[Review VO] The Multiversity #1

[Review VO] Multiversity #1
Multiversity #1 review
Les points positifs :
  • Une narration « facile » à suivre.
  • L’implication du lecteur dans l’histoire.
  • Des dessins fabuleux !
  • Des tonnes de références à la culture comics…
Les points négatifs :
  • … peut-être un peu trop ? Même si je ne crois pas à ce que j’écris là.

« You think this is just a comic book. But it’s bait. You’re bait for them. You ! »


  • Scénario : Grant Morrison – Dessins : Ivan Reis  – Encrage : Joe Prado – Couleurs : Nei Ruffino Couverture : Ivan Reis, Joe Prado, Nei Ruffino, Chris Burnham et Fairban (variante), Bryan Hitch et Alex Sinclair (variante deux), Grant Morrison (variante trois)


J’ouvre mon comic book, plein d’anxiété, la peur de plonger dans une histoire incompréhensible avec des références à toutes les pages, hors de ma portée, en me perdant allègrement au fil d’une intrigue décousue et sens dessus-dessous. Mais il y a aussi l’excitation, le plaisir de la découverte, la lecture d’un nouveau titre d’anthologie qui va s’élever au dessus des autres avec grandeur et fierté. Mais voilà que l’inattendu se produit, ce comic book me parle, me dit de lire, ou d’arrêter. Il me parle de la vie, il me parle de la mort, et je ne sais pas trop quoi faire de toutes ces informations. Mais je préfère continuer la lecture, malgré le brouhaha extérieur qui tente d’entraver ma lecture. Et voilà que tout d’un coup, je me prend à être ce héros, qui sur ces pages, va affronter une menace incroyable sur Earth-7, et s’exposer à un sort incertain. Me voilà pris au piège, je dois lutter pour ne pas sombrer dans la folie que ces fous me promettent. Et le comic book me rappelle à l’ordre, que suis-je en train de faire ? Il me somme d’arrêter de lire, mais… pourquoi ?

Une accessibilité étonnante bien que relative

multiversity_1_1

On ne va pas se mentir, les lectures de Grant Morrison, c’est souvent difficile à prendre en main. Ici, dès l’introduction, le monsieur va commencer à vouloir frapper notre cerveau en brisant le quatrième mur. Il s’adresse à nous, essaye de nous prendre à parti et nous invite à plonger dans son histoire. La mise en abyme fonctionne évidemment jusqu’à un certain degré. J’aurais beau me prendre pour Nix Uotan, le dernier des Monitors, je ne ressentirai sa détresse (ou la mienne) que dans ma propre imagination. Cela va de soi. Pour autant, en nous impliquant ainsi dès les premières pages, et si l’on est quelque peu familier avec le concept du multivers (même de loin), l’histoire se laisse lire sans aucun problème. Et on passe les pages, elles fourmillent de détails, parfois saugrenus, comme cette tiny Wonder Woman ou cette Aquawoman qui pose là, dans cette Watchtower du Multivers. Mais pour l’instant, on se concentre sur ce qui se passe. La menace, on l’a découverte par nous même (si je puis dire ainsi) et on sait à quoi s’attendre. C’est du sérieux, c’est très vilain, et ça fait très peur. Et l’intrigue s’épaissit et s’intensifie, autant pour nous que pour les héros qui vont être embringués là dedans malgré eux, au fil des pages. Mais tout est fluide et même si c’est franchement dense, pas de raison d’être perdu en terme de narration brute. On pourra toujours regretter de passer à coté de quelques références si on manque un peu de culture, mais justement, ce titre sera le meilleur moyen de l’agrandir ! De même, si vous êtes hermétique au concept de multivers, cette lecture n’est pas faite pour vous, auquel cas, il y a aussi peu de chances que vous lisiez ces lignes vu le titre du numéro. Mais il ne faut pas vous en faire, si vous êtes un habitué de l’univers DC, même des New 52 seulement, il ne faut pas avoir de craintes outre mesure pour se lancer dans cette lecture, vous y arriverez. L’avantage, c’est qu’il y a des références pour tout le monde, du novice à l’expert. Mais si vous débutez vraiment et que c’est votre premier comic book… bon courage, mais je pense que vous vous êtes un peu égaré là !

