[Review Express VO] Semaine #151

Le Coup de Cœur de la semaine

  • All-Star Western #33

Le Top de la semaine

  •  Wonder Woman #33

Le Flop de la semaine

  • Catwoman #33

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rendez-vous des Review Express VO ou, comme chaque semaine, vous allez pouvoir vous délecter des critiques de la rédaction sur les dernières sorties des catalogues Vertigo et New 52 et Beyond the New 52 de DC Comics.

Cette semaine, deux grosses sorties ont eu les honneurs d’une critique complète par l’ami Freytaw : en premier lieu, le premier numéro de la nouvelle série Star-Spangled War Stories Feat. G.I. Zombie mais également la conclusion de Zero Year dans le Batman #33 ! La semaine était riche en sorties avec, en plus des séries hebdomadaires habituelles, les avant-derniers numéros d’All-Star Western et de Trinity of Sin : Pandora, le début de la conclusion du run d’Azzarello et Chiang sur Wonder Woman et un tout nouvel arc qui commence pour la série Batman Beyond 2.0 !

En plus, vous remarquerez le retour d’un reviewer que ça faisait longtemps qu’il n’avait plus participé à la rubrique (des coeurs avec les mains pour lui !). Pour le reste, suivez le guide des sorties et n’hésitez pas à lâcher vos coumz’ pour donner votre ressenti sur vos lectures !


VERTIGO

 

DEAD BOY DETECTIVES #7

review DEAD BOY DETECTIVES #7

Dead Boy Detectives #7 signe le début d’un nouvel arc. On se centre ici sur le personnage de Charles et de sa famille, surtout de la seconde famille de son père, une famille plutôt atypique. Du coup, Crystal conduit l’enquête accompagnée par ses deux amis fantômes. Cependant, si la vie de Charles n’était pas spécialement remplie d’amour paternel, il reste très attaché et peiné par l’abandon de son père. Lorsqu’il découvrira certaines vérités par la bouche de l’autre fille de son père, il partira complètement en vrille et cherchera à prouver le contraire de ce qu’il vient d’apprendre. C’est original de partir sur cette histoire, on s’intéresse bien là aux Dead Boy Detectives et pas seulement à leur nouvelle amie.

En parallèle, nous suivons aussi l’histoire de l’amie de Crystal piège dans un monde enneigé suite à sa mort, elle y rencontrera une autre connaissance de Crystal, et les deux jeunes femmes sentent un danger qui se profilent à l’horizon. Une bien jolie introduction qui posent les bases tout en gardant toujours beaucoup de mystère car pour le coup on ne sait absolument pas quel mystère plane, ni quels actes insensés Charles est prêt à commettre pour défendre son père.

– Harley

Note : 7/10

THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #7

review THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #7

S’il est toujours un peu difficile de rentrer dans un numéro de The Unwritten : Apocalypse (la série se prêtant peu au jeu de la publication mensuelle), lorsqu’on rentre dedans, c’est pour ne pas en sortir. Tom Taylor est toujours à la quête du Graal et ce parcours est parsemé d’embûches, bien entendu, et de toutes sortes, que ce soit de gros affrontements ou de viles tentations (yeaaaah, un peu de sexe !) ou bien les deux, alors qu’en arrière plan des machinations se font dans l’ombre. Si Mike Carey parvient à nous intéresser à son histoire, c’est aussi grâce à Pete Gross qui là s’amuse comme un petit fou à varier les styles graphiques entre le monde de Tom et celui des histoires dans lesquelles il voyage. Ca passe de l’un à l’autre en toute fluidité, le mariage des styles passe à merveille. Une bonne lecture !

