Review TV : Gotham, saison 1, épisode 13Les points positifs :
Les points négatifs :
|
« I’m not going anywhere until I cut Penguin’s throat ! » – Fish Mooney
-
Gotham Saison 01 – Épisode : 13 – Titre : Welcome Back, Jim Gordon
- Réalisé par Wendey Stanzler – Écrit par Megan Mostyn-Brown – 27 janvier 2015
Pour tout vous dire, j’avais prévu une petite intro toute faite qui donnait dans le genre « Gotham est une série dont les débuts ont essuyé pas mal de critiques mais a su relever la tête bla bla » suite aux deux derniers épisodes. Et bien, ici, j’ai envie de vous la mettre cette intro, mais en même temps non. Voilà, j’ai beaucoup aimé cet épisode, mais en même temps, j’ai été pas mal agacée de retomber encore dans la même construction mais avec des personnages différents.
Dans ce treizième épisode, on revient sur une sombre histoire de drogue, avec Jim Gordon et Harvey Bullock qui s’occupe de l’affaire, sauf que l’affaire implique beaucoup plus que de simples dealers, et un tueur se rajoute à ça. Pour corser un peu les choses on y ajoute une petite histoire de flics sous couvertures pour les narco, et on obtient la trame principale. On retrouve donc Jim Gordon qui se lance dans une croisade pour identifier le coupable, en commettant une grosse boulette d’entrée de jeu. Au fil de l’épisode, il va encore se poser contre certains flics, et faire la morale, se faire réprimander, demander une aide sombre puis résoudre l’enquête et refaire encore face à d’autres flics, peut importe les conséquences. Oui, on revient encore à la même construction mais avec des personnages différents. Le ton devient plus marqué, Jim commet de plus en plus d’erreur en essayant de faire le bien dans une ville rongée par la violence et la corruption, mais dans l’idée, il n’y a rien de bien nouveau dans cette partie.
Par contre, les autres personnages sont clairement mis en avant. On a droit à des passages qui prêtent à sourire à chaque fois avec Edward Nygma, le creep de service, qui est tellement touchant qu’on ne peut pas ne pas prendre son parti. En plus, il est tout amoureux et c’est mignon tout plein. Bref, je m’égare un peu. On a aussi droit au Penguin, et là… Mama Mia ! Autant dire que la guerre entre Fish Mooney et le Penguin est à son paroxysme. C’est violent, c’est puissant, j’ai beaucoup aimé. On découvre une Fish Mooney qui n’a plus rien à perdre, et j’avoue avoir beaucoup aimé les premières scènes avec elle et son aplomb. La duchesse est tombée de son trône et elle n’est pas contente, mais en face d’elle se dresse un oiseau complètement fou. En plus, ses attitudes, lorsqu’il se retrouve seul dans le club, m’ont fait beaucoup rire, quand il est presque comme ça. Puis même face à Mooney, avec Zsasz qui vient se mêler de toute cette histoire, c’est jouissif. En fait, Cobblepot et Mooney c’est un peu comme ces deux là. Sauf qu’ici, la tapette dans le dos est plutôt violente.
On a également droit à une partie interlude en fin d’épisode entre Harvey et Mooney, que j’ai trouvé personnellement de trop. Heureusement ils ne s’étalent pas des heures dessus, mais, je sais pas, en fait ça ne m’a fait ni chaud ni froid, donc cette scène est totalement dispensable. Côté scène dispensable on a aussi la partie Bruce / Selina. Bruce apprend la vérité sur certaines paroles de Selina, et là pour le coup, si c’est vrai, je comprends que ce soit un choc. Mais j’ai pas trouvé la scène assez crédible. J’essaie de ne pas les prendre de travers, mais franchement avec Bruce j’ai clairement du mal, et quand Selina se met à faire la grande en plus, ça ne passe pas. Alfred est là, et heureusement car sinon Bruce aurait déjà inondé le salon, déjà que le parquet mouillé ça fait des traces.
