage pour sa passion des épées et Olive nous montre ici tout son talent de petite détective ! De quoi en faire une merveilleuse petite Batman plus tard ! Ah… heu… attendez… Qu’est-ce que je disais moi déjà ?

– Freytaw

Note : 8/10

 

GOTHAM BY MIDNIGHT #3

review GOTHAM BY MIDNIGHT #3

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Ben Templesmith

A mon tour de dire à quel point cette série est… heu… intéressante. Un tout petit bout de style indépendant dans un univers mainstream. Que dis-je, dans l’univers de Batman ! Oui oui, je sais, encore ! Mais c’est pas ma faute ! Mais toujours “non” les mecs (et les filles, si elles veulent, mais c’est juste de la politesse, encore une fois), ça se passe peut-être à Gotham City, mais ce n’est pas non plus une série Batman ! A moins que vous considérez qu’une bande de flics en imper accompagnés d’une bonne soeur qui se baladent dans les quartiers crasseux de la ville pour exorciser (littéralement) des démons et des fantômes, ça ressemble à du Batman. Ou alors, vous vous méprenez à cause de ce petit logo Batman sanglant sur la couverture, qui vous invite franchement à lire un titre Batman. Ou même encore, vous vous faites des idées parce que le personnage de Jim Corrigan, qui est présent dans Batman Eternal, mentionne James Gordon dans un flashback saisissant. Ou, finalement, vous êtes influencé par cette review qui comporte tellement de fois (en gras, en plus) le nom Batman que forcément, c’est une série Batman. Ouais je sais, j’aime le comique de répétition. Mais vous vous plantez encore ! Et ces flics, qu’est-ce qu’ils ont peur de rien (ou pas trop) ! Alors ouais, on est dans de l’horrifique, avec ce graphisme indépendant et crasseux qui peut déplaire à certains, mais plus l’histoire et les personnages s’étoffent, et plus cette violente originalité nous lacère de son existence toute palpable et fascinante. Ce numéro, en plus d’être horriblement dérangeant et bien rythmé, ne déroge pas à la règle : l’un des super flics du paranormal se met même à causer à une ombre maléfique (vraiment) pour éviter qu’elle ne tue d’autres gens sur son obscur passage. Pendant que vous avez Jim Corrigan qui demande au Spectre à l’intérieur de lui de se calmer un peu ! Voilà de quoi en faire un chouette chevalier vengeur de la nuit, comme Batman ! Heu… rhaaa, encore raté…

– Freytaw

Note : 8/10

 

HARLEY QUINN #14

review HARLEY QUINN #14

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Chad Hardin

La vie d’Harley Quinn est juste un enfer. Et si parfois on a droit à plusieurs journées dans un numéro, ici, on a droit à toute une journée, et elle est bien remplie. Après un début de journée difficile, Harley doit se rendre à son travail, où l’on rencontre un papi SM qui finit bailloné, on a droit à un sauvetage de mamie, avant que tout parte en vrille pour ses plans de fin de soirée. C’est plutôt assez marrant, et on a même droit à une petite visite du Joker, oui oui.

Les auteurs s’amusent à faire vivre toutes sortes d’aventures à Harley Quinn, tout en nous livrant des petits éléments qui nous ramènent à ce que l’on connait bien du personnage comme le côté psychiatre, le Joker. Les planches sont assez loufoques avec une Harley très expressive, parfois trop peut être. Mais ça reste très fun, et sans prise de tête. Bon après, ça risque de ne pas passer auprès de tout le monde car c’est peut être un peu osé, mais personnellement j’ai bien aimé. Surtout quand ça devient grotesque comme avoir un papier SM attaché sur le bureau du Dr Quinzel.

