Review VF – Justice League Tome 7 : Forever Evil, 2ème Partie

Justice League Tome 7
Critique de Justice League Tome 7 - Le Règne du Mal
Les points positifs :
  • Les Metal Men toujours de bon poil
  • « Cyborg est dans la place »
  • Des changements de statu quo culottés
Les points négatifs :
  • Direction des personnages parfois douteuse
  • Tout ce potentiel effleuré
  • Des dialogues qui ne sonnent pas toujours juste

« Cyborg est dans la place. » – Cyborg


  • Scénario : Geoff Johns – Dessin : David Finch, Ivan Reis, Doug Mahnke
  • Encrage : Richard Friend, Christian Alamy, Keith Champagne, Joe Prado, Eber Ferreira, etc.

Plus gros event depuis le lancement des New 52Forever Evil aura fait couler beaucoup d’encre entre ses retards, son impact, son ampleur, sa qualité, etc. Après un premier tome sorti en Novembre dernier, Urban clôt la parution en librairie de cet event conséquent partagé entre la mini-série Forever Evil et le titre Justice League, auxquels viennent s’ajouter quelques tie-ins de qualité variable (le premier qui dit Arkham War aura affaire à moi). Verdict sur la conclusion du Règne du Mal !

Contenu : Forever Evil #5-7, Justice League #26-29

La Justice League a disparu, le Syndicat du Crime fait régner la terreur ! Sur qui reposent les espoirs de l’humanité ? Sur Cyborg, entre la vie et la mort, depuis que la partie robotique de son corps a rejoint la coalition des vilains ? Sur l’inconstant Docteur Magnus et ses mystérieuses créations qu’il tente de faire oublier ? Voire sur Lex Luthor, le plus grand ennemi de Superman ? On en serait tombé bien bas si l’on devait faire appel à ce génie du crime pour sauver le monde des griffes d’Ultraman, mais autrement, comment délivrer Nightwing, à la merci de ces affreux ? Et où est la Justice League, bon sang ?

Dans ce deuxième tome de Forever Evil, il se passe à la fois beaucoup et peu de choses.

Il se passe d’une part beaucoup de choses parce que Geoff Johns développe de nombreux aspects avec une attention égale. Ainsi on pourrait affirmer que ce deuxième tome se concentre avant tout sur Cyborg, et sa ‘nouvelle’ némesis Grid ; mais ce deuxième tome sert également d’introduction aux Metal Men ; non, rétorquera-t-on, la conclusion de Forever Evil, c’est avant tout la montée en puissance de Lex Luthor ; que nenni, s’écrieront d’autres, c’est l’apogée de la crise du Syndicat du Crime avec l’entrée en scène d’Alexander Luthor de Terre-3 ; vous vous trompez complètement diront d’autres encore, c’est avant tout le travail le plus subtil jamais effectué sur la relation entre Batman et Catwoman (non je déconne, ça, pas sûr qu’il y en ait qui le disent).

Cyborg le rescapé

La deuxième moitié de Forever Evil semble ainsi consistante, chargée de matière à creuser, et c’en est une qualité. C’est seulement dommage qu’il y ait tant à redire sur chacun de ces aspects. Par exemple le développement de Cyborg n’est pas raté ; comme dans les tomes précédents, c’est probablement un des héros de la Justice League qui provoquent le moins de lever de yeux vers le ciel au sein du lectorat. Mais peu importe la manière dont il traite le personnage, Geoff Johns le fait avec un sens mécanique du convenu qui n’est pas de très bon goût, que ce soit au niveau de la relation avec son père en mauvaise imitation du New Teen Titans #7 de Marv Wolfman, que ce soit dans le parallèle fait avec les Metal Men dont le potentiel pourtant alléchant se voit atrophié ici dans une seule phrase inspirée, lâchée par Mercure à l’intention de Cyborg : ‘Oh mon Dieu… c’est ça notre avenir ? Nous allons tous être greffés sur des êtres humains et transformés en monstres ?‘. Le plus dommage reste sans doute la négligence de Grid, dont l’écriture se résume là aussi en une seule phrase : ‘Je sais tout sur le monde. Mais j’attends. J’attends de ressentir quelque chose.‘ Avec ce triangle robotique Metal Men – Cyborg – Grid, on tient l’esquisse de personnages aux rêves inspirés, l’un aspirant à l’humanité, l’autre s’en sentant exclu, et ainsi de suite, mais tout ceci stagne à l’état d’ébauche, gâché par Geoff Johns par une répétition du même leitmotiv en boucle : La Hire veut tuer qu… euh Grid veut ressentir quelque chose ! Le gâchis de ces figures se ressent encore plus cruellement dans la décevante confrontation finale entre Cyborg et Grid aux répliques de bagarre de récré au CM1 : ‘C’est bon tu as fini ? Parce que j’en ai marre de t’écouter.

