Dossier – Les comics et Urban, guide à l’usage des débutants

Sommaire

Commencer les comics, c’est souvent la pagaille. On est propulsé dans un monde où tout le monde a l’air hyper au courant, rempli de termes aussi peu séduisants que ‘tpb’ ou ‘ongoing’. Comics en anglais d’un côté, comics en français de l’autre, tantôt publiés en kiosque, tantôt dans les librairies, comment s’y retrouver dans ce gros capharnaüm ? Ce dossier essaie de rendre vos premiers pas dans le milieu moins douloureux. Il contient également à partir de sa section 3 un listing des publications Urban, trié par collection, qui est régulièrement mis à jour. Si, vous aussi, vous trouvez que le site d’Urban n’est pas agréable à parcourir, n’hésitez plus : ajoutez ce dossier à vos favoris !

Un comics, c’est quoi ?

Un comics, c’est ça :

Concrètement, un comics, sous sa forme d’origine, est un feuillet d’une trentaine de pages, paraissant mensuellement, contenant des bandes-dessinées et de la publicité. Son origine ? Les strips de presse (un exemple sous ce lien). C’étaient de courtes bandes-dessinées de trois cases qui paraissaient dans les journaux. Certains éditeurs se sont mis à les republier sous la forme de petits magazines. Les éditeurs ont ensuite commencé à publier des histoires inédites sous le même format : les comics étaient nés.

Il y a toutes sortes de comics. Certains racontent les aventures d’un seul personnage, d’autres de plusieurs ; on trouve des histoires de pirates, de western, d’amour, de science-fiction, d’horreur, d’espionnage, bref, de toutes sortes de sujets. Même si le type comics le plus populaire reste sans doute le genre super-héroïque, on compte encore aujourd’hui de nombreux titres relevant d’autres genres qui percent jusqu’au grand public ; pensons à Sandman, The Walking Dead ou Saga.

Voici trois exemples de comics pas super-héroïques publiés par DC Comics :

Tout au long de ce dossier, nous allons nous référer aux termes série et titre. Il s’agit grosso-modo de la même chose, ça désigne l’ensemble des numéros qui se suivent sous le même nom. Action ComicsAll-Star WesternSupermanRed Hood & The Outlaws sont tous les quatres des séries ou des titres.

Un comics est un périodique. J’ai mentionné plus haut que les comics paraissaient mensuellement, c’est un peu faux : on compte également des séries bi-mensuelles, des séries hebdomadaires, etc. Cependant, le rythme d’une publication par mois est le plus utilisé parmi les comics actuels. On pourrait par conséquent comparer les comics à des magazines, dans lesquels on trouverait des bandes-dessinées.

Comment ça se publie, un comics ?

On distingue plusieurs types de séries. La plus courante est l’ongoing. Une ongoing est une série n’ayant pas de numéro butoir au-delà duquel elle s’achèvera. Ainsi le comics Action Comics, dont le premier numéro sorti en 1938 (!) contenait la première apparition de Superman, s’est enchaîné au fil des mois durant des années, sans cesser de raconter les aventures de Superman. L’Action Comics #130 est sorti en 1949, et au moment de l’annulation de la série, la série en était au numéro #904, pour une longévité totale de 73 ans ! Rassurez-vous, la plupart des ongoings ont des durées de vie beaucoup moins conséquentes, et les annulations ne sont pas rares. Dépendant des ventes de la série, un titre peut durer six, vingt, ou cent numéros, rien n’est fixé à l’avance.

Une ongoing peut étaler les histoires sur des durées variables. Parfois, un numéro comprend une histoire complète. Parfois, un numéro comprend plusieurs histoires complètes déconnectées les unes des autres. Parfois enfin, une histoire s’étend sur plusieurs numéros. Dans ce dernier cas, on parle d’arc. Par exemple, le célèbre Batman : Year One (Batman : Année Un) est paru à l’origine dans les numéros #404 à #407 de la série Batman. Puisque c’était une seule et même histoire étirée sur plusieurs numéros mensuels, on dit que Batman : Year One est un arc.

Batman Year One
Lorsqu’un auteur reste pendant un certain temps sur une série (parfois six numéros, parfois quarante !), on parle de run, et on désigne par le run de tel auteur sur telle série l’intégralité des numéros de cette série écrite durant ce run. Comme runs célèbres, on peut citer le run d’Alan Moore sur Swamp Thing ou le run de Grant Morrison sur Batman.

Le second type est la série limitée, ou la mini-série. Les séries limitées ont un nombre de numéros déterminé à l’avance. Watchmen, The Dark Knight Returns ou The Long Halloween ont tous trois été des mini-séries. Cela signifie qu’en plus des comics Batman et Detective Comics paraissant mensuellement, un autre comics s’y est ajouté pendant quelques mois dans les rayons, s’appelant, par exemple Batman : The Long Halloween #1. On peut facilement repérer les mini-séries, ou séries limitées, car sur la couverture figure généralement le nombre total de numéros de la série, par exemple ‘2 of 6’, ce qui signifie qu’on tient le deuxième chapitre d’une série de six numéros entre les mains. Les séries limitées, dans leur large majorité, se concentrent sur une seule intrigue qui débute avec le premier numéro et se termine avec le dernier.