Une histoire de comics book et de multivers

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Malgré son accessibilité étonnante dans la narration, alors que tout pouvait nous faire peur et nous emmener vers son contraire, les éléments « à la Morrison » sont bel et bien présents. Il y a plusieurs couches de lecture, comme d’habitude. La seconde, nous l’avons à peine effleurée, puisque le reste s’expliquera, comme d’habitude là encore, dans la suite de son récit. Mais dans le concret, l’auteur s’amuse énormément avec nous, et là où ça fonctionne, c’est qu’en créant ce Multivers, il prend l’idée du comic book comme une clé de son histoire. Ainsi, dans les anciennes continuités, on parlait souvent de la Terre Prime, qui serait la notre, dans lequel on peut suivre en comic-book, les aventures de ces héros d’un autre monde. Ce qui reste vrai. Mais il pousse l’idée un peu plus loin, chaque Terre possèderait ses propres comics-books, faisant référence à un autre univers existant dans l’immensité du Multivers et de ses 52 planètes. Et cela fonctionne. Le comic-book devient presque un personnage, nous invitant ainsi à nous démontrer le point suivant : nous, lecteurs, avons accès à toutes les informations dont les héros de Multiversity ont besoin, nous avons l’accès à tous ces univers par la lecture, alors qu’eux doivent recouper les informations d’un univers à l’autre. Morrison a promis que le lecteur aurait sa part à jouer dans l’histoire. Je pense tout de suite à des récits tels que l’Histoire sans Fin, et on se demande comment le monsieur va procéder concrètement à l’exercice, même s’il nous offre un aperçu fort appréciable dans ce premier numéro.

Des personnages et des références en pagaille

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Je n’ai pas la prétention de connaitre par coeur le Multivers tel qu’il a déjà été présenté chez DC. Pour autant, Morrison a choisi de taper dans le très large. Le tellement large que même l’univers Marvel a droit, en quelques sortes, à sa petite introspection dans cette série. Non, ce n’est pas une farce, Earth-8 est bien une parodie assumée de cet univers. Premier univers que les héros du multivers, réunis, vont devoir défendre. Pour paraphraser mon patron et collègue Edge, quant à notre première discussion sur le numéro : est-ce du troll ou un coup de génie de la part de Morisson d’inclure Earth-8 dès le premier numéro ? Je n’ai pas concrètement la réponse, mais à défaut, je dirais sans doute un peu des deux. Morrison sait se montrer taquin quand il en a envie. Dans tous les cas, il n’y a pas de moquerie à proprement parler, cela ressemblerait même plutôt à un hommage que toute autre forme de procès. Les personnages sont tellement reconnaissables et c’est pourtant en même temps, tellement subtil (bon, peut-être pas pour tous, n’est-ce pas American CrUSAder ?). Au delà de ça, il n’oublie bien sûr aucunement de taper dans le multivers DC pré-existant. Je ne peux pas ne pas mentionner le Captain Carrot, sans son Amazing Zoo Crew, mais bel et bien présent et dont les pouvoirs « cartoonesques » ne sont pas oubliés. C’est totalement décalé, voire absurde, mais cela fonctionne, grâce à la simplicité d’écriture du numéro. Il y a des personnages différents et incroyables à chacune des pages, bien que nous n’ayons pour l’instant aucun signe d’Earth-0, dixit la terre des New 52 (finie la confusion avec Earth-Prime au passage, qui est donc bien notre terre, la vrair, celle des lecteurs de comics que nous sommes… Même si Momo risque lui donner un autre numéro !). Mais ce n’est pas plus mal d’élargir d’abord nos horizons. A noter bien sûr que le Superman de l’histoire, c’est celui de la Terre-23, que nous avons pu découvrir dans les pages d’Action Comics pendant le run de l’auteur. Et j’ai relativement pris plaisir à le retrouver en vérité, alors que son passage dans les New 52 était tout au plus, anecdotique, bien que l’aura que porte Multiversity était déjà présente. Et c’est tout ces petits détails qui au final, rendent cette lecture tellement succulente. Morrison démontre que notre imagination n’a plus aucune limite. Captain Carrot aux côtés d’un Superman noir et président des Etats-Unis, accompagné d’un Flash geek et surement homo-sexuel qui connait par coeur les héros de la Terre-8 parce qu’il a vu tous les films sur les personnages dans son propre univers. Et l’ensemble de ces personnages viennent tous ensemble se confronter à ces héros de ce même univers. C’est complètement fou et ça se lit sans (quasiment) aucun problème. Et c’est magique.