Malgré ça, on ne peut s’empêcher d’avoir du plaisir à assister à l’arrivée des Metal Men. Leur dévouement envers leur créateur, leur bonne volonté et leur enthousiasme sont particulièrement rafraîchissants dans des New 52 souvent noirs et outrancièrement pessimistes. Le concept de la team, créée en 1962 sur un coup de tête, garde son efficacité élémentaire : six robots, chacun constitué d’un métal différent dont il tire son nom, et sur lequel son caractère s’accorde. Ainsi Étain se distingue par un bégaiement mal assuré, tandis que Plomb est le tank du groupe, pas toujours très malin. Ces profils peut-être stéréotypés donnent malgré tout une dynamique immédiate à l’équipe, qui contraste avec le Syndicat du Crime ou les partisans de Luthor, dont les caractères paraissent douloureusement interchangeables en comparaison.

La joie contagieuse des Metal Men

Il y aurait beaucoup à dire sur le Syndicat du Crime. Compte tenu de leurs positions centrales au sein de l’event, tous les projecteurs étaient naturellement jetés dans leur direction et leur manque de charisme ne se fait que plus amèrement ressentir. Certains, comme Deathstorm, souffrent d’une caractérisation quasiment absente, d’autres, comme Power Ring ou Johnny Quick, se limitent à un trait de caractère (couard pour le premier, et juste absolument demeuré pour le deuxième), enfin d’autres comme Ultraman ou Owlman laissent deviner chez Geoff Johns de plus grandes ambitions hélas rendues boiteuses par un manque d’attention. On aurait volontiers troqué les deux ou trois scènes de trop servant à souligner la lâcheté de Power Ring, parfois à la limite du ridicule, pour mieux comprendre ce que Geoff Johns comptait faire d’Owlman qui apparaissait, à la première impression, comme l’électron libre inquiétant du Syndicat du Crime, et qui laisse le souvenir d’un névrosé obsédé par la perte de sa famille. Son image se mue en déception, chutant du menaçant au pathétique au fil de l’event.

Du côté d’Alexander Luthor, le problème réside dans son introduction trop tardive. Sa libération produit un effet impressionnant sur le lecteur, qui ne peut s’empêcher de lâcher un : ‘Oh zut alors…‘ ou un autre synonyme très connu dans la même idée, vachement plus naturel mais plus vulgaire. Hélas, les surprises successives de la fin de sa captivité, qui retentit comme un barrage qui se brise, et de sa neutralisation, d’ailleurs mise en scène avec une inspiration qui se fait rare chez Geoff Johns, ces deux surprises successives surviennent à des intervalles trop brefs pour donner un goût d’à-quoi-bon précipité qui fait regretter le prélassement de l’intrigue qui a alourdi l’event jusque là. Même feeling pour la relation Catwoman – Batman, décidément pas épargnée par ces New 52, car lorsque Selina Kyle soupire auprès de notre Croisé Encapé, à la fin de ce volume : ‘Après tout ce que nous venons de partager, c’est tout ?‘ C’est comme si Geoff Johns rappelait par cette réplique que malgré tout le temps qu’ils ont passé à crapahuter à droite à gauche pendant que Lex Luthor prenait les choses en main, il avait complètement oublié de tisser une relation entre les deux Gothamites. On acquiesce donc avec dépit en chœur avec Selina : ‘Après tout ça, c’est tout ?’ On entend souvent que ‘Geoff Johns ne sait pas écrire Batman‘, sans m’avancer dans un tel jugement par crainte des foudres des partisans du bonhomme, reconnaissons que le Chevalier Noir n’est pas à son avantage dans cet event. Sa réaction face au sort, dramatique, de Nightwing, est par exemple disproportionnée : il sort complètement de sa mesure habituelle et bascule dans un comportement complètement irrationnel. C’est probablement une tentative de Geoff Johns de souligner le lien qui l’unit à Dick Grayson et à ce titre, ça part d’intentions louables, mais ça contraste de manière incompatible avec le portrait froid, réservé, insensible, fermé, misanthrope, asocial, que le même Geoff Johns en dresse depuis le début des New 52 dans les pages de la Justice League. Le self-control de Lex Luthor accentue encore cette perte de crédibilité, et les inconditionnels de Batman devront se faire violence pour ne pas renier le plus populaire des héros de l’écurie de DC Comics.

