[Review Express VO] Semaine #143 (Forever Evil, Superman : Doomed)

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Justice League Dark #31

Le Top de la semaine

  •  Larfleeze #11

Le Flop de la semaine

  • Suicide Squad #30

Bonjours à toutes et tous et bienvenue dans LA rubrique que vous attendiez tous en cette fin de semaine (et non pas le dossier Batman Beyond qu’on vous a teasé auparavant, bien sûr) : les Review Express VO ! L’endroit où chaque semaine l’équipe vous décortique d’un oeil vif les différentes sorties VertigoBeyond The New 52 et New 52 puis vous livre de sa plume acérée ce qu’elle en a pensé ! Cette semaine aura été marquée par la fin de deux séries New 52, à savoir avec Nightwing #30 qui a valu les honneurs d’une review conséquente de l’ami Freytaw, et également avec Suicide Squad qui ne s’en tire pas aussi bien et que vous retrouverez dans cet article. Bien entendu, The New 52 : Futures End #4 méritait également sa critique dédiée complète, et si Batman Eternal se joint à nous dans les REVO, nous ne manquerons pas de l’en faire sortir en cas de numéro exceptionnel ! On notera également l’arrivée il n’y a pas longtemps de la nouvelle série Batman ’66 meets The Green Hornet dont on vous parlera bientôt dans un article dédié. Et en parlant de Batman ’66, si vous ne voyez pas de review du #35 pourtant sorti cette semaine, c’est simplement de la faute de Zeppeli qui est un peu la feignasse le fonctionnaire de l’équipe (hé oui, vous pensiez que c’était Baccano hein). Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à partager vos avis et critiques sur vos lectures de la semaine dans les commentaires !!


VERTIGO

 

DEAD BOY DETECTIVES #6

review DEAD BOY DETECTIVES #6

Dead Boy Detectives c’est cette série douce qui nous fait voyager entre le pays des esprits et le monde réel. Ici, on voyage entre les mondes, l’enquête de Charles et Edwin s’avère plus compliquée qu’il n’y parait et Crystal se retrouve en danger. On y retrouve toujours cette patte posée, et calme alors que les aventures prennent un tournant presque dramatique. C’est sympathique et original. Cette interlude permet également de solidifer la relation entre Charles et Crystal, qui jouera un rôle essentiel dans la suite de la série. D’ailleurs la suite promet un tournant surprenant, et plus familial aussi.

La partie qui m’intrigue pas mal reste celle concernant la jeune fille croisée en début de série, qui réside désormais dans le monde des esprits et semble avoir des idées bien en tête. Un titre qui avance doucement, sûrement, et qui n’a semble-t-il pas fini de nous surprendre.

– Harley

Note : 6,5/10

 


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN BEYOND 2.0 #21

review BATMAN BEYOND 2.0 #21

J’ai envie de mettre une note maximale sur ce numéro parce que Kyle Higgins a fait un truc de fou et que je suis sûr qu’il y a néanmoins une astuce derrière ce qu’il nous a montré, que ceci n’est pas possible, qu’il doit en être autrement. Je ne peux pas en dire plus mais je suis littéralement sur le cul, même si ça va quand même faire quelques fois qu’on a vu ce genre de scène cette année, que ce soit dans les New 52 ou ailleurs. Reste que le numéro est captivant au possible, avec l’affrontement entre Terry McGinnis et le terrifiant Lord Superman. Un numéro de très haute volée dont la qualité artistique (Thony Silas qui est de retour et Emilio Lopez aux couleurs) ne déçoit pas même si certaines scènes d’action auraient gagné à être plus lisibles. Quoi qu’il en soit, ce numéro me conforte que l’univers Beyond 2.0 est toujours aussi jouissif. Lisez, vous dis-je, LISEZ !!