– ArnoKikoo

Note : 8/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN ’66 #39

review BATMAN '66 #39

Dans ce numéro, le dynamic duo sera confronté à l’archer, dans une aventure aussi barrée que les précédentes. Comme toujours, le style de la série télé est respecté. Tom Peyer nous livre un scénario certes anecdotique, mais tout à fait sympathique, bien qu’il soit loin de figurer parmi les meilleurs de la série pour le moment. Le titre reste une lecture tout à fait honnête, agrémentée d’un graphisme haut en couleurs, réalisé par le dessinateur Dave Bullock et le coloriste Tony Aviña. Le personnage de l’archer, sorte de version maléfique de robin des bois, incarné à l’écran par Art Carney, est fort amusant et son but de voler aux riches pour distribuer aux pauvres est un mobile assez original pour un criminel issu de cette série. Cela rend d’ailleurs ce “super-vilain” très sympathique, et son costume, kitsch à souhait, rappelle cette magnifique époque des 60’s, où Batman était ce justicier naïf qui distribuait joyeusement des coups de poings accompagnés d’éclatantes onomatopées… Ah ce qu’elle est loin, l’époque où Adam West était l’homme chauve-souris !

– Zeppeli

Note : 6,5/10

 

BATMAN BEYOND 2.0 #25

review BATMAN BEYOND 2.0 #25

Gros changement pour la série Batman Beyond 2.0 avec ce 25ème numéro qui aborde le passage de la série à un format hebdomadaire (plus de série Justice League Beyond 2.0, hé oui), mais aussi l’arrivée d’Alec Siegel pour accompagner le scénario de Kyle Higgins et celle de Phil Hester aux dessins (Thony Silas n’étant présent que sur une page). Higgins nous envoie dans l’année passée entre la fin de Batgirl Beyond et le début de l’ère 2.0 – une année qui devrait être très riche en évènements, tant le statu quo que nous avions en début de Batman Beyond 2.0 était surprenant), et pour un premier numéro, il fait très fort ! Entre la nouvelle apparence de Lana, méconnaissable, le retour d’un sidekick que nous avions vu dans 10 000 Clowns, le dévoilement de son identité (qui aurait pu, avec le recul, être devinée il y a quelques temps déjà), et le retour d’un personnage mythique du DCAU, autant vous dire qu’en 10 pages, on ne s’ennuie pas du tout. Et Phil Hester aux dessins, c’est, au-delà des visages remodelés, juste parfait dans l’ambiance et la lisibilité de l’action. La série profite donc de ces quelques changements et reste toujours au top ! Et le mieux, c’est qu’il n’y a qu’une semaine pour attendre la suite !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #3 

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #3

Suite de ce premier arc consacré au personnage de Lord Death Man. Alors que le numéro précédent nous expliquait les secrets de son “pouvoir”, celui-ci s’intéresse à l’affrontement entre nos héros et ce méchant si particulier. Le ton de l’épisode est à la fois humoristique et macabre, et on a l’impression de voir un épisode de Batman ’66 en un poil plus dark, ce qui est incroyablement dépaysant. Le traitement des personnages est toujours aussi efficace, on croirait voir Adam West et Burt Ward au milieu d’une aventure à la fois rocambolesque et violente (cela reste relatif si l’on compare ceci aux productions actuelles, mais si l’on compare cet épisode aux aventures de Batman à l’époque, on peut tout de même y voir une différence flagrante, et l’on comprend que le personnage de Lord Death Man ait tant marqué Grant Morrison). Le numéro fait la part belle à l’action, avec une scène d’action très réussie, qui constitue un beau final à cette première histoire du Batmanga signée Jiro Kuwata. Ceux qui ne sont pas réfractaires au style de l’artiste nippon seront conquis.

– Zeppeli

Note : 8,5/10

 

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #15

review HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #15

En voilà un numéro excitant ! De l’action, une avancée très claire dans l’intrigue, deux personnages que tout éloigne qui se rapprochent. Ou alors, j’ai juste pris goût à l’univers et aux personnages. Ce numéro est assez simple dans son intrigue et son découpage. He-Man et Adora se retrouvent donc chez l’ennemi, comme prévu, pour comprendre comment ils fonctionnent, et ce qu’ils cachent. Mais les horreurs qu’ils vont croiser sur leur route vont perturber Adam, et la suite est quelque peu bourrine, mais étonnante. Pour une fois, ça se passe bien ! Alors que la série nous a habitués aux drames en tous genres. Et franchement, ça fait du bien un peu de combat héroique et salvateur, alors que tout semblait contre les héros au départ ! La fin nous emporte directement dans un autre lieu, ce qui fait avancer l’histoire d’un cran puisque de nouveaux éléments se présentent à nos héros. Pour les dessins, nous avons toujours Pop Mahn, et c’est toujours aussi dynamique et approprié. Trois numéros de suite, on peut espérer qu’il reste un peu plus ! En somme, un numéro léger mais plaisant et efficace, qui redonne des titres de gloire à He-Man, qui a quand même pris cher depuis le début de la série !