Ivan Reis (et les autres) Rules !

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Et en plus c’est beau. Que demander de plus ? Ivan Reis sur le premier numéro, un coup de génie là aussi, tout simplement. Faut le faire, pour arriver à faire cohabiter Captain Carrot et Superman tout de même. Sans que cela choque outre mesure ! Bien sûr, c’est un comic book, n’exagérons rien. Mais c’est tellement joli ! Et cette tiny Wonder Woman, qu’on ne voit que sur une seule page, n’est-elle pas toute choupinette ? Et tous ces costumes ? Et tous ces décors ? Et tous ces personnages ? Et son Harbringer, bon dieu, qu’elle est sublime et tellement « Crisis on Infinite Earths » dans les traits. Et son Aquawoman, c’est tellement Arthur au féminin. Quoi de plus légitime que de la dessiner elle avec toute les heures passées à dessiner son homologue masculin ? Non, il n’y a rien à redire. C’est beau, c’est coloré, c’est fourmillant de détails (non, je ne vous ai pas tout dit, loin de là), c’est juste génial. Regardez simplement la splash page ci dessus, ça en dit long sur la qualité graphique du titre. Alors oui, dans la masse d’informations sur les pages, certains visages éloignés peuvent paraitre un peu approximatifs. Mais on va pas chipoter. Joe Prado quant à lui, souligne les traits avec justesse, sans en foutre partout, et laissant une aura universelle au titre. C’est du comic book. Du vrai. Pas de tâche d’encre sur l’ensemble des pages. Juste des traits noirs, bien appuyés. Et les couleurs, j’en ai déjà parlé, sont assurées par Nei Ruffino. Les contrastes choisis sont justes, et font en sorte que Captain Carrot s’intègre à tout ce bazar visuel. C’était assez audacieux de mélanger tous ces genres visuels, quand on y pense. Le résultat n’en est que plus impressionnant.

En guise de conclusion, je vais vous laisser avec l’avis d’Edge, car j’ai déjà trop parlé. Je peux juste vous dire que Multiversity est à la hauteur de mes attentes, ni plus, ni moins. Et que je n’ai qu’une hâte, c’est de découvrir la suite ! 


UN DEUXIÈME AVIS C’EST BIEN AUSSI !!

Multiversity, c’est un peu Noël avant l’heure comme dirait mon collègue n00dle, et quelle fut mon excitation d’apprendre ce matin que le premier numéro était déjà disponible via ComiXology, l’ami Freytaw se l’était bien gardé – mais ça c’était parce qu’il voulait être le premier à le lire, mais revenons en à cette introduction. Après de longues années d’attente, les fans de DC peuvent enfin mettre la main sur ce nouveau travail colossal de Grant Morrison. Le scénariste écossais, qui a pour habitude de construire des histoires complexes sur le temps, nous offre ici d’entrée de jeu une introduction qui nous fera presque regretter que cette série soit au format mensuel. Attention, je ne dis pas que Morrison change ici la donne puisqu’il faudra clairement attendre les prochains numéros pour comprendre certains des éléments éparpillés à travers cette riche introduction. Le comics s’adresse d’entrée de jeu au lecteur (il nous parle), ce qui donne une approche plutôt intéressante et assez inhabituelle, il faut bien l’avouer, et il ouvre à la fois un nombre incalculable de pistes qui pourraient être exploitées à travers de nouvelles séries. On s’attache très rapidement aux différents personnages, surtout Captain Carrot (hé oui…), qu’on aimerait voir dans sa propre série solo. En plus d’être intelligemment écrit, ce numéro est un régal pour les yeux. On comprend maintenant les absences récentes d’Ivan Reis et Joe Prado sur la série Justice League, qui ont dû passer ces derniers mois à travailler sur ce premier numéro de Multiversity. Tout est beau, des personnages aux expressions en passant par les décors qui font parfois très kirbiesque. The Multiversity #1 est tout simplement à mes yeux un petit bijou à découvrir absolument.