– ArnoKikoo

Note : 8,5/10

 

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #13

review HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #13

On suit les évènements de cette série avec patience, on apprend petit à petit à connaitre son environnement et ses personnages. Et Dan Abnett avec son dernier run, a apporté pas mal de choses d’un point de vu caractérisation. Mais il reste encore un peu difficile de comprendre Eternia et son héritage. Et ce nouvel arc commence par un gros flashback. On revient mille ans en arrière, lors de la première défaite d’Hordak. On nous raconte l’histoire d’un monde en passe d’être en paix, mais dont la convoitise du pouvoir et les machinations en tous sens n’ont cesse de revenir mettre en cause cette paix. Même s’il est encore difficile de percevoir la raison de cette approche, elle fait tout de même du bien, car elle apporte de la consistance à ce monde que finalement, depuis le reboot de la franchise, je ne connais que trop peu ! Reste que le numéro ne donne absolument aucun liant avec le présent, si ce n’est la présence de « l’origine de She-Ra » sur la couverture. C’est maigre ! Niveau dessins, Pop Mahn est de retour et c’est franchement beau. J’aime vraiment son style brutal qui va bien avec la série, comme de coutume, je souhaiterais que les dessinateurs soient fixés une bonne fois pour toutes… La colorisation de ce numéro est appliquée par Mark Roberts, et c’est très propre, dans le ton, donnant un aspect terne et « flashback » à l’ensemble. Je ne sais exprimer ça autrement.

– Freytaw

Note : 6/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #2

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #2

Voilà un deuxième épisode un peu curieux puisque durant la moitié du numéro, on a plus l’impression de lire du Legends of The Dark Knight qu’Infinite Crisis. Dan Abnett démarre en effet avec un récit qui semble complètement déconnecté de l’intrigue principale afin de nous présenter un des personnages principaux de la série, à savoir Batman. Sans être désagréable cette partie aurait selon moi mieux fonctionné en étant plus courte. Abnett dispose de très peu d’espace chaque semaine pour nous raconter son histoire et le récit gagnerait à entrer le plus vite possible dans le vif du sujet. Malgré tout, il faut avouer que l’ensemble fonctionne encore plutôt bien et c’est en partie dû au travail de Szymon Kudranski aux dessins qui a le don pour poser une ambiance sombre et intrigante. Dès que le scénario s’emballe et que l’artiste doit dessiner des scènes d’action, c’est hélas beaucoup moins efficace, tant le tout est trop statique pour convaincre.

Dan Abnett livre donc un deuxième épisode dans l’esprit du premier, certainement assez efficace pour faire revenir les lecteurs la semaine prochaine même s’il va falloir que tout ça accélère un peu par la suite.

– n00dle

Note : 6/10

En fait le truc avec cette série c’est que l’on retrouve ce qui fait la force de DC, des récits que l’on peut appeler « marque de fabrique », ce sont ces histoires de voyages entre les dimensions, le multiverse, des versions multiples de héros emblématiques et une menace si puissante que l’alliance de plusieurs Terres est nécessaire. C’est exactement ce qu’est Infinite Crisis : Fight for the Multiverse. Tous ces éléments font résonner un brin de nostalgie certain dans l’esprit des « vieux » lecteurs de DC Comics ou de ceux qui ont lu les différentes Crises du DC Universe. Mais cette nostalgie est enveloppée d’une modernité teintée de New 52. Je suis prêt à parier, dès maintenant, que cette série se lira bien mieux en TPB que de manière hebdomadaire. Pour l’instant les deux premiers numéros n’apportent pas grand-chose à part le fait d’exposer la situation. Dommage que le contenu du second et du premier soit limite redondant puisque on nous explique deux fois ce qui se passe. Pas vraiment nécessaire. L’autre problème est pour moi la caractérisation de Batman. Il n’est qu’un humain mais on sait que le personnage comprend toujours très vite les choses et qu’il ne s’étonne de pas grand-chose. Là, c’est un peu l’inverse. Il ne comprend rien, ne percute pas vraiment ce qu’Harbringer lui raconte et fait le choqué. Alors oui, ça peut se comprendre vu les circonstances mais moi, ça me gêne. Sinon c’est franchement agréable à regarder, avec une petite touche du style du jeu vidéo The Wolf Among Us ce qui n’est pas pour déplaire.

