[Review TV] Arrow – S03E07 « Draw back your bow »

« …Our own little slice of insanity.  » – Cupid

• Arrow Saison 03 – Épisode : 07 – Titre : Draw back your bow

• Réalisé par Rob Hardy – Écrit par Wendy Mericle, Beth Schwartz – 19 novembre 2014

Bon, si on parlait de choses sérieuses, c’est quand qu’il arrive Flash dans Arrow ? Non parce que là, l’épisode est non seulement mou, mais quasiment inutile. Le seul petit point intéressant à soulever côté histoire est une petite scène de quelques secondes en lien avec Ray Palmer et les flashbacks. Le reste, je ne dirais pas que c’est à jeter, mais en fait si, c’est à jeter.

Cet épisode est assez typiquement le genre que je déteste. Entièrement centré sur les relations amoureuses où tu sais par avance que Cupid va se manger un vent et que les histoires d’amour concernant Arrow auront un impact sur Oliver et donc Felicity. En gros, tu sais que tu vas manger du Ollicity quoi. Et bah… Comment dire ? Le truc c’est que, ça ne rate pas ! Voilà, on a une folle qui est amoureuse d’Arrow et qui arrive à lui tenir tête au combat (digne d’un balai de danse) et qui parviendrait presque à le piéger. Elle est maligne la petite, mignonne aussi. En fait Cupid, elle est toute chouquette, et j’aimerais bien la retrouver plus tard. Mais ici, elle est quasiment inutile, un freak of the week de plus, très rapidement expédiée. Même si certes l’expédition nous amène à penser qu’on la retrouvera, et puis elle part dans un endroit où il y avait une nana déjà complètement folle, donc ça c’est cool. En fait, on retrouve un peu de Harley Quinn dans Cupid. A prouver à Arrow qu’elle aussi elle peut être comme lui, qu’ils sont pareils, avec un grain de folie et beaucoup d’amour, beaucoup d’obsession. Si ce n’est qu’en face c’est Arrow et pas le Joker. Mais dans le traitement, elle y fait beaucoup penser. Donc c’était bien, mais elle est pas assez présente à mon goût. C’est quand qu’on la revoit ?

Au final, cette histoire d’amour qui n’en est pas une, va se solder par un échec, et faire écho à la situation d’Oliver et Felicity. Donc on sait que Felicity aimerait bien avoir un petit moment crac crac boum boum avec Ray Palmer malgré ses sentiments pour Oliver, et que Oliver est amoureux sans lui dire et que Ray Palmer (miaou grr grr) est un tombeur (cette scène de muscu <3) qui joue un peu avec son assistante (il la gâte aussi, beaucoup trop d’ailleurs). En gros on en est là, et le triangle amoureux est posé, et très embêtant. Je n’accroche absolument pas à cette partie, SAUF les apparitions de Ray Palmer. Le rayon de soleil d’Arrow. Son humour, sa façon d’être, son mystère, il apporte vraiment une plus-value à la série tv qui semble cruellement s’essouffler. On en apprend un tout petit peu plus même sur ses intentions, et c’est d’ailleurs lui qui nous livre le passage le plus intéressant de l’épisode que j’ai pris pour le cliffhanger. Car le vrai cliffhanger nous présente un nouvel ennemi de façon très bateau et franchement, c’est pas intéressant. Je suis sûre que présenté avant « la scène » de Ray Palmer, le nouveau méchant aurait pu impressionner un peu plus, mais franchement, là, j’avais mon attention complètement ailleurs.

Bon après, il y a la partie Thea, qui est… inutile voilà comme ça c’est clair. Là encore c’est dommage. Maintenant qu’on la connait entrainée, j’aimerais la voir avec plus d’aplomb, plus grrr, mais en fait, on retrouve la même qu’avant. Alors oui, je sais qu’il faut pas qu’elle le montre mais quand même. Elle aurait pu lui faire fermer son caquet à l’autre blondinet là. Enfin bon, tout ça pour que la romance à venir agace notre Roy et que ça crée un nouveau triangle amoureux. (Il faut dire que l’autre triangle a pris un coup).

Par contre, les flashbacks. En voilà une partie plutôt cool de l’épisode. Tatsu Yamashiro est toujours super chouette. Elle est dure, vide, mais en même temps très sensible et puissante. C’est un personnage très intéressant, et puis bien travaillé. Au début, j’avais peur de tomber dans un scénario un peu trop simple. Mais heureusement, il y a un sursaut dans l’histoire et du coup, c’est top. On la retrouve au combat avec son katana bien mystique, elle évolue bien, et puis son regard qui veut tout dire, j’ai adoré cette scène. En plus, elle apporte une histoire en plus car on connait la « cible » de ces flashbacks, mais maintenant il y aura un côté plus personnel, et il semblerait qu’Oliver puisse continuer son apprentissage dans peut-être des meilleurs conditions. Après tout, c’est un outsider lui aussi, pardon, un étranger.

Pour conclure, cet épisode est pas à mon goût, et je précise que c’est le mien car les reviews sont subjectives nous ne sommes pas des professionnels de l’analyse poussée en détail dont il faut boire chaque mot. Je trouve qu’il y a beaucoup d’ambition mais peu de réalisation qui suit derrière. Les scènes sont coupées toujours très brusquement, il y a des changement de localisation un peu douteux, même dans l’histoire il y a quelques passages douteux. Mais bon, après j’ai pas férocement quitté la lecture en jetant ma télécommande non plus, donc dans l’ensemble ça se laisse regarder. Seulement, la prochaine fois que vous faites apparaitre un personnage intéressant comme Ray ou Cupid, mettez-en du rab s’il vous plait. On en a pas encore eu assez.

Ah, et je crois que la production à perdu le fil rouge dans la boîte à couture, parce que là, il est totalement absent. 

UN DEUXIÈME AVIS C’EST BIEN AUSSI !!

Voilà le genre d’épisode qui m’agace un peu. Certes, quelques secondes disséminées durant ces 40 minutes, notamment avec Ray Palmer quand il est seul ou encore le cliffhanger de fin (qu’on aurait plutôt vu dans un épisode de Flash cependant, mais rappelons nous qu’il s’agit d’un univers partagé) annoncent quelques petites bonnes choses mais malheureusement, le thème général de l’épisode m’a un peu laissée de marbre. Si vous avez suivi les quelques reviews TV que j’ai pu faire, vous aurez peut-être remarqué que les séquences amoureuses ne sont vraiment pas ma tasse de thé, et ici, malheureusement, j’ai le droit à une piscine à l’eau de rose dans laquelle je me suis noyée assez violemment. Des scènes hyper badass et des révélations qui font avancer l’intrigue générale de la saison, moi c’est ça que je veux voir ! Alors certes, la série s’adresse à un public assez spécifique et depuis le début de la série on sait qu’on échappera pas à des scènes du genre, mais là tout tournait autour de ça et j’ai été très vite lassée. Tous les personnages sont frappés en plein cœur par une déception ou une satisfaction amoureuse, mais pour ma part j’ai toujours considéré qu’un personnage de fiction pouvait être intéressant même sans love interest et peut-être bien que par moment, il serait bénéfique que tout le monde calme ses hormones et apprenne à se construire sans que ce soit au travers de la personne qu’on aime. On veut voir des vrais individus aussi, de temps en temps, pas que des moitiés de gens qui doivent absolument se trouver un partenaire pour être heureux.

– MadAsAHatter