The Art Of #9 : Carmine Infantino

The-Art-Of - Carmine Infantino

Quel choix plus adéquat que Carmine Infantino pour terminer nos semaines spéciales Flash ? Sans aucun doute pas un seul. Qui ne s’élève en tout cas pas au même pied d’égalité que Carmine Infantino assurément, tant il a apporté au personnage de Flash. Bien sûr, quand j’évoque ce personnage de Flash je ne fais aucune distinction entre les différents porteurs du costume. Dans le cas contraire, je préciserai toujours de quel personnage il s’agit, que ce soit Jay Garrick, Barry Allen, Wally West ou même Bart Allen, non là je plaisante, Bart on s’en fout royalement. On me dit dans mon oreillette que je vais m’attirer les foudres des moins de douze ans et des nostalgiques d’Infinite Crisis (coucou Fraitaud). Enfin bon, Infinite Crisis c’est mignon mais ils auraient pu se passer du retour de Booster Gode quand même (coucou Fraitaud). Et puis Maxwell Lord, c’est quoi, ce retournement de veste en carton ? Sans blague les gars, on se concentre un peu. Mais je m’égare. Promis, cette édition de votre chronique préférée (coucou Fraitaud) ne sera pas marquée sous le signe du troll. Même si c’est vrai que j’aime la sueur des commentaires enragés à mon égard, c’est toujours un grand réconfort pour moi, me dire qu’au moins ma chronique n’est pas appréciée par tout le monde. Je m’égare encore. Je me fais une limonade à l’ancienne, avec des bons citrons (coucou Fraitaud), et on se lance sur un Art of à l’ancienne également sur Carmine Falcone, heu Infantino.

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Des débuts rapides

Carmine ô Carmine, tu es né un 24 mai 1925 et tu nous as quitté à l’âge de 87 ans – faites pas genre de calculer – le 4 avril 2013 (1). Vous l’avez saisi à force, beaucoup d’auteurs de la période ont grandi dans le quartier de Brooklyn. Fils de Pasquale « Patrick » Infantino, un saxophoniste de formation, mais aussi clarinettiste et violoniste de Harry Warren – si c’est pas la classe ça – puis plombier pendant la Grande Dépression – d’où son talent initial pour les cuivres – et d’Angela Rosa DellaBadia, immigrée italienne de Calitri. J’en ai terminé avec la page Wikipedia, je ferme l’onglet. Il me reste toujours la page de Latino review, je suis sauvé. À seulement quatorze ans, il intègre la School of Industrial Art, renommée en 1936 High School of Art and Design, de Manhattan ; école fréquentée notamment par Al Plastino, Alex Toth, John Romita Sr., Neal Adams, Art Spiegelman, ou plus récemment Joe Madureira, et bien d’autres. Durant cette période, Carmine Infantino rencontre Harry « A » Chesler qui ne tarde pas à l’engager dans son studio. Infantino y côtoie des artistes comme Jack Cole, Jack Binder, Otto Binder, Charles Biro, Mort Meskin pour ne citer qu’eux. Bourreau de travail, le jeune Infantino suit en parallèle de ses études et de son travail au studio des cours du soir à l’Art Students League (2). Il est alors embauché par Marvel où il encre des travaux de Frank Giacoia notamment (3). Carmine Infantino travaille pour la première fois chez DC Comics en 1947 avec un numéro de Johnny Thunder dans Flash Comics où il introduit notamment le personnage de Black Canary (4). Infantino s’impose progressivement comme un artiste régulier du Golden Age de Green Lantern et de la Justice Society of America (5). Mais sa carrière bascule réellement en 1956 lorsque l’éditeur de DC Julius Schwartz mandate Robert Kanigher et Carmine Infantino pour relancer un super-héros : Flash (6).

Dessiner Flash est un exercice difficile qui n’est certainement pas à la portée de tous les artistes. Flash n’est pas un super-héros de plus rendant une justice expéditive. Comme tout héros, Flash court vite. Oui, sauf que lui il court très vite. Et la nuance est de taille quand il s’agit de la dessiner. Une enquête exclusive de votre chroniqueur préféré au cœur de la force véloce pour DC Planet Inside.

Bouge ton body ou comment créer une image statique du mouvement

L’invention de la photographie au milieu du XIXe siècle ainsi que la recherche sur les différentes théories du mouvement permises par diverses machines ou procédés optiques ont conduit à de grandes avancées dans la représentation du mouvement dans une image fixe (7). Les travaux de Eadweard Muybridge et de son homologue français Étienne-Jules Marey (8) ont notamment mis en évidence sur une même photographie la décomposition d’un mouvement.