– Nathko

Note : 7,5/10

 

INJUSTICE : YEAR TWO #10

review INJUSTICE : YEAR TWO #10

BOOM ! Je ne suis définitivement pas fan des parutions hebdomadaires, sans doute que c’est la même chose pour les mensuelles lorsque celles-ci sont vraiment bien et que le numéro se termine par un bon gros cliffhanger comme on les aime. Injustice : Gods Among Us c’est pareil. La tactique de Superman pour contrer les Lanterns n’a pas totalement fonctionné et le peu restant debout se lance à l’assaut du Kryptonien et sa petite bande. Grosse déception, nous n’en verrons qu’une toute petite partie. Comme si l’on nous avait fait la promesse d’un blockbuster mais qu’au final on se retrouve avec un film d’auteur. Pas que l’un soit meilleur que l’autre, mais la promesse n’est simplement pas tenue. D’ailleurs, le rythme global de la série commence à lui faire plus de mal que de bien. L’histoire se divise en plusieurs fronts et c’est très bien, cela permet d’avoir une meilleure densité d’intrigues et surtout de ne pas nous ennuyer avec les mêmes personnages se tournant autour. J’espère simplement qu’il ne s’agit là que d’une « trêve » temporaire et que le gros affrontement entre Lanterns et le camp de Superman aura bien lieu ! Pour l’instant cela fait un peu film à petit budget.

– Nathko

Note : 7/10

 


NEW 52

 

ALL-STAR WESTERN #31

review ALL-STAR WESTERN #31

Ma série chouchoutte est de retour (plus pour très longtemps, mais j’ai la flemme de vous re-fatiguer avec ça). Encore un numéro qui se divise en parts égales. La première étant une fois de plus pour Jonah Hex qui va devoir prouver par les flingues que ce n’est pas un rigolo. Décimer toute une bande de malfrats avec Talhula, ça lui remet du baume au coeur et à nous aussi. La suite s’enclenche bien évidemment pour la traque du prétendu Jonah Hex lui-même, s’affichant avec une coupe de cheveux indienne et un style du même genre sur une affiche « Wanted » bien classe mais déroutante. Est-ce une confrontation entre le Jonah Hex DC et le Jonah Hex Vertigo que les auteurs essayent de mettre en place ? Peut-être que la question est stupide mais je ne peux m’empêcher de penser à ça. J’ai hâte de découvrir la suite. Les dessins de cette première partie sont assurés par l’excellent Staz Johnson, qui était déjà là au dernier numéro et a réellement l’habitude des séries de Western, il connait Jonah Hex et sait parfaitement dépeindre la violence du monde qui l’entoure.

Pour Madame 44, on retombe clairement dans le « Weird Western« , avec cette nana qui a fraichement tout perdu, qui part à l’assaut des « démons » qui sont responsables de la mort de son père. Enfin, c’est ce qu’elle croit. Mais elle ne comprend pas tout, et nous non plus. Deux lunes, des mecs rouges et avec des cornes partout, malgré une ambiance Western et des décors très typiques de l’époque qui prédominent. On se pose tout de même la question de savoir si elle ne serait pas arrivée sur une planète par quelque sorcellerie que ce soit. Tandis que dans l’histoire, elle-même se pose la question de savoir si elle a survécu ou non à la mine qui s’effondre sur elle et tue son propre père. Les auteurs s’amusent avec nous et jouent sur cette ambiguité. Continuant de dépeindre une nana bien bad-ass comme ils en ont l’habitude, peut-être un peu trop d’ailleurs, cette dernière, pour un début, manque d’éléments réels pour se démarquer (si ce n’est sa situation pour le moins étrange). Jose Garcia Lopez fait quant à lui, un excellent travail sur cette partie aussi. À noter que Michael Atiyeh s’occupe de la colorisation des deux histoires et qu’il arrive à rendre deux ambiances différentes sans aucun souci. Les quelques couleurs pastels habillant cette « planète » de démons renforcent l’aspect mystique du titre et donnent un ambiance assez étrange mais sympathique à l’ensemble.

