Review VF – Justice League Saga #14

[REVIEW VF] JUSTICE LEAGUE SAGA #14
[REVIEW VF] JUSTICE LEAGUE SAGA #14
Les points positifs :
  • Team-up Flash/Deadman
  • Sorrentino et Mankhe au top
  • La caractérisation dans Justice League
Les points négatifs :
  • Stargirl insupportable
  • Où quelle est la Suicide Squad ?

Suite et fin des différents tie-ins de l’event Forever Evil, avec dans ce numéro des nouvelles de la Suicide Squad, des Metal Men et de Stargirl, puis la suite des aventures « normales » de Flash et Green Arrow suivit d’un petit voyage d’agrément sur Earth 2. Voici nos avis pour Justice League Saga #14 qui est disponible depuis le 12 décembre 2014 au prix de 5,60 euros.


Numéro précédent : Justice League Saga #13 La suite dans : Justice League Saga #15

Justice League #29

  • Scénario : Geoff Johns Dessins Doug MahnkeColorisation Rod Reis

Cyborg tente de convaincre le docteur Magnus de réactiver les Metal Men afin de l’épauler pour affronter Grid et libérer la Justice League. Encore un épisode savoureux, grâce aux Metal Men. Cette équipe est réellement attachante et on souhaite réellement la revoir (en VF ça tient du rêve). Pour le reste, le scénario tient la route et nous éclaire sur les conditions d’arrivée triomphale de Cyborg dans Forever Evil #7. Les dessins de Doug Manhke sont à tomber, sur les gros plan comme sur les plans larges c’est parfait ! Aucun défaut ! Un excellent numéro, qui ne souffre d’aucun point faible.

-Darthfry

Note : 9/10

Un vrai tour de force que ce numéro au casting assez impressionnant. Que ce soit les ennemis qui arriveront (je ne vous gâche pas la surprise) ou Grid et les Metal Men. Ces derniers dégagent une bonne humeur communicative et sont parfaitement écrits par un Geoff Johns qui se lâche et qui est fort inspiré. Le numéro est un prélude à Forever Evil #7 et nous éclaire sur la finalité de la mini série A.R.G.U.S. L’affrontement contre Grid est peut être un poil trop facile dans sa résolution mais j’ai apprécié son exécution très WTF et purement psychologique. Un titre qui peut être à la fois léger, à la fois sérieux et par moments bourré d’action, c’est tout ce qu’on demande à un titre mainstream comme Justice League. Et en plus Steve Trevor en prend plein la tronche en bonus. Un coup de chapeau aussi à Doug Manhke qui livre de très belles planches avec une action très lisible.

-MFW

Note : 8,5 /10

Justice League #29


JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #13

  • Scénario : Matt KindtDessins : Eddie Barrows, Tom DerenickColorisation : Hi-Fi

L’inconvénient d’un évent, c’est l’aspect parasite. Les tie-in sur les autres séries, qui se retrouvent parfois obligées de faire du surplace en attendant l’avancée du groupe. Parfois, c’est bien fait, comme avec la série Justice League, et parfois, ça ne sert à rien, comme avec la Justice League of America. Un numéro sans intérêt (réel) où Stargirl devra surmonter ses craintes, ses peurs et ses doutes de jeune super-héroïne dans un monde (une galaxie) bien vaste, à travers ce qui tient plus du voyage initiatique que du réel accomplissement. Qu’on accroche ou pas au personnage, trop typée teenager à mon goût dans ses rouages et son caractère profond, le tout reste globalement inconséquent, à part pour ceux qui ont un poster de Stargirl accroché au dessus du lit, l’écriture ne brille pas – du tout – et on en ressort sans l’apport ou la densification que l’on attend d’une tie-in en général. Le dessin est classique, quelques idées de découpage, mais le tout sent bon la paresse (et les cases réutilisées), idem pour les couleurs qui restent d’un classicisme bête, en gros, à l’image de toute la série JLA depuis son lancement : c’est moyen, pas top, pas très utile, mais ça se défend éditorialement, et si vous adhérez aux personnages. Comme la Suicide Squad, oui, voilà.

-Corentin

Note : 3,5/10

Conclusion de l’arc tie-in à Forever Evil, qui voit enfin un semblant d’explication à l’emprisonnement des héros, même si l’on a du mal à piger ce que vient faire Despero là-dedans.