Voilà un exemple de série limitée, avec la mini-série Elongated Man de quatre numéros, de 1992 :

Lorsqu’une mini-série ne dure qu’un seul numéro, on parle de one-shot. Un one-shot est un récit complet publié en un seul numéro dans sa propre série créée et achevée pour l’occasion. C’est celui des trois formats présentés qui se rapproche le plus de la bande-dessinée franco-belge. Batman – The Killing Joke ou le Larfleeze : Christmas Special (dont l’oncle Freytaw vous parlait sous ce lien) sont des exemples de one-shots.

Il arrive que plusieurs séries différentes portent le même nom. Par exemple, Martian Manhunter a connu une mini-série dans les années ’80. Elle était écrite par J.M. DeMatteis et s’est terminée au bout de quatre numéros comme prévu à son lancement. Des années plus tard, à la fin des années ’90, DC a relancé une série (ongoing cette fois) sur le même personnage qui profitait de la popularité de la série JLA de Grant Morrison. Cette deuxième série, également titrée Martian Manhunter, s’est achevée au bout du 36e numéro. Et le personnage a encore eu une autre série quelques années plus tard. Pour différencier les deux séries, on utilise le terme volume. Ainsi, si on dit Martian Manhunter (Vol. 1) #2, cela désigne le deuxième numéro de la mini-série de DeMatteis (dont voici la couverture), et si on dit Martian Manhunter (Vol. 2) #2, cela désigne le deuxième numéro de la série de la fin des années ’90 de John Ostrander (dont voici la couverture). Les deux portent le même titre et le même numéro, mais renferment des contenus entièrement différents !

Lorsqu’une série est annulée, puis redémarre, on parle de relaunch, soit de ‘relance’. Pour décrire l’opération des New 52DC Comics utilisait le terme relaunch, puisque toutes ses séries sont reparties au numéro #1. On parle de reboot lorsqu’un univers est remis à zéro, ou se débarrasse d’une partie de sa continuité.

Du single au volume relié

Vous avez peut-être de la peine à saisir le lien entre les feuillets d’une trentaine de pages bourrés de publicités et les comics que vous retrouvez sur les étalages de la Fnac. Pour combler ce trou, il faut savoir qu’aux USA, les comics bénéficient souvent de rééditions sous la forme de collected editions, pour reprendre le terme original. Il s’agit de volume souple ou cartonné recueillant le contenu de plusieurs comics. Il s’agit le plus souvent de comics d’une même série, comme par exemple le Batman – Year One contenant en un seul volume les quatre numéros Batman #404 à 407. On a l’habitude de distinguer les softcovers, à la couverture souple, et les hardcovers, à la couverture solide. Ces deux formats ressemblent à la bande-dessinée européenne, à la différence qu’ils regroupent des histoires déjà publiées à l’origine sous la forme première des comics, avant d’être récoltées dans un seul tome.

Voilà un exemple de softcover avec le tpb Martian Manhunter – Son of Mars, contenant les numéros #0 à #9 de la série Martian Manhunter débutée en 1998 :

Ce que vous trouvez sur les étalages de la Fnac, ce sont en réalité des volumes regroupant l’équivalent de plusieurs comics, sous leur forme originelle. C’est très important de saisir à la base ce qu’est un comics, puisqu’on ne cesse de se référer à leur forme originelle pour détailler, par exemple, la composition de tel ouvrage paru en France. Pour désigner un de ces feuillets, on parle tantôt de numéro (puisque chaque sortie porte un numéro, comme, disons, le Action Comics #329), tantôt de singles, tantôt encore d‘issues.

Les âges des comics

Depuis leurs premiers pas à la fin des années ‘30, les comics ont énormément évolué. Pas tellement sous la forme ou leur mode de publication, mais sur le contenu, les thèmes abordés, le ton et le public visé. C’est pourquoi on a défini des grandes périodes qui découpent l’histoire des comics de 1938 à nos jours, appelées âges. Nous allons brièvement les présenter ici pour les besoins de la section suivante de ce dossier, mais sachez que ces âges et leur découpage mériteraient un développement approfondi dans un dossier qui leur serait entièrement consacré. Bien que certains des critères et des dates charnières soient régulièrement discutés, on proposera le découpage suivant :

Golden Age (1938 – 1955)

Le Golden Age est un âge d’or des comics en termes de vente : elles se chiffrent en millions d’unités vendues, dans le meilleur des cas, bien loin des quelques milliers qu’on compte actuellement. Les comics de l’Âge d’Or sont difficiles à lire actuellement parce que le genre n’en est qu’à ses balbutiements, il se cherche encore, et ne se rend pas compte qu’il est en train de définir ce qu’est un super-héros. Toute la mythologie de personnages comme Batman ou Superman est à écrire, des galeries entières de super-vilains sont à construire.

Nous avons choisi de fixer 1938 comme début de cet âge, soit la première apparition de Superman, le tout premier (et le plus grand !) des super-héros.

Silver Age (1955 – 1970)

Les histoires du Silver Age sont marquées par la science-fiction. Les voyages dans le temps, les traversées de l’espace, la découverte d’autres planètes, l’apparition de créatures bizarres… ce genre de fantaisies n’est pas rare à cette époque. C’est également à cette époque qu’apparaissent des superhéros comme Flash ou Green Lantern, dans leur version contemporaine.