– Freytaw

Note : 7/10

 

AQUAMAN #31

review AQUAMAN #31

Lorsqu’Aquaman rencontre l’Avatar de la Sève on se dit qu’ils doivent avoir bien des choses à se raconter entre protecteurs. Mais en fait non. Aquaman joue l’adolescent qui doit prouver qu’il a la plus grosse grâce à des coups de poing et autres joyeusetés. Si la raison avait été complètement valable j’aurais pu accepter bien gentiment cette attitude. Sauf que là non. Ça ne ressemble pas vraiment au personnage, d’autant plus lorsque celui d’en face tente d’établir le dialogue avec explications. Cette partie n’est alors qu’un immense gaspillage de place puisque à la limite de l’inutile. Bon c’est vrai que c’est agréable à regarder, mais quand même. Pendant ce temps-là, du côté de Mera c’est un peu plus passionnant puisque l’on continue notre exploration du monde d’Atlantis en même temps qu’elle. On y découvre comment cette société est structurée, comment elle fonctionne, d’où proviennent certaines castes, etc. Ces découvertes sont, en plus, parfaitement intégrées dans l’intrigue de Mera et ne sont pas ressenties comme quelque chose d’imposé mais plutôt de complémentaire, voire d’essentiel. Enfin on termine par Triton et ses expérimentations alors que le résultat de la folie du Dr. Orson s’apprête à se réveiller. Aquaman #31 est un numéro peut-être un peu trop scolaire qui fait de l’affrontement entre le Roi et Swamp Thing une joute gratuite alors que la partie concernant Mera s’avère bien plus intéressante. Artistiquement, Pelletier et Martinez font du bon boulot !

– Nathko

Note : 7/10

BATMAN #31

review BATMAN #31

Zero Year se poursuit dans ce Gotham tout en fleurs et en herbes folles, contrôlée par un Riddler en manque d’énigmes quotidiennes. Le plan pour la reprise de la ville est lancé par le trio Fox, Gordon et Batman. Ca avance, c’est intelligent, et Capullo nous en met encore plein la vue. Cette dernière partie de l’event continue de me réconcilier sur tout ce qui concernait le Riddler dans la deuxième partie que je trouvais par moment inconsistante. Le Riddler mérite enfin vraiment son nom. Et son échange avec Batman, qui sera le candidat du jour pour sauver la ville, est un petit plaisir à lire. Il va sans dire que la fin approche à grand pas. Ce numéro tourne bien autour de l’antagonisme des deux personnages. Il est temps de montrer un Batman qui s’affirme pour reprendre contrôle de sa ville (qui n’est pas encore la sienne justement, mais ça ne saurait tarder). À noter l’omniprésence et la bravoure de Gordon dans ces pages. Un Gordon brillant qui colle bien avec le cadre lumineux qu’imposent les couleurs de FCO Plascencia. Si Snyder a beaucoup emprunté à Miller, et a fait quelques clins d’oeil visuel, on est loin de l’esthétique sombre qu’imposait le fameux Year One, et cela se ressent aussi dans la relation plus franche sur laquelle s’avancent Gordon et Batman. Et pour cet élément, je continue de trouver cette relation traitée de manière plutôt nouvelle et audacieuse, et je me plais ainsi à la découvrir. On ne peut s’empêcher à l’écho qu’elle peut renvoyer dans les autres arcs de Snyder, Eternal me venant forcément à l’esprit. C’est logique et intelligent. Il restera toujours cette décompression et la longueur de l’arc en général qui en rebutera toujours certains. Une chose est sûre, c’est que ça donnera de très beaux TPB. J’en suis de plus en plus convaincu.

