Review VO – The Flash: Rebirth

The Flash: Rebirth
Review VO de The Flash : Rebirth
Les points positifs :
  • Une histoire 1000% Flash
  • Un bel hommage à Barry Allen
  • C’est beau
Les points négatifs :
  • Se complexifie vite pour les néophytes
  • Des éclairs partout

« I thougt you’d look better in red. » – Iris West


  • Scénario : Geoff Johns – Dessins : Ethan Van Sciver Encrage : Ethan Van Sciver, Scott Hanna (numéro #6) – Couleurs : Hi-Fi, Ethan Van Sciver, Alex Sinclair – Couverture : Ethan Van Sciver, Moose Bauman, Hi-Fi

Quand une série a un problème, quel qu’il soit, et qu’il s’agit d’un personnage important de l’écurie DC Comics, on fait toujours appel au même homme, Super Geoff Johns. Après le très bon Green Lantern : Rebirth qui faisait revenir Hal Jordan dans le giron de la police cosmique suite à une longue absence (le pauvre était mort), un autre héros avait besoin du coup de boost de l’auteur star, The Flash. Et puis comme Johns est fan de l’univers du Speedster ça tombe bien. Et comme on est des bons, niveau marketing chez DC Comics, on lui colle le même artiste avec qui il a fait revenir Hal Jordan à la vie, le talentueux Ethan Van Sciver. Si avec ça ce n’est pas la hype autour du projet, ce n’est pas possible.

Les similitudes entre Green Lantern : Rebirth et ce qui deviendra The Flash : Rebirth ne s’arrêtent pas juste à l’équipe créative en place. Cette mini-série de 6 numéros signe le retour de l’un des plus grands, si ce n’est du plus grand des Coureurs, Barry Allen. Profitant d’une Crise pour se faire la malle, le voilà de retour dans le monde des vivants sans pour autant savoir comment, ni pourquoi. C’est ce retour mystère qui va servir de base à l’intrigue. Comme tout bon mystère qui se respecte, les questions se bousculent au portillon. Pourquoi ce retour ? Est-ce une réelle résurrection ? Est-il réellement lui-même ? Au-delà de l’histoire qui est somme toute sympathique, comment ne pas y voir un hommage absolu au personnage de Barry Allen dont Geoff Johns est un fan invétéré ? Il suffit de lire le premier numéro pour se rendre compte de l’importance du personnage dans la famille des Flash mais aussi plus globalement dans l’univers DC. Rebirth c’est aussi une belle entrée en matière pour les lecteurs qui n’y connaissent pas grand-chose aux différentes itérations et incarnations du héros rouge et jaune alors que les plus initiés auront droit à une piqûre de rappel plutôt bienvenue puisque cela faisait tout de même plus de 20 ans que le personnage avait disparu au moment de la sortie de The Flash : Rebirth #1. Le temps dans l’univers DC s’est aussi écoulé et le monde dans lequel Barry Allen se retrouve n’est plus vraiment celui qu’il était. Les nouvelles technologies ont fait leur apparition et les habitudes de vie s’en retrouvent changées. A l’image d’un Captain America, l’ancien héros tente de s’adapter, non sans difficulté. D’ailleurs si tout le monde, mais vraiment tout le monde, est à la fête pour son retour, lui l’est un peu moins. La suite ne va d’ailleurs pas l’aider puisque lorsqu’un personnage lié à la speed force réapparait et que Barry le touche, voilà que le vilain se désintègre sous  ses yeux. En parallèle, Barry va mener l’enquête de sa vie, le meurtre irrésolu de sa mère et faire innocenter son père.

Flash Rebirth

Concrètement, The Flash : Rebirth va vite, très vite même et c’est ce que l’on attend souvent d’une histoire avec Flash dedans. Le seul moment où vous allez pouvoir être tranquille c’est lors du premier chapitre introductif. Après tout s’emballe et je peux vous assurer que ceux qui ne connaissent pas bien le DC Universe et les concepts de base des Flash vont devoir relire plusieurs fois certains passages pour être sûrs de ne pas passer complètement à côté de l’intérêt de l’histoire. C’est sans doute là le plus gros souci de cette mini-série qui veut permettre aux nouveaux lecteurs de s’attaquer à la famille Flash mais part dans des délires qui ne sont pas spécialement ouverts à tous. Parce que comme très souvent avec Flash, Johns joue avec le temps, les dimensions, les paradoxes temporels et les conséquences que tout cela peut avoir sur les autres et le héros lui-même. Le thème du sacrifice est prépondérant, la base du super héros, surtout quand celui-ci a vécu le plus terrible de ceux-ci, l’ultime. La Speedforce est également de la partie, il ne faut pas s’étonner, c’est obligatoire, mais cette fois-ci elle fait partie intégrante de l’histoire et qui pourrait même en être un personnage tellement elle en est une composante essentielle.

