[Review TV] The Flash – S01E06 « The Flash is Born »

The Flash

Review TV : The Flash – Saison 01, épisode 06

Les points positifs :
  • Acteurs, ambiance, rythme
  • Les effets spéciaux tiennent bien la route
  • C’est toujours aussi accrocheur
  • SUPERSONIC PUNCH BABY ! WOOH !!
Les points négatifs :
  • Devoir attendre une semaine entre chaque épisode
  • Des clichés, toujours des clichés
  • Le vilain inintéressant

« A friend gave me an idea for a new name. And something tells me… It’s gonna catch on. » – Iris West


  • Réalisé par Millicent Shelton  Écrit par Jaime Paglia et Chris Rafferty  – 18 novembre 2014

À une époque, les mercredis matins étaient le rendez vous des enfants, un immanquable de la semaine pour les matinées pyjama et bols de Chocapics à retrouver Batman, Pokémon et les Tortues Ninjas. Pour ces enfants que nous étions et qui devons aujourd’hui penser en termes d’horaires de bureau et de loyer à la fin du mois, les séries du type Flash et Arrow sont devenus ces rendez-vous de gosse impatient que l’on aime retrouver semaine après semaine. Naïvement, accrochés à ces cliffhangers ultra-prévisibles et ces personnages attachants malgré leur batterie de clichés, nous sommes aujourd’hui devenus fans d’un concept destinés à des ados du midwest en mal de Gossip Girl. Mais que nous est il arrivés ? Résumons nous.

Cette semaine, un nouveau méta-humain sème la panique dans les rues de Central City. Version revue et corrigée du Girder, en childhood bully (comprenez : la brute de la classe), cet ennemi possède la capacité de changer son corps en métal, le rendant invincible, même aux coups de l’homme le plus rapide du monde. Barry va donc devoir affronter cet ennemi venu de son enfance, sauver sa copine (forcément) et les habitants de Central City. Pendant ce temps, l’inspecteur West mène de son côté une enquête solitaire sur le meurtre de maman Allen, soupçonnant tout à coup le professeur Wells d’être le Reverse-Flash (spoiler alert : GOOD GAME, MAN !) et gardant ainsi ouverte cette intrigue de second plan entamée dès le pilote.

La série ayant toujours pris le parti d’assumer ses clichés, on ne peut pas lui reprocher de faire dans le stéréotype. Mais ce vilain là, avec ses motivations, ses enjeux et son schéma de vilain, est honnêtement sans intérêt, parce que trop prévisible et bi-dimensionnel. La richesse de The Flash, en tant que héros de comics, vient en partie de sa rogue gallery bariolée, avec les vilains atypiques et grotesques qu’on aime tous plus ou moins. Ici, c’est franchement un antagoniste de seconde zone, dont le seul intérêt est d’avoir un pouvoir qui rend bien à l’écran. On passe sur cette partie de l’épisode, Girder étant là uniquement pour permettre à Flash de se dépasser, et d’offrir un beau moment d’héroïsme qui fera plaisir à tout le monde (lui le premier). Il n’y a pas grand chose d’autre à dire sur le reste de l’intrigue, qui suit son cours, sans prendre trop de risques ou amorcer de tournants majeurs dans cette première moitié de saison. Certains dialogues passent bien, d’autres feront soupirer les réfractaires de la formule, mais dans l’ensemble, l’épisode est un juste milieu. Parlons technique.

Dans cette série, tout est fait pour être au service de l’ambiance. Le rythme laisse peu de place aux longueurs, et celles-ci s’accompagnent toujours du bon choix de musique. Photo, utilisation des pouvoirs, angles de caméra, la formule est conditionnée pour le format CW, mais ce qui fonctionne sur The Flash réside dans sa capacité à garder le spectateur accroché. Les scènes s’enchaînent sans temps mort, tout est fait pour amener vite et bien à la suite, et le rendu des pouvoirs à l’écran est toujours une petite surprise qui reste maintenue jusqu’au plan d’après. Seul bémol : les flashbacks, filmés comme des publicités Kinder, et la scène finale, mal rendue dans l’approche (mais justifiée par un envie de ne pas trop en montrer. Donc… Ouais. Allez. C’est pas grave.)  Pour ce qui est des clins d’oeil aux fans, rien de transcendant à évoquer cette semaine. Le Girder est très loin de sa version papier, bien qu’on y fasse une référence timide pour le plaisir des yeux. Mise à part une référence à un lointain cousin du DCU au détour d’une phrase énigmatique, le tout reste dans les clous de ce que le spectateur moyen pourra comprendre ou interpréter, et garde cette envie de construire pas-à-pas son univers, sans se presser.