– Harley

Note : 7/10

INFINITY MAN AND THE FOREVER PEOPLE #7

review INFINITY MAN AND THE FOREVER PEOPLE #7

Scénario : Dan Didio, Keith Giffen Dessins : Daniel HDR et autres

Après un numéro dans la veine du dernier épisode des Power Rangers (à peu de chose près), nous voici donc de retour dans une routine un peu embarrassante alors que la série n’en est qu’à son septième épisode. En même temps, c’est aussi le but de l’épisode : les Forever People sont en berne, du moins l’un d’entre eux, Moonrider, déprime grave de sa situation qui ne le mène nulle part. Et en tant que lecteur, je le comprend un peu. Oui, c’est relativement frustrant parce qu’autant j’arrive à m’attacher à ces petits gars, autant leurs “aventures” sont totalement aléatoires et nous laissent dans l’attente perpétuelle que leur destin se révèle à eux ! Mais pourtant, ce numéro possède la même saveur originale que les précédents, avec sa pointe de décalage, jouant sur le contraste entre la condition de New God et celle d’humain. Et l’aventure de Seraphina, plutôt barrée pour le coup (et ça fait d’ailleurs plaisir d’avoir enfin un petit focus sur elle), est assez drôle ! Pour le reste, c’est toujours les Forever People qui essayent de trouver leur place sur Terre. Avec tout de même un peu plus d’action sur la fin, qui vient finalement contredire tout ce que je viens de dire et vient de poser une finalité à l’ensemble ! Mais ça ne fait que jouer sur les “mystères mystérieux” habituels. Maintenant ce qu’on veut, c’est les réponses !

Au niveau des dessins, je regretterai toujours que Giffen n’ait pas poursuivi le trait. Mais Daniel HDR s’en sort très bien aussi, même si on est dans du classique efficace. En somme, un numéro tout juste sympa, mais ce n’est pas suffisant pour imposer cette licence. Mais pour le coup, et malheureusement, l’annulation se justifie cette fois-ci.

– Freytaw

Note : 5/10

 

JUSTICE LEAGUE DARK #38

review JUSTICE LEAGUE DARK #38

Scénario : J.M. DeMatteis Dessins : Andres Guinaldo, Walden Wong

Bon cette histoire de temporalité et de mondes nouveaux, enfin anciens, c’est intéressant, surtout avec le dénouement mais je suis quand même bien contente qu’on approche de la fin de l’histoire. J’aime bien rencontrer de nouveaux personnages, voir comment l’équipe se débrouille pour s’en sortir, mais encore une fois on retombe sur une trame, Zatanna et le reste de l’équipe. On est encore centré sur elle, sur ses doutes, ses peines, tout ça, alors que les autres aussi ont pris cher. Mais non, il faut que tout soit ramené à elle. Et au moment où l’on croit que ça va mieux, rebelote, encore Zatanna. C’est bon on a compris qu’elle a vécu un très sale moment depuis Justice League Dark Annual, mais quand même, ce serait bien qu’elle quitte sa phase émo.

Pour couronner le tout, on a des planches égales au scénario. C’est bof bof. Les visages des personnages sont parfois bizarres, et on pourrait même avoir du mal à les reconnaitre lorsque l’on n’est pas en plan rapproché. Surtout Andrew Bennett par exemple, ou encore Zatanna (encore). Mais bon, espérons que le numéro du mois prochain remonte le niveau, même si j’ai des doutes.

– Harley

Note : 5/10

RED LANTERNS #38

review RED LANTERNS #38

Scénario : Landry Walker Dessins : Jim Calafiore

C’est maintenant au tour de Red Lanterns d’aborder le virage post-Godhead. Pour l’occasion, exit Charles Soule et on retrouve Landry Walker au scénario. Alors que la fin de Godhead et la rencontre avec Simon Baz pouvait laisser l’espoir de retrouver un Guy Gardner un peu moins dépressif, on sombre ici dans la noirceur la plus totale.  Le numéro n’est finalement pas mal écrit et la narration à la première personne est même maitrisée. Seulement, trop c’est trop et entre les amas de corps calcinés et le spleen du personnage principal, on ne trouve pas grand chose pour s’accrocher puisqu’il n’y a aucune évolution entre le début et la fin. L’identification à Guy Gardner devient même extrêmement difficile tant le ton est désespéré et l’empathie envers lui s’efface petit à petit pour laisser place à une certaine gêne parce que notre bon vieux Lantern semble avoir vraiment touché le fond. Artistiquement le style de Jim Calafiore et les couleurs de Gabe Eltaeb servent bien le propos de l’épisode en donnant un aspect sale et sombre aux planches. De plus, le découpage, parfois assez cinématographique, permet de conserver une certaine sobriété bienvenue pour ce genre de récit. Red Lanterns #38 n’est donc pas un livre à lire dans un mauvais jour tant la noirceur domine ici. Certains pourront certainement y trouver leur compte mais les héros suicidaires, ça a quand même tendance à lasser à la longue…