Maintenant, il y a quelque chose qui me gêne dans Gotham et il faut que j’en parle. L’époque. Je n’arrive pas à situer cette série et du coup ça me perturbe assez. Non seulement on ne nous donne pas de date, et en plus si on se base sur certains éléments on se dit tiens on est dans les années 70’s, puis d’un coup on se retrouve plus tard car on a vu quelqu’un utiliser du matériel un peu plus moderne. Il y a comme un blocage temporel qui me gène. Ce n’est pas dramatique, mais à chaque épisode je me pose des questions, et il en faut peu pour que ma tête se mette à travailler toute seule. J’ai déjà dû en parler, mais il y a des éléments qui m’ont refait me poser la question dans cet épisode.
Dans l’ensemble, Welcome Back, Jim Gordon est un épisode assez train-train. Il est sympathique, surtout pour les parties concernant Cobblepot, Nygma, enfin ceux qui deviendront des vilains vilains, mais pour le reste c’est assez classique. Il me reste donc une impression de déjà-vu malgré un grand bond dans l’histoire. Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite !
![Shazam : La Rage des Dieux [DVD]](https://www.dcplanet.fr/wp-content/uploads/2023/06/shazam-la-rage-des-dieux-192x250.png)
l’acteur qui joue cobblepot a vraiment une tete a joué le joker!
Pour une fois j’ai trouvé qu’il y avait du rythme dans l’épisode, pas de pause, pas de calme . J’espère qu’ils vont continuer comme ça !
Plutôt satisfait par cet épisode, voir Gordon perdre pied un peu avec ce qu’il croit maîtriser, et rester fidèle à ses convictions n’est pas désagréable (même si l’acteur ne donne pas vraiment une superbe prestation).
Concernant Bruce et Selina, qu’on me les vire putain, ils sont abominables, j’ai envie d’étriper des chatons quand je les vois.
Harley, pour l’époque, c’est normal que tu n’arrives pas à situer, c’est la prod qui a exprès voulu jouer sur les anachronismes en mélangeant des élements modernes et d’autres plus datés (on en parlait dans une toute vieille interview).
Episode vu.
Je suis plus à l’inverse de votre avis, l’histoire avec Fish me gave à un point pas possible depuis le début. Je pensais qu’on allait la mettre de côté un petit moment après l’épisode 12, et bien non, rebelote. Son seul intérêt et de donner une consistance encore plus grande au Pingouin, ça s’arrête là. J’espère que cette fois-ci, on ne la reverra pas dans Gotham de sitôt.
Pour le reste, en revanche, je vous rejoins : ça reste un peu le schéma habituel pour Jim Gordon avec une conclusion qu’on sent arriver à des kilomètres à l’avance.
Espérons que les prochains épisodes aient un peu plus d’intérêt.
Avant tout, pour les GIFs des pingouins, j’étais partagé entre un rire franc et mon côté midinette « oooh, sont trop choupinou ! » Non en fait c’étaient ces deux réactions en même temps ! Excellent choix Harley ! :D
Pour l’épisode, hum, non, je n’ai pas constaté de baisse de qualité par rapport aux deux précédents.
Avis perso, les notes sont très dures, surtout si c’est à cause de la présence de Bruce et Selina, qui occupent à peine 5% du temps de l’épisode ! Je vais me répéter, mais on a trop tendance à s’acharner sur ces gosses. Ils livrent une prestation acceptable, en tout cas certainement pas de quoi déclencher autant de haine, encore moins de donner envie d’étriper des chatons ! ^^
Je reste sur ma bonne opinion de la semaine dernière concernant Nygma, et cela va sans dire que Taylor ne cesse de m’épater, tant il arrive à chaque fois à passer en un clin d’oeil du statut de petite m*rde de lèche-c*l à grosse légume de la pègre, ou inversement !
*Iceberg Lounge* coming soon ! :D
J’ai trouvé cet épisode meilleur que d’habitude…enfin à classer dans les bons épisodes (rien d’exceptionnel non plus hein).
Meilleur rythme et meilleur jeu d’acteur pour Fish. Les autres acteurs, comme d’hab’ avec une Gordon monofacial.
Petites touches d’humour sympa (jeu de mot avec Flass et Gordon trop gros pour être une coïncidence) mais surtout une prestation des Cobblepot mère et fils assez magistrale. Limite on comprends pas que maman Cobblepot soit pas déjà à Arkham.