– Freytaw

Note : 7/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #10

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #10

Infinite Crisis est une série parfois terriblement frustrante. Il y a un tel potentiel pour amener un peu de folie dans cette histoire en jouant avec toutes les possibilités qu’offre le Multiverse. Pourtant Abnett se montre chaque semaine beaucoup trop sage pour convaincre. Cette fois, j’y ai cru pour de bon et j’y crois même encore un peu. Je suis bien obligé avec l’apparition d’un Doomsday aux dimensions ‘Godzillesque’ et d’un Mecha Superman.  Sur le papier comme ça, on espère vraiment que tout ça parte dans un grand délire. Seulement voilà, le format très court des séries digitales n’aidant pas, on reste encore sur notre faim puisque l’histoire s’arrête net au moment où ça devenait intéressant. Il reste tout de même quelques scènes d’action, courtes mais divertissantes et joliment mises en page par Tom Derenick et surtout l’espoir encore une fois que cette légère amélioration soit un bon signe pour l’avenir.

– n00dle

Note : 6/10

INJUSTICE : YEAR TWO #16

review INJUSTICE : YEAR TWO #16

Même si Injustice : Gods Among Us – Year Two présente de très bonnes qualités, je ne peux m’empêcher de ressentir que tous les numéros n’ont été que des numéros préparatoires à quelque chose de plus gros. De ce point de vue, c’est dans la même veine que Futures End mais sans les mêmes problèmes de longueur narrative. Le hic, c’est que l’on sait que toute cette construction doit amener à l’affrontement total entre les forces de Superman et celle du Green Lantern Corps, mais que toute cette attente ne sera pas suffisamment récompensée. Pour ce chapitre #16 c’est, sans surprise, un numéro d’avant-guerre. Batman fait son speech, pas forcément très touchant puisque bien trop classique et pas suffisamment Bat-spécial. Concrètement il ne se passe rien mais on ne s’ennuie pas pour autant, jusque que ça se lit trop vite. Par contre, l’autre problème, c’est que, quand bien même nous suivons ces personnages depuis presque deux ans, le fait de savoir que nos héros vont au casse-pipe et que certains n’en reviendront pas  et que ça ne touche pas de corde sensible est bien le signe que quelque chose ne tourne pas rond.

– Nathko

Note : 7/10


NEW 52

 

ALL-STAR WESTERN #33

review ALL-STAR WESTERN #33

Après un dernier numéro plein de problèmes pour nos deux anti-héros que sont Jonah Hex et Tallulah Black, ils ne font que les attirer de toute façon, c’est leur métier, celui-ci sera un peu plus clément avec eux. Bien que ça va canarder dès la cinquième page, de quoi nous mettre en jambe. Les auteurs amènent leur intrigue vers la fin, et je ne sais pas si c’est une mise en abyme de leur part, mais ils présentent Jonah plein de lassitude, fatigué de ses mauvaises journées qu’il s’enchaîne alors qu’au final, si on regarde un peu sa vie, il n’a connu que ça. La perspective est assez plaisante pour autant, car même si cela pue grave la fin de série, on peut se dire que le bonhomme mérite bien un peu de repos. Aucune nouvelle de son double par contre, encore une fois, et je trouve ça assez dommage. La phrase d’accroche qui nous invite à lire le dernier numéro est elle par contre à double tranchant et mérite qu’on parle d’elle, je ne peux pas simplement vous la citer, mais elle est pleine de promesses d’un dernier numéro percutant et plein de mort, comme à l’accoutumée avec cette série. Les dessinateurs font quant à eux, un travail toujours aussi cradingue et donc quasi parfait, sur les personnages, leurs émotions, les situations, la violence qui transpire dans chacune des pages de ce western à la dure, et resplendit aussi dans les moments d’émotions que nous offrent aussi ce numéro. Vous l’aurez compris, la dynamique de ce numéro m’a bien plus emballé que le précédent. Et une fois de plus je suis partagé entre avoir rapidement le prochain numéro en main, mais aussi assez effrayé puisqu’il s’agira du dernier, et qu’il risque bien être explosif… Je compte sur vous Jimmy et Justin, ne me décevez pas sur ce coup là, mais j’ai confiance !