En réalité, on pourrait dire bien des choses sur The Flash, sans comprendre pourquoi cette série marche mieux que les autres. L’optimisme qui se dégage de chaque épisode, dans lequel un gringalet assisté par deux nerds et un fou en fauteuil roulant est toujours tourné dans le sens positif de l’emploi des clichés made in CW. Sans poser les grands questionnements du héros, Flash est un plaisir de fan, un plaisir d’enfant, comme un dessin animé avec la même structure narrative et les mêmes rebondissements pré-calculés, mais on plonge dedans avec la naïveté d’un gosse qui veut croire que les héros gagnent à la fin, et qu’avoir des pouvoirs, ce n’est ni un fardeau ni une malédiction mais aussi un moyen de faire le bien autour de soi, voire de s’amuser une fois de temps en temps. Ma théorie est la suivante : The Flash est une bonne série. Enfoncée dans les lourdeurs de son network, mais avec la dose de qualités suffisante pour qu’on pardonne aux défauts, et que finalement, semaine après semaine, je sois toujours devant mon PC comme devant TF1 Jeunesse dans mon pyjama Babar. Et ça… C’est bien.

Les semaines se suivent et se ressemblent. Il y a de l’archer, du flic et de l’exorciste, et au milieu de tout ça, une bande de nerds un peu typés qui combattent une épidémie de surhommes dans une ville fantasque où il fait tout le temps beau, et où une traînée rouge sauve les enfants des incendies et des voitures sur l’autoroute. Si ce sixième épisode ne sera ni le meilleur ni le plus mémorable de cette première moitié de saison, il garde en lui tout ce qu’on aime dans la série. Des personnages attachants, des clins d’oeils aux lecteurs, de vrais bons super-pouvoirs, et une naïveté qui fera vibrer en nous, selon qu’on l’ait gardée intacte ou pas, la fibre de l’enfance et des matinées dessins animés. C’est du bon, et avec un peu de chance, c’est parti pour durer.


Un avis supplémentaire c’est bien aussi !

Cette semaine j’ai encore une fois souri, j’ai encore une fois voyagé et regardé un nouvel épisode de The Flash les yeux grands ouverts, plein de curiosité. J’ai pas mal apprécié l’épisode même s’il reste somme toute classique. L’histoire est simple, le méchant pas vraiment intriguant, mais il fait son effet avec les flashbacks, avec la morale que l’on retrouve dans tout l’épisode. En fait tout se tient, tout est lié, et tout roule de manière assez fluide avec des effets spéciaux qui sont plutôt canons pour une série télé.

Maintenant, je vais me répéter encore une fois, mais le coup d’Iris West qui tient son blog et parle au Streak par ses articles, son kidnapping, tout ça, c’est trop Lois et Clark, et ça m’agace. Il y aurait mille façons de travailler cette relation sans passer par un cliché pareil et du coup, ça brise un peu mon engouement pour la série. Heureusement l’équipe de S.T.A.R. Labs est là avec les vannes, les petites ellipses scientifiques, les expériences, Harrison Wells toujours aussi mystérieux. Et puis, le Supersonic Punch, please quoi, j’ai adoré! Franchement, ça c’était dingue, et je veux voir des interactions comme ça plus souvent car même si le combat n’est pas glorieux, toutes les astuces accumulées au fil de l’épisode avec ce coup final c’est dingue ! Et puis la fin, une nouvelle petite scène qui vient nous fait pleurer car il y a encore une semaine à attendre avant d’en savoir plus. Mais bon, on le saura un jour, on le saura !

– Harley

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Vittorini
9 années il y a

Mais on est tous d’accord : SUPERSONIC PUNCH BABY YEEEEEEEEEAAAAAAAAH !

Julien
Administrateur
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

C’était assez énorme ^^

Ezoah
Ezoah
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

Au fait, COMMENT Girder fait pour sentir Flash arriver et se changer en metal avant le SUPERSONIC PUNCH? Parce que, bon, Flash va plus vite que le son à ce moment là… Alors Girder fait aussi de la prémonition à ses heures perdues?