– Freytaw

Note : 8/10

BATMAN ETERNAL #8

review BATMAN ETERNAL #8

Si Batman Eternal n’a pas toujours été à la hauteur de nos attentes surtout à cause d’un rythme extrêmement lent, ce numéro a au moins le mérite de donner un petit coup de boost à tout ça. Ainsi bien que le Pingouin soit hors jeu pour l’instant il reste un problème majeur pour Carmine Falcone. C’est bien évidemment Batman qui s’évertue à lutter inlassablement contre la pègre. Il est alors temps pour lui d’employer les grands moyens et de tenter de tendre un piège à la chauve-souris grâce à Forbes. Bon ça y est la police est ouvertement contre Batman sauf quelques récalcitrants. Côté sous intrigues on retrouve Vicky Vale, Bullock et ce cher Inspecteur Bard qui s’avère être un brave homme. Et cela permet aussi de faire enfin avancer (un peu, juste un peu) les événements autour de Stéphanie Brown. Et ça fait du bien de la revoir tout de même. Surtout sous le coup de crayon de Guillem March que j’adore. Il arrive très bien à adapter son style à la série avec certaines planches sublimes au style et à l’encrage audacieux. Je pense notamment à la confrontation Batman/Forbes. Tomeu Morey est très efficace sur sa colorisation, en respectant le style de la série mais en ajoutant aussi sa touche personnelle comme ce pastel du plus bel effet lors du passage avec Stéphanie.

– MFW

Note : 7,5/10

Cette semaine c’est John Layman qui reprend les commandes du script, et nous délaissons à nouveau les intrigues un brin surnaturelles pour se concentrer sur ce qui est pour moi l’une des parties les plus excitantes de cette série : la focalisation sur les forces de police de Gotham City, et également la tension entre celles-ci et Batman. Toujours sous le couvert de la guerre des gangs, on suit le jeune Jason Bard suivre malgré les directives d’un commissaire Forbes toujours aussi affreux. Falcone fait également une apparition qui laisse entrevoir la malfaisance du personnage, mais je suis ravi de voir Bard commencer à creuser une relation avec Batman – une sorte de redite avec Gordon ? Peut-être mais j’ose espérer qu’on nous montrera quelque chose de neuf. Alors si à nouveau je n’ai pas tellement eu l’impression de voir de grands chamboulements, je suis néanmoins conquis par l’écriture de Layman qui réussit au poil ses dialogues ; concernant les dessins, Guillem March se débrouille très bien et sa mise en scène est cadrée et vivante à la fois. L’intégration du flashback avec Stephanie Brown (bonjour toi !) est superbement lisible et la scène du toit me fait penser, à un moment particulier, à du Van Gogh. Après le petit coup de mou des derniers numéros, celui-ci fait remonter la série dans mon coeur, en espérant qu’elle reste à ce niveau.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

CATWOMAN #31

review CATWOMAN #31

La courses des voleurs continue. Après avoir été prise au piège par Mirror Master, Catwoman devra la jouer fine et manipuler plusieurs de ses congénères pour parvenir à ses fins dans ce second round. C’est pas mal travaillé même si j’aimerais la voir un peu plus en action, telle une féline, pas simplement quelques plans sur le lieu du casse avant de passer à la remise du magot. C’est un peu trop long sur les histoires avec les adversaires, un peu trop court sur la partie féline à proprement parler. Cependant, il est clair que quelque chose de bien plus important que cette course est en train de se tramer, et je suis curieuse de connaître la suite. Ann Nocenti ne fait pas pour une fois du grand n’importe quoi, elle semble avoir mis un pied sur le droit chemin, attendons la suite pour nous prononcer.

Côté planches, on retrouve une équipe composée de Patrick Olliffe, Tom Nguyen, Walden Wong et Sonia Oback. C’est pas mal du tout, même si parfois les expressions des personnages sont douteuses, ça reste du bon travail. Que ce soit sur les cases larges ou les moins larges, il y a du détail, de la qualité et de la couleur bien dosée.

