Review Express VO – Semaine #176

Review Express VO - Semaine #176
Le Coup de Cœur de la semaine

  • Sensation Comics feat. Wonder Woman #21
Le Top de la semaine

  • Legends of the Dark Knight #84
Le Flop de la semaine

  • Batman Eternal #41

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouveau numéro de la rubrique des Review Express VO, l’article qui vous mets du baume au coeur en fin de semaine lorsque, quittant le travail après une journée harassante remplie des soucis du quotidien, vous pouvez vous évader dans le monde merveilleux des comics et consulter l’avis pertinent (toujours) du staff de DC Planet concernant les dernières sorties VertigoBeyond the New 52 et New 52 de DC Comics !

Cette semaine, il n’y avait pas de sortie exceptionnelle à proprement parler, du moins rien qui ne méritait d’avoir une critique complète dédiée. Mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y avait rien à lire, avec de très chouettes numéros dans l’offre Digital First de DC Comics (jetez-y un coup d’oeil de temps à autre, ça vaut le détour), et un ensemble assez modéré cette semaine, ni trop bon, ni trop mauvais, avec ce qu’il faut de gadins. Quoi qu’il en soit, si vous êtes ou non d’accord avec nos avis, n’hésitez pas à formuler le votre sur ce que vous avez lu cette semaine dans les commentaires ! Parce que oui, je sais que vous lisez ! Bonne fin de semaine à tous, et vive les comics !


VERTIGO

 

ASTRO CITY #19

ASTRO CITY #19 review

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Brent Anderson

Voilà tout arrive. Pour la première fois avec Astro City, le temps m’a semblé un peu long à la lecture du numéro. C’est pourtant bien écrit, j’entends par là que la caractérisation des personnages est au poil et que l’histoire est, au final, assez touchante. Hélas que c’est verbeux. Alors qu’habituellement, Kurt Busiek parvient à faire se marier ses nombreux textes de narration avec les dessins de Brent Anderson, ici ils ne font, souvent, qu’alourdir un ensemble déjà bien explicite sans ça. Le numéro, deuxième partie de l’arc sur Quarrel, ressemble en plus comme deux gouttes d’eau à l’épisode précédent dans sa construction, ce qui n’arrange pas les choses. C’est bien dommage car le récit demeure intéressant d’autant plus que Brent Anderson, lui, se montre encore une fois très inspiré. Ses découpages qui symbolisent les flashbacks du récit sont très réussis et les petits détails dans ses illustrations, qui viennent appuyer le vieillissement de personnages qu’on retrouve à plusieurs époques différentes, sont remarquables sans pour autant en faire trop. Dommage effectivement que Busiek ait perdu sa recette magique le temps d’un numéro qui n’est pas désagréable mais certainement pas à la hauteur de ce qui s’est fait avant.

– n00dle

Note : 6/10

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #17

review FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #17

Scénario : Simon Oliver Dessins : Alberto Ponticelli

Vous aimez causer science ? Parce qu’on va beaucoup parler science dans ce nouveau numéro de Federal Bureau of Physics. Les agents AdamRosa et Cisco doivent affronter une série de monstrueuses et effrayantes tornades quantiques et l’auteur en profite pour séparer son personnage principal des autres pour nous présenter un nouveau duo, dont une petite fille au QI sur-développé, avec un sens de l’humour caustique qui la rend bien attachante. Replaçant toujours le FPB dans un contexte actuel, il permet aussi de critiquer l’organisation pour ce qu’elle a été, et surtout vis à vis de son statut d’organisme de recherche et ce qui en découle (manque de financements de la part de l’état, etc…). En résulte un numéro qui en plus s’attache aussi aux explications concernant les fameuses tornades et en devient donc très verbeux, avec néanmoins quelques fulgurances visuelles par l’artiste Alberto Ponticelli qui arrive à nous envoyer du lourd encore une fois. Dans les moments calmes ça reste plutôt joli mais on admirera surtout les frasques visuelles, toujours aussi bien desservies par les couleurs de Rico Renzi. Passionnant.