Une nouvelle vision du mouvement est née dans l’œil de l’homme au tournant du XXème siècle et les artistes ont tôt fait de se saisir de l’avancée, palliant ainsi à certaines critiques considérant l’art académique, notamment antique, comme figé – pourtant je le trouve vif ce Discobole moi – et expérimentant de nouvelles approches artistiques comme le futurisme l’atteste (9). Rejetant la tradition artistique et faisant l’éloge du monde moderne, filant à tout allure, ces artistes imposent dans les consciences une nouvelle vision de la vitesse. Pour la faire courte, vous prenez un artiste italien du début du XXe siècle et un vélo et vous avez du futurisme en pagaille. Je suis en tournée dans toute la France, le 24 au théâtre de l’Art-y-show de Saint-Magne-de-Castillon , merci. Enfin j’ai glissé un petit Shigeki Kuroda (de 1953) parmi tous ces italiens parce qu’il y en a marre de notre vision occidentalocentrée de l’art, cordialement.

La décomposition d’un mouvement est une technique académique de représentation de la vitesse. Concrètement c’est l’une des formes les plus naturelle et compréhensible pour l’homme. Quand vous apprenez à nager, vous décomposez des gestes appris par mimétique sur des nageurs. Vous séquencez vos mouvements, composant une nage. Ce qui fait que vous n’êtes pas mort noyé dans la piscine municipale en classe de primaire pendant le cours de la grosse Martin et que vous pouvez ainsi lire mes conneries derrière votre ordinateur. Pour un artiste c’est pareil. Et je n’ai pas pris cet exemple des nageurs au hasard. Prenez un tableau comme Les grands plongeurs noirs et le commentaire de son peintre Fernand Léger : « Moi, je vous assure que lorsque les garçons de Marseille se précipitaient dans l’eau, je n’avais pas le temps d’apercevoir les détails, et mes plongeurs, ils tombent. » (10) Il s’agit bien de « temps » et de « détails ». Lecteurs mortels de comics que nous sommes, nous n’avons pas le temps de percevoir tous les détails de la course de Flash, et un bon dessinateur de Flash sait en jouer.

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La décomposition d’un mouvement en « phases » – pas sûr que mes collègues scientifiques apprécient mes termes – distinctes dans l’évolution du geste est encore la technique la plus innée pour un artiste. Technique qui prend tout son sens quand il s’agit de dessiner un hurluberlu comme Flash. Parce que ce dernier est si rapide que l’œil d’un simple mortel n’est pas capable de suivre tous ses faits et gestes. Flash est donc capable le matin de prendre sa douche, acheter ses croissants au boulanger deux rues plus loin, repasser son slip, lire les 90 ouvrages de La Comédie humaine (11) de Balzac et sauter la voisine, pendant que vous, en pauvre larve moderne digne de ce nom, vous en êtes encore à appuyer sur la touche snooze de votre smartphone. Ou plus basiquement, Flash a le temps de frapper sur plusieurs méchants, à une vitesse folle qu’un simple mortel va percevoir comme en un seul et même temps. Mais l’artiste lui a tout le temps de décomposer le mouvement de son héros en lycra rouge en plusieurs phases distinctes. Ainsi le lecteur peut suivre les coups de Flash sur plusieurs cases – ou non d’ailleurs – frappant différents ennemis.

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Carmine Infantino a apporté au personnage de Flash, en dehors des considérations scénaristiques comme une nouvelle identité et un nouveau costume, une nouvelle vie graphique marquant un tournant dans le Silver Age (6). C’est précisément dans la décomposition des mouvements de son héros qu’Infantino innove et apporte de nouvelles perspectives au personnage. Outre un impact graphique certain, Infantino apporte au mouvement fou de son héros une grande lisibilité et de nouvelles possibilités narratives. Car en effet si l’artiste peut, comme je l’ai évoqué précédemment, découper une action en plusieurs cases, il peut tout autant découper les propos tenus par le personnage lors de sa course. Le lecteur se laisse ainsi guidé par la trajectoire du héros dont le sens épouse bien souvent le sens de lecture naturel d’un lecteur occidental. Les actes ainsi que les propos de Flash sont plus impactants et limpides, et permettent à l’artiste plus de libertés dans la recherche de ses cadrages ou de l’agencement général de ses planches.

Quand Marcel Duchamp déclare en 1912 : « J’ai voulu créer une image statique du mouvement » (12) à propos de son Nu descendant l’escalier, ou encore la même année quand Giacomo Balla peint Dynamisme d’un chien en laisse (13), Carmine Infantino un demi-siècle plus tard n’en est pas très loin. Si j’insiste sur l’apport photographique et pictural de la représentation artistique du mouvement c’est qu’elle est à mon sens essentielle pour comprendre le génie graphique de Carmine Infantino. En plus, en fouinant sur le darknet, j’ai trouvé un coco qui pensait comme moi (Arlen Schumer) (14), je ne suis plus seul docteur. Et vu que c’est visiblement un historien du comic book assez connu je me dis que cette chronique est quand même vraiment rédigée de main de maître. Même si pour cela je suis obligé de faire du name dropping pédant comme si je concourrais pour un prix de la rentrée littéraire française (15). Ou alors vous pouvez toujours me lyncher dans les commentaires, j’adore ça aussi.