– Harley

Note : 5,5/10

JUSTICE LEAGUE DARK #31

review JUSTICE LEAGUE DARK #31

Le mois dernier, la Justice League Dark (enfin ce qu’il en reste) se retrouvait avec une Alice Winter sur les bras à la place de la Nightmare Nurse. Dans Justice League Dark #31, Zatanna se décide à explorer l’esprit de cette jeune femme afin de connaître le vrai du faux entre qui est Alice Winter et qui est la Nightmare Nurse. Sauf que tout ne se déroulera pas comme prévu. On se retrouvera avec Deadman et Swampy en proie au doute, Constantine qui fait un retour non désiré, une Nightmare Nurse enragée et une Zatanna qui livre un cliffhanger de fin vraiment, mais alors vraiment surprenant. On rencontre aussi des monstres et des coins de paradis. C’est un jolie condensé de Justice League Dark qui remet tout en question en une seule page de fin. Ce 31ème numéro est un réel coup de coeur, J.M. DeMatteis livre une histoire riche et complexe, et je pense que l’on est loin de découvrir la vérité sur toute cette histoire.

Les planches intérieures sont plutôt de bonne qualité avec des pleines pages très belles et j’y reviens encore une fois, mais une dernière page magnifique ! Rah, ça faisait longtemps que je n’avais pas autant aimé lire du Justice League Dark.

– Harley

Note : 8/10

LARFLEEZE #11

review LARFLEEZE #11

Et voici ma deuxième série chouchoutte (snif, en peine je suis…) avec ce bon vieux Larfleeze et le foutoir causé avec La maison de Tuath-Dan. Le tout sur une planète de robots humanoïdes plus ou moins vivants qui n’ont rien demandé à personne et qui se retrouvent concassés en un tas de ferraille géant pour nourrir quelques équipements dantesques d’une bande de « dieux » complètement tarés provenant d’un autre univers, le tout saupoudré d’un peu de Gnor’t, le Green Lantern le plus moisi de l’histoire. Encore un numéro qui baigne dans un flot d’absurdité géniale, d’humour débile et de références complètement dingues. Ca sent la fin, et si ce fait est triste, le numéro ne l’est pas du tout et fourmille de dialogues toujours aussi succulents et de situations absolument drôles. Je ne comprend pas pourquoi ce genre de série n’a pas plus de succès. Les gens n’aiment pas rire ? Les gens ne comprennent pas l’humour de ces pages ? Qu’ils n’arrivent pas à voir les références à la science fiction (et à Ron L. Hubbard surtout) qui parcourent ces pages, c’est une chose, mais le reste… C’est tellement bien rythmé, tellement drôle, tellement différent de la soupe grim & gritty qu’on nous sert chaque semaine, pourquoi la sauce ne prend pas ? Pourquoi les gens veulent-ils des histoires tristes, déprimantes, et toutes sombres avec des gens qui meurent dans la plus grande indifférence, tués par des Joker trop rigolol ? Ici, les auteurs s’attardent même sur les grandes victimes de cette débacle, non sans humour, et c’est tellement génial. Snif. Heureusement que cette série reste bonne. Plus qu’un numéro pour faire un run parfait. On y est presque. Avec un dessinateur régulier qui est Scott Kolins qui continue de briller à chacune de ses pages, affichant des expressions et des situations burlesques à chacune des cases de ses pages. Et la colorisation d’Atiyeh (qui s’occupe de mes deux séries chouchouttes, c’est mignon !) donne ce côté punchy à l’ensemble. Un numéro formidable pour une série fantastique…

– Freytaw

Note : 9/10

RED LANTERNS #31

review RED LANTERNS #31

On peut questionner la légitimité du mini-crossover mis en place entre Red Lanterns et Supergirl puisque finalement enchainer les deux derniers numéros des Lanterns sans avoir lu Supergirl ne gène pas vraiment la compréhension de l’histoire. Au-delà de ça, Red Lanterns par Charles Soule reste une série vraiment agréable à lire. Les personnages prennent de l’épaisseur à chaque numéro, même au détour d’une blague ou d’un moment plus léger, l’auteur ne perd jamais ce qui fait le sel de ses héros. C’est aussi le cas pour le nouveau personnage introduit le mois dernier qui continue de suivre une évolution logique même si c’est peut-être fait un peu rapidement. Alors oui, il y a quelques facilités, notamment Supergirl qui agit de façon un peu stupide juste pour servir l’intrigue mais les 20 pages passent encore une fois très bien. La confrontation verbale entre Atrocitus et Guy Gardner, par exemple, est bien badass comme il faut. Alessandro Vitti de son côté est toujours fidèle à lui-même. Son style, un peu bordélique mais toujours lisible colle parfaitement à l’ambiance de la série, il sert l’histoire sans essayer d’en faire trop ou d’en mettre plein la vue et ça fait plaisir.