Le script est assez confus, et le scénariste insiste une fois de plus sur le personnage de Stargirl, qui sortira grandie de cette histoire, bien que l’arc n’apporte pas grand chose au reste de l’équipe (si ce n’est un peu de profondeur au personnage du Martian Manhunter). Le numéro contient quelques dialogues assez bien écrits, mais le scénario général n’avance pas vraiment, et l’épisode ne se conclut pas réellement. On nous invite à voir le dernier Forever Evil, mais sachez que le comic-book en question ne contiendra pas les réponses aux questions que l’on se pose concernant la libération des héros.

Le tout manque cruellement d’ambition, et l’on se dit que l’éditeur est passé à côté de ce qu’il fallait faire avec un titre comme Justice League of America, qui avait pourtant beaucoup de potentiel.

-Zeppeli

Note : 4/10

Justice League of America #13


Suicide Squad #29

  • Scénario : Matt KindtDessins : Jim FernColorisation : Brett Smith

Suite et fin de l’affrontement entre Amanda Waller et Le Penseur pour le contrôle d’OMAC. Amanda Waller a une solution définitive pour s’en débarrasser, mais une autre existe pour en garder le contrôle : Que l’hôte de l’organisme, Kevin Kho, en reprenne le contrôle. Laquelle vaincra sans laisser le contrôle au Penseur !

Et encore une fois, le syndrome du dernier numéro frappe, c’est un peu bâclé et brouillon même si le dénouement et plutôt inattendu. De plus l’Escadron tient un rôle plutôt mineur dans l’intrigue… Les dessins de Jim Ferm sont corrects, mais pas de quoi crier au génie, certains décors sont assez vides, comme le tout. Néanmoins cela reste agréable à la rétine. Un numéro qui clôt un arc qui ne restera pas dans les annales et qui au final ne sert pas à grand chose, mouais, peut mieux faire !

-Darthfry

Note : 5/10

Fin de l’arc tie-in à Forever Evil pour la série Suicide Squad. On a droit à l’affrontement final entre l’OMAC contrôlé par le Penseur et l’équipe d’Amanda Waller. Le combat prend tout le numéro, et l’on a droit à une baston confuse dans laquelle deux options sont évoquées : la destruction d’OMAC ou la reprise de contrôle de cet organisme par son hôte, Kevin Kho.

Honnêtement, on se fout totalement du dénouement et l’on ne voit pas assez l’équipe éponyme dans cet épisode qui manque cruellement de punch. Une fois de plus, les personnages ne sont pas développés et l’on a juste droit à une fresque de stéréotypes qui tapent un gros truc bleu contrôlés par un mec bizarre, qui lui même est aux prises avec Amanda Waller, voilà tout ce que l’on comprend si l’on ne cherche pas à savoir véritablement ce qui se passe.

Les dessins de Jim Ferm sont assez minimalistes et ne rendent probablement pas justice à ce combat final, qui est décevant en tout point.

-Zepelli

Note : 3/10

Suicide Squad #29


Flash #29

  • Scénario Brian BuccellatoDessins : Augustin PadillaColorisation : Matt Hollingsworth

Troisième partie de l’enquête de Flash sur le tueur en série de Keystone en compagnie de Deadman. L’intrigue se resserre sur l’identité du meurtrier ainsi que celui du descendant. Le team-up Flash/Deadman bien qu’il ne soit pas complémentaire se révèle efficace sur le long terme. L’histoire est intéressante et soulève beaucoup de question sur la mort de Nora Allen, bien que le mystère se lève à la fin du numéro, un autre voile arrive sur la famille Allen. Un bon numéro mais concrètement ce n’est pas aussi touchant que l’arc sur le Reverse-Flash, reste à voir ce que nous réservent les prochains numéros. Artistiquement c’est un plaisir de suivre les dessins de Agustin Padilla.

-Deiimo

Note : 7/10

Fin de l’arc où Flash enquête sur le mystérieux meurtrier de Keystone, alors qu’il est en teamp-up avec Deadman, dans un style qui rappelle la série “The Brave and the Bold”.