– ArnoKikoo

Note : 7/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #28

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #28

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Nouvel arc pour le Batmanga. Cette fois-ci, on revient à une intrigue bien plus classique que celle du Hangman. Le Dynamic Duo est invité à une fête afin d’empêcher un certain Kelson, voleur notoire, de s’emparer des richesses des différents convives. On assiste rapidement à un meurtre, et il sera question pour nos amis de trouver qui en est le coupable. Le ton est résolument plus léger que dans le dernier numéro, et on a droit à une bien belle course-poursuite très improbable dans des décors de films, avec des personnages habillés en costumes d’époques différentes… Tout est dans le ton décalé du silver age, et la naïveté de l’intrigue a su me faire sourire, et franchement ce n’est pas rien en ce moment. On a aussi droit à la présence d’une Vicki Vale version Batmanga, ce qui nous montre que certains personnages importants de Gotham existent aussi dans cet univers décalé venu de l’archipel nippon. Un numéro à lire pour se détendre, comme d’habitude.

– Zeppeli

Note : 7/10

 

FABLES : THE WOLF AMONG US #6

review FABLES : THE WOLF AMONG US #6

Scénario : Dave Justus, Matthew Sturges Dessins : Shawn McManus

Après des débuts laborieux, la série avait su se relever dans son précédent numéro, en nous proposant un contenu un peu différent de celui du jeu. Qu’en est-il cette semaine ? Eh bien nous retrouvons Snow et Bigby, notre duo d’enquêteurs de choc, sur les traces du meurtrier de cette fameuse “Faith”, qui s’est avérée être peau d’âne. Après avoir interrogé le fameux miroir (oui, CE miroir, qui est excellent, d’ailleurs) ils vont se mettre en quête du prince Lawrence, époux de la victime. Ce numéro est totalement sordide, et ne s’éloigne pas de ce que nous proposait le jeu vidéo, mais c’est remarquablement mis en scène. Pour un titre digital first, on ne peut pas dire qu’on se fait avoir, tant le soin apporté au graphisme est important. En ce qui concerne le scénario, ceux qui ont participé à l’aventure sur PC ou consoles ne seront pas dépaysés et seront sûrement déçus de voir que les dialogues ne varient que très peu, mais si l’on prend ce titre pour ce qu’il est, une version canonique de l’histoire, le tout est parfaitement acceptable. Et puis, on ne crache pas sur une dose supplémentaire de l’univers de Fables, après tout.

– Zeppeli

Note : 6/10

 

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #16

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #16

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Mike S. Miller

Cette semaine il y a du mieux. Ça bouge bien et pour une fois les dialogues ne sont pas là juste pour remplir des cases et faire durer les évènements plus que nécessaire. Diana est réveillée et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’aime pas ce qu’elle voit en ouvrant les yeux. C’est de pire en pire et au final c’est elle qui va remettre un peu d’ordre dans tout ce bazar. Enfin c’est ce qu’on aurait pu penser puisqu’elle n’ira pas jusqu’au bout de sa démarche. Elle va quand même réussir le principal. Ce qui est étonnant c’est qu’après la manière dont elle se voit elle dans ses propres rêves n’est pas du tout la manière avec laquelle elle agit. La guerrière Amazone fière, puissante, en quête de justice et de morale est vraiment devant et Sinestro en fait largement les frais. C’est d’ailleurs un bon moment qui met en évidence l’écart de puissance qu’il peut y avoir entre les Lanterns et ces êtres quasi divins. On appelle ça une bonne branlée. Pour ce qui est des évènements, le jeu du chat et de la souris semble terminé mais nous ne sommes à l’abri de rien. On sent, toutefois, que l’on arrive à la fin de ce Year Three et ce n’est pas plus mal. La fin va crescendo à partir de maintenant, on va se faire plaisir, c’est moi qui vous le dit !

– Nathko

Note : 8/10

LEGENDS OF THE DARK KNIGHT #84

review LEGENDS OF THE DARK KNIGHT #84

Scénario : J. Torres Dessins : Matthew Clark

La suite de l’arc en deux parties « What would Batman do ? » dans lequel Batgirl et Robin (Dick Grayson, encore tout jeune !) s’essayent à attraper des super-vilains échappés d’Arkham en se demandant comment leur mentor, qui n’est pas sur place, ferait. Et comme au précédent numéro, c’est un moment de bd vraiment savoureux, rempli d’humour, mais avec une atmosphère tout de même prenante et bourrée d’action. La conclusion voit Batman arriver avec le raisonnement du justicier qui, comme toujours, est implacable, logique. Et c’est bon. Aux planches, Matthew Clark nous gâte les yeux, ses personnages sont attachants, les vilains sont menaçants ; une complète réussite pour le chara-design, et des scènes d’action à couper le souffle. Du bonheur, je vous le dis !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