Nous avons choisi de fixer 1955 comme début de cet âge, soit la première apparition de Martian Manhunter qui symbolise l’incursion prononcée de la science-fiction dans le monde des comics.

Bronze Age (1970 – 1985)

Au Bronze Age, on troque les thèmes fantaisistes et les aventures spatiales contre des préoccupations bien plus terre-à-terre. D’une manière générale, le monde des comics tend à se rapprocher du nôtre. Ainsi on voit abordés des thèmes comme l’addiction des jeunes à la drogue, le racisme, les dérives sectaires et politiques.

Nous avons choisi de fixer 1970 comme début de cet âge, soit la sortie d’un légendaire run de Dennis O’Neil et Neal Adams sur la série Green Lantern dans lequel ils s’attaquaient à de nombreuses thématiques qui agitaient leur époque.

Modern Age (1985 – 2011)

Le Modern Age pourrait être caractérisé par un grand message : les comics s’adressent également aux adultes. En effet, depuis le Golden Age, le public visé par les comics était principalement les jeunes générations. Avec des auteurs comme Frank Miller ou Alan Moore, la donne va gentiment changer. Le plus bel exploit de cet élargissement de public est sans doute le lancement du label Vertigo par DC Comics en 1993, qui publie depuis ce jour des comics destinés aux adultes tolérant le sexe, une violence parfois outrancière et des scènes gore.

Plusieurs comics peuvent être retenus comme étant les pionniers du Modern Age, notamment The Dark Knight Returns ou Watchmen. Nous avons cependant retenu Crisis on Infinite Earths pour l’énorme influence qu’a eue cette mini-série sur l’univers de DC Comics et pour l’utilisation que nous en ferons plus tard.

New Age (2011 – …)

Le New Age n’est pas un âge en soi. De fait, il faut avoir un certain recul pour pouvoir définir un âge (songeons que le terme ‘Golden Age of comic books’ n’est arrivé qu’en 1960). Mais cette séparation, délimitée par le relaunch/reboot des New 52 par DC Comics en 2011, nous sera utile dans la prochaine section de ce dossier. Pour plus d’informations sur le relaunch des New 52 n’hésitez pas à consulter le dossier que nous lui avons consacré.

Il faut garder à l’esprit que les transitions d’un âge des comics à l’autre se sont pour la majorité faites progressivement. Par exemple il n’y a pas eu de soudain déferlement de science-fiction dans les comics en 1956, c’est une tendance qui s’est peu à peu approfondie jusqu’à devenir la marque d’une époque dans les années ‘60.

L’offre librairie d’Urban

En 2011, DC Comics a relancé tout son univers dans le cadre des New 52 afin de faciliter l’arrivée de nouveaux lecteurs (à nouveau pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le dossier que nous avons consacré aux New 52). En 2011 également, l’éditeur Panini a perdu les droits d’édition de DC Comics en France au profit d’une nouvelle maison d’édition créée pour l’occasion : Urban Comics. Derrière Urban Comics, on trouve Média-Participations, soit le plus grand éditeur de bande-dessinées en francophonie, qui compte à son actif les maisons Dupuis, Dargaud, Le Lombard et Kana.

Il y aurait beaucoup à dire sur l’arrivée d’Urban dans le milieu des comics ; d’ailleurs nos confrères de Comicsblog ont consacré un dossier à ce sujet. Dans tous les cas cet éditeur a donné coup de jeune à tout un secteur, qui n’a pas profité qu’aux lecteurs de DC Comics puisque leur exemple n’a pas tardé à être suivi par Panini. On discutera souvent des atouts et des défauts d’Urban Comics, mais en général on a loué le suivi de leur stock, là où Panini n’avait pas pour habitude de réimprimer les tirages épuisés, ainsi que la qualité de leur travail éditorial, facilitant l’immersion des nouveaux lecteurs.

Dans le cadre de ce travail éditorial, il paraît intéressant d’attirer l’attention sur la pertinence de leurs différentes collections, sur lesquelles nous nous étendrons ici.

Mise à jour : faute de listing équivalent sur le site d’Urban, nous intégrions autrefois le listing complet des sorties de l’éditeur, regroupées par collection. Cependant, depuis la mise à jour de leur site, il est possible de trouver une classification équivalente sur leur site. Nous arrêtons donc de mettre à jour cette liste pour vous renvoyer vers leur propre listing, où il est plus agréable de naviguer.

Leurs anthologies

Ces ouvrages sont des recueils d’une poignée de récits – une quinzaine en général – répartis sur toute l’histoire du thème auquel ils sont consacrés. Réunis dans un ordre chronologique, ces fragments de l’histoire des comics sont introduits par de longues et pertinentes préfaces. Ainsi on trouve dans la Superman Anthologie des numéros aussi importants que l’Action Comics #1, où Superman apparaît pour la première fois, ou le Superman #53, où ses origines kryptoniennes sont dévoilées. Grâce, ou à cause, de ce travail éditorial approfondi, les anthologies, qui comptent à peu près 300 pages, ne se destinent pas à une lecture en vitesse entre deux cours de maths mais présentent un intérêt quasiment encyclopédique, proposant un véritable voyage dans le temps au lecteur qui ne se perdra pas grâce aux indications prodiguées par Urban Comics. Une anthologie centrée sur les villes emblématiques du DC Universe, intitulée Urban Anthologie, était prévue pour la fin de l’année (nous vous l’annoncions sur cet article), hélas Urban a annoncé son annulation pour cause de délais trop courts.