– Freytaw

Note : 8/10

AQUAMAN #33

review AQUAMAN #33

Chimera est toujours le centre d’intérêt de l’histoire d’Aquaman #33 et c’est tant mieux. Jeff Parker et Paul Pelletier ont créé un adversaire plus qu’à la hauteur pour affronter Arthur. C’est avec délectation que l’on suit la créature et son évolution permanente dont on va découvrir rapidement la psychologie conflictuelle. En somme, ils ne sont pas seuls dans sa tête, ce qui ne va pas arranger Arthur puisque Chimera est littéralement obsédé par la position de Roi qu’il estime être sienne. Arthur et Mera sont de nouveau réunis mais c’est une réunion aussi brève qu’un coup de vente. Même pas le temps de s’occuper des affaires du royaume qu’il cherche déjà à mieux connaitre son puissant et horrible nouvel ennemi. La grande force de Parker sur Aquaman c’est sa capacité à empiler les intrigues les unes par-dessus les autres tout en laissant la principale, celle qu’il veut raconter maintenant, prendre la place nécessaire à sa complète réalisation. Il se passe donc beaucoup de choses en arrière-plan et il est évident que l’auteur sait où il va avec le titre. Pelletier de son côté fait toujours du bon boulot même si certaines planches sont bien plus belles que d’autres. Son découpage est clair, précis et sert très bien la narration.

– Nathko

Note : 8/10

BATMAN AND ROBIN #33

review BATMAN AND ROBIN #33

Je ne sais pas pourquoi, mais je me doutais que ce numéro allait être plutôt très bavard, et je ne m’étais pas trompée. Forcément, nous sommes en présence ici de la Justice League qui rabâche à Batman qu’il ne faut pas agir sur besoin personnel mais pour le bien de tous, face à Batman tête de mule qui ne pense qu’à une seule chose, récupérer son fils. On le sait depuis le dernier épisode, ce discours est voué à l’échec, d’un côté comme de l’autre, même si c’est vrai qu’il y a des arguments intéressants des deux côtés. Maintenant, nous apprenons des histoires sympathiques comme par exemple celle de la création du Hell-Bat pour Batman qui était à l’époque le seul membre de la Justice League sans pouvoirs. C’est aussi intéressant de retrouver la dynamique Superman/Batman telle qu’elle est travaillée dans la sobriété, après un moment difficile pour Batman. La fin m’a laissée un peu en plan, c’est certain que c’est fait exprès, mais je ne vois pas trop où Peter J. Tomasi veut en venir avec l’équipe présentée. À côté de ça, on a des planches plutôt chouettes avec la création de l’armure vraiment sympathique. Pour vous dire, moi qui n’aime pas Superman, j’ai beaucoup aimé la case qui lui est dédiée.

– Harley

Note : 6,5/10

Ce Batman and Robin #33 jure complètement avec l’Omega de la semaine dernière. Tomasi utilise de façon pertinente ces 20 pages pour nous raconter quelque chose, faire avancer l’intrigue de façon significative et montrer à ses lecteurs quelques pages surprenantes, à plusieurs reprises même. On se rend dès lors compte que nous allons avoir droit à une intrigue « bigger than life » et, chose pour l’instant à l’avantage de Tomasi, impossible de pouvoir réellement prédire ce qui va arriver. Quelle excitation ! Aux dessins, j’ai trouvé Gleason en petite forme par rapport à ce qu’il a pu faire : pas mal de visages douteux, un découpage très classique, pas de grande envolées. Ici, c’est l’histoire qui prime sur les dessins…