 – Edge

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AAAAAq
Invité
9 années il y a

URBAAAAAN ! VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE !

blacktigre
blacktigre
9 années il y a

Très agréable lecture, très bon premier numéro. C’est toujours un intense plaisir nerdique de voir la justice league et les avengers ensemble sur papier. Wundajin c’est sensé etre qui en fait ?

AAAAAq
Invité
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Te la ramène pas Tawtaw ! Je te hais toi, Edge et tout ceux qui lisent Multiversity en VO !

Aquaman
Invité
9 années il y a

Pourquoi je dois attendre encore deux semaine avant de le lire :(

spectra
spectra
9 années il y a

intriguant tout cela, merci pour la review. ça donne bien envie earth 8, c’est marrant d’ailleurs car dans les new avengers Hickman a amené une parodie/hommage de la justice league.

blacktigre
blacktigre
9 années il y a
Répondre à  spectra

Oui j’ai pensé ça aussi, vraiment sympa ces petits clins d’oeil et hommages !

Harley
Éditeur
9 années il y a

Franchement, il est trop ce premier numéro. Bonne exécution même si parfois ça peut paraître un peu long, mais bon, il faut présenter tout ce gros monde, et du monde il y en a BEAUCOUP ! Mais c’est vraiment cool les différentes versions de personnages, etpuis les planches sont vraiment belles.

DarkChap
DarkChap
9 années il y a

Lu! Ca fait très longtemps que je l’attendais (depuis qu’il a été annoncé, il y a un paquet d’années de cela) et je dois dire que je n’ai pas été déçu. On se sent vraiment dans la continuité de Crisis et de Final Crisis, deux de mes events favoris, Ca fourmille de détails et de petites références. C’est bien mis en scène et ça avance à un bon rythme.
La suite, vite!!!

DarkChap
DarkChap
9 années il y a

Je remarque que vous parlez de Marvel mais ils ne sont pas les seuls à être inclus. « Dino-Cop » est un hommage évident au Savage Dragon d’Erik Larsen, publié par Image.
Je pense que Morrison l’a inclus parce qu’il vient de Chicago, comme Obama, l’inspiration du Superman d’Earth-23 et en référence au fait que le superhéros avait vraiment soutenu sa campagne en 2008 (et a fortiori, que Superman a eu un crossover avec Savage Dragon).

blacktigre
blacktigre
9 années il y a
Répondre à  DarkChap

Je suis un peu critique de ce choix de représenter quelque politique que ce soit en superhéros, c’est vraiment un truc avec lequel j’ai beaucoup de mal.

DarkChap
DarkChap
9 années il y a
Répondre à  blacktigre

Si c’est bien fait et que ça n’alourdit pas le récit, ça ne me dérange pas.
Maintenant, indépendamment du fond de leurs opinions politiques ou de leurs qualités en tant qu’auteur, je trouve que rares sont les scénaristes capables de faire quelque chose d’intelligent avec (Morrison, Moore, Ellis) donc effectivement, le plus souvent, mieux vaudrait qu’il s’abstiennent.