Bon, je pinaille, vu que l’épisode était assez sympa, et que le SUPERSONIC PUNCH rendait beaucoup plus épic comme ça ;)

Mocassin
Éditeur
9 années il y a
Répondre à  Ezoah

Je suppose qu’il peut déclencher son pouvoir quand il le veut mais qu’il se déclenche aussi automatiquement dés qu’il y a impact, Flash devait donc briser sa « défense » avant qu’Iris ne puisse l’achever, c’est comme ça que je l’ai compris..

xenoflash
xenoflash
9 années il y a
Répondre à  Mocassin

ça doit être ça, les métahumains on un sens cachés qui les autos détectes quand ils se rencontrent, le sixièmes sens.

darth277
darth277
9 années il y a

ATTENTION SPOIL

J’ai eu vraiment eu du mal à accroché à cet épisode, surement à cause de son vilain pas vraiment au niveau.
De plus l’histoire était facile à prévoir notamment la collaboration Joe West / Dr Wells, ce dernier possède des informations du futur sur Flash alors il est clair qu’il sait tout sur la mort de Nora Allen et qu’il allait balader Joe sur le sujet.

Pour le cliffhanger de fin je l’avais vu venir de loin, il était clair qu’avec Joe tournant autour du meurtrier de Nora, c’est lui qui allait apparaître à la fin même j’avais pensé qu’il apparaîtrait au coté de Wells.
A partir de là il clair que Wells et Yellow Flash sont liés, Joe en parle à Wells et Yellow le menace, Joe va certainement faire le rapprochement mettre Barry en garde. Pour l’identité de Yellow Flash soit c’est Wells ou une autre personne.

Sinon le Sonic Boom Punch ! Whaoooo (Par contre ça fait beaucoup verre brisé sur son passage)

hugo bosh
hugo bosh
9 années il y a

C’est quoi le bourbon que West offre à Wells ?

T]osh`iki
T]osh`iki
9 années il y a

Même si je ne le voyais pas comme ça (il saute de trop loin pour faire un coup de poing pour moi): SUPERSONIC PUNCH BABY

Ares
Invité
Ares
9 années il y a

Entre la flèche gant de boxe de Arrow l’autre jour et maintenant le Supersonic Punch, je suis comblé *___*

Néfast
Néfast
9 années il y a

il n’y a que moi qui a bien aimé le petit clin d’œil a firestorm ? (ou j’ai surement mal interpréter le moment ou iris parle d’un homme en feu) mais quoi qu’il en soit
SUPERSONIC PUNCH BABY

darth277
darth277
9 années il y a
Répondre à  Néfast

Non j’ai pensé pareil, je pense qu’elle parlait bien de Firestorm en plus vu que les acteurs ont été castés. Le petit « Man Of Steel » de Wells était sympa aussi !

thekomkiller
thekomkiller
9 années il y a
Répondre à  darth277

man of steel ^^

Néfast
Néfast
9 années il y a
Répondre à  darth277

Oui c’est vrai j’ai bien aimer le petit « man of steel »

xenoflash
xenoflash
9 années il y a
Répondre à  darth277

Le clin d’oeil qui dès le départ m’a bien plu, peut être ce que j’ai préféré avec le yellow flash.

BRISAK
9 années il y a

Je viens de le mater! Oh bon sang! Trop bon! Je suis vraiment à fond dans cette série!!!

cedricibiz
cedricibiz
9 années il y a

Je sais pas pourquoi mais le flash jaune c est le docteur ou le petit ami lol je ne connais pas le comics après mais la fin de saison va être enorme :D

Brutal Destr0y333r
Brutal Destr0y333r
9 années il y a

Cette série est juste énorme bon sang !!
Je viens de le mater et c’est toujours un vrai plaisir ! Puis j’ai bien aimé l’interaction Joe/Wells. Puis ce petit cliffhanger … ça commence à chauffer là !
Dommage qu’il n’y ait pas le même plaisir avec arrow que je trouve plutôt chiant :/

Ryez
9 années il y a
Répondre à  Brutal Destr0y333r

Moi aussi j’ai adoré l’intéraction Joe/Wells, le cliff de fin est énorme, le pauvre Joe est totalement terrifié, maintenant il sait que tout ce que lui disais Barry est vrai (car Joe aussi l’a vécu), et Wells m’énerve, il est diabolique ce mec! Faut le shooter! Sinon j’ai failli exploser de rire quand Flash a lâché le « J’ai pas envie qu’on m’appelle la traînée » loool! A chaque fois que le mot revenait ça faisait mouche, je sais c’est ridicule mais désolé en Français ça passe pas, maintenant j’ai l’impression que Flash est une ColtFastGirl lol.