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATMAN ETERNAL #16

review BATMAN ETERNAL #16 

Suite directe du numéro précédent, Ray Fawkes ne perd étonnement pas de temps dans celui-ci non plus. Sans doute est-il porté par les autres auteurs. En vérité, le tout s’agence drôlement bien et même si c’est la partie qui à priori m’intéresse le moins pour l’instant dans l’histoire, je suis tout de même resté scotché sur le numéro jusqu’au bout, sans trop sourciller. À noter que d’ailleurs, Fawkes se fait plaisir, non seulement au niveau de son intrigue, mais aussi des caméos et autres guests qu’il place ça et là dans l’asile d’Arkham en perdition. il va même jusqu’à sortir des second couteaux complètement oubliés, comme Magpie déjà présente dans le numéro précédent, ou ici, le docteur Milo, un scientifique fou qui n’a que peu d’histoires à son actif, mais dont je me rappelle surtout grâce à Batman TAS. Au delà de ces éléments sympathique mais totalement dispensables, la menace qui hante Arkham s’affirme de plus en plus, et Batwing est bien dans la mouise, laissant une tension palpable durant le numéro, même si ce dernier ne se laisse pas faire. On remarquera aussi rapidement une intervention du côté de l’intrigue de Red Robin et Harper Row, qui là aussi, bien que très rapide, s’intensifie un peu. Il reste tout de même un problème persistant à l’ensemble, comme si il y avait un espèce de brouillard devant nos yeux qui nous empêchait à comprendre l’ensemble de ce qui se joue devant nous. J’attribue toujours un peu ça à la lourdeur de la narration de Fawkes mais bien évidemment, il doit aussi s’agir de ne pas tout dévoiler d’un coup. Je reste emballé, même si, tel un glouton, je veux des réponses et encore des réponses. Les personnages sont cependant bien utilisés et c’est presque un sans faute que nous délivre Fawkes, accompagné toujours de Dustin NGuyen aux dessins, qui continuent de coller à son style, même si je ne reste pas convaincu qu’il soit le meilleur choix pour dépeindre l’ambiance horrifique qui doit se dégager de ces pages. Je suis sans doute trop habitué à Li’l Gotham

– Freytaw

Note : 7/10

CATWOMAN #33

review CATWOMAN #33

Voilà, la fin d’une histoire qui avait, comment dire, rien de passionant ? Non il ne faut pas exagérer mais en tout cas, ce final est à l’image de l’arc, pas vraiment très bien exploité. La partie sur l’enquête Viceroy est intéressante il est vrai, les révélations sont bien amenées, et cela peut surprendre. Maintenant cette partie prend le pas sur la partie avec Roulette, qui est expédiée très rapidement. En fait, on ne sait même pas ce qu’il se passe en détails tellement c’est vite bouclé. Mais bon, peut-être qu’Ann Nocenti commençait à se lasser toute seule de son histoire qui n’avait ni queue ni tête.

Sur les planches nous retrouvons toujours la même équipe qui livre un numéro tout à fait correct. Certes certaines cases manquent de détails, mais dans l’ensemble c’est regardable et plutôt même très agréable sur certaines planches. Je ne saurais pas trop quoi dire d’autre mis à part que je suis ravie que cet arc soit fini.

– Harley

Note : 5/10

THE FLASH #33 

review THE FLASH #33

On commence à connaitre la musique, un Flash du présent, un du futur et les deux seront amenés à se faire face à un moment. En attendant, on continue de suivre leurs intrigues en parallèle. C’est évidemment une bonne idée de croiser les deux histoires, puisque comme ça les temps faibles de l’une sont effacés par ce qui arrive la page suivante dans l’autre. On passe donc encore une fois un moment agréable et rythmé avec le(s) Flash(s). Par contre il faut bien avouer que l’histoire se déroulant dans le futur est bien plus intéressante que l’autre car toujours chargée en émotion même là où on ne l’attend pas (comme avec le Trickster par exemple). De son côté, l’enquête que mène Barry Allen dans le présent n’est pas désagréable ; seulement voilà la résolution arrive vraiment trop facilement et sans surprise. Le développement de la relation entre le héros et Wally West commence aussi à trop trainer et en fonction des semaines Wally est soit attachant soit irritant et c’est donc parfois compliqué de s’attacher au personnage. Brett Booth est toujours au poste de dessinateur cette semaine et là aussi il y a ‘deux’ Brett Booth. D’abord celui qui s’éclate pour illustrer de l’action avec ses traits hyper dynamiques et un vrai sens du mouvement et celui qui dessine approximativement des personnages aux proportions parfois très étranges dans les dialogues et les moments d’accalmies.

