Review VO – The Flash : Born to Run

Review VO - The Flash : Born to Run 13
Les points positifs :
  • Développement des personnages
  • Bon rapport mentor-sidekick
  • Des histoires pertinentes
Les points négatifs :
  • Des dessins plutôt laids sur la fin
  • Des vilains faits pour être battus

« You are so  lucky ! I wish something like that would happen to me ! » – Wally West au Flash


  • Scénario : Mark Waid, Tom Peyer – Dessin : Greg LaRocque, Humberto Ramos, Jim Aparo, Pop Mhan

Dans le cadre du 75ème anniversaire de Flash, la review de ce TPB, qui contient l’arc Born to Run, soit le tout premier arc de Mark Waid dans son run sur Flash, sera encore un moyen supplémentaire de rendre hommage à l’univers de Flash. Dans ces histoires, Wally West apparaît brièvement comme étant le Flash, mais l’ouvrage entier se base plutôt sur ses origines et débuts en tant que Kid Flash. Ces origines très complètes développent non seulement le ressenti personnel de Wally mais aussi ses difficultés à maîtriser ses pouvoirs , heureusement toujours avec le soutien de Barry Allen, son mentor.

Contenu : The Flash vol. 2 #62 à 65, Flash Annual #8, Speed Force #1 et Flash 80 – Page Giant #1.

La plus grande partie de ce recueil est consacrée à l’arc Born to Run, écrit par Mark Waid et illustré par Greg LaRocque, qui prend 91 pages sur les 128 au total. Cet arc, divisé en quatre chapitres, se passe alors que Barry Allen et Iris West sont décédés. Wally West porte donc son costume de Flash, reconnaissable à ses yeux dissimulés derrière une couche blanche. Il doit résoudre une histoire de bombe dissimulée dans un aéroport et, une fois la situation apaisée, il se remémore ses débuts en tant que bolide, quand il avait le soutien de Barry et sa tante Iris. De manière très touchante, on y découvre sa grande admiration pour son mentor ainsi que son amour profond pour sa tante, qu’il considère comme sa meilleure amie.

Dans ces premières histoires, précédées d’une préface cinq étoiles de Grant Morrison, les origines de Wally West sont retracées sobrement. Il fait des rencontres, est confronté à ses limites et entretient des relations plausibles avec les personnes qu’il côtoie. Oui, c’est certainement assez classique, mais c’est terriblement bien réalisé. Tous les personnages sont attachants, les réactions de Wally West sont crédibles et pleines de bon sens, sa relation avec son mentor profondément sincère, on ne s’ennuie pas une seule seconde et on en apprend beaucoup sur Wally. Il est difficile d’imaginer des origines plus réussies pour un personnage. Malgré tout, il faut garder à l’esprit que ce récit se concentre sur Wally et ses proches, ici pas de développement des vilains, certains apparaissent mais on en apprend pas beaucoup plus puisqu’il servent surtout à amener plus d’éléments à la psychologie du jeune speedster.

La seconde histoire, écrite par Tom Peyer et illustrée par Humberto Ramos, un peu plus anecdotique mais tout de même agréable à lire, raconte comment Wally West parvient à surpasser sa peur et battre un vilain. Au niveau de la caractérisation, on est assez proche de l’histoire précédente, avec une tante Iris toujours aussi encourageante et un mentor inquiet mais pas trop pour son partenaire. Elle reste tout de même assez brève, donc dévoile moins de facettes de Wally que l’histoire précédente, ce qui est compréhensible puisqu’elle ne fait que onze pages.

Celle qui suit, pas beaucoup plus longue avec douze pages, est une histoire agréable, à nouveau racontée par Mark Waid et cette fois illustrée par le grand Jim Aparo, qui raconte un épisode dans lequel Flash et Kid Flash, que l’on retrouve enfin avec son fameux costume majoritairement jaune, doivent affronter un ennemi qui donne beaucoup de fil à retordre aux deux bolides qui ont bien peur de ne pas pouvoir l’arrêter. Cette brève histoire semble vouloir rappeler que les héros ne sont pas des dieux, qu’ils restent faillibles, et ce côté humain de Flash, sans qu’il paraisse faible, le rend plus proche de nous mais aussi de son sidekick, qui a pourtant une admiration à toute épreuve pour son mentor.

Le dernier récit, moins joyeux que les précédents, raconte une journée de Wally West en tant que « the saddest man alive », en chaise roulante, avec des parents qui rencontrent de graves problèmes de couple. Cette histoire assez particulière nous montre un autre aspect de Wally West encore, on réalise alors à quel point l’accident qui lui a donné ses pouvoirs a été un événement important pour lui, l’événement qui aura fait de sa vie une merveilleuse aventure alors que tout aurait pu se passer autrement. On retrouve ce côté « un hasard peut tout changer » qui revient régulièrement dans la mythologie de Flash.

Finalement, pour ce qui est des dessins, ils sont de qualité variable. La première histoire en quatre chapitres, bien qu’avec des dessins un peu « old school » pour nos yeux modernes, a des illustrations assez simples qui accompagnent parfaitement la lecture sans devenir gênantes ajoutées aux bulles de dialogues. On ressent bien le mouvement, les visages sont expressifs sans aller dans l’excès, la seule chose qui pourrait déranger est peut-être cette technique qui consiste à multiplier les traînées rouges pour donner l’idée de vitesse, ce qui prend beaucoup de place dans les cases et n’est pas vraiment esthétique, mais on s’y fait assez vite. Les dessins d’Humberto Ramos, plus cartoon, sont plus dérangeants, avec des proportions très exagérées et des visages parfois trop déformés par l’expression qui en deviennent oppressants. Les cases sous les crayons de Jim Aparo, qui ne sont pas trop mauvaises, restent inférieures à celles de LaRocque, avec des traits en grande quantités qui paraissent parfois en trop et des plans éloignées très approximatifs qui sont un peu ridicules. Ce n’est de loin pas le meilleur travail d’Aparo, et heureusement. Il est capable de bien mieux que ça. Les dessins de la dernière histoires ne sont pas vraiment bons non plus, certains plans plus éloignés sont convenables mais la quantité de visages absolument monstrueux est bien trop grande pour être indulgent.

Ce TPB The Flash : Born to Run est une excellent introduction au personnage de Wally West, on y découvre des origines et un caractère qui nous forcent à apprécier ce successeur de Barry Allen. Bien qu’avec des dessins pas toujours de bonne qualité, toutes les histoires dans ce recueil apportent un élément de plus à l’un des Flash les plus appréciés de l’histoire. Si le personnage vous intéresse, jetez-vous sur cet ouvrage sans plus attendre.

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Leonidas
9 années il y a

Dans l’ensemble j’ai trouvé très bien, juste les dessins (sauf la première histoire) qui sont vraiment hideux.

Vittorini
9 années il y a

Born to run est absolument magnifique : Les relations entre Wally et ses proches, ses moments de gloire comme ses moments de désespoir, tout est parfait et cet arc porte définitivement bien son nom ! :)

The Trickster
The Trickster
9 années il y a

Ce run pour apprivoiser Wally West est parfait. On y voit toute son évolution de pensé et le poids de porter un héritage comme Flash. Oui les dessins sont moches… c’est très loin de se que nous sommes habitué, mais l’histoire vaut largement le coup. À noter aussi le personnage de Cobalt Blue qui amène Barry Allen à être le premier « jumeaux » de l’héritage (suivrons ses enfants et ceux de Wally). D’ailleurs pour moi… Cobalt Blue est peut-être le futur alter Ego d’Eddie Thawne dans la série Flash (mais la c’est de la spéculation)

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