Ces anthologies rappelle les récents ouvrages édités par DC Comics en vo labellisé ‘A CELEBRATION OF 75 YEARS’, même si le contenu est rarement scrupuleusement identique. Vous trouverez le détail de chacun des ouvrages rattachés sous cette collection sur ce dossier.

La collection DC Archives

La collection DC Archives a été annoncée très tôt, mais est restée vierge pendant longtemps. Il s’agit en fait de récits publiés pre-Crisis, c’est-à-dire avant la fin du multivers entraînée par l’événement cataclysmique qu’est Crisis on Infinite Earths. Selon ses propres dires, Urban a imaginé la frise chronologique découpée entre trois périodes : tout ce qui s’est passé avant Crisis on Infinite Earths (avant 1985), tout ce qui s’est passé entre 1985 et 2011, et finalement ce qui s’est passé après les New 52 (après 2011). Les trois collections allouées à ces trois sections sont donc DC Archives ( … – 1985), DC Classiques (1985 – 2011) et finalement DC Renaissance.

À ce jour, on compte entre autres dans cette collection l’intégralité du run de Jack Kirby sur le personnage de Kamandi, une partie du run de Jim Aparo et Bob Haney sur la série Batman – The Brave and the Bold, qui met chaque fois en scène Batman en tandem avec un autre super-héros du DC Universe. On compte également le fameux run de Dennis O’Neil et Neal Adams sur la série Green Lantern, rebaptisée pour l’occasion Green Arrow – Green Lantern et qui a eu une importance énorme dans l’histoire des comics comme nous vous en parlions au point 3 de ce dossier.

La collection DC Archives regroupant des comics datant d’au moins trente ans, beaucoup considèrent que ces histoires ont mal vieilli, tant elles diffèrent des canons de production actuels. Néanmoins elles peuvent receler un intérêt historique conséquent, un parfum de nostalgie et une créativité qu’on ne retrouve parfois plus de nos jours. À priori, tous les récits publiés pre-Crisis, soit avant 1985, devraient être rangés dans cette collection. Il faut également relever que les ouvrages de la collection DC Archives forment en général de volumes imposants, atteignant ou dépassant les 400 pages, qui portent un prix tout aussi conséquent.

La collection DC Classiques

Comme nous l’expliquions au point précédent, Urban a découpé l’histoire des comics en trois grandes périodes, chacune possédant une collection propre. DC Classiques regroupe ainsi les récits qui se sont étirés entre 1985 et 2011, année du relaunch des New 52. Il n’y pas d’autre critère qui ressort de cette collection, on trouve autant de récits ou d’arcs courts (Batman : Sombre Reflet) que d’événements massifs (Knightfall, Infinite Crisis). Le prix et la pagination sont donc extrêmement variables, tout comme la qualité. À priori on ne devrait pas trouver dans cette collection de récits absolument incontournables puisqu’Urban a choisi de dresser pour ceux-ci une collection dédiée (DC Essentiels).

En Décembre 2014, Urban a annoncé pour Juin 2015 la sortie d’un tome 0 pour une série Justice League of America. L’éditeur a indiqué dans sa préface que ce tome lancerait une nouvelle série qui comprendrait les travaux de Grant Morrison et Mark Waid sur la série JLA.

La collection DC Renaissance

Comme vous le savez, en 2011 DC Comics a relancé son univers à zéro (plus ou moins) dans le cadre des New 52. Les New 52 furent une aubaine pour Urban, qui a lancé une collection spécialement dédiée à cet univers : DC Renaissance. Sur les 52 séries, lancées au départ par DC Comics, Urban en a sélectionné quelques-unes pour leur dédier une place dans la collection DC Renaissance. En théorie, commencer par ces séries seraient une bonne manière d’aborder l’univers de DC Comics puisqu’elles ne devraient pas demander de connaissances au préalable. Remarquons qu’à ce jour, Urban n’a annulé aucune des séries débutées, sauf annulation en amont de la part de DC Comics.

En revanche, depuis 2015, Urban a rebooté certaines de ses séries à plusieurs reprises pour marquer un changement d’équipe créative. Ainsi, Swamp Thing est devenue Le Règne de Swamp Thing à l’arrivée de Charles Soule, ou Catwoman est devenue Catwoman Eternal suite au départ, tant attendu, de Ann Nocenti. À noter que ces reboots n’ont pas d’équivalent en vo et qu’ils sont propres au programme librairie d’Urban.

Chaque tome recense l’équivalent de six à huit numéros vo, pour un total de moins de 200 pages en général. Les prix des volumes sont donc accessibles, dépassant rarement les 20 euros. Une exception à relever est l’arrivée de Batman Eternal dans cette collection. En effet cette série hebdomadaire et limitée n’est pas publiée d’une manière conventionnelle outre-atlantique, Urban fut donc contraint de s’adapter, et a choisi de publier l’intégralité de cette série en librairie uniquement au fil de quatre tomes de près de 300 pages chacun vendus à la modique somme de 22.50 euros afin de ne pas trop contraster avec les autres ouvrages de la collection DC Renaissance.

Pour obtenir la composition de ces tomes ainsi que les liens des reviews leur correspondant, nous vous conseillons de jeter un œil à notre listing vo/vf des New 52 régulièrement mis à jour.