Avec des intrigues et des dessins qui restent satisfaisants mais inégaux, The Flash #33 maintient le cap pour la série, mais on ne peut s’empêcher de rester, un peu, sur notre faim.

– n00dle

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE DARK #33

review JUSTICE LEAGUE DARK #33

Hé bien, DeMatteis se donne à fond une fois de plus. Un numéro archi complet, où il se passe tout plein d’évènements incroyablement magique (jusque là tout va bien), avec un Deadman trop peu mis en avant jusque là qui se place directement au devant de la scène et au centre de l’intrigue qui le lie à Nanda Parbat ! J’essaye encore de me remettre du flot d’informations que je viens de prendre dans la figure, avec en plus, un gros doute qui me traverse l’esprit… Il va falloir visiblement attendre le Secret Origins #6 pour la confirmation, mais il semblerait que les origines de Deadman sont en passe de connaitre un très gros retcon. Retcon pas seulement par rapport à l’ancienne continuité, mais avec ce qui avait été décrit dans la série DC Universe Presents au lancement des New 52. Problème mineur pour ce numéro qui relate surtout d’une décision éditoriale qui dépasse vraiment le cadre de l’intrigue. Intrigue rondement menée donc par DeMatteis, qui se joue de nous en manipulant les dimensions et en faisant faire un petit voyage épique au personnage. Nanda Parbat étant la destination de ce voyage. A côté de ça, il s’amuse un peu avec les relations des différents protagonistes de cette JLD qui continue de se reconstruire suite aux derniers évènements (Forever Evil et le dernier arc impliquant Asa). Des personnages dont l’alchimie fonctionne bien, avec un Constantine qui continue d’être le dindon de la farce. Petit bémol cependant sur le numéro, les dessins assez faiblards d’Andres Guinaldo. Je l’ai connu en meilleure forme. Je ne saurais dire si cela incombe plutôt aux encreurs, mais certains visages et plan sont assez sales et manquent de lisibilité (pour ne pas dire moche). Alors que certains autres passages sont assez plaisants au contraire. Une inégalité malvenue puis que cette série ne nous a pas habitués à ça ! Cela n’en reste pas moins un numéro surprenant et bien écrit, digne de porter le nom de « Dark ». Le mystique et la magie à DeMatteis, ça lui va définitivement bien !

– Freytaw

Note : 8/10

THE NEW 52 : FUTURES END #12 

review THE NEW 52 : FUTURES END #12

Enfin un peu d’action ! Alors qu’on peut reprocher à la série The New 52 : Futures End de trainer un peu en longueur (personnellement cela ne me gêne en aucun cas puisque c’est ce que j’attends d’une série hebdo), ce nouveau numéro démarre sur les chapeaux de roues et nous livre quelques planches d’action avec une très belle double planche s’attardant sur Amethyst, Hawkman et Frankenstein. Malheureusement pour elle, l’équipe, qui semble bien se débrouiller au début, ne parvient pas à contenir la menace. Une menace qui dépasse en tout point les compétences du S.H.A.D.E.. Comme pour les précédents numéros, ce Futures End #12 nous permet de suivre plusieurs intrigues et fait donc avancer certaines laissées en suspens depuis quelques semaines. La grande surprise reste quand même la dernière partie, prenant réellement place après les évènements de The New 52 : Futures End #0, soit 35 ans dans le futur après l’attaque des cyborgs de Brother Eye. Côté dessins, Jesus Merino, accompagné de Dan Green et Hi-Fi, font un boulot plus que correct, rendant la lecture très appréciable.