– n00dle

Note : 5/10

SECRET ORIGINS #9

review SECRET ORIGINS #9

Scénario : Charles Soule et autres Dessins : Alessandro Vitti et autres

Et un nouveau petit tour sur les origines connues (ou pas, on sait jamais !) de nos héros favoris (ou pas, on sait jamais !). Ce numéro débute avec Swamp Thing et nous narre un peu tout ce que l’on sait déjà, à travers les yeux de Gaurav Gate. Oui, Charles Soule n’oublie pas d’intégrer ses idées. Mais il le fait bien, et de manière juste. Tout en respectant scrupuleusement les idées de départ de Snyder, à savoir la conservation (plus ou moins dans l’idée) des précédent runs de la créature, celle qui se “prenait” pour Alec Holland. Reste le coup de la “résurrection” margique de Holland, qui ici se passe totalement d’explications pour nous l’exposer comme un fait du “destin”. Je suis relativement déçu de cet aspect (surtout quand on sait que c’est Brightest Day qui a causé son retour). Dommage. Sinon les dessins sont verts. Ca colle. C’est joli. Voilà voilà.

Et vient Power Girl, où Levitz fait un très bon job. Un bon résumé, une belle mise en bouche, assez touchante sur les premières années dépeintes (et rigolo aussi disons-le). D’ailleurs, j’ai découvert ce passage là où Karen débarque finalement en tant qu’enfant chez les Kent, ce qui change. On repasse bien sur par la mort de Batman et Superman, et sur l’idée que Power Girl est une fille perdue dans un autre univers (un héritage du post-Crisis), mais avec Huntress cette fois. Ça passe crème, c’est fluide… et hop, transition brutale sur la nouvelle Power Girl qui débarque. La fameuse Tanya, dont je n’ai encore rien lu, mais dont il manque ici tout le développement relationnel entre les deux filles, comment se connaissent-elles et se sont-elles rencontrées ? Au moins ça ? Bon, tant pis. C’était sympa quand même, et joli en plus ! Sans aucune vulgarité ! Oui, avec Power Girl, c’est pas toujours facile…

Et enfin John Stewart. Clairement, ça tombe à point nommé car même si on en a eu un aperçu dans Zero Year, le personnage a très peu été redéfini malgré toutes les mésaventures et les crises d’identité qu’il a pu connaître. C’est un peu le lantern qu’on ne sait pas trop (ou plus trop) écrire. Et pourtant, Van Jensen semble avoir renoué avec le personnage d’une fort belle manière, définissant à partir de zéro son caractère ambigu, sans oublier son métier d’architecte qu’on a trop souvent tendance à oublier pour parler de son côté militaire. La balance est ici maitrisée et cela fait plaisir à voir. Oui, avec un peu plus de direction dans ce sens, John Stewart peut vraiment redevenir un lantern original et intéressant à suivre. En fait c’est simple, cette origine arrive à me faire attacher des qualificatifs à ce Lantern. Restent les dessins qui ne sont pas du tout à mon goût, très clairement. J’ai du mal à les associer avec les évènements dépeints. Mais soit. C’est pas non plus horrible, soyons honnête, et ça a au moins l’audace d’être particulier. A vous de juger !

Un numéro de Secret Origins qui fait le taf (une fois de plus). Vous savez à quoi vous attendre maintenant ! Mais j’ai apprécié ces petits retours sur ces trois personnages qui n’ont d’ailleurs, absolument rien à voir les uns avec les autres.