La collection DC Essentiels

La collection DC Essentiels propose, comme son nom l’indique, des récits essentiels de l’histoire de DC Comics. Le premier qui vient à l’esprit est sans doute Watchmen, puis The Dark Knight Returns, qui y figurent tous les deux. On trouve aussi La Mort de Superman, un event dont la qualité est discutable mais qui a eu un impact retentissant, qui s’est étendu à la presse généraliste.

Certains candidats à cette collection ont été discutés par les lecteurs. On pense notamment au décrié The Dark Knight Strikes Again, rangé sous DC Essentiels, mais c’est probablement parce qu’il fait suite à The Dark Knight Returns, également rangé sous DC Essentiels. On compte également le Batman – Des Ombres dans la Nuit, patchwork inégal de récits apportés par Jeph Loeb et Tim Sale, qui est rangé sous DC Essentiels, et là aussi on peut songer à leurs chefs-d’œuvre Batman – Un Long Halloween et Batman – Amère Victoire, tous deux rangés sous DC Essentiels, qui ont amené Batman – Des Ombres dans la Nuit en complément dans la même collection. Il y a également Superman – Pour Demain, à la qualité moyenne, qui figure dans cette collection, et là on peut l’imputer à la renommée de ses auteurs : Brian Azzarello et Jim Lee. La pagination et le prix qui en découlent sont très variables dans cette collection. On peut passer d’une centaine de pages pour Batman – Année Un à près de 500 pages pour Watchmen.

La collection DC Signatures

On vous parlait au début de ce dossier de la notion de run. Un run correspond à la totalité des numéros écrits par un scénariste sur une série ou un univers. On parle par exemple du run de Grant Morrison sur Batman pour désigner tous les numéros des séries Batman, Batman & Robin, Batman : Return of Bruce Wayne et Batman Incorporated qu’il a écrits.

Il arrive qu’on parle de run pour désigner l’ensemble des numéros dessinés par un artiste, mais c’est plus rare. Par exemple on pourrait mentionner le run de J.H. Williams III sur Batwoman. En revanche, il arrive souvent qu’on associe un run à un scénariste secondé d’un dessinateur, ainsi on parle souvent du run de Scott Snyder et Greg Capullo sur Batman, du run de Dennis O’Neil et Neal Adams sur Green Lantern, ou encore le run de Doug Moench et Kelley Jones sur Batman. Ceci dit on se limite souvent au nom du scénariste puisqu’on voit souvent des artistes se passer le pinceau pour un numéro ou deux au milieu d’un run, avant de le reprendre une fois le rythme rattrapé.

La notion de run est importante pour aborder les comics, car le nom d’un personnage seul n’est pas un gage de qualité. Puisque le personnage appartient à l’éditeur et non à l’auteur, de nombreux scénaristes se passent le relais pour écrire les aventures de Batman, Superman et consorts, aussi on retient surtout les passages mémorables de tel auteur ou tel artiste sur telle série. Les runs sont de durée variable, mais jusqu’ici Urban les découpe de sorte à ce que les tomes fassent entre 200 et 300 pages. Le prix le plus courant est 22.50 euros, mais certains volumes à la pagination plus importante sont montés jusqu’à 28 euros.

La collection DC Deluxe

Selon Urban, la collection DC Deluxe réunit les romans graphiques incontournables de l’univers DC. Cette définition est insuffisante tout d’abord parce que certains de ses exemplaires sont rarement considérés comme des incontournables, mais surtout parce qu’il est difficile de définir ce qu’est un roman graphique, traduction littérale du terme graphic novel.

Ce terme est un peu employé à tort et à travers pour mettre en avant un comics avec l’aura de prestige qui entoure les mots ‘graphic novel’. Son acceptation la plus pertinente serait lorsqu’on l’emploie pour désigner des comics sortant directement en tpbs, en ‘format librairie’, sans passer par la traditionnelle case comics. Or cette définition ne s’applique pas à tous les volumes de la collection DC Deluxe. Par exemple, Green Arrow : Année Un, ainsi que les différentes séries Before Watchmen, étaient des mini-séries, et sont donc sortis en singles avant de paraître en format relié. Malgré ça, la majorité des représentants de cette collection sont des ‘original graphic novel’, des ‘vrais’ romans graphiques (Batman : Noël, Joker, Batman : Arkham Asylum, etc.), et on peut considérer que d’une manière générale, les volumes DC Deluxe se suffisent à eux-mêmes et peuvent être lus sans prérequis.

La collection DC Nemesis

Cette collection est dédié aux penchants maléfiques de nos super-héros : les super-vilains. En général, il s’agit de courts récits, souvent des mini-séries, consacrées à tel ou tel vilain, mais il est déjà arrivé des volumes à la pagination et au prix plus importants (Empereur Joker). Inaugurée à la sortie du film The Dark Knight Rises pour apporter de la lumière sur le personnage de Bane, la collection est à l’honneur tout au long de cette année 2014, et chaque mois une sortie vient grossir ses rangs en dirigeant les projecteurs sur un méchant de l’univers de DC Comics.