On ne peut donc plus parler de surprise avec Red Lanterns tant la qualité de la série est constante depuis plusieurs mois, alors vivement la suite.

– n00dle

Note : 8/10

SECRET ORIGINS #2

review SECRET ORIGINS #2

On démarre très mal ce numéro avec l’histoire consacrée à Batman qui n’apporte strictement rien au mythe du personnage ou à ce qu’on sait de lui sinon que Ray Fawkes essaie de replacer certains évènements dans la chronologie New 52. Dustin NGuyen livre un joli travail (je suis généralement très friand de son trait), mais, bordel, combien de fois va-t-on devoir se taper la scène « Yes Father, I shall become a Bat » de la chauve-souris dans le salon ? Mince quoi !! Vient ensuite un numéro écrit par Jeff Parker sur Aquaman qui là aussi, ne nous apprend guère de choses et constitue plutôt un résumé du numéro #0 de la série et de certains point d’intrigues liés aux Others et à Black Manta (des points déjà vus dans la série…). Reste curieusement la partie sur Starfire écrite par un Scott Lobdell plutôt en forme qui la plus intéressante. Même si ce qu’on voit avait été abordé dans le second volume de la série, ici on a véritablement l’origin story de Starfire, on apprend d’où viennent ses pouvoirs (le doute est un peu laissé) et d’où elle tire son nom. D’autant que les planches de Paulo Siqueira sont franchement super bien fichues. Mais payer 5$ pour un tiers de numéro réellement intéressant, je dis non.

Clairement, cette série ne s’adresse pas (pour le moment du moins) à ceux qui ont un minimum de connaissances du DCverse façon New 52, mais à des nouveaux venus, ou alors ceux qui ne suivaient qu’une partie des publications.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

SUICIDE SQUAD #30

review SUICIDE SQUAD #30

Voilà, la série Suicide Squad s’achève avec un dernier numéro plutôt décevant. La conclusion qui se pose ici est plutôt assez fade et pauvre comparée aux précédentes aventures. Ici, on dresse seulement le bilan des évènements causés par le Crime Syndicate avec une Amanda Waller rétrogradée, incrédule, qui fait comme partie du décor pour ce numéro. En parallèle, on suit le transfert de plusieurs membres de la Suicide Squad vers leur nouvelle prison, sous haute sécurité avec une armée qui connait leurs moindres mouvements et leurs moindres plans. Enfin, Black Manta nous montre qu’il ne peut pas s’intégrer à la vie civile et n’a qu’une idée, tuer Aquaman. Cependant en fin de numéro et de série il posera une question qui pourrait surprendre mais qui n’a rien d’un cliffhanger de la mort pour une fin de série. C’est bien dommage qu’il manque le panache qui faisait le charme de la série, il manque aussi la Amanda Waller qui se dressait contre l’adversité. Et puis, où sont tous les membres de la Suicide Squad ? Non mais c’est vrai, on en voit que quelques uns, et pas non plus les plus emblématiques de l’équipe. Sean Ryan aurait pu livrer un final explosif, mais malheureusement non.

Côté planches, on retrouve André Coelho, Scott Hanna, et Brett Smith. Ce trio livre des planches intérieures tantôt de bonne qualité, tantôt certaines cases sont douteuses et floues. Franchement je suis plutôt déçue de cette fin, et j’espère que la prochaine série rattrapera le niveau.