– Freytaw

Note : 7/10

SINESTRO #9

review SINESTRO #9

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Dale Eaglesham

Sinestro c’est le rebelle des Lanterns. Alors que toutes les autres séries s’engagent dans un chapitre post-Godhead, bah lui il décide que non et c’est finalement tant mieux parce que l’on n’a pas besoin de tout un numéro faisant avec les conséquences de cette méga guerre. Bien sûr, des petites graines avaient été plantées de-ci de-là durant l’event et le début du numéro est consacré à la plus importante d’entre elles. D’ailleurs c’est la confirmation qu’il s’agit là d’un grand bouleversement et que le long terme est visé avec cette voie. On passe toutefois assez vite à tout autre chose, plus ancien. Rien de bouleversant en soi, à part que pour une fois on voit Sinestro dans une posture de non domination assez étonnante. Et si on l’a déjà vu dans ce genre de situations, il n’avait jamais l’air de s’en inquiéter. Le cliffhanger de fin ne lui laisse aucune chance de faire autrement cette fois-ci. Le nouvel ennemi est tout nouveau car il a été créé pendant les New 52. Pour beaucoup, cela paraitra réellement nouveau alors que les plus attentifs auront déjà croisé ces « nouvelles têtes » (hello Futures End) et on sait déjà de quoi elles sont capables. Cela n’en rend les choses que plus excitantes pour la suite. Maintenant le noyau dur de ce numéro #9 n’a rien de transcendant puisqu’il s’agit d’un affrontement entre Sinestro et un personnage que vous connaissez bien. Pas mal d’action, une petite réflexion sur les similarités des deux personnages et les raisons qui poussent Sinestro à ne pas s’allier à lui. L’ensemble reste tout de même limité et ça ne va jamais bien loin. On ne fait que gratter la surface d’un thème pourtant bien plus complexe. Je ne m’en fais pas, généralement le personnage ne reste jamais aussi superficiel.

– Nathko

Note : 7/10

STAR-SPANGLED WAR STORIES FEATURING G.I. ZOMBIE #6

review STAR-SPANGLED WAR STORIES FEATURING G.I. ZOMBIE #6

Scénario : Justin Gray, Jimmy Palmiotti Dessins : Scott Hampton

Par contre, que je vais la regretter cette série là ! Son concept est tout couillon, mais son doux mélange apocalypse de zombie, espionnage et action est un cocktail vraiment délicieux. Les grand films hollywoodiens devraient en prendre de la graine… Bon, le rythme serait sûrement différent, mais là n’est pas la question ! Cette fois-ci, le numéro est d’ailleurs plutôt posé. On se concentre sur la partie espionnage et infiltration. C’est l’heure pour Jared de retrouver Carmen, et à Carmen, qui ne se doute pas du retour du zombie prodige, de préparer son départ. Un petit jeu croisé en plein milieu de la base ennemie qui n’a visiblement pas encore délivré tous ses secrets. Et c’est tant mieux ! C’est d’autant plus excitant, d’autant plus intense. Effectivement, ce numéro est pas le meilleur, alors je préfère rappeler l’intensité et la folie du reste du titre pour continuer à la vendre, parce que l’ensemble est maîtrisé et vraiment sympathique. On est cependant dans un entre-deux nécessaire, et Jared commence à bien être remonté. Le calme avant la tempête. Les deux derniers numéros seront explosifs ! En tout cas il le faut, et là le cocktail approchera de la perfection.

En attendant, les dessins sont peut-être en deçà de ce qu’on nous livre d’habitude, les dernières pages me donnent le sentiment d’avoir été rushées. Mais les visages en gros plan sont par contre toujours aussi expressifs et soignés, au moins, y’a rien de bien choquant. Cette série est bien, et comme d’habitude, vous ne l’avez pas achetée. Mais c’est pas grave, au moins, j’en aurais profité le temps que ça aura duré !