 

MORTAL KOMBAT X #2

review MORTAL KOMBAT X #2

Scénario : Ron Marz Dessins : Derec Donovan

La réputation de la franchise Mortal Kombat n’est plus à faire et l’univers qui s’est développé autour du célèbre jeu de combat dispose de presque autant d’admirateurs que de détracteurs. Ainsi à l’annonce de la sortie de cette série, j’avais un peu peur de voir l’auteur, Shawn Kittelsen attaquer son sujet avec une sorte de second degré faussement complice avec le lecteur. Avec deux épisodes au compteur, on peut au moins dire que ce n’est pas le cas. Pourtant, je suis un peu embêté après ce deuxième numéro. Embêté, parce qu’à une intervention prémonitoire, venant mettre l’intrigue sur les rails, et un cliffhanger près, il ne se passe pas grand chose. Même si on se doute bien de la direction que va prendre l’intrigue, tout ça manque encore largement d’épaisseur. Malgré tout, les visages connus qu’on retrouve ici et les quelques fulgurances sanguinaires feront plaisirs aux fans. Dexter Soy montre, en plus, un vrai savoir faire du côté de la partie graphique et donne une vraie personnalité au titre. Mortal Kombat X nous laisse donc encore trop dans le flou pour se faire une réelle idée du potentiel de la série mais au moins l’univers dont le titre s’inspire est respecté et ce n’est pas désagréable à lire. On s’en contentera donc. Pour l’instant.

– n00dle

Note : 6/10

 

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #21

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #21

Scénario : Alex de Campi Dessins : Neil Googe

ENFIN ! Et OH PUNAISE ! Cette seconde partie de l’histoire s’est faite attendre mais commence sur une planche de toute beauté avec un grrooooosss monstre comme je les aime. Ensuite on a un affrontement titanesque, mais sans trop de poum poum par Wonder Woman. Ce qui m’a frappé dans ce numéro est la fin. Il y a une très grande douceur et une très grande tendresse qui se dégagent et ça contraste totalement avec les premières scènes du numéro. Franchement, ça peut paraître facile, trop gros, ce que je voulais, mais personnellement, j’ai plongé dedans avec un très grand plaisir, et toujours avec une petite morale livrée par Wonder Woman, cette fois sur le prix des vies humaines et la lâcheté. Non franchement, ce numéro s’est fait attendre mais je suis ravie du final qui est proposé. Des histoires comme ça, j’aimerais bien en lire plus dîtes moi.

– Harley

Note : 8,5/10

 

THE FLASH SEASON ZERO #10

review THE FLASH SEASON ZERO #10

Scénario : Andrew Kreisberg Dessins : Marcus To

Ce petit arc dans lequel Barry Allen vient au secours de Felicity Smoak était vraiment chouette ! Déjà, parce que la relation entre les deux personnages fonctionne toujours aussi bien que celle vue à la tv (l’écriture des dialogues y joue pour beaucoup), parce qu’une certaine dose de mystère trône derrière cette histoire, et qu’il serait fort appréciable d’en voir des références dans les séries (messieurs Kreisberg et Guggenheim, il est temps de parler cross-média !), et qu’avec Marcus To aux planches, l’ensemble est beau, dynamique, l’action est présente et envoie du lourd, et ce Flash là n’a rien à envier, en termes de charisme, à celui des New 52. Une lecture divertissante dans le plus pur esprit de ce qu’on pourrait attendre du show tv !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 


NEW 52

 

BATGIRL #38

review BATGIRL #38

Scénario : Cameron Stewart, Becky Cloonan Dessins : Babs Tarr

Il était temps ! Barbara doit enfin faire face aux conséquences de ses actes en tant que Batgirl. Et ces conséquences ne sont pas du tout celles qu’elle espérait. Passer de l’adoration au rejet, c’est douloureux, mais quand en plus on rejette Batgirl dans sa vie privée, qu’elle perd son amie qui décide de n’en faire qu’à sa tête, que son travail à l’université prend une tournure compliquée et qu’elle a du mal à faire correctement justice, il faut qu’elle se regarde dans un miroir et se pose des questions. Cette histoire est très touchante, elle fait sourire, elle peut émouvoir à certains moments. En plus, les dessins sont très expressifs donc du coup ça amplifie pas mal les émotions ressenties lors de la lecture.