Lex Luthor, l’étoile qui monte… mais vers où ?

Enfin, Lex Luthor, parlons-en. Franchement, son profil me laisse perplexe, mais je vais lui accorder le bénéfice du doute et conclure qu’il est trop complexe pour moi. Geoff Johns taille en effet l’arch-ennemi de Superman dans un rôle d’anti-héros qui lui sied au départ assez bien. C’est bien vu de heurter les ambitions du Syndicat du Crime contre les intérêts de Lex Luthor, et sa position de meneur de la résistance colle assez bien. Les premiers problèmes surviennent lorsqu’il se met à évoquer une sœur qu’il aurait perdue à la fin de son adolescence, perte dont il se sent coupable. Cette idée entache le portrait d’un Lex Luthor profondément égoïste et solitaire depuis sa tendre enfance, un portrait qu’on retrouvait notamment dans Smallville pour citer une référence qui récoltera le consensus. Geoff Johns fait preuve d’une audace qui déplaira sans doute à certains en écrivant ce souvenir, et il doit s’en rendre compte puisqu’il le désavoue à posteriori en le faisant passer pour un mensonge … avant de montrer une scène où Lex Luthor reprend contact avec cette mystérieuse sœur. Le lecteur n’en sait que penser : Luthor, égocentrique ou pas au final ? Et ce n’est pas un épilogue qui multiplie les coups de tonnerre pour Lex Luthor qui, attention aux spoilers, tour à tour tue Alexander Luthor, épargne Ultraman agonisant au sol, écrase Atomica de sa botte, puis sauve Superman d’une mort certaine, passe un coup de fil à sa sœur qu’il a perdue de vue depuis des années et apprend la double-identité de Batman. Wah ! À ce stade, il n’y a peut-être qu’une amnésie fortuite permettant une réécriture complète du personnage qui tirerait Lex Luthor de ce non-sens sans queue ni tête dans lequel l’a plongé la fin de Forever Evil. Au moins, son nom restera associé à celui de l’event.

Sa découverte de la double-identité de Batman est, au nombre de ces scènes chocs, particulièrement handicapante pour les futurs scénaristes et il y a fort à parier, et à espérer, que ce nouveau statu quo soit vite abandonné. Dans le même genre mais pour amener un exemple contraire, la révélation au monde de la double-identité de Dick Grayson a été gérée avec une habileté particulière par les éditeurs, qui sont parvenus à apporter un vent nouveau sur le personnage qui stagnait un peu dans son rôle de jeune justicier émancipé depuis vingt ans. Ceci dit, en termes de cohérence in-universe, c’est déjà étonnant que personne n’ait fait le rapprochement entre les moyens financiers de Bruce Wayne et l’impressionnant arsenal de Batman (comme Ra’s Al Ghul l’avait fait), alors si en plus on révèle l’identité secrète de Nightwing au grand jour, on se serait attendu à voir la moitié de Gotham faire le rapprochement avec le milliardaire qui avait adopté le jeune trapéziste orphelin quelques années plus tôt. Mais bon, invoquons avec indulgence la suspension consentie d’incrédulité pour pardonner à ces éditeurs le culot qu’ils ont eus pour rendre cette conclusion de Forever Evil mémorable.