Ethan Van Sciver est celui qui tient les crayons et il nous montre son savoir-faire sur les six chapitres que compte The Flash : Rebirth. Dessiner du bon Flash exige un talent obligatoire pour être crédible. Savoir être dynamique et avoir la science du mouvement. Même s’il n’est pas l’artiste qui y parvient le mieux, Van Sciver utilise d’autres artifices pour l’aider dans sa tâche. Un artifice dont l’usage risque de pousser certains à y voir un cache misère. Je parle en effet des éclairs qui sont plus qu’omniprésents. Partout, tout le temps, en jaune, en rouge ou en noir, il y en aura pour tout le monde. Ethan Van Sciver est un peu un fétichiste de l’éclair tout comme Hans Zimmer l’est pour les percussions. Ce n’est pas qu’un détail tellement ils sont importants mais il suffit de l’accepter surtout que le reste est de très bonne facture.

Difficile d’encenser The Flash : Rebirth sans penser à sa mission première : celle de donner aux nouveaux lecteurs une nouvelle porte d’entrée. Mais est-ce là son réel but et le titre ne serait-il donc pas trompeur ? C’est ce que l’on pourrait penser puisque si le premier chapitre a tout ce qu’un #1 doit avoir, la suite s’emballe très vite pour devenir assez complexe pour un lecteur qui n’est pas habitué à lire du Flash. Les plus courageux feront sûrement l’effort d’aller plus loin, mais il est fort probable que l’histoire de Geoff Johns en laisse certains sur le carreau ! Les habitués seront peut-être confrontés à du déjà-vu. Dans tous les cas il ne faut pas bouder son plaisir de lire une bonne histoire qui après plusieurs dizaines d’années d’absence remet Barry Allen au centre de la grande et importante famille Flash.


Un avis supplémentaire c’est bien aussi !

Cette histoire n’est pas anodine puisque nous avons droit ici à une grande réunion de famille chez tous les speedsters pour l’occasion du retour de Barry Allen. Sauf que Barry n’est pas tellement d’humeur joviale. On le suit ensuite avec plaisir dans son voyage pour comprendre ce qu’il lui arrive. Le récit est intéressant car on retrouve plein de facettes de la speedforce, son utilisation, les motivations des speedsters, le voyage temporel avec les Flash, Reverse-Flash et même le Black Flash. On a même droit à des explications sur l’apparition de cette speedforce.

On a droit aux histoires de famille avec les anciens et la relève, tout en voyageant à travers le temps pour éviter des événements fâcheux et en découvrant le passé des protagonistes. J’ai beaucoup aimé la violence et l’amour qui se dégagent de ces pages. Même en période difficile il y a un soutien sans faille chez les West-Allen, Garrick et même d’autres personnages maintenant oubliés comme Max Mercury ou Jesse Quick. Franchement c’est top. En plus d’une histoire passionnante on a même droit à des planches intérieures de toute beautés avec une belle colorisation. Une lecture rapide et efficace. C’est même dommage qu’il n’y ait que si peu de pages.

– HarleyHuntress

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

Nathko

Nathko

DC COMICS : L'ENCYCLOPEDIE ILLUSTREE

DC COMICS : L'ENCYCLOPEDIE ILLUSTREE

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

À lire aussi

Shazam : La Rage des Dieux [DVD]

Shazam : La Rage des Dieux [DVD]