– Freytaw

Note : 7/10

THE FLASH #38

review THE FLASH #38

Scénario : Van Jensen, Robert Venditti Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Une histoire de Flash qui commence à trainer en longueur, c’est quand même un comble et il faut avouer que c’est un peu le cas depuis deux épisodes. Van Jensen et Venditti poursuivent donc leur récit sur deux front avec d’un côté la partie dans la Speed Force et de l’autre celle à Central City. Voilà un épisode qui commence doucement et qui tombe un peu dans la facilité dans sa première moitié, notamment parce que les auteurs nous balancent des infos par l’intermédiaire d’un personnage en oubliant un peu de vraiment nous raconter une histoire. Les choses s’accélèrent enfin par la suite et même si les relations et les réactions des personnages demeurent un peu manichéennes, l’apparition de Mirror Master vient lancer un dernier acte beaucoup mieux rythmé. Dommage donc que le numéro ait tendance à s’éparpiller entre énormément d’éléments qui, pris séparément, n’avancent pas beaucoup. Comme d’habitude, Brett Booth fait le job d’un point de vu artistique. Il faut encore une fois vanter le dynamisme de ses illustrations qui sert bien le personnage de Flash et son univers. Hélas les défauts habituels sont toujours là, visage parfois raté, proportions corporelles un peu folles et un découpage bordélique par endroits mais qui a, aussi, son charme. Au final, malgré une intrigue chargée et parfois bancale, Venditti et Van Jensen livrent un divertissement plutôt efficace. Reste maintenant à éviter de tomber dans la routine en apportant un peu de folie à tout ça.

– n00dle

Note : 7/10

THE NEW 52 : FUTURES END #39

review THE NEW 52 : FUTURES END #39

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Patrick Zircher

Ca faisait quelques semaines maintenant que je n’avais plus trop ressenti le souffle épique de cette série. Depuis l’explosion de Cadmus en fait, si je puis dire. C’était devenu beaucoup trop calme. Après, mon intérêt n’était pas non plus mort, loin de là, mais les intrigues ont posé un frein et une certaine déconvenue dans la cadence du titre alors que de l’autre côté, on a World’s End qui va à deux cents à l’heure (ce qui me plaît toujours, même si je sais que je suis pas tout le monde, et grand bien m’en fasse !). Mais ce numéro là, bien que toujours du coté de la lenteur, accélère vraiment les choses. Surtout son cliffhanger et l’implication de Kal-El dans l’équation. Mais vraiment cette fois. Il a fini de geindre ! Plus le choix. C’est Superman. Maintenant je dois bien admettre aussi que j’éprouve de l’intérêt pour l’intrigue tournant autour de Firestorm, non pas que le nouveau personnage me fasse vibrer, mais toute la question sur le besoin des téléporteurs et le retournement de situation avec Polaris, ça m’a pas mal surpris dans le bon sens. C’est un bon questionnement ! On a déjà vu ça, bien sûr, mais ça reste bien amené et j’ai hâte de voir vers quoi cela va se conclure… Même si effectivement, les choses risquent de tourner court de ce côté là avec ce qui se profile dans l’horizon spatial…

Pour les dessins hein… franchement, vous savez ce que j’en pense. Au moins, la constance de cette série à ce niveau là aura plutôt était remarquable ! Et maintenant hé bien, la venu de Convergence approchant à grand pas (et ce numéro vient bien le prouver), je dois moi aussi disparaître quelques temps pour retourner dans le futur, sauver ma timeline et mon univers. Tâche délicate qui risque de me prendre pas mal de temps. Je ne serai pas bien loin et je penserai à vous. Adieu !

– Freytaw

Note : 7/10

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ArnoKikoo

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Ganglios
Ganglios
9 années il y a

Mortal Kombat X ne mérite pas d’être bashé de la sorte! L’auteur est Shawn Kittelsen (et pas Ron Marz), Corentin s’en donne à coeur joie de détruire ce comic tout à fait respectable. Je comprends que l’on n’aime pas telle ou telle licence, toujours est il que dans le cas présent, il n’y a qu’a ouvrir les yeux pour apprécier les plans ambitieux, un bon coup de crayon et un(e) coloriste au top! Cher Corentin, si pour vous la simple vue du mot Kombat avec un K vous fait perdre tout sens commun, peut-être devriez vous remettre la review à qqn de plus respectueux et distant! C’est juste de l’acharnement, pas respectueux du travail de critique, pas respectueux pour le dessinateur qui fait un tres bon travail, pas respectueux pour les amateurs de comics que nous sommes, pas respectueux tout court! Je ne vous salue pas!