DarkChap
DarkChap
9 années il y a
Répondre à  blacktigre

En l’occurrence, Morrison n’est pas Américain mais il a pris acte de l’idéal d’espoir qu’incarnait Obama en 2008 et l’a traduit avec ce Superman d’Earth-23. Historiquement, ce genre de grands moments de communion nationale derrière des idéaux représentés par un individu est relativement rare et avec Obama, il traduisait l’évolution de la société américaine. Je comprends que Morrison ait choisi d’en faire état en traduisant ce moment et cet esprit dans une itération de Superman, l’idéal américain.

DarkChap
DarkChap
9 années il y a
Répondre à  DarkChap

Mais effectivement, là on parle genèse, contexte et symbolique du personnage. Dans le cadre du récit, ça n’a pas la moindre importance et à mon sens, ça ne pose pas le moindre problème dans Multiversity, où il est juste Superman.

blacktigre
blacktigre
9 années il y a
Répondre à  blacktigre

Oui oui vous avez tous les 2 raisons, j’ai juste un blocage personnel avec ça. J’ai peut être une vision un peu trop méprisante des politiques, pour que je vois Superman associé a qui que ce soit de cette sphère, je ne ressente aucune pointe d’agacement, mais après qu’est ce qu’on s’en tape ? Tant que c’est bon, c’est le plus important.

Arnonaud
9 années il y a

Très bien ce premier numéro ! C’est bien en entendu assez dingue vu que c’est Morrison, et c’est franchement cool. J’ai bien entendu pleinement savouré les références à l’univers Marvel sur Earth-8, qui est un clin d’œil très sympathique à l’éditeur d’en face qui passe son temps à ramener des pastiches de l’univers DC dans ses pages.
Bon et les héros sont bien trouvés (surtout Captain Carrot, forcément), c’est accrocheur, et tout le délire avec les histoires d’un univers qui sont le comic book d’un autre est franchement génial. J’aime beaucoup, aussi, cette réalité avec le mec qui lit tranquillement le comics dans sa chambre. Hâte d’en lire plus sur Multiversity.

cedricibiz
cedricibiz
9 années il y a

C’est du n52 ou un rapport quelquonque ? La rewieu donne vraiment envie !!!

AAAAAq
Invité
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Les New 52, c’est pas une terre en particulier, si ? La majorité des titres se déroulent sur Terre-0 (comme c’est drôle d’utiliser ce terme) certes, mais certains titres comme Batman/Superman, World’s Finest ou tout simplement Earth-2 sont des séries ayant lien avec Terre-2 par exemple, mais ça reste du New 52, non ?
Je veux dire, les New 52, c’est le nom du reboot éditoriale, ça n’a pas de signification à proprement parler au niveau du Multivers.
En tout cas, Multiversity, selon les dires de Morrison, n’était pas prévu pour faire parti des New 52, car c’était dans les cartons depuis longtemps et, en fin de compte, Morrison a changé quelques trucs pour être raccord avec le reste des New 52.

crazy-el
crazy-el
9 années il y a

Edge et toi avez un dénominateur commun: le comic book s’adresse à nous, nous prenons part à ce qui se passe et s’identifions à un Héros. Pour ceux qui ont de la difficulté à lire le Golden,surtout le Golden, et le Silver Age, je crois Morrison vient en ce moment vous donner une porte d’entrée à ce monde du comic book, ce passé glorieux de celui-ci. À l’époque le Comic Book était un plaisir à lire, le jeune pouvait s’identifier à son Héros et de prendre part à l’aventure. L’écriture était telle écrite pour laisser place à l’imagination du jeune lecteur. La naration disait souvent:  »amis lecteurs, si vous vous inquiétez pour notre Héros, tournez les 3 prochaines pages… » ou bien  »Mais que se passe t-il avec Superman? Serez-vous connaître la raison qui l’a… ». Le Comic était réellement écrit pour le jeune. Morrison nous montre en quelque sorte comment un Comic Book doit se lire: prendre plaisir à celui-ci, briser les barrières de la logique. Tout est possible dans le Comic Book.