Mais le pire (enfin le meilleur) c’est qu’on commence à comprendre ce qu’il se passe, et si l’histoire semble s’éclaircir, de nouveaux mystères émergent et l’individu mystérieux se fait plus présent mais nous n’avons pas encore tellement d’informations. C’est agaçant mais c’est hyper intéressant pour la suite. J’ai vraiment été séduite par cette nouvelle mouture et je pense que ce n’est pas prêt de s’arrêter.

– Harley

Note : 7/10

BATMAN ETERNAL #41

review BATMAN ETERNAL #41

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, Ray Fawkes, Kyle Higgins et Tim Seeley Dessins : Joe Quinones

Revenir sur une sous-intrigue laissée en plan depuis plusieurs dizaines de numéros, pour ne pas nous apporter plus de réponses, et ré-utiliser ENCORE le gimmick du nouveau vilain qui finalement n’est pas celui derrière tous les évènements que l’on voit… Bon. Il faut le dire, à un moment ça commence à sérieusement lasser, on arrive tout doucement à la fin de cette première année de Batman Eternal et l’impression que les auteurs n’arrêtent pas de rajouter des personnages au casting pourtant déjà bien important, fait qu’on a l’impression de ne pas creuser réellement l’intrigue, qui souffre d’une certaine superficialité. Le numéro en lui-même n’apporte véritablement pas grand chose, si ce n’est la raison du changement de statut d’Harper Row, qui là aussi semble légèrement forcée (pour ne pas dire un peu cliché). Aux dessins, Joe Quinones ne m’a pas particulièrement plu, ses visages ayant tendance à me faire tiquer un peu, et l’aspect général des planches donnent un ton que je trouve trop léger compte tenu de celui de la série. Dommage.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

CONSTANTINE #21

review CONSTANTINE #21

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Jeremy Haun

Que ça soit sur une Terre ou sur l’autre, John Constantine a la vie dure. La preuve avec la suite de ses aventures sur Earth 2 cette semaine, alors qu’il essaie d’aider son double et tous ses proches à s’en tirer vivant. Finalement peu importe l’histoire, c’est bien le personnage en lui-même qui est le principal intérêt ici. Ray Fawkes semble, en effet, avoir trouvé le bon angle pour s’attaquer à Constantine et même si les côtés anti-héros et sombre du personnage flirtent parfois à la limite de la caricature, ça fonctionne malgré tout en ne tombant jamais vraiment dedans. L’ambiguïté morale du personnage apparait donc comme le moteur de l’histoire grâce à une écriture soignée des dialogues. Ajoutez à cela un récit avec un suspense plutôt bien senti et surtout une montée crescendo dans la tension et vous obtenez un épisode largement digne d’intérêt. Certes, l’ensemble repose sur des ressorts déjà largement utilisés autour du personnage mais tout est assez bien amené pour que ça tienne la route. Côté dessins, c’est également le personnage central qui attire toute l’attention. Jeremy Haun livre une version qui a de la gueule et c’est le cas de le dire. Débraillé, usé et le visage marqué, tous les éléments pour un bon Constantine sont là. C’est donc bien dommage que l’artiste ne traite pas toujours le reste avec la même application. Néanmoins, une réelle personnalité se dégage des planches et vient donner un aspect sale et dérangeant assez à propos par rapport au récit.

– n00dle

Note : 7,5/10

EARTH 2 : WORLD’S END #15

review EARTH 2 : WORLD'S END #15

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett et Mike Johnson Dessins : Eddy Barrows et d’autres

A force d’avancer en appuyant à fond sur l’accélérateur, il devient difficile de complètement apprécier le voyage. Daniel H. Wilson et son équipe jonglent, en effet, avec de nombreuses intrigues mais ça, c’est comme d’habitude vous me direz. La différence, c’est que cette fois on a vraiment l’impression que tout s’enchaine trop vite et l’aspect dramatique apparait comme noyé au milieu de tout ça. Comme si les auteurs étaient dans un contre la montre et qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de remplir chaque numéro à ras bord pour venir à bout de leur histoire dans les temps. Au final, ça se bastonne et se sacrifie de tous les côtés, mais les émotions et l’implication, qu’on devrait avoir envers les personnages, disparaissent petit à petit puisque les auteurs ne prennent jamais le temps d’appuyer les moments forts. Tout est question d’équilibre et c’était, à mon sens, bien mieux réalisé dans les premiers épisodes de la série. D’un point de vu artistique, c’est comme d’habitude. Vous aurez du bon, voire du très bon mais c’est inégal et quelques planches semblent juste passable.