Une écriture en fin de compte inégale

Cinq paragraphes pour expliquer le développement des personnages, c’est pas rien hein ! Et lorsque je vous dirai que le problème de Forever Evil, c’est qu’ils passent leur temps à s’envoyer des châtaignes sur la figure, vous ne me croirez pas, et pourtant c’est réellement l’impression qu’on garde en sortant de ce volume. Là où une publication en singles faisait accuser cruellement chaque retard, ici la collecte en un seul volume donne une impression précipitée, un sentiment d’absence d’intrigue, qui se serait effacée pour laisser des combats sans panache se succéder. C’est peut-être à cause de de cette omniprésence d’action, aux objectifs de remplissage de quota trop visibles, que les esquisses d’idées évoquées plus haut ont tant de peine à se montrer convaincantes. Mais au moins, dans ces esquisses d’idées, il y a des bonnes intentions ! On ne peut pas en dire autant de l’énorme galerie de personnages qui s’aligne sagement en arrière-plan avec une fadeur inouïe, particulièrement douloureuse lorsqu’il s’agit de personnages qu’on a déjà vu crever l’écran par le passé comme Deathstroke ou Black Adam, qui souffre ici d’un mutisme inutile et inexploité durant tout ce deuxième volume suite à une confrontation avec Ultraman. Mais Deathstroke et Black Adam ne sont pas les moins vernis parce qu’il leur reste le souvenir de leur gloire passée pour recueillir l’adhésion des lecteurs. On ne peut pas en dire autant des Fearsome Fiv… ahem pardon des Cinq Redoutables dont l’apparition se limite à un caméo vain, puisque les scénaristes envoient des télépathes (PsimonHector HammondDr Psycho, …) affronter des androïdes ! On est d’accord que pour des raisons scénaristiques évidentes on est obligé de doser le vilain à la hauteur des capacités du héros pour ne pas le mettre trop en difficulté – ainsi on verrait difficilement un duel réglo entre Doomsday et Green Arrow. Mais là non seulement ça frise la bêtise – des télépathes contre des robots, franchement – mais en plus, Geoff Johns le souligne lui-même au cas où le lecteur ne se serait pas rendu compte de son ‘joker’ scénaristique, qui pourrait s’apparenter à une maladresse : ‘Bonne nouvelle. La moitié s’appuie sur des capacités télépathiques. Ça ne fonctionne que sur des gens dotés de cervelle… ce qui n’est pas votre cas.‘ On t’a connu plus habile, Geoffy.

On est content de voir les planches de David Finch aérées par quelques passages d’Ivan Reis et Doug Mahnke, sous les pinceaux de qui les Metal Men arrivent à prendre vie comme ils ne l’auraient peut-être pas pu sous la direction d’un artiste moins à l’aise. Quant à David Finch, on râle, on râle, mais le bonhomme reste un de ces artistes blockbusters qui se marient assez à l’ambiance de ces gros events à l’énorme galerie de personnages. Il est vrai que son trait, encourageant lorsqu’on le découvre, lasse de plus en plus à chaque nouveau numéro de son ouvrage, particulièrement sur des visages aux traits drôlement inspirés. Mais on lui préfère encore ses planches récoltées ici que ce qu’il accomplissait dans les pages de Justice League of America. Les colorisations particulièrement riches et inspirées d’artistes comme Sonia Oback contribuent peut-être à l’indulgence qu’on portera à un artiste peu à peu tombé en disgrâce dans l’opinion des lecteurs ces dernières années. Une chose est certaine, ce ne sont pas les dessins qui entraînent Forever Evil vers le fond du lac.