Quand j’y pense avec ma collection du Silver Age, je pourrais écrire ma version du Multivers comme vient de faire Morrison. Je ne juge jamais mes comics comme un mauvais numéro pour une telle histoire, chaque histoire a son importance dans cet Univers du Comic, tu retrouves cette importance sur une planche en particulier qui déclenchera ton émerveillement pour toute l’histoire(exactement comme dans ton dernier Showcase sur GL Frey lol), plus c’est ludique, plus c’est fou et invraisemblable, mieux c’est pour la santé de notre imagination. C’est à partir de là que tu crés un Univers, que tu peux créer des dieux. Morrison aime ça quand c’est fou et invraisemblable.

crazy-el
crazy-el
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Et quand on dit jeune lecteur n’est pas dans le sens d’infantilisant lol À l’époque j’étais aussi éveillé comme un jeune d’aujourd’hui, même je dirais que j’ai grandi en sagesse avec ces lectures. lol Je fais une blague, mais il a une part de vérité aussi. Enfin, Superman a beaucoup aidé. lol

Ahh oui ton beau Showcase de la Legion, j’avais été agréablement surpris quand je l’ai vu dans ta liste. lol

Strax
Strax
9 années il y a

Très belles revues, Freytaw et Edge ! Vous donnez envie d’en lire plus, vous vendez bien le truc, même pour ceux qui comme moi se cantonnent à la lecture VF ! ^^

J’ai récemment relu Final Crisis, avec grand plaisir d’ailleurs, et j’attends avec encore plus d’impatience la sortie de Multiversity l’année prochaine par chez nous !

darthfry
9 années il y a

Flûtiau, j’ai grandement envie!

darthfry
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Toutafé et je n’ai pas été déçu, pour un premier comics VO c’est de la bombe !

Leonidas
9 années il y a

Ah ben il commence bien Morrison !

myplasticbus
9 années il y a

Hé ben, introuvable à Nantes. :( A priori, A plein rêves n’en ont pas commandé beaucoup car, je cite, « ça n’intéresse personne »……

Ryez
9 années il y a
Répondre à  myplasticbus

En fait Nantes doit être dans Earth-53, une planète ou n’existes pas les comics et ni DC Comics :-p

DarkChap
DarkChap
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Je viens de Nantes, et j’y achète encore des comics quand j’y passe, donc je le prends moyennement bien. ^^

En fait, A Pleins Rêves est un petit magasin qui s’appuie énormément sur les précommandes. Vu qu’à Nantes il n’y a pas forcément une clientèle comparable avec Paris, JF commande pas beaucoup plus que ce que les habitués lui demandent en avance, afin de ne pas accumuler des stocks dont il ne se débarrassera jamais.
Il y perd probablement des ventes mais vu qu’il a pas de concurrence sur Nantes, la clientèle est prête à attendre qu’il fasse une nouvelle commande lorsqu’il n’avait pas commandé assez.

myplasticbus
9 années il y a
Répondre à  DarkChap

DarkChap, ma remarque un peu acerbe visait essentiellement le petit gars d’A plein rêves qui me disait que « ça n’intéresse personne ». Multiversity, de Grand Morrison. Je comprend la politique du magasin, c’est pas un soucis. C’est juste la remarque, quoi. Ce n’était pas JF, mais l’un de ses vendeurs, et je suis sûr à 80% qu’il me trollait et se foutait de ma gueule, ce qui n’est pas très commercial. Perso, je viens pas de Nantes, donc je découvre un peu le magasin depuis début août, là, mais je t’avoue que ce mec m’a complètement refroidi, et que, pour la peine, je n’y retournerai plus.

DarkChap
DarkChap
9 années il y a
Répondre à  DarkChap

Oui, ça me surprenait de la part de JF. C’est pas le plus grand fan de Morrison (lui, ses idoles s’appellent Gaiman, Moore, Byrne et Starlin) mais c’est un pro et un mec vraiment sympa que je voyais assez mal faire ce genre de remarques désagréables.

Toran93
Toran93
9 années il y a

Moi j’aurai dit Earth-52, la première qui n’existe pas ds Mutliversity, ms je chipote ;)

Toran93
Toran93
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

C’est pas faux

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