La collection DC Kids

DC Kids fut longtemps une collection négligée par Urban, dans laquelle on ne pouvait trouver que les quatre tomes consacrés à l’adaptation comics de la série animée Batman – L’Alliance des Héros (Batman – The Brave and the Bold en version originale, excellente série à laquelle nous avons d’ailleurs consacré un dossier). Mais comme nous vous en parlions dans cette news, l’éditeur avait affirmé son intention de faire une nouvelle tentative de séduction du marché jeunesse. Nous en savons plus maintenant puisque l’éditeur a annoncé plusieurs sorties ciblées « enfant » pour Mars 2015, ainsi que leur suite dans le courant de l’été.

La collection Urban Books

Inaugurée en 2013 avec l’ouvrage Superman – Cover to Cover, la collection Urban Books ne recense pas des comics à proprement parler, mais des ouvrages de collection, parfois au format plus imposant, souvent consacré à l’aspect artistique qui repose derrière le monde merveilleux des comic books. On trouve des ouvrages consacrés à des artistes, comme Alex Ross ou Louise Simonson, mais également à des personnages, comme le Superman – Cover to Cover précédemment cité ou le Tout l’art du Joker à paraître en 2015.

Les petites miettes

En plus des huit grandes collections présentées précédemment, il reste quelques autres collections plus secondaires. Il y a par exemple la collection DC Premium, dans laquelle sont rangées les sorties spéciales proposant un jeu ou un film avec le comics. Cette collection peut être source de confusion car certaines sorties sont d’abord rangées sous le label DC Premium, avant d’être ramenés dans d’autres collections pour les tirages suivants. C’était notamment le cas pour Batman – Année Un, d’abord publié en DC Premium avec le DVD et le blu-ray du film en bonus, puis réédité en DC Essentiels sans les bonus. Urban avait ainsi édité le comics dérivé du jeu Arkham City en proposant en bonus le disque du jeu sur PC.

De la même manière, avec la sortie du comics dérivé de la série ArrowUrban a inauguré une autre nouvelle collection appelée URBAN SERIES. Pas plus d’infos sur cette collection pour le moment, à noter l’abandon du terme ‘DC’ au profit de ‘Urban’, qui laisse peut-être sous-entendre que cette collection ne se limitera pas aux titres DC ! Enfin, la collection Urban Games a été lancée avec la sortie du comics adapté du jeu vidéo Injustice – à voir si elle est destinée à s’enrichir à terme d’autres séries, pourquoi pas celle tirée du jeu vidéo Batman : Arkham Knight.

Urban et la gamme Vertigo

Vertigo est un label de DC Comics créé en 1993 qui se destinait à des publications plus adultes. Y ont germé des séries à succès très célèbres comme Sandman, Preacher ou Fables. La frontière entre les univers de DC Comics et Vertigo est assez floue. Certaines séries, comme Sandman, se passent dans le même univers, d’autres, comme Fables ou 100 Bullets, possèdent leur propre univers totalement distinct des autres publications Vertigo.

Il est également arrivé que des séries à l’origine publiées chez DC soient rangés à posteriori sous le label Vertigo afin de leur donner plus de crédit – c’est le cas du Swamp Thing d’Alan Moore ou de l’Animal Man de Grant Morrison (deux séries qui seront repassées chez DC Comics avec les New 52). À l’inverse, des oeuvres comme Watchmen se destinant à un public adulte, ne partagent pas le même univers que Superman et Batman et restent malgré tout sous le label DC Comics.

Une des autres différences majeures entre DC Comics et Vertigo, c’est que chez Vertigo, les droits des personnages et des séries appartiennent, en général, à leurs créateurs. Batman appartient par exemple à DC Comics et les auteurs s’enchaînent dessus, à l’inverse seul Chris Robertson a été aux commandes de la série iZombie.

Comme pour l’offre librairie rattachée au catalogue DC, nous vous renvoyons au catalogue tenu par Urban pour un confort de navigation augmenté et une exhaustivité assurée.

Pour Vertigo, c’est bien simple, Urban applique la même stratégie que pour DC Comics, à la différence qu’on y trouve évidemment pas les collections DC Archives (Vertigo étant arrivé au début des années ‘90) et DC Renaissance (les séries Vertigo actuelles étant déconnectées des séries New 52). En revanche, Urban a lancé les collections Vertigo Essentiels pour les incontournables de l’écurie (Sandman, V pour Vendetta, etc.), Vertigo Classiques pour les séries importantes de ces dernières années (100 Bullets, Fables, American Vampire, etc.), Vertigo Deluxe pour les ‘romans graphiques’, disons plutôt les volumes isolés (Daytripper, NOU3), et enfin Vertigo Signatures, collection qui sera inaugurée prochainement par l’arrivée d’une série ‘Garth Ennis présente Hellblazer’. Pour plus d’infos concernant le principe de ces collections, référez-vous à la section DC Comics (3) de ce dossier.

Urban et ses kiosques

En plus des nombreux titres proposés en librairie, Urban édite une poignée de magazines en kiosque. Ceux-ci paraissent mensuellement, possèdent des couvertures souples et ne bénéficient pas de réimpressions lorsqu’ils sont épuisés. Pour cette raison, les prix des vieux numéros s’envolent sur internet. En général, on ne les trouve pas en rayon dans les librairies, mais dans les étalages des kiosques. Leur pagination tourne autour d’une centaine de pages, pour un prix de 5.60 euros (sauf exception comme les hors-série).