Le numéro est efficace et livre son lot de mystères, d’enquêtes et d’action, tout en utilisant de façon intelligente des éléments tirés de la série Justice League Dark. La lecture de l’épisode est à la fois rythmée et agréable, et l’on en vient rapidement à apprécier le duo de héros, qui fonctionne plutôt bien. La fin de l’épisode nous reparle de la mort de Nora Allen, mère de Flash, et l’on se demande à nouveau si Barry trouvera des informations concernant le meurtre de cette dernière. On en attend beaucoup de la suite de cette série, après cet épisode fort sympathique, illustré avec talent par un Augustin Padilla en grande forme.

-Zeppeli

Note : 7,5/10

Flash #29


Green Arrow #29

  • Scénario : Jeff LemireDessins : Andrea SorrentinoColorisation : Marcelo Maiolo

Je ne suis pas du tout fan de la direction prise par cet arc sur les Outsiders, mais comme la qualité est souvent au rendez-vous, je m’accroche. Queen part donc à Prague, pour frapper seul ses ennemis à la tête, et tenter de déjouer un plan qui tente de mettre à genoux l’Europe. Du moins le croit-il… J’ai beaucoup aimé ce numéro, tout d’abord parce que sur certaines planches (et notamment page 101) Sorrentino est au sommet de son art, et art n’est pas du tout galvaudé pour designer son magnifique travail. Ensuite parce que le scénario décolle un peu et notamment en ce qui concerne les rapport entre Shado, le père d’Oliver et leurs conséquences. Une intrigue qui décolle, des dessins au top, bref un bon numéro qui m’aura réconcilié avec la série.

-Darthfry

Note : 7/10

Oliver Queen se rend à Prague afin d’affronter ses ennemis, et il compte ici mettre un terme à leurs agissements. Cependant, tout ne se passera pas comme prévu…

Comme d’habitude, Jeff Lemire nous signe un script efficace et haletant, qui met en scène un héros fort bien caractérisé, qui évolue au cours de cet arc très intéressant qui le confronte à Komodo. De son côté, Andréa Sorrentino nous prouve une fois de plus qu’il est un maître du dessin de comic-book, tant son travail est beau et efficace. La mise en scène contribue à l’ambiance du titre, qui figure clairement parmi les meilleurs proposés par Urban Comics. Le numéro constitue une lecture agréable et le scénariste continue à développer l’histoire qu’il construit autour des personnages de Robert Queen, Shado et Emiko, et c’est toujours aussi passionnant.

-Zeppeli

Note : 8/10

Green Arrow #29


Earth-2 #19

  • Scénario : Tom TaylorDessins : Nicola Scott, Robson RochaColorisation : Pete Pantazis

Superman continue d’asseoir son emprise sur les Terriens en les terrorisant de manière spectaculaire. Batman, pendant ce temps là, continue à réunir son équipe en recrutant un jeune Kryptonien. Si l’action est moins frénétique que dans les numéros précédents, on sent la tension monter de page en page et on attends avec impatience le climax qui se prépare. Encore une fois, le scénario est au top et les dessins aussi, avec en plus des planches superbes et spectaculaires ! Le rythme baisse un peu dans ce numéro, mais on imagine aisément que ce n’est que le calme avant la tempête, vivement le prochain numéro !

-Darthfry

Note : 8,5/10

Le nouveau Batman de la série, dont on ne connaît toujours pas l’identité (en VF du moins, mais je ne vous spoilerai pas) continue de recruter de nouveaux membres pour son équipe dans le but de défaire les armés d’Apokolyps, désormais conduite par Superman, qui a pris la place de Steppenwolf. De son côté, le Kryptonien marche sur la maison blanche et compte bien montrer sa force au monde. L’affrontement entre ces deux personnages semble imminent, et l’on a hâte de lire la suite de ce numéro qui parvient à faire monter la tension d’une façon redoutablement efficace et qui se paie le luxe d’être magnifiquement illustré. La série Earth 2 mérite absolument d’être lue et Tom Taylor confirme son talent en nous livrant un récit maîtrisé, qui nous tient toujours en haleine.

-Zeppeli

Note : 8/10

Earth-2 #19

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BenJ BT
BenJ BT
9 années il y a

J’ai vraiment adoré le numéro de 29 de la Justice League ! Par contre je me suis fais avoir et j’ai lu Forever Evil AVANT :/

Pour le reste, je suis d’accord avec la Review !

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