Les points positifs :
Les points négatifs :
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« Peut-être que repartir de zéro me permettra d’être un nouveau… et un meilleur Green Arrow. »
- Scénario : Jeff Lemire – Dessins : Andrea Sorrentino – Colorisation : Andrea Sorrentino, Marcelo Maiolo
- DC RENAISSANCE – Green Arrow Tome 1 – 11 Juillet 2014 – 208 pages – 19€
Réjouissez-vous chers lecteurs, la série Green Arrow New 52 fait son arrivée en librairie, pour notre plus grand bonheur. Mais avant toute chose, quelques précisions : la série commence au numéro #17 avec l’arrivée de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino ; les anciens numéros étant très décevants et passables, ils ne seront pas publiés. Alors oui, j’en vois certains frustrés de prendre en cours de route une histoire sans savoir ce qui s’est passé auparavant, mais ce n’est pas nécessaire à la compréhension de la suite des événements. L’arrivée de cette nouvelle équipe va créer un second souffle à la série et bien plus.
Nous retrouvons Oliver Queen, un jeune millionnaire de bonne famille devenu entre-temps Green Arrow, un justicier masqué, suite à certains événements. Cependant, quand nous commençons la lecture, exit Green Arrow et place à Oliver Queen seul dans le désert de Black Mesa en Arizona, dépourvu de richesse, s’écroulant sur le sol aride. Suite à cet effondrement, nous ferons un bond dans le passé de quelques semaines, nous aidant à comprendre comment Oliver Queen est arrivé ici. Durant le tome, vous allez découvrir des ennemis coriaces comme Komodo, contre qui Green Arrow va avoir du mal à en découdre. Mais il va aussi se faire des alliés inattendus, et s’il y a des fans de la série télévisée Arrow, vous allez être servis.
La narration sera omniprésente pendant le titre, elle permettra au lecteur de suivre et situer le personnage durant l’aventure, notamment dans le désert. La première partie du tome va naviguer dans le présent et le passé, permettant de comprendre l’ascension d’Oliver Queen à Black Mesa. Les phases de transition temporelle ne sont pas dérangeantes, elles s’opèrent de façon intelligente en début de titre pour le présent et le passé par la suite. Dans la deuxième partie du Tome, il n’y a plus de transition, place au présent en continu. D’ailleurs on retrouvera un chapitre dédié au Villain’s month très réussi, mettant en scène le Comte Vertigo. Ce numéro agit en continuité avec l’histoire, mais fera de courts retours dans le passé pour permettre de mieux connaître le personnage.
Jeff Lemire apporte un renouveau à Green Arrow et c’est appréciable. Il va introduire des personnages au fil de l’histoire avec une importance particulière qui se révélera tôt ou tard. Le titre est parsemé d’intrigues, notamment avec le personnage de Magus qui est très intéressant par le mystère qui l’entoure et son rôle. On nous apporte des révélations quant à la famille Queen mais aussi sur différents clans possédant des armes totem. Nous savons aussi que Green Arrow fait partie de la Justice League of America, cependant nous ne savons pas réellement où il se situe d’un point de vue temporel avec les événements. D’ailleurs, en rapport avec ça, je trouve le personnage différent dans l’approche, dans la Justice League of America, Green Arrow passe pour un boulet, alors que sur son propre titre il est carrément plus sombre et sérieux, difficile d’imaginer que ce soit la même personne.
Sur le plan artistique, ce titre est une bombe monumentale avec l’aspect des personnages, le background dans le désert ou encore le découpage des cases pendant le combat contre Komodo. La phase où Oliver est drogué par le Magus est une réussite, Andrea Sorrentino arrive à créer un malaise avec la rotation des personnages et sur leur taille ainsi que les hallucinations sont toutes réussies. Les dessins sur fond de papyrus sont aussi très bien exploités dans le numéro #23. Cependant certains n’aimeront peut-être pas le style qu’apporte Sorrentino, à cause des visages ou de la technique employée.
Marcelo Maiolo et Andrea Sorrentino à la colorisation c’est épique. Sur le chapitre du Comte Vertigo, par exemple, les murs de la chambre d’isolement possèdent un dégradé d’orange qui reflète la lumière sur un fond vert et rend terne la pièce, une réalisation sublime. Tout au long du titre, les dégradés sont présents, il y a un véritable jeu de lumière et Sorrentino n’hésite pas à jouer avec le background pour rendre certains passages uniques.
En résumé, ce premier Tome de Green Arrow est une réussite. On y découvre un Oliver Queen différent des autres comics, sombre et sérieux, sur un fond d’intrigues et révélations. Je n’ai pas voulu rentrer dans les détails de l’histoire dans la review pour éviter de gâcher un maximum votre lecture et l’effet de surprise. Je préfère vous laisser découvrir le titre et l’apprécier. C’est certainement une de mes meilleures lectures de l’année, donc je le recommande vivement.
rapide ! :)
Merci pour la review ^^
Il est à moooiiiii !!!!
Il est super ainsi que la review ! A lire absolument (et pourtant je suis pas un grand fan du personne)
C’est ma femme qui va être contente!!!! ^^
la review rend justice au titre! Pour l’avoir lu en kioske c’est vraiment une des meilleures lectures new 52 disponible en France. A posséder!
Tu seras miens ! :3
Déjà mien et chroniqué, c’est frais et c’est bon. :-)
Le dessin me refroidit j’ai lu l’épisode sur le comte vertigo et je n’est pas trouver le dessin beau est ce que l’histoire vaut vraiment le coup
Les dessins sont surprenants et pour ma part j’ai adoré mais je peux comprendre ton point de vue ! Après comme je l’ai dit auparavant je ne suis pas un grand fan de Green arrow mais pour le coup l’intrigue est au top et on a envie de connaître la suite vraiment ! Les personnages sont bien travaillés et chacun d’entre eux a une réel importance. Je te le conseille vivement
Je vais me laisser tenter
La passage centré sur le Comte Vertigo n’étant pas le meilleur de ce volume, tu peux te laisser tenter. :-)
Il me le faut depuis le temps que je l’attendais !
Une vrai tuerie ce GA^^ Merci pour la review.
Green et Batman et Robin a prendre
J’aime pas trop les dessin parce que dessus Oliver ressemble à un adolescent.
Bien écrit et visuellement incroyable, c’est vraiment un départ canon pour ce run de Lemire et Sorrentino, vivement octobre pour the Outsiders War
Es-ce que c’est possible de commencer Green Arrow par ce comic la ? ça serait mon premier de ce perso
Oui tu peux sans problème. Si tu ne connais pas le personnage la narration va grandement te venir en aide.
J’aime beaucoup le style graphique, surtout le passage avec Shado qui raconte ce qu’il lui est arrivé. Un excellent album