« Le monsieur il fait plein de traits parce qu’il va vite » Chloé, cinq ans.

Décomposer les mouvements d’un personnage c’est déjà une chose, mais Carmine Infantino ne s’arrête certainement pas en si bon chemin. Reprenant les codes graphiques classiques de la vitesse, et plus particulièrement du monde du neuvième art, Infantino colore l’aérodynamisme de son héros fétiche, ces fameux « petits traits » indiquant la trajectoire suivie, qui quelque part sont comme une décomposition épurée au maximum, justifiant même une déformation partielle du corps de Flash comme « aspiré » dans sa propre vitesse. Une déformation rejoignant quasiment cette vision floue du mouvement que certains artistes cultivent comme un Gerhard Richter par exemple (16).

À moins que vous ayez passé votre enfance sur une autre planète ou que vous soyez manchot, on a tous dessiné enfant ces « petits traits » à l’arrière d’un personnage indiquant au parent faussement intéressé par votre dessin que votre personnage court. Et aux compulsifs du crayon de couleur, pas besoin d’en faire des tonnes, Keith Haring (17) il faisait deux traits généralement. Ça fait cher le trait comme dirait mon banquier. Carmine Infantino lui c’est des étoiles filantes rouge écarlate et jaune qu’il dessine. Le corps de Flash émerge de la puissance de son propre mouvement, à moins que ce ne soit ce dernier qui soit à la traîne. Parce que Flash il va vite, tellement vite que sa course est comme un souffle, une traînée venteuse, aspirant ou inversement repoussant tout sur son passage. Et Infantino a bien compris toutes ces possibilités.

Parce qu’avant d’envisager les mouvements de Flash sous un jour nouveau, Infantino a dans son trait cette grâce épurée des proportions, ce souci de la dynamique des corps et de leur beauté héroïque. Flash ne fait pas que prendre la pose comme tout super-héros digne de ce nom, il prend des poses à la vitesse du son. Des poses presque aussi emblématiques que les Men in the Cities de Robert Longo (18). D’ailleurs, pour la petite anecdote personnelle, j’ai toujours fait un parallèle naturel entre les scènes de fusillades de la guerre des Castellammarese (19) du chef d’œuvre de Francesco Rosi, Lucky Luciano, sorti en 1973, et la série Men in the Cities de Robert Longo datant de 1979. Donc si quelqu’un me trouve un éventuel témoignage de Longo avouant une inspiration de Rosi et confirmant par ce biais mes soupçons je lui consacre un Art of. Enfin, si je parle de Rosi ce n’est pas anodin non plus. Ce maître du cinéma populaire et engagé italien nous a quitté le 10 janvier 2015 (20).

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La représentation du mouvement dans une image fixe implique une considération pour un espace donné. Par le jeu des plans, textures, distorsions et autres lubies stylistiques que nous avons eu l’occasion d’aborder, l’artiste peut rendre compte du mouvement de ses personnages. Que ce soit une distorsion ou une trajectoire précise dans une perspective donnée, Infantino est comme tout artiste confronté au mouvement de ses sujets, il joue avec l’espace, et ici en l’occurrence celui des quatre dimensions de sa planche. Comme un Robert Delaunay (21) disséquant l’Equipe de Cardiff voir aussi ses Prismes électriques – même si là on s’aventure dans l’abstrait et que la question est encore un peu plus complexe – Infantino découpe parfois ses planches en cases pour représenter un même mouvement. Il s’amuse même avec la typographie comme un Will Eisner avant lui, usant de cette dernière comme un élément du décor, épaississant un peu plus le jeu d’espace de sa page.

Le mot de la fin

L’enjeu était de prouver aux sceptiques tout le génie de Carmine Infantino par sa représentation des mouvements et de la dynamique de sa narration graphique. L’idée n’est pas non plus d’élever Carmine Infantino sur un piédestal artistique hérité des peintres du XXeme siècle, les comparaisons trouvent aussi leurs limites et le comic book est un art qui n’a pas besoin de justifier sa prestance artistique par l’analogie régulière. Pourtant j’espère vous avoir convaincu de son importance, non forcément comme inspiration directe pour un artiste précis, mais plus comme participant d’une histoire artistique de la représentation du mouvement. Et le terme de représentation est à entendre autant dans le sens de l’application graphique d’un sujet, que de l’histoire des représentations collectives du mouvement, une histoire des mentalités sur le sujet.