– Edge

Note : 7,5/10

RED LANTERNS #33 

review RED LANTERNS #33

Après la fin du très correct arc Red Daughter of Krypton, la suite nous replace en plein cœur de la crise des Red Lanterns et du retour du plus puissant et cruel d’entre eux, l’original, le seul, le vrai, Atrocitus ! Qui dit Atrocitus dit forcément mauvaise nouvelle, surtout pour Guy Gardner qui pensait l’avoir tué lors de leur dernier affrontement. Mais maitenant Guy a peur. Il a peur de tout perdre et surtout ses nouveaux coéquipiers. Dans ce Red Lanterns #33 Charles Soule nous sert d’excellents moments avec l’ensemble du cast de la série. De Guy Gardner à Atrocitus en passant par Zox ou encore Bleez, ils ont tous droit à un moment du numéro. C’est là l’une des grandes forces de Charles Soule. Tout en faisant avancer son histoire principale à petits pas, il trouve le moyen de garder notre intérêt en se focalisant sur ses personnages, et ça fonctionne à merveille. Red Lanterns se lit avec tellement de plaisir que le numéro en devient trop court et que l’on en veut toujours plus. Les sujets traités sont nombreux et jamais de manière pédante ni excessivement expositoire. Pour ne rien gâcher c’est carrément beau. Alessandro Vitti et Gabe Eltaeb épousent vraiment le style de la série et forment ce que l’on peut appeler un mariage heureux. Pourvu que ça dure !

– Nathko

Note : 8,5/10

SECRET ORIGINS #4

review SECRET ORIGINS #4

Pour ce quatrième numéro, les « secret » origines sont-elles aussi secrètes qu’on nous le laisse entendre ? Comme à son habitude, cette série ne conviendra pas aux grands connaisseurs du DC Universe. Et pourtant, il y a deux plus-value qui élèvent ce numéro par rapport aux précédents. Le premier, c’est l’histoire consacrée à Harley Quinn. En se basant sur la mémoire, relative, disons, du personnage, Amanda Conner et Jimmy Palmiotti revisitent de façon osée la rencontre entre Harley et Joker et se permettent même de nous conter son enfance qui laisse déjà entrevoir le côté fou et presque morbide du personnage, dans un récit fort bien rythmé par ailleurs par un Stephane Roux en forme malgré une première planche qui pourrait surprendre. Le second, c’est l’apport graphique de Ian Bertram sur le récit qui porte sur Damian Wayne. C’est un plaisir que de retrouver certaines scènes déjà bien connues sous la patte de l’artiste américain au style très « indé ». C’est véritablement la force d’un récit qui se contente de nous narrer pas mal d’éléments liés au run de Morrison et qui ne cachent aucune surprise, avec des formulations reprises à l’identique du Robin Rises : Omega #1 – et pour cause, Peter J. Tomasi a écrit les deux. Le récit sur Oliver lui, décevra certainement puisqu’il ne constitue en vérité qu’un gros résumé du run de Lemire (scénariste sur cette partie) qui se garde bien de rappeler ce que Nocenti avait fait auparavant (bien que l’élément du Green Arrow #0 soit présent, la construction du personnage est tout autre), et aux dessins on préfèrera rigoler doucement d’un Denys Cowan qui malgré un trait appuyé essaie de faire du Sorrentino, en reprenant même les cases en bichromie qui ont fait, entre autres, la marque de l’artiste italien. Seulement voilà, n’est pas Sorrentino qui veut et la comparaison qui s’en fait n’est pas à l’avantage de Cowan. Reste que le numéro est dans l’ensemble, plutôt sympathique grâce aux deux points cités précédemment, mais qui ne justifient pas à eux seuls l’achat d’un tel comics à ce prix.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