– n00dle

Note : 5/10

GRAYSON #6

review GRAYSON #6

Scénario : Tim Seeley, Tom King Dessins : Mikel Janin

Comme promis, les auteurs abandonnent maintenant le format one-shot pour s’attaquer à une histoire plus large (au moins sur trois mois, puisqu’après vient Convergence). Au delà du format, il est bon de noter que la série ne perd pas en intensité. Et gagne en plus un souffle mystérieux et “épique”. Les auteurs ramènent sur le devant de la scène tous les éléments forts qui gravitent autour de la série, autant des personnages comme Midnighter que des éléments plus obscurs comme certains ennemis de Spyral, les Fist of Cain (que nous avions vu pour la première fois dans le Nightwing #30 des mêmes auteurs). La dualité de Grayson prend elle aussi une place importante dans l’intrigue et celle de Spyral elle-même commence à se mettre à nue pour nous, dévoilant ses secrets les plus troubles (on a pas fini d’être surpris je pense). Clairement, si le format épisodique va très bien au titre, cette nouvelle histoire apporte une grandeur bienvenue à l’ensemble. Mikel Janin quant à lui fait toujours un travail formidable, sans chichis ou fioriture, mais avec un trait dynamique et une fluidité remarquable. Et surtout, des personnages aux traits que l’on peut identifier sans peine. En somme, nous avons là un numéro plus qu’efficace, qui promet vraiment de bonnes choses pour la suite. Je garderai simplement une légère réserve sur l’épaisseur des mystères qui entourent Spyral, car les réponses vont se faire désirer si elles ne nous parviennent pas.

– Freytaw

Note : 8/10

 

GREEN LANTERN CORPS #38

review GREEN LANTERN CORPS #38

Scénario : Van Jensen Dessins : Bernard Chang

Les évènements de Godhead sont terminés et tout comme Green Lantern #38, ce Green Lantern Corps #38 traite de l’après. A l’inverse du premier cité qui n’était pas forcément mauvais, mais pas super bon non plus, ici il y a matière. En effet, avant même Godhead, des intrigues avaient été laissées en suspens et n’avaient donc pas trouvé de réponses satisfaisantes. Les premières pages sont consacrées aux conséquences des derniers évènements. L’urgence extrême et leur enchainement n’avaient pas permis au Corps de gérer leurs rangs comme il se doit. On corrige ces quelques soucis de gestion et vu que maintenant les New Guardians ne sont plus si nouveaux que ça, ils se permettent de reprendre les choses en main alors qu’ils ne paraissent pas du tout légitimes. Ça ressemble un peu à une prise de pouvoir forcée. Mais ce n’est pas le sel de cette série. L’univers est vaste et il y a toujours des peuples à protéger ou des menaces à arrêter. C’est donc très rapidement qu’une nouvelle affaire leur tombe dessus, tout droit venu du ciel. Elle va nous présenter une nouvelle menace dont on ne sait pas grand-chose, ni l’importance qu’elle va pouvoir avoir après les dangers que l’univers a rencontrés récemment. C’est ce qui me fait le plus peur en fait. Qu’après toutes ces batailles cosmiques aux ennemis tous plus puissants les uns que les autres, et bien les plus petites semblent dérisoires, sans saveurs. L’avenir nous le dira. On suit aussi en parallèle une autre intrigue qui a pris racine durant Uprising et dont on ne sait pas grand-chose non plus. Un numéro qui fait son travail d’aftermath et qui ouvre de nouvelles pistes pour les aventures du Green Lantern Corps. Niquel, même si ce n’est pas aussi beau que d’habitude.