Malgré tous les bons points soulevés jusqu’ici, il faut garder à l’esprit que la majorité de ceux-ci restent largement sous-exploités, ou dirigés dans un direction floue, comme les portraits d’Owlman ou Lex Luthor. L’essentiel de Forever Evil consiste réellement en un long enchaînement de combats sans grand enjeu, pendant lesquels le Syndicat du Crime semble simplement attendre qu’on vienne les déloger. Assoupi par cette mollesse générale, les quelques idées moyennes, comme l’introduction des Metal Men, ont l’air lumineuses et suffiraient presque à donner le sourire. Difficile en conséquence de punir Forever Evil avec un verdict trop impitoyable, mais on ne criera pas à la réussite.

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CaptainMuñoz
CaptainMuñoz
9 années il y a

Franchement forever evil est une petite déception. Le tome 1 m’avait beaucoup plu même si je sais que pour beaucoup ce n’était pas du grand comics. Mais la pour le coup on passe un peu a côté de tout … Je trouvais l’ex luthor et sa petite équipe super intéressante et dans ce tome la on perd un peu tout … Ensuite je suis entièrement d’accord sur ce qui est dit sur le syndicat du crime on a l’impression qu’ils attendent bien sagement de se faire déloger. Et la partie avec cyborg m’énerve tant grid son adversaire a le charisme d’une huître. Effectivement la partie métal men est rafraîchissante et je sais pas pourquoi mais m’a fait penser au small soldiers. Bref je ressors déçu alors que pourtant on aurait pu avoir un évent génial et même finch me déçoit alors qu’habituellement j’adore. Bref dommage …

Pipadou
9 années il y a

Amen! Énormément de points sur lesquels je te rejoins, mais mon sentiment final concernant FE reste très bon. La raison, c’est l’absence des ties in dans le kiosque FE que j’avais premièrement lu. En regardant le contenu des tomes 6 et 7 de JL, j’ai craqué, me suis pris ces tomes et je ne regrette pas. L’histoire est grandement enrichi par les quelques numéros de JL qui essaient timidement de caractériser certains membres du Syndicat du Crime (avec les défauts que tu as mentionné) + les Metal Men qui apportent une vraie bouffée d’air frais. Je n’ai eu aucun problème avec Luthor, il me faudrait certainement une deuxième (troisième en fait) lecture pour mieux voir les points que tu reproches, mais j’ai aimé le développement du personnage tout au long de l’event et ce nouveau statu quo (je me réjouis de voir ce que cela va donner dans les prochains numéros de JL). Au final, un bon 3/5 pour moi aussi vu tout le potentiel gâché mais un event popcorn qui m’a bien diverti.

Capugino
9 années il y a

Tout à fait, il y avait un gros potentiel mais enfaite c’est passé trop vite. Il aurait fallu prendre plus son temps. Deux tomes pour Forever Evil c’est trop peu par rapport à ce qu’il y avait à faire. Le syndicat pratiquement absent de ce tome alors que c’est les méchants enfin bon il aurait fallu approfondir chaque chose mise en place dans le tome 1. Déçu car je reste sur ma faim, Cyborg a eu son moment de gloire, mais à la base je voulais une bataille entre le Syndicat et la résistance de Luthor mais rien …

mavhoc
9 années il y a

Je crois que cette critique résume très bien ce qu’est Forever Evil : un event qui fait rapidement le boulot, qui de loin a pas l’air trop mal, mais dès qu’on se penche sur les détails on est affreusement déçu.
Ma déception, dans ce second tome, reste l’absence total d’un développement pour Owlman et Ultraman … Quelle tristesse.

Notons qu’après certains aimeront le traitement de Luthor (ça m’a pas déplu du tout) et que d’autres, comme moi, trouveront que tout le travail sur les Metalmen frole l’inutilité.

Damien
Damien
9 années il y a

Une lecture sympa, moins bonne que le premier tome mais ça se lit bien.
J’ai pas trop aimé l’histoire des metal men qui n’avait que peu d’intérêt pour moi, celui qui sort grandi (et pas qu’un peu !) de cette histoire est Lex Luthor.
Je rejoins tout le monde sur le fait que l’histoire ne finit pas vraiment en apothéose, mais introduit de nombreux éléments qui seront sûrement développés par la suite.

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