Corentin
9 années il y a
Répondre à  Ganglios

Merci pour ce commentaire déplacé. ^^
Je précise bien entendu que j’aime la licence Mortal Kombat, que j’ai vu/joué/apprécié la plupart des jeux, films et séries TV adaptés de cet univers (variablement), et que j’ai parcouru suffisamment de comics pour avoir à peu près foi en mon avis.
Tu ne le partages pas ? C’est dommage ! Malheureusement, le simple fait que je n’ai pas aimé ce comics démontre à mon avis que les qualités que tu vantes sont le fruit d’une notion simple: la subjectivité. Car si le travail au dessin ou au scénario était à ce point évident de qualité, je n’aurais pas « détruit » ce comics tout à fait respectable.
Parce que c’est un fait : ça ne m’amuse pas de mettre des mauvaises notes ou de faire des reviews négatives (tu trouveras sur cet article deux autres oeuvres critiquées et notées par moi). Vu que je ne suis ni un sadique ni un mec foncièrement méchant, j’essaye juste d’être honnête dans mon avis, ce qui me semble être le respect le plus élémentaire que je peux fournir à l’égard du lectorat et des auteurs de cette BD.
Maintenant, j’aimerais que tu médites à cette idée de « distance » que tu me proposes, avant de te lancer dans des attaques personnelles du genre. Je te rappelle qu’on ne parle que de comic books. Le fait que j’ai trouvé Mortal Kombat X nul au point de lui mettre zéro ne t’empêche pas de l’apprécier – ça ne diminue pas ton expérience de lecture ni le plaisir que tu y trouves. Merci de me laisser la liberté de mon avis avant de me cracher dessus (ça aussi, c’est pas forcément à faire quand tu veux parler de respect ^^).
Et accessoirement, si le mépris passe forcément par le vouvoiement, tu n’es pas obligé de te donner la peine. Un simple « ce serait sympa que quelqu’un d’autre que Corentin reviewe Mortal Kombat pour changer, histoire de faire plaisir ceux qui aiment » aurait été tout aussi pertinent, et trouvé le même chemin jusqu’à moi. Mais bon, je suppose que c’est beaucoup demander ^^

Ganglios
Ganglios
9 années il y a

Funny guy! 0! Tu as mis 0! Pas 1, pas 2, 0! Chacun se fera son idée de ce qu’est le respect! Il est aussi de mon droit de relever ce que je pense être un manque de lucidité. Je ne t’ai pas « craché dessus » comme tu sembles le voir! Oui 0 c’est irrespectueux. Subjectivement et objectivement irrespectueux! Maintenant, on peut voir les choses de façons différentes, tout est question de sensibilité. Mais en a t’on de la sensibilité quand on pisse sur le travail d’artistes méritant? Que chacun se fasse son avis.

Ganglios
Ganglios
9 années il y a

Tiens, d’ailleurs je te mets 0 pour ta review, et tu peux me mettre un zéro en retour si cela te chante, après tout! T’as raison, comme un devoir d’anglais, tu pourrais même souligner au marqueur rouge les passages qui t’ont à ce point déplu! J’imagine que ça n’en vaut même pas la peine, Zéro c’est clair, c’est simple, et le dessinateur et le coloriste et le scénariste ont peu de chance de lire la review, tant mieux pour eux, j’ai peine à croire qu’un spécialiste des comics comme tu aimes à le souligner puisse à ce point être aussi sévère! 0 c’est la tyrannie, 0 c’est le mépris! Oui je suis foufou de m’emporter pour si peu, et ça n’est pas contre toi que je m’en prends puisque je ne te connais pas (bien evidemment), mais c’est contre cette forme de critique sans ouverture, sans humanité, bien assis dans le siège de sa suffisance que je m’insurge! Dessiner, c’est dur, c’est un travail. fanfaronne! Le critique doit pouvoir a son tour entendre un avis contraire (et supporter – ou pas – les réactions que sa position suscite) , tu fais ton taf de critique (bon grés mal grés) je fais le mien de fidèle de dcplanet et accessoirement celui de justicier vengeur face aux columnistes qui prennent la grosse tête!