Ryez
9 années il y a
Répondre à  Ryez

Wells!!! Go to the hell è_é

danahan
danahan
9 années il y a

Episode moyen. Le petit intello qui se fait taper dessus par la brute du lycée… sérieusement ? Plus cliché tu meurs.
Ensuite, j’ai vraiment un problème avec le pouvoir de Flash. Techniquement il ne devrait avoir aucun problème à battre ce méchant (tout comme les précédents à vrai dire). Le gars n’est pas directement fait en métal, il se transforme (Iris arrive à le frapper à la fin, quand il est fait de chair). Donc Flash étant ultra rapide, il n’a qu’à le frapper avant qu’il ne se transforme et c’est terminé (lorsqu’il rentre dans le lycée, au lieu de s’arrêter pour poser et taper la discute, il rentre à toute vitesse et l’assomme et on en parle plus). Et du coup c’est pareil avec Captain Cold, il devrait pouvoir le désarmer avant même que l’autre n’ai réagit. Après tout il est capable de balancer tout un discours à Iris, si rapidement qu’elle ne s’en rend même pas compte (cf un épisode précédent)…
Ca créé pas mal de paradoxes. Je ne sais pas comment c’est traité dans les comics mais je trouve ça un peu dommage.

Petit bonus avec la mention du nom « man of steel » et le personnage qui brule sans bruler… impatient de rencontrer ce dernier !

Ares
Invité
Ares
9 années il y a
Répondre à  danahan

Ouais mais c’est comme dans tous les films et toutes les séries : si le héros peut battre le vilain juste comme ça, y a plus de série… Donc faut que le héros se fasse battre sinon ça marche plus :/

Ganglios
Ganglios
9 années il y a

Je pense que le Reverse-Flash est Eddie Thawne. Wells vient du futur et est un descendant d’Eddie. A vérifier maintenant;

Ganglios
Ganglios
9 années il y a

Et l’homme en Feu évoqué est certainement Heatwave des Rogues.

maided
maided
9 années il y a
Répondre à  Ganglios

Donc ça amènerait l’épisode avec les deux frangins Prison Break… hâte car Captain Cold est pour l’instant le méchant le plus marquant de la série (avec Reverse Flash mais on l’a pas encore vraiment vu)

666Raziel
Invité
666Raziel
9 années il y a
Répondre à  Ganglios

Entièrement d’accord. Ça coïncide avec la dernière scène de l’épisode sur Captain Cold.

Pour Firestorm, il y a eu des allusions, mais c’était plutôt lors des flashbacks sur le dysfonctionnement de l’accélérateur.

maided
maided
9 années il y a

La review de Corentin résume parfaitement ce petit plaisir d’enfant : retrouver son héro toutes les semaines et se contre foutre (ou presque à nos ages) des défauts (contrairement à Gotham).

Oui cet épisode est pas mémorable, oui il y a ce côté Loïs and Clark assez énervant mais on s’en fou.
Le show est suffisamment bien fait pour qu’il y ai à chaque fois ce petit moment OUAAAAAHHHH (la semaine dernière la course à la verticale et sur l’eau, cette semaine le Sonic punch ou un cliff de la mort sur Wells, etc) et c’est ça la force de la série, c’est aussi ce qui faisait la force de Arrow mais qui à tendance à disparaître avec cette saison 3 (même si il y a eu le cliff de malade à la fin de l’épisode 1 ou la flêche gant de box).

xenoflash
xenoflash
9 années il y a

Pour moi c’est pas un épisode qui dans la charnière principale, à savoir le girder, m’a paru intéressant, mais tout ce qui il y a eu autour. West qui soupçonne Wells, Eddie qui joue le super pote (pour un revers pervers ?), le message sur heatwave, la référence a man of steel (clin d’oeil pour le futur justice league ciné ?), et enfin, le yellow flash mystérieux qui fait bien frisonner à la fin (lui et captain cold, sont terrible, et pourtant on peut pas dire qu’il on scouaté les épisodes). Ce qui est marrant, c’est que c’est le plus mauvais épisode sur le méchant du jour, mais le meilleur pour tous ce qui est révélé pour la suite, ce qui le rend superglue malgré qu’on cherche à s’en détacher à cause de Girder. Sinon, je suis resté de marbre sur l’histoire de Barry frappé par un colosse jeune et adulte, ça manque de quelques choses, bref l’épisode le moins intéressant sur la relation de Barry et du big bad men. Les Fx sont toujours super sympa, sauf le gros flash numériques sur le final du supersonic punch, autant prendre Grant Gustin avec un câble et le lancer à vive allure, d’ailleurs le girder qui se le prend en pleine poire lui est synthèse/réel, c’est cadré gros plan, on arrive pas bien a y croire. Par contre, les effets d’acier sur le Girder sont super, va comprendre. Bon vivement de voir docteur Wells prendre du grade niveau méchant, et pourquoi pas, en Vandal Savage (ok, j’arrête l’overdose de DC :) ).

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