– Harley

Note : 4/10

SUPERMAN #31

review SUPERMAN #31

Attention, couverture hautement mensongère. Je préfère prévenir pour ne pas que vous vous fassiez avoir. Suite et fin du chapitre Superman Doomed : Infected. Alors que Superman se soumet volontiers afin que ses comparses trouvent une solution à son problème, les pauvres ne se sentent pas forcément des plus utiles dans la tâche qui les incombe. Superman prend alors une décision importante alors que Lois Lane n’est pas ce qu’elle prétend être. Il y a toujours ces intrigues existantes, et si elles paraissaient totalement décousues l’une de l’autre auparavant, une connexion commence à s’établir. Pour une fois, on sent que Scott Lobdell se retient sur les bulles de pensées et ça fait un bien fou. Il ne nous submerge pas avec des détails qui n’apportent rien, mais nous permet de plonger dans la réflexion de l’Homme d’Acier alors que celui sombre petit à petit. Superman : Doomed est sans doute ce qui pouvait arriver de mieux au personnage, en faisant de lui la menace principale, le poussant à agir contre lui-même, l’obligeant à l’introspection pour faire ce qui est juste, comme il l’a toujours voulu. Pas de grandes révélations dans ce chapitre, mais l’étalement de l’histoire permet de développer les relations et les caractères des autres personnages qui gravitent autour du Kryptonien. Le seul véritable problème dans ce Superman #31 c’est la partie artistique. Deux encreurs, deux dessinateurs et des combinaisons qui ne vont pas du tout entre elles, jurant l’une avec l’autre.

– Nathko

Note : 7/10

THE FLASH #31

review THE FLASH #31

Ce qui me plaît le plus depuis l’arrivée de Robert Venditti et Van Jensen sur The Flash, c’est ce jeu entre les intrigues du présent et du futur qu’ils ont mis en place. En effet, le rythme de l’histoire est très travaillé et on sort chaque mois avec la sensation de plus en plus imminente que la collision entre le présent et le Flash du futur va faire mal. Le tout est en plus enrichi par plein de petites sous-intrigues encore à peine développées mais qui laissent penser que tout sera connecté par la suite. Evidemment tout n’est pas parfait, certains passages manquent même cruellement d’originalité, un dialogue entre Barry et Patty ici, fait même beaucoup penser à une scène de Flash Rebirth à la seule différence qu’il s’agissait d’Iris à l’époque. L’ensemble tient cependant encore très bien la route. Brett Booth, de son côté, nous sert des planches très dynamiques aussi bien dans le trait que dans le découpage et même si les plus allergiques à son style pesteront encore, la faute à certains visages un peu étranges, il faut avouer qu’une série comme celle-ci lui convient parfaitement.

Difficile donc de ne pas être curieux pour la suite tant les pistes lancées ici semblent prometteuses, il ne reste maintenant plus qu’à espérer que les auteurs parviendront à transformer cette curiosité en excitation à l’avenir.

– n00dle

Note : 7,5/10

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ArnoKikoo

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anarchynpp
Invité
anarchynpp
9 années il y a

Le injustice n’a pas de note ^^

Normal ? :)

spectra
spectra
9 années il y a

ah le grand RDV du Vendredi!! Pfiouuu le secret origins #2était fortement mauvais j’ai trouvé, ça sent quelque peu l’arnaque!! qu’en as-tu pensé crazy-el??

cedricibiz
cedricibiz
9 années il y a

Si justice league d’Arkansas et red lanterne marche je les veux en vf !!!:p

666Raziel
Invité
666Raziel
9 années il y a

S’il vous plaît Urban Comics, écoutez Freytaw et traduisez Larfleeze !

MFW
MFW
9 années il y a
Répondre à  666Raziel

On ne peut plus d’accord, j’ai lu le numéro il y a quelques dizaines de minutes et j’étais vraiment bien ! Allez Urban pourra publier le tout en deux volumes…. Les lecteurs VF ont le droit de profiter de ce bijou !

Toran93
Toran93
9 années il y a
Répondre à  MFW

Oui 2 petits GL HS et c reglé

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