– Nathko

Note : 7,5/10

JUSTICE LEAGUE UNITED #8

review JUSTICE LEAGUE UNITED #8

Scénario : Jeff Lemire Dessins : Neil Edwards, Jay Leisten

Lemire s’est dit qu’il n’y avait pas assez de Légionnaires impliqués, et voilà qu’il nous emmène au 31ème siècle voir le reste de l’équipe. Et c’est déjà sacrément le bazar là bas ! A se demander si les autres arrivent à changer le cours du temps, ce qui est d’ailleurs très mal engagé. Un moyen détourné d’utiliser vraiment tous les membres de l’équipe et de les faire intervenir sur le plan large, ce qui s’avère très plaisant pour le fan de la Légion que je suis. Par contre, ce numéro est assez décompressé. Cette fenêtre sur le futur ne nous apprend pas grand chose (à part l’état actuel et la composition de la Légion dans son intégralité) et la finalité nous renvoie au présent. Et sur les quelques pages qui restent, sans vous dévoiler le bazar, ça part très très vite en live et il semblerait bien que Kara Zor-El ait son mot à dire sur la suite des évènements. Le cliffhanger subjugue un peu bien qu’on s’y attendait très clairement. Aux dessins, Neil Edwards fait un très bon travail, respectant bien les caractéristiques de chaque personnage (et y’en a beaucoup qui apparaissent ici) et rend le tout proprement et de manière dynamique. Un numéro qui fera plaisirs aux fans, mais qui reste un peu mou au niveau de la progression de l’histoire, sauf sur la fin. Une fin qui fait perdurer l’intérêt que nous pouvons avoir pour cette “SAGA” !

– Freytaw

Note : 5/10

 

KLARION #4

review KLARION #4

Scénario : Ann Nocenti Dessins : Fabrizio Fiorentino, Szymon Kudranski

Klarion revient ce mois-ci, mais on se retrouve sur un terrain différent. On se retrouve à la suite du combat qui s’était enclenché au dernier numéro, et franchement, il a fallu que je fasse travailler ma mémoire  pour tout remettre dans l’ordre. Puis au moment où tu comprends, enfin où tu te doutes de là où tu vas, bah en fait non, c’est pas ça. On revient toujours sur les risques des buddybots, pour finir par un combat complètement loufoque et compliqué dans la poche de Klarion.

J’ai pas tellement tout compris à fond dans ce numéro et c’est dommage, mais, trop de fresques, trop de scènes, trop de “dans tous les sens”. Je ne saurais trop comment vous expliquer ce que j’ai ressenti quand en plein milieu d’une page je me suis dit “non mais on fait quoi ? On continue par où la lecture ?”. Je ne sais pas, c’est bizarre et même si j’ai une affection toute particulière pour le petit sorcier et pour les chats, ici on m’a perdue. Les planches sont assez différentes des précédentes puisqu’on a une équipe différente, mais ça reste dans le même genre et c’est plutôt sympathique.

– Harley

Note : 4,5/10

NEW SUICIDE SQUAD #6

review NEW SUICIDE SQUAD #6

Scénario : Sean Ryan Dessins : Rob Hunter et autres

Black Manta prend enfin ses marques en tant que leader, et bien que la situation soit relativement désespérée, va peut-être finalement réussir à faire quelque chose avec son équipe. Et cette dynamique, bien que tordue, est assez sympathique à voir. Le numéro cependant ne se concentre pas que sur l’équipe de terrain, et visite un peu les bureaux. On notera que Vic Sage revient ici pour afficher un destin assez étrange qui nous laisse nous poser plein de “questions”. Oui, le jeu de mot était facile, bien que pour l’instant, Sage n’ait strictement aucun lien avec le personnage éponyme. J’avoue enfin m’intéresser à la trame de fond de ce titre qui a mis selon moi du temps à se lancer. La fin, jouant toujours plus ou moins sur le mystère, dénonce des évènements à venir “relativement” explosifs. Question dessins, certains traits font un peu ’90, mais ça reste vraiment cool et assumé. Par contre, ouch, y’a une belle image qui m’a bien suggérée une forte douleur au genou ! Mais vu la sensation que renvoie l’image, je dois bien admettre que je le placerais dans les points positifs ! Un numéro assez fun et dynamique, entrecoupé de mystères “mystérieux” bienvenus.