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

Rejoignez la discussion

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

9 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Vittorini
9 années il y a

C’est assez difficile d’avoir un avis tranché sur ce Rebirth, je trouve. A première vue, le titre à tout pour plaire : la Flash Family sera réellement au complet et ce jusqu’à une hypothétique nouvelle crise et permet surtout au lectorat post-Crisis de découvrir Barry Allen et ce qui le rend si spécial (pas grand chose au final). D’un autre côté, on trouve pas mal de problèmes : uniformisation des origines de Barry qui a forcément eu une enfance de m**de, reprises d’éléments du run de Waid qui font un peu tâche (pourquoi le Black Flash par exemple ?) et autres joyeusetés. Certes, ça regorge de scènes particulièrement savoureuses comme le traditionnel Flash vs Superman (et l’hilarant « c’était pour la charité »), l’évolution d’Iris et la conclusion de la mini mais au final, la Flash Family en prend un sacré coup puisque, post-Rebirth, beaucoup de ces membres finiront, dans le meilleur des cas, au second plan. En somme c’est plein de bonnes intentions mais pour le reste, ça ne suit pas et il faudra attendre Flashpoint pour avoir à nouveau un hommage digne de ce nom et la réunion de cette famille si spéciale avec le tie-in Kid Flash.

TheRiddler
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

D’ailleurs au sujet des courses, on en reparle bientôt, mais dans Flash : Rebirth Sup’ lâche à Barry : « I even won some of those races. » sauf que non, Sup’ n’a jamais battu Flash ! Sans compter qu’une seule des courses entre les deux personnages était destinée à une oeuvre de charité, l’emploi du pluriel est donc également hasardeux lorsque Flash dit « Those were for charity »

BenJ BT
BenJ BT
9 années il y a

Je suis complètement d’accord avec la review. Pour un néophyte, c’est un « mauvais » point d’entrée je trouve à cause de la multitude de personnages et de clins d’oeils à l’univers de Flash (normal).
Je l’ai relu récemment après avoir lu d’autres ouvrages du bolide et c’est devenu un vrai vrai plaisir.

Un bel hommage à Barry Allen

Mocassin
Éditeur
9 années il y a

Mon premier comic. Et je l’avoue, je n’avais pas compris grand chose malgré des efforts. Je l’ai relu il n’y a pas longtemps en en connaissant plus sur l’univers DC et des Speedster et j’ai réellement pris mon pied, c’est une bonne histoire avec de très beaux dessins !

Piratski
Piratski
9 années il y a

En effet étant néophyte complet de Flash, la lecture de ce bouquin en VO a été assez rude, mais j’en garde une excellente impression. Les dessins sont splendides et les clins d’oeil aux différents flashs, aux titans et aux teens sont très appréciables. Il faut avoir wiki pas loin par contre ^^
J’ai hâte de pouvoir lire Flashpoint en avril !

mavhoc
9 années il y a

Comme dit par tous : très mauvais point d’entrée pour Flash. Par contre, si on connait déjà un peu et que le désir nous prend de nous confronter à « sa mythologie » c’est une bonne façon d’attaquer de manière violente.
Le récit en lui même n’est pas incroyable je trouve, cela dit, surtout le découpage et le côté un peu « bordélique » d’avantage que « vite » à mon goût. La vision humaine (doute, héritage, vraiment de retour?) est à mon avis écrit avec moins de talent et de finesse que le dialogue entre Hal et Barry dans Blackest Night.
Mais on sent que c’est des thématiques qui tiennent à coeur de Johns à l’époque.

The Trickster
The Trickster
9 années il y a

Cette bd est génial pour un flash fan comme moi. Mais je rejoins le reste de mes collègues lecteurs, c’est un point dentréelle difficile pour une nouvelle lecture, pas impossible, mais il laisserait un profond sentiment de questionnement que les plus assidue combleront rapidement par de petite recherche (genre de livre que j’adore )

DarkChap
DarkChap
9 années il y a

Assez d’accord avec l’opinion générale. C’est pas une histoire fantastique en tant que telle, d’autant plus que Johns ressent inutilement le besoin d’insérer une mort de parent dans l’histoire de Barry Allen, mais ça utilise très bien l’idée d’héritage si centrale au Flash (pré-New 52 of course grrrrr…) ce qui rend forcément la lecture moins intéressante si on n’est pas déjà familier de l’univers.

DC Universe FRA

Rejoignez la première et la plus grande communauté non officielle DC Comics Francophone et participez aux discussions Comics, Films, Séries TV, Jeux Vidéos de l’Univers DC sur notre Forum et serveur Discord.

superman
9
0
Rejoignez la discussion!x