La majorité de ces magazines kiosque publie des séries issues des New 52. Seulement, à la différence des volumes de la collection DC Renaissance, ils ne contiennent pas des numéros issus d’une même série mais des numéros issus des séries différentes, ralliés dans chaque magazine sous un même univers (par exemple le magazine Batman Saga rassemble des titres de la Bat-Family). Si ce concept de ‘numéro’ est assez vague, référez-vous aux premières sections de ce dossier, où on vous expliquait que les comics étaient publiés mensuellement aux États-Unis dans diverses séries sous la forme de feuillets d’une trentaine de pages. Un feuillet correspond à un ‘numéro’, par exemple le numéro #12 de la série Action Comics.

Pour que vous voyiez la différence, comparons le premier tome de la Justice League de la collection DC Renaissance et le premier DC Saga. Justice League Tome 1 : Aux Origines contenait les numéros #1 à #6 de la série VO Justice League. Le premier numéro de DC Saga contenait de son côté les numéros Justice League #1, Superman #1, Supergirl #1 et Flash #1. C’est comme si DC Saga #1 contenait les premiers chapitres des tomes librairie de Flash, Justice League, Superman et Supergirl. Seulement, sur ces quatre séries, seules deux sont publiées en librairie : Supergirl et Justice League. Pour pouvoir lire les autres en français, on est donc obligés de passer par la case kiosque.

Les kiosques ont des désavantages et des avantages sur la librairie. En général, ils permettent aux lecteurs de lire plus rapidement la suite des aventures de leurs héros favoris, par rapport à des sorties librairie à la cadence plus lente. Leur rapport quantité prix est également plus avantageux : dans les derniers kiosques on trouvait l’équivalent de six numéros pour 5.60 euros, là où une quantité équivalente vaut 17.50 euros en librairie. On peut d’un côté suivre plusieurs séries dans un même magazine, mais d’un autre côté on ne peut pas lire les aventures d’un même personnage à la suite, on est contraints d’avancer petit à petit mois après mois. Il reste enfin la couverture souple, plus fragile que les couvertures rigides qui protègent les sorties librairie.

En Septembre 2014, Urban a annoncé que le Green Lantern Saga cesserait d’être un mensuel à partir de son numéro #30 pour passer à une publication trimestrielle. L’éditeur a déclaré vouloir de cette manière pouvoir publier les events qui touchent les séries du Green Lantern-verse de manière plus efficace. Si ces motivations sont compréhensibles puisque les séries de cet univers sautent souvent d’event en event, beaucoup de lecteurs ont pris cette décision avec septicisme. Urban ne les a pas rassurés en dévoilant le contenu du Green Lantern Saga #30, qui contenait deux numéros de chacune des séries Green Lantern et Green Lantern Corps. Seulement, en lieu et place des séries Red Lanterns, Green Lantern : New Guardians et Earth 2, ce sont des vieux numéros ‘classiques’ qu’y trouveront les lecteurs, qui viennent s’incruster dans un format jusque-là réservé de façon quasi exclusive à la gamme New 52. Si l’on a appris de l’éditeur que la série Earth 2 allait migrer vers les kiosques Justice League SagaUrban a en revanche déclaré abandonner les titres Red Lantern et Green Lantern : New Guardians pour ne les inclure dans le magazine que si un cross-over l’exigeait.

Voici la liste des kiosques, mensuels sauf exception indiquée, actuellement publiés par Urban :

  • Batman Saga (contient traditionnellement Batman, Detective Comics, Batman & Robin, Batgirl)
  • DC Saga Présente (magazine passe-partout utilisé jusqu’à maintenant pour préparer le terrain d’events ou arcs touchant d’autres magazines)
  • Green Lantern Saga (trimestriel, se concentre maintenant sur les séries Green Lantern et Green Lantern Corps, auxquelles sont ajoutées des récits classiques du GL-verse, voire des numéros des séries Red Lanterns et Green Lantern : New Guardians si un cross-over l’exige)
  • Justice League Saga (contient à ce jour les séries Justice League, Justice League UnitedFlash, Green Arrow, Earth-2 et Justice League Dark)
  • Superman Saga (contient à la base les séries Action Comics, Batman/SupermanSuperman, Superman/Wonder Woman, Superman Unchained)

Voici la liste des magazines dont la parution est terminée par Urban :

Le contenu des kiosques varie, certaines séries arrivent, d’autres partent au fil des mois et des events. Par exemple, l’event Throne of Atlantis impliquait la série Aquaman, pendant un temps on retrouvait donc des numéros d’Aquaman dans DC Saga alors que ce n’est pas une série que la magazine est censé contenir d’ordinaire. C’est fait en sorte que les lecteurs de kiosque puissent suivre les events sans être contraints d’acheter la série en librairie.

Certaines séries sont laissées en exclusivité à l’offre kiosque (Detective Comics, Batgirl, Flash, etc.), d’autres sont des exclusivités librairie (Swamp Thing, Animal Man, Aquaman, etc.), d’autres encore paraissent à la fois en kiosque et en librairie (Batman, Justice League, Green Lantern, etc.). Pour savoir si un comics est publié en France et si oui, sous quelle forme, n’hésitez pas à consulter notre listing vo/vf des New 52, complet et régulièrement mis à jour.