Nagrom Tnasiaf
Nagrom Tnasiaf
9 années il y a
Répondre à  Ganglios

Je suis tout à fait d’accord. Cette review me rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Cette critique n’est que le fruit d’un esprit malade. J’ai moi même vu le film mortal kombat et je m’étonne de voir nombre de critiques négatives sur ce chef d’oeuvre de Christophe Lambert. Mais ces gens n’ont pas idée du métier d’acteur. Moi même ayant fait partie d’une fameuse troupe de théâtre dans mon école primaire, je suis bien placé pour les faire taire, ces cons !

Je hais les gens haineux, et c’est pourquoi je me joins à toi pour exprimer toute ma haine à Corentin. Et j’ajouterai, sans être irrespectueux, que je pense que son avis est à chier, puisque ce n’est pas le mien. D’ailleurs, je lis moi même les reviews pour lire des gens dire exactement ce que je pense et me conforter dans ma magnificence.

Corentin, je ne vous salue pas, et je vous conseille vivement d’aller vous faire soigner, au même titre que tous les abrutis (sans être irrespectueux bien sûr je donne mon avis comme mon camarade du dessus) dont l’avis me déplaît.

wesen
wesen
9 années il y a
Répondre à  Nagrom Tnasiaf

Ton commentaire est un vrai bijou d’ironie et de sarcasme, merci pour cette bouffée d’humour ;)

spectra
spectra
9 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

tout à fait!! D’ailleurs j’ai trouvé le Batman complètement fou, dommage que je ne puisse apprécier pleinement du fait des sombres antécédents de Snyder. Mais en tout cas les concepts apportés, notamment celui du « pale man », sont particulièrement intrigants. Puis le cliffangher m’a mis des étoiles dans les yeux, vivement la suite!!!!

Leonidas
9 années il y a

J’adore ta logique, Ganglios. Selon toi 0 c’est irrespectueux, parce que c’est la note minimale ? Alors il sert à quoi le 0 ? Si quelque chose est pourri et mérite 0, on va pas lui mettre 4 parce que « 0 c’est irrespectueux », on va lui mettre 0. En fait tu me fait un peu penser aux gens qui disent lorsqu’on critique Justin Bieber « mais de toute façon toi tu pourrais pas faire mieux ! ».

Ganglios
Ganglios
9 années il y a
Répondre à  Leonidas

Bien sur que Corentin peut mettre la note qu’il souhaite, tout comme je peux aussi trouver sa notation trop dure et l’écrire en fait. Je ne suis pas critique, c’est évident! Mais tu vois sous l’article ici présent il y a un espace « COMMENTAIRES ». Bêtement j’ai voulu exprimer mon désaccord comme je l’avais déjà fait la semaine derniere sur le meme sujet, meme redacteur, meme titre… ça s’appel la liberté d’expression. Et chacun peut se faire son avis et l’ecrire de la meme façon. je ne vois aucun probleme à ça. juste je ne suis pas en accord et je l’exprime. C’est peut-etre l’age qui fait que la forme est différente. Maintenant si vous voulez me faire passer pour un rageux, ce n’est pas ce qui m’anime mais bon, je comprends le jeu.