SUPERMAN #33  

review SUPERMAN #33

S’il était difficile de voir dans quelle direction le nouveau duo formé de Geoff Johns et John Romita Jr. allait se diriger, maintenant c’est plus évident. Johns est en train de faire sur la série Superman ce que Greg Pak est en train de faire sur Action Comics. Mais ça veut dire quoi exactement ? En fait ça veut tout simplement dire qu’il est en train de remettre le personnage dans son environnement et d’en faire partie intégrante. Vous savez ce qu’on dit sur un héros et ses vilains, on peut aussi dire la même chose des personnages qui l’entourent plus ou moins directement. Ce second numéro nous le confirme très clairement. Si c’est bien l’univers de Superman qui est à l’honneur, ce n’est pas forcément le personnage en lui-même qui l’est aussi puisque finalement on voit plus souvent Clark Kent que Superman. Le nouveau personnage qui fait tant écho au Kryptonien n’est pas sans rappeler un enfant auquel il faut expliquer les choses qui paraissent évidentes pour d’autres et c’est plutôt sympathique. Le numéro n’est pas avare en longues tirades mais tout passe très bien puisque ces discussions apportent réellement un plus à l’histoire et aux personnages. En fait si du côté narratif tout se passe bien l’instant, le côté visuel prend un coup dans l’aile. Tout n’est pas mauvais mais certaines cases sont tellement faites à la va-vite que c’en est abusé. En tout cas, en deux numéros, la série Superman de Geoff Johns a réussi là où les précédents auteurs ont échoué : lui donner du cœur.

– Nathko

Note : 8/10

TRINITY OF SIN : PANDORA #13 

review TRINITY OF SIN : PANDORA #13

Avant-dernier numéro pour la tristement médiocre série PandoraRay Fawkes s’amuse au long de ce numéro à nous raconter le triste destin de celui qui était Marcus, son allié et amant il y a encore quelques numéros, et à présent décédé… et qui a en fait été maintes fois (ré-)incarné au cours de la longue vie de Pandora. Il ne fallait peut-être pas autant de pages pour exposer cette partie du personnage (pas des plus intéressantes), mais les questionnements de l’agent du S.H.A.D.E. ont le mérite d’être pertinentes – même si les réponses apportées sont assez facilement trouvées. Reste que la série a l’air de vouloir prendre une orientation bien plus « dark » dans sa seconde partie (et pour le prochain numéro) et ça en devient un brin plus chouette, Fawkes me donnant clairement l’air d’être plus à l’aise sur ce terrain. Graphiquement, Francis Portela ne livre pas le meilleur de lui-même, ni le pire. Mais ça reste du Portela, ce n’est pas déplaisant mais on a déjà vu bien mieux partout ailleurs, les cases semblent assez vides par moment et la colorisation de Dalhouse ne rend vraiment pas justice à ce qui devrait se dégager de ce titre. Allez, un petit effort pour le dernier le mois prochain ?

– ArnoKikoo

Note : 6/10

WONDER WOMAN #33 

review WONDER WOMAN #33

Cette fois ça y est, après quasiment trois ans d’histoires, c’est la guerre ! Evidement après autant de temps, il serait très décevant de voir les auteurs se contenter uniquement de nous montrer une bataille classique comme on en voit chaque semaine dans les comics. C’est justement ça la force de la série. Ici, on ressent comme rarement la violence et le danger des combats pour les personnages. La tension est en plus augmentée par l’autre guerre que se livrent Wonder Woman et le First Born. En effet, la confrontation de leurs points de vue idéologiques et philosophiques répond sans cesse à ce qui se passe sur le champ de bataille et ajoute à l’effet dramatique de la situation. Après plusieurs numéros réalisés par Goran Sudzuka, Cliff Chiang est de retour et amène avec lui son sens de la narration. Sans jamais trop en faire, aussi bien d’un point de vue visuel qu’au niveau de la mise en page, la clarté de ses planches est parfaite et il appuie toujours au bon endroit pour mettre en avant un élément important de l’intrigue.

Azzarello et Chiang entament donc la dernière ligne droite de leur run avec une nouvelle grande réussite. Ils réussissent, en plus, à n’oublier aucuns des nombreux personnages qu’ils ont mis en avant depuis le début de la série, tout en conversant une narration limpide, fluide et surtout épique !

– n00dle

Note : 9,5/10

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ArnoKikoo

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DC COMICS : L'ENCYCLOPEDIE ILLUSTREE

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Aquaman
Invité
9 années il y a

Très bonne semaine donc ^^

Julien
Administrateur
9 années il y a
Répondre à  Aquaman

Oui on peut dire ça !

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superman
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