– Freytaw

Note : 7/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #15

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #15

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Doug Mahnke

Avec l’arrivée de la nouvelle équipe créative sur la série je me suis dit que nous aurions une nouvelle stabilité. Je me suis carré le doigt tellement profond que j’aurais presque pu titillé le fond de mon crâne. Parce que oui, il semblerait que Doug Mahnke ne soit pas à la hauteur et n’arrive pas à suivre la parution mensuelle sur cette série. Bizarre quand on connait le CV du monsieur. Toujours est-il qu’on se retrouve avec 2 artistes différents, 3 coloristes et ça donne un résultat complètement inégal, passant du très beau au très pas beau ! Aie ! Heureusement la suite est presque digne du run de Charles Soule. Peter J. Tomasi réussit à son tour à mêler action et sentiment super héroïque dans un cocktail explosif. Superman et Wonder Woman font face à un ennemi de retour dans les New 52 et dont le costume sent très fort les ’90 (ce n’est pas un compliment ici) avec des accessoires, comme le pistolet à la hanche alors que son espèce de sceptre lance des puissantes salves d’énergie. Wonderstar est un nouveau personnage qui est apparu dans le numéro dernier et dont on ne sait rien. Ce n’est maintenant plus vrai puisque l’auteur nous dévoile un peu du passé du personnage. Ce n’est pas tout à fait ce à quoi on pouvait s’attendre et c’est plaisant d’être surpris par les origines plutôt sombres du personnage (oui encore !) même si ces dernières n’ont pas grand-chose d’original. On ajoute à ça le manque de subtilité du thème de la confiance dans le super couple et on obtient, certes un numéro agréable, qui s’inscrit dans « l’héritage » de la courte série, mais pas suffisamment extraordinaire pour épater le lecteur. Il reste encore de nombreuses zones d’ombre à l’intrigue et c’est ce qui fait l’intérêt de la lecture pour l’instant, avec les scènes d’actions plutôt sympathiques. Il en faudra un peu plus à l’avenir pour capter sur le long terme.

– Nathko

Note : 7/10

THE NEW 52 : FUTURES END #37

review THE NEW 52 : FUTURES END #37

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Art Thibert et autres

Un peu le même problème que Batman Eternal, après tellement de numéro, et la fin approchant, on aimerait que les auteurs nous amènent de façon plus explicite vers la conclusion, mais les intrigues continuent de traîner, sans qu’on sache vraiment si les enjeux sont vraiment réels (j’veux dire, on en a quelque chose à foutre de la santé de Frankenstein ?) ou pas, et certains éléments ont tendance à faire redondance (le Batman/Joker du futur, j’espère qu’on aura pas une succession d’affrontements/fuites/baise pour se remettre à chaque numéro…) ; puis du côté de Firestorm, y en a vraiment plein la claque de Dr. Polaris, ce super-vilain de mes deux qui n’apporte franchement rien de rien en plus d’être caractérisé comme un tourne-disque rayé… Heureusement, la partie graphique sauve le tout puisque c’est plutôt agréable à regarder, malgré certains visages un peu ratés, mais dans l’ensemble le trait de Thibert et les couleurs vives participent au plaisir visuel. Dommage que l’histoire ne suive pas.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

WORLDS’ FINEST #30

review WORLDS' FINEST #30

Scénario : Paul Levitz Dessins : Jed Dougherty

Est-ce qu’il est encore nécessaire de dire que l’on s’ennuie à mooooort dans les pages de Worlds’ Finest depuis de bien trop nombreux mois ? Paul Levitz ose nous resservir encore une fois le même schéma, en nous dépeignant des scènes anecdotiques de la vie des Superman et Batman d’Earth 2 qui ne nous apprennent rien, puis toujours cette idée qu’Apokolips voulait se faire Kal-El depuis de nombreuses années, avec des apparitions par Boom Tube en veux-tu en voilà, à la limite du random, et… En fait ça commence vraiment à m’énerver de m’étendre sur cette histoire, cette lecture est anecdotique au possible, vivement que ça s’arrête. Les dessins de Jed Dougherty ne sont pas dégoûtants mais ça reste très passable, notamment au niveau des visages dont certains laissent véritablement à désirer. Encore une fois, la lecture fut éprouvante et l’impression d’avoir un comicbook juste pour avoir un comicbook est toujours aussi forte.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

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ArnoKikoo

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4 Commentaires
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Aquaman
Invité
9 années il y a

Même avis que Nathko sur Green Lantern Corps ^^

Arnonaud
9 années il y a

Triste palmarès cette semaine.
Pour ma part je n’ai lu que Batgirl, et ce fut une excellente lecture. C’est un plaisir de retrouver le titre mois après mois, toujours aussi fun, beau et agréable à lire. Je lis peu de séries DC en ce moment, mais celle-ci je ne la manquerais sous aucun prétexte !