La scène du cabaret quand Fish se pointe, m’a fait pensé à une scène écrite pour le Joker aussi. Aussi bien dans l’attitude que dans le texte.
Par contre les gosses….faut arrêter, je pense qu’ils mettent tout le monde d’accord…autant que Barbara (qu’on ne voit heureusement pas cette semaine). Ivy par contre j’ai bien aimé son côté impitoyable pour pouvoir survivre, si ils veulent mettre des gosses, je pense qu’ils faut que les scénaristes explorent plus cette voie très glauque d’une gosse de 6/7 ans qui survit dans la merde la plus puante de la ville loin du faste des mafieux ou des politicards. Elle plus intéressante qu’une Selina qui est trop adulte et incohérente (et horripilante).
« Par contre les gosses….faut arrêter, je pense qu’ils mettent tout le monde d’accord »
Bah non, arrêtez de faire des généralités… Ce ne sont pas des Mozart de la comédie, mais faut quand même pas exagérer.
Ça tient vraiment de la méthode Coué cet acharnement à descendre le jeu de ces gosses !
Ce n’est jamais évident de faire jouer de jeunes enfants ! Et de plus j’aimerais bien savoir quel est votre standard, votre repère dans votre appréciation du jeu d’un enfant ! En gros, quel film, ou quelle série, vous sert de mètre-étalon pour savoir si le jeu est bon, j’en suis très curieux.
Méa culpa pour la généralisation déjà.
Ceci dit, c’est un des points négatifs qu’on retrouve le plus souvent concernant Gotham et ce que ce soit sur des site/forums Français ou US. Mais oui, il y à des gens que ça ne gène pas.
Par contre, personnellement leur jeu ne me dérange pas vraiment mais c’est de leur traitement dont je parlais.
Entre un Bruce qui est ou fait déjà quasiment tout ce qu’il sera ou fera une fois adulte et une Selina pas mieux, eh bien moi ça me dérange.
Donc oui, j’aimerais qu’ils arrêtent avec les enfants ou (quand même je suis pas extrémiste) au moins qu’ils espacent leurs apparitions. Par exemple qu’on ne les vois que tous les 5 épisodes ou plus.
Pareil, m’enfin leur jeu est vraiment pas fameux, mais c’est ce qu’on leur donne à jouer qui est effarant. Cette discussion entre Bruce et Selina avec ce retournement de veste qui sort de n’importe où (tellement surjoué en plus), personnellement j’arrive pas. Puis genre le pauvre Bruce en larmes de son pseudo chagrin d’amour, pitié quoi.
Alors je me reprends moi-même du coup ! ^^
Effectivement, le jeu et les personnages, ce n’est pas la même chose.
Personnellement, j’ai un peu de mal avec le caractère de Selina, qui en effet n’est pas des plus aimables, ni attachantes en l’état actuel des choses, même si je pense que son comportement envers Bruce dans cet épisode est faux, dans le sens où elle doit avoir des problèmes (avec ceux qui la recherchent, ou qui l’ont peut-être déjà trouvée) et qu’elle ne veut pas y impliquer Bruce, genre danger de mort et toutes ces sortes de choses !
Concernant la scène de pleurs de Bruce, je le comprends un peu. Il a pas vraiment d’amis, et quand il en trouve une, il se sent trahi.
Maintenant, ce que j’ai surtout retenu de cette scène, c’est la prestation d’Alfred, qui dit, en gros : « Tu vas rester là à chialer pour une grognasse qui te l’a faite à la pute, ou tu vas aller de l’avant et te battre comme un bonhomme ? Hum ? »
Bon, Alfred a choisi de meilleurs mots, mais c’était vraiment l’esprit ! Et franchement, je suis content de voir une série qui ne joue pas sur l’affectif de manière exagérée, c’est plutôt rare une discussion de ce genre entre un gosse et son paternel (ou figure paternelle, c’est pareil), qui ne finit pas dans les gros câlins et la petite vanne qui met de bonne humeur dans les foyers !
C’est une des choses qui me plaisent dans Gotham, et qui font que je prends toujours plaisir à voir la narration se pencher sur le Manoir Wayne ! ^^
J’ai abandonné Gotham après l’épisode d’avant. j’arrive pas à accrocher -_-