Herbefol
9 années il y a

Rattrapage du soir :
-Arkham Manor. Je trouve qu’il y a un petit peu de flottement dans ce numéro, mais c’est toujours aussi beau à regarder. Si les deux derniers numéros sont à la hauteur, ça fera une mini-série vraiment agréable à lire. :-)
-Batman Eternal. On revient aux choses sérieuses et c’est tant mieux. La jonction avec le numéro preview de Batman se fait assez bien, sans trop de redite, j’ai l’impression et on commence, peut-être, à y voir un peu plus clair dans tout ça. :-)
-Batman. Ça pourrait être écrit avec les pieds que je lirai quand même, tant j’aime ce que fait Capullo. Mais en plus, j’apprécie depuis le début ce que Snyder nous bidouille avec le personnage et là, une fois encore, il va loin. Je ne sais s’il finira par faire un peu marche arrière comme dans Death of the Family, mais s’il va bien jusqu’au bout, ça ne sera pas triste. En tout cas, voilà un numéro qui se termine avec une page qui tape bien. :-)
-Deathstroke. Ça ne vole pas bien haut, mais ça n’est pas totalement déplaisant. Et en comparaison de Lobo, c’est même bon (c’est dire le niveau de Lobo). J’ai cru un moment qu’on nous vendait encore de la couv’ menteuse, mais Harley est bien là et assez bien mise en scène. Bon, j’accepter de continuer à suivre ça.

Herbefol
8 années il y a

Fin du rattrapage pour cette semaine. :-)
-Catwoman. Y a pas à dire, entre maintenant et la période Noccenti c’est le jour et la nuit, tant sur le plan qualitatif que sur celui de l’ambiance. Et ça me plait bien mieux comme-ça. Pourvu que l’on continue sur cette voie pendant encore un moment.
-TN52FE. Ça vivote tranquillement sur la plupart des fronts, mais j’ai bien aimé le coup de la bouteille de gin.:p Et la fin laisse peut-être supposer qu’il va enfin se passer quelque chose d’important dans le numéro suivant. Ou pas.
– Aquaman. La quête se poursuit, encore une étape et encore une baston (à croire qu’on ne peut pas faire sans). On sent par endroit qu’il y a deux encreurs différents sur le numéro. En dehors de ça, on rencontre enfin la mère d’Arthur et je suis curieux de voir comment on en est arrivé là.
– Star Spangled War Stories. Toujours agréable à lire, la partie infiltration dans la base est pleine de petites touches d’humour. Dommage que la série soit annulée.
– Justice League Dark. J’ai la sensation que ça traîne en longueur tout ça. En tout cas, on sent bien la patte DeMatteis, avec ces sortes d’épreuves intérieures qu’affrontent chaque personnage.
– Injustice. Mouahaha ! C’est bon ce petit passage de Trigon dans la série et il ne fait pas dans le détail. Et y a encore quelques bonnes répliques en plus (vive Harley). :-)
– Harley Quinn. Un numéro ordinaire, dirais-je, y a rien de particulier dedans. Donc un numéro où je m’amuse bien et je rigole en voyant les déboires d’Harley et ses solutions aux problèmes. :-)
– Red Lanterns. Un bon numéro d’auto-apitoiement, un peu léger mais pas trop mal fichu.
– Gotham Academy. J’aime bien cette série, y a une espèce de petit côté club des cinq, ce genre d’histoire à mystère pour ado. Et le dessin est toujours autant en adequation avec le propos. Bref, je continue et avec plaisir.
– The Flash. L’histoire avance doucement, mais sûrement, et je ne serai pas mécontent qu’on en finisse avec la partie dans le Speed Force qui m’ennuie un peu (les robots dinosaures ça va deux minutes). J’ai l’impression qu’il y a une ou deux planches où il y a une petite baisse sur le plan graphique.
– Gotham by Midnight. Faudra que je regarde un peu les autres œuvres de Templesmith, parce que j’aime beaucoup ce graphisme qui se prête merveilleusement à l’histoire. Et pour le moment je trouve que Fawkes nous livre quelque chose de bien meilleur que ce qu’il a pu bricoler sur Pandora ou Constantine.
– Sinestro. Post Godhead, on repart pour un tour avec Sinestro à la recherche de ses compatriotes perdus. On nous déterre quelques têtes connues et c’est plutôt bien amené, avec un bon quota d’action, histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes.
– Infinity Man and the Forever People. Je suis plus intéressé par la première partie du numéro que la seconde. Les ratages des New Gods que ce soit à aider les humains ou à essayer de les comprendre est sympathique. La partie « nouvelle menace » fait repartir la série dans un truc classique et qui ne m’emballe pas vraiment.

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superman
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