Quelques liens pour aller plus loin

Si vous débutez dans les comics, vous allez être assaillis de questions, et c’est normal, il ne faut pas vous inquiéter, le monde des comics s’apprivoise étonnamment vite.
Néanmoins, voici quelques liens qui pourront vous être utiles.

Topic Questions-réponses du forum
Le forum de DCPlanet est heureux d’avoir une communauté très active. Un topic Questions-réponses particulièrement rencontre un franc succès, et la plus petite question trouve réponse dans l’heure qui suit. N’hésitez pas à solliciter la communauté, elle sera ravie d’aider !

Le lexique DC Planet
Nous avons monté un lexique qui regroupe quelques termes basiques qu’on retrouve à tous les coins de rue dans le milieu des comics. Jetez-y un oeil dès que vous vous trouvez en face d’un terme aux allures louches.

DC Wikia
Équivalent de Wikipedia, mais pour DC Comics, DC Wikia recense un nombre hallucinant de singles, indiquant leur date de parution, leurs auteurs, etc. Peu pratique pour naviguer par personnage, le site s’avère très utile pour avoir des informations sur les comics en tant que tels.

Wikipedia
Au risque de prononcer une évidence, la version anglophone de Wikipedia est très complète au niveau des comics. C’est l’endroit idéal pour dénicher des informations sur les personnages de comics et leurs auteurs.

Comic Book Database
Cette base de données impressionnante offre de nombreuses possibilités d’utilisation. On retiendra particulièrement son exhaustivité en matière des bibliographies d’auteurs.

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

TheRiddler

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Crane
Crane
9 années il y a

Sympa le dossier! C’est vraiment cool pour les petits nouveaux, j’aurai aimer tomber sur quelques choses comme ça quand j’ai commencé :D

Sanasaki
Sanasaki
9 années il y a

Très bonne idée pour un dossier ^^, super photo avec maddy !

MadAsAHatter
9 années il y a
Répondre à  Sanasaki

Bien vu! Je pensais pas être reconnue aussi vite =)

Pipadou
9 années il y a

Bravo pour ce dossier! C’est un excellent point de repère/départ =D Un article (et un site) à recommander quand on essaie de convertir les gens à ce merveilleux monde du comics

Leonidas
9 années il y a

La vache ! Quel boulot colossal ! Sans doute un de vos dossiers les plus utiles !

Toran93
Toran93
9 années il y a

Très bon dossier. Merci. J ai pas encore tout lu, ms je signale un petit truc. Urban à annulé le Urban anthologie. Ça été annoncé sur un commentaire Facebook

Aquaman
Invité
9 années il y a

Super dossier et super travail.

Par contre, Urban a annulé la « Urban Anthologie » pour cause de délai trop court ^^

Pipadou
9 années il y a
Répondre à  Aquaman

Délais trop courts ?
Pourquoi pas la retarder plutot que l annuler ? Raaah dommage, je me réjouissais tant

Boss
Boss
9 années il y a

Tip top le dossier !

Loufok
Loufok
9 années il y a

Super dossier ! Et sympa la photo de Maddy. :D
Je vais le faire lire aux gens que je veux convertir mouhahaha.

crazy-el
crazy-el
9 années il y a

Ahh heureux de retrouver un tel dossier sur DCP`, beau et bon boulot TheRiddler.

DarkChap
DarkChap
9 années il y a

Très bon boulot en effet.

Petite précision sur la distinction reboot/relaunch, C’est plutôt le « relaunch » qui est le fait de redémarrer une série après l’avoir annulée. Le terme « reboot » n’est pas vraiment propre à la publication et surtout renvoie à la continuité d’une oeuvre de fiction, s’en débarrassant.

DarkChap
DarkChap
9 années il y a
Répondre à  DarkChap

Autre précision, à la différence de Fables ou de iZombie, Sandman n’appartient pas à Gaiman. C’est une création qui appartient entièrement à DC. Légalement, DC a le droit de publier ce qu’ils veulent avec les personnages mais ils ne le font pas sans son autorisation parce qu’ils ne tiennent pas à se mettre Neil Gaiman à dos (au début des années 90, Death avait fait une apparition non-autorisée par Gaiman dans les pages de Captain Atom et Gaiman avait vraiment pas apprécié).

Lerhak
Lerhak
9 années il y a

Très intéressant tout ça !
Par contre, est-ce normal que les mensuels Hors-série ne soit pas répertoriés avec les autres mensuels ?

Vinch
Invité
Vinch
9 années il y a

Super boulot ce dossier!

Raeve
Raeve
9 années il y a

La jeune pomme que je suis te remercie Riddler! Je me rends compte que je n’avais pas prêté attention à la signification de la majorité des collections d’Urban!
Les explications sur le fonctionnement des âge ou encore des kiosques, bien que je les comprenais, rendent le tout beaucoup plus claires maintenant.

BRISAK
9 années il y a

The Riddler! T’es l’meilleur!

AAAAAq
Invité
9 années il y a

Je me permet d’ajouter quelques précisions mineures en général, j’en conviens :
– Ce n’est pas un hasard si les DC Anthologie ont un air des CELEBRATION OF 75 YEARS. Selon François Hercouet, DC Comics s’est inspiré des éditions françaises.
– Au niveau du kiosque, il y a un prix fixé à 5 € 60. Et les HS n’échappent pas à la règle. Seul les DC SAGA Présente connaissent un prix plus haut à 5 € 90.

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