Herbefol
9 années il y a

Un peu de rattrapage sur quelques numéros, en attendant de lire le reste. Plus tard. :-)
– Batman Eternal. Y a pas à dire, j’aime bien quand ça parle de Harper Row. Le numéro est un poil light, ça aurait pu lâcher une ou deux planches sur d’autres personnages histoire de densifier un peu le truc, mais ce n’est pas désagréable pour autant.
– E2WE. Un numéro un peu plus intéressant que le précédent. Mais je commence à me lasser. Je ne sais pas si c’est juste mon humeur du moment, mais ça fait quinze numéros que c’est la fin du monde et ça n’en finit pas. C’est trop lent.
– TN52FE. Un peu de densité, quelques touches d’humeur, quelques infos lâchées ici ou là. C’est pas mal. Mais ça sera mieux quand on sera définitivement débarrasser du Dr. MachinTruc, un des méchants les plus gonflants qui soient. Visiblement, Constantine a fait de quoi se faire bien détester par certain. Et qui sait, peut-être que Cole finira vraiment par servir à quelque chose. On peut toujours rêver.
– New Suicide Squad. C’est toujours aussi peu élevé sur le plan intellectuel, et un peu trop aéré par moment, mais je continue de lire ce truc avec un certain plaisir, malgré tout. Ça fait un bon encas entre deux titres plus sérieux.
– Batgirl. Pas mal, les thématiques explorés par cette nouvelle version du personnage sont intéressantes et ça change un peu de ce que l’on trouve dans la plupart des autres titres DC. Cette série a vraiment la possibilité depuis un petit moment de toucher un nouveau public.

Herbefol
9 années il y a

Fin du rattrapage pour cette semaine (oui, j’ai l’improbable espoir d’arriver à tout rattraper un jour).
-Injustice. Ça prend son temps pour démarrer, mais vu la fin de l’épisode, on peut espérer que ça s’agite un peu plus par la suite. J’ai bien aimé la façon dont Hal Jordan est « remis » à sa place par Arès, dans le genre insignifiant ça se pose là.:p
-Green Lantern Corps. Contrairement à GL, on ne passe pas par l’étape de l’épisode pause sans intérêt. Et c’est pas mal de repartir dans une période où toutes les séries GL ne sont pas étroitement interconnectées. Les crossover c’est sympa, mais c’est bien quand on n’en abuse pas. Bref, ce début d’arc est plutôt sympathique.
-Constantine. Je trouvais un peu maladroit la façon d’hésiter de Constantine au début, mais ça finit par bien prendre et pour une fois on touche un peu du bout du doigt ce qu’on a pu avoir par moment dans Hellblazer : un type capable d’une grande lâcheté mais qui sait qu’il en paiera le prix.
– Worlds Finest. En soi c’est pas mauvais mais ça n’a rien de renversant et le côté « origines de Earth 2 » est un peu fatiguant à force. Ça aurait été intéressant à voir éventuellement avant le début de Earth 2 justement.
– Justice League United. C’est sympa mais j’ai à nouveau le même problème que précédemment : pas mal de personnages inconnus qui entrent en scène. Sinon c’est beau et je suis assez curieux de voir comment ça va se terminer. Ça m’a aussi l’air un peu aéré, peut-être une conséquence du passage de l’arc de 5 à 6 épisodes.
– Grayson. Ça m’agace toujours un peu quand les « bons » se tapent entre eux, ça a souvent un côté un peu forcé. Mais on sent bien que Grayson a été à bonne école et qu’il a retenu quelques trucs. Sinon, ça entraîne juste assez pour avoir envie de lire la suite, et sur le plan graphique Janin travaille bien.
– Superman-Wonder Woman. Magog c’est comme le dr. Trukmush dans Future’s End : le genre de méchant qui m’insupporte. Le sale gosse pas content qui veut faire du mal à tout le monde parce qu’il a perdu père/mère/cousine/grand-oncle/chien/whatever (rayez les mentions inutiles). Ça me gonfle et j’attends juste de le voir se faire applatir comme une crêpe. On sent qu’il y a deux dessinateurs à l’oeuvre sur ce numéro et la transition n’est pas la plus réussi.

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