Review VF – Robin : Année Un

Critique robin année un
[Review VF] Robin année un
Les points positifs :
  • Ne s’attarde pas trop sur ce que tout le monde connait déjà.
  • Les dessins très stylisés.
  • Une narration originale.
Les points négatifs :
  • Manque un peu de références.
  • Étrangement peu sombre pour un titre de la Bat-Family.

« Il faut bien que quelqu’un l’aide. » – Robin


  • Scénario : Bruce Canwell, Scott Beatty, Chuck DixonDessins : Lee Weeks, Javier Pulido, Marcos Martin – Couleurs : Matt Hollingsworth, Lee Loughridge – Couverture Lee Weeks
  • Robin année un – 05 septembre 2014 – 256 pages – 22,50 € – DC Deluxe


Comme son nom l’indique, Robin Année Un raconte les premiers moments du jeune prodige (et pas réellement sa première année), et évite d’emblée un écueil, celui de nous refaire la scène maintes fois vue et revue de la mort des « Flying Graysons » pour nous projeter directement à la fin de l’entrainement de Dick. Et plus précisément à l’épreuve finale qui déterminera si, oui ou non, il est digne de suivre le Chevalier Noir dans ses activités nocturnes. Mais ce qui ne devait être qu’une course poursuite entre le maître et l’élève va accueillir quelques importuns. La suite conte les premières affaires du duo.

Cet ouvrage est constitué de deux histoires, Batman Chronicles : The Gauntlet paru en 1997 et Robin Year One #1-4 parus en 2000 en version originale. Ce qui forme un ensemble très cohérent.

Robin année un 1

Le scénario des quatre numéros de l’arc Robin Year One adopte une narration originale, puisque c’est le point de vue d’Alfred, le majordome, qui est retranscrit dans des bulles de contexte. Et le fait d’avoir le point de vue de celui qui n’est pas au cœur de l’action, permet de prendre un peu de hauteur sur les événements et de se rendre compte de la folie que peut représenter le fait d’exposer un enfant, même formidablement talentueux, au cœur du danger le plus extrême. Une inquiétude relayée par un Commissaire Gordon déjà pas franchement pote avec Batman et que la présence de Robin ne va pas aider à détendre. À noter quelques pointes d’humour, mais pas énormément, pour détendre l’atmosphère, notamment lors de l’arrestation de Killer MothThe Gauntlet, lui, adopte une narration plus classique mais offre une histoire un peu plus originale, là où Year One se contente d’un histoire pas super originale bien que sympathique. The Gauntlet offre un scénario basé sur une mise à l’épreuve qui se transforme en baptême du feu. Un petit regret sur le manque de références un peu plus pointues au reste du DCVerse, mais l’avantage c’est que cela est ultra accessible au plus grand nombre et notamment aux débutants.

Les dessins de Lee Weeks sur The Gauntlet sont assez old school sans être vieillots, on peut presque y percevoir une référence au Golden Age, fort à propos dans un comics qui nous présente les origines d’un personnages apparu dans les années 40. La colorisation de Matt Hollingsworth est au top, pleine de nuances et avec de magnifiques jeux d’ombres ! Le seul point négatif c’est que Dick parait avoir au moins quinze ans physiquement alors qu’il est censé débuter !

robin année un 2

Pour Year One proprement dit c’est Javier Pulido qui s’y colle, épaulé de Marcos Martin sur le dernier chapitre. Et pour le coup le trait est nettement plus moderne, voire un peu cartoon, mais pas trop. Les divers aperçus distillés à droite et à gauche et notamment les couvertures des différents numéros m’avaient un peu fait craindre le pire sur ce point, mais je dois dire que j’ai été agréablement surpris, c’est vraiment beau. La colorisation de  Lee Loughridge elle n’est pas exempte de tout reproche avec quelques couleurs un peu pisseuses et un petit manque de nuance. Mais cela reste correct malgré tout.

Coté bonus c’est le minimum syndical avec deux pages de crayonnés sans grand intérêt ni commentaires…

Un ouvrage au final très sympathique mais dont le titre le rapproche inévitablement de chefs d’oeuvre tels que Batman Year One ou Green Arrow Year One. Je ne vais pas vous le cacher, c’est un poil plus faible, mais il est difficile de se mettre au niveau de ces deux ouvrages. Cela reste un bon divertissement avec sa personnalité propre et un traitement intéressant de l’histoire que tout le monde connait. En conclusion un bon ouvrage qui évite les pièges inhérents a ce genre d’origin story, mais dont on ne peut que regretter qu’il n’aille pas un petit peu plus loin. Ceci dit la réflexion sur le fait de mettre en danger un enfant (une réflexion qui est forcement venue à tout le monde) fait beaucoup dans le charme qui se dégage de l’histoire. La fin ouvre sur un récit dont j’espère l’édition prochaine par Urban.

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DarkChap
DarkChap
9 années il y a

J’adore Robin Year One, aisément l’une des meilleures histoires sur le personnage de Dick Grayson et sur sa relation à Batman.
Je ne comprends pas en quoi le ton de l’histoire et la colorisation sont des « points négatifs ». C’est absolument volontaire. Il s’agit de faire le pont entre Year One et la légèreté des histoires des Golden et Silver Ages, pour souligner que l’arrivée de Robin a apporté vie et la légèreté à Batman, une façon assez intelligente d’expliquer le ton de ces vieilles histoires, traduite dans la narration et dans la colorisation.

DarkChap
DarkChap
9 années il y a
Répondre à  darthfry

Euh…inutile d’être insultant. Je l’ai lu ton article, c’est justement la raison pour laquelle je parle de colorisation de Year One, qui, je te le rappelle ne fait pas partie de tes « bullet points », preuve que je ne me suis pas contenté de ça.
La raison pour laquelle je faisais référence au « bullet point » s’agissant du ton, c’est que tu n’y fais référence que là. Tu sembles considérer que c’est un choix étrange et un point négatif mais tu ne développes absolument pas ce point dans ta description, tu n’expliques pas pourquoi tu trouves ça étrange, en quoi c’est léger et pourquoi c’est un point faible.

Billy Batson
9 années il y a

Personnellement, j’avais beaucoup aimé ce titre que j’avais lu dans le recueil qui le réunissait avec Batgirl Year One. Ce que j’aimais avec ce titre (tout comme pour celui sur Batgirl ou sur la JLA), c’était la réactualisation des histoires du Silver Age en les réactualisant pour le lectorat actuel. Certes, c’est moins sombre que celui sur Batman ou Green Lanter, mais comme le disait DarkChap, c’est voulu. Ça serait comme dire que le principal défaut de l’actuel Batman 66 était qu’il soit trop coloré. Autre point fort : le graphisme, que je trouve tout simplement superbe !

DarkChap
DarkChap
9 années il y a
Répondre à  darthfry

Où tu en parles dans la review? Et où tu expliques que tu comprends que c’était voulu, mais que ça t’a surpris et que ça reste un point négatif pour toi?

Billy Batson
9 années il y a
Répondre à  darthfry

Autant pour moi si je t’ai mal.compris. ;D

BlueWarth
BlueWarth
9 années il y a

cool, merci pour la review!

AAAAAq
Invité
9 années il y a

C’est pas Arrow Year One, mais Green Arrow Year One ! *darthfry bashiiiiiiiiiiing*

Sinon, je lirai ta review après me l’être acheter, soit dans un moment car il ne fait malheureusement pas parti de ma liste d’achats …

Damien
Damien
9 années il y a

Du très bon ! Et pour les lecteurs VF on comprend enfin l’histoire entre Dick et Double-Face évoquée dans le fils prodigue :-)

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