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Beaucoup de dessinateurs talentueux se sont cassés les dents en dessinant Flash. C’est un exercice difficile qui n’est pas à la portée de tous les styles. Mais c’est justement dans sa difficulté que Flash tire sa singularité, offrant des expériences graphiques alléchantes. La représentation du mouvement, au delà même de la super-vitesse de Flash, est un sujet d’étude constant dans l’histoire des arts. Presque aussi académique qu’un nu ou une nature morte, la représentation du mouvement n’a cessé d’évoluer. Il ne s’agit pas simplement d’évolution technique, mais de perception. Les artistes d’aujourd’hui ne représentent pas la vitesse de la même manière que les artistes d’hier. Il suffit pour cela de regarder le Flash de Francis Manapul par exemple. On verra ça peut-être dans un prochain numéro, qui sait. En attendant je vous encourage à lire l’omnibus de Flash de Kanigher et Infantino que j’avais présenté dans les idées cadeaux de noël du staff. Pas d’autres conseils de lecture ce mois-ci même si comme d’habitude vous retrouverez dans les sources de cette chronique un bon nombre de liens vers des articles passionnants. Restez curieux et lisez des comics!

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Notes :

(1) « Carmine Infantino passes away at age 87 » sur CBR
(2) Gina Misiroglu, « The Superhero Book : The Ultimate Encyclopedia Of Comic-Book Icons And Hollywood Heroes », Visible Ink Press,‎ 2004, 725 p. – Lecture en ligne
(3) « Infantino », J. David Spurlock, p. 19
(4) Wallace Daniel et Dolan Hannah, « 1940s. DC Comics Year By Year A Visual Chronicle ». Dorling Kindersley, 2010, pp. 55–56
(5) Carmine Infantino sur Grand Comics Database
(6) Roy Thomas, « Who Created The Silver Age Flash? « , Alter Ego, vol. 3, no 10,‎ automne 2001 – Lecture en ligne
(7)  La décomposition du mouvement sur le site gouvernemental Histoire de l’image
(8) Etienne-Jules Marey sur American History
(9) « Le futurisme à Paris », compte-rendu d’exposition sur le site du Centre Pompidou
(10) « Les Plongeurs » de F.Léger sur le site du Musée national Fernand Léger
(11) « Comment circuler dans Balzac ou les mille et une façons de lire La Comédie humaine » de Isabelle Tournier
(12) « Déplier Duchamp : passages de l’art » de Dalia Judovitz, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Ascq, 200 – Lecture en ligne
(13) Giacomo Balla, Dynamisme d’un chien en laisse, sur le site du Centre Régional de Documentation Pédagogique de L’académie de Versailles
(14) Site officiel d’Arlen Schumer
(15) « De l’art du name-dropping dans la littérature »
(16) Site officiel de Gerhard Richter
(17) Site de la fondation Keith Haring
(18) « Men in the Cities », Portfolio officiel de Robert Longo
(19) Extrait de « Lucky Luciano » de Francesco Rosi
(20) « Francesco Rosi, maître d’un cinéma italien populaire et engagé », Le Monde
(21) « Robert Delaunay – Rythme sans fin » compte-rendu d’exposition sur le site du Centre Pompidou

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Sanasaki
Sanasaki
9 années il y a

Très bon « art of » Bacca ! Le mouvement a toujours été l’un des plus grands questionnements de l’histoire de l’art et le travail qu’a fait Infantino sur Flash est plus que remarquable

Arnonaud
9 années il y a

Les petits traits à l’arrière de Flash et les effets de flous sont sûrement à mettre en parallèle avec l’impression qu’on a quand on regarde quelque chose à grande vitesse (comme quand on est en voiture ou en train) ou les photos prises de personnes en mouvement où l’on peut facilement avec des flous sur ce qui était en train de bouger.
Sur le sujet du mouvement en BD, je crois qu’il y a une partie de l’Art Invisible de Scott McCloud qui l’aborde de manière intéressante (à moins que ce soit dans Faire de la Bande Dessinée, je ne sais plus, il faut les lire tous les deux de toute façon).
Et je pense que les auteurs modernes sont également influencés par les représentations de mouvements qu’ont pu faire Tezuka et ses successeurs mangakas avec un gros travail sur le flou du décor qui rejoint ce que je disais au début de mon message.
En tout cas les quelques dessins d’Infantino montrés dans cette chronique sont vraiment très bons et on voit qu’il ne lésinait pas d’efforts pour représenter la vitesse de Flash.
Bon article ! (même si on aurait pu aussi aborder les designs de costumes marquants qu’il a produit, notamment celui du Flash qui n’a pas vraiment changé depuis sa création, non ?)

crazy-el
crazy-el
9 années il y a

Chapeau pour le choix de l’artiste Bacca, comme d’habitude une bonne bibliographie.

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