Les points positifs :
Les points négatifs :
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« Because I’m an egomaniac » – Lex Luthor
- Scénario : Geoff Johns – Dessins : Ivan Reis, Doug Mahnke, Scott Hanna – Couleurs : Rod Reis – Couverture : Ivan Reis, Joe Prado, Rod Reis
- DC COMICS Justice League – Justice League #30 – 21 Mai 2014 – 32 pages – 3,99 $
Forever Evil est à présent terminé, et si vous avez lu notre review, les points qui m’avaient le plus enthousiasmé dans la fin de l’event étaient surtout les conséquences qui allaient en découler. Fort heureusement, une partie des conséquences sont abordées dans ce numéro de Justice League qui amorce les débuts de celle qu’on va appeler l’Injustice League.
C’est en effet directement sur le nouveau statu quo de la League que s’ouvre le numéro (spoilé de plein fouet par la couverture) qui comprend à présent dans ses membres Lex Luthor, Shazam, et plus surprenant encore, Captain Cold. Alors qu’on voit que même après la disparition du Crime Syndicate, la Society of Super-Villains existe encore, Johns ne nous joue pas la carte de la redite en expédiant d’un bon coup de pied cette équipe de bras cassés, histoire de dire qu’on en a fini avec ceux-là. Et du coup on repart quelques jours en arrière pour voir comment la nouvelle League s’est formée. Parce qu’à la base, Lex Luthor a disparu, et tout le monde part à sa recherche. On peut voir qu’une équipe qui reste dans l’ombre surveille les évènements qui se déroulent dans le monde, que Captain Cold discute avec son avocat ; les membres de la Justice League discutent des propos de Luthor et de certains point importants de Forever Evil. Un ensemble de pistes qui est exploré et qui donne hâte d’en savoir plus ! On revient notamment brièvement sur Jessica Cruz, qui est amenée à devenir ce que vous savez (je ne dis rien, au cas où vous auriez oublié depuis le temps).
Contrairement à tout ce qu’on avait avant, le rythme de ce numéro est plutôt lent, vraiment posé, et ça fait du bien après l’avalanche d’action qu’on avait au départ. Surtout qu’au travers des nombreux dialogues (hé oui, il y a beaucoup de texte dans ce numéro), Johns pose les bases de son intrigue et la scène centrale du numéro, qui oppose Luthor au reste de la League, est absolument parfaite. Les caractères des personnages sont bien exploités (Flash essaie toujours une pointe d’humour, avec un Batman qui fait une tête priceless !), et le développement de Luthor est très intéressant : on a vraiment envie de croire qu’il est passé du côté des gentils (même si on sait que c’est pour satisfaire son égo), et on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il a derrière la tête. En tout cas, au vu de la fin de Forever Evil, il n’y a pas grand doute sur la façon dont il va entrer dans la League. Et si la confrontation avec Wayne est aussi bien écrite que la scène de la Watchtower, le prochain numéro s’annonce très bien !
Une intrigue bien développée, des personnages bien écrits, et des pistes lancées pour capter le lecteur, sur le plan de l’histoire, Johns nous fait une belle introduction. Au niveau des dessins, on ne va pas rechigner également puisqu’on nous donne Ivan Reis accompagné par Doug Mahnke, qui ne sont pas des clampins. Après, Mahnke oblige, on va se retrouver à plusieurs reprises avec des visages déformés, Shazam et Luthor en feront les frais. Tout le reste est fort joli mais on ne sera pas complètement bluffé puisque le numéro est calme – on notera quand même la double-page qui présente la nouvelle League qui est vraiment très classe. L’encreur reste le même pour les deux artistes ce qui permet de ne pas trancher entre les deux styles (je vous avoue qu’à première vue, et si ce n’est les visages bizarres, je ne saurais dire quelle page a été faite par tel artiste) ; j’aurais un peu tendance à trouver les couleurs trop vives, notamment sur les costumes avec couleurs pétantes comme Aquaman. M’enfin, on ne peut pas dire que ce numéro abime les rétines pour un sou.
On délaisse donc l’action à tout va et on s’expose à une nouvelle intrigue, de « nouveaux » personnages (le changement de Luthor est sidérant), dans une introduction ma foi fort bien écrite ; ça fait du bien de se poser un peu et de voir en toute quiétude vers quoi on va aller. Ce nouveau statu quo de la Justice League s’annonce fort intéressant, et si la partie graphique reste de ce niveau-là, il n’y a pas à s’en faire pour l’avenir proche de la série. Justice League #30 arrive à répondre à certaines questions de Forever Evil et appâte le lecteur pour la suite : une double fonction qui ne lui apporte que du bien !
J’ai adoré ce numéro, lu juste apres la fin de FE. Je vois vraiment rien a en redire, et je suis impatient d’avoir la suite. Ca fait plaisir.
Pour une fois que Johns prend le temps de poser ses personnages et de faire des dialogues dans un épisode de la Justice League, je ne vais certainement pas m’en plaindre ! Ce n’est pas trop verbeux pour moi (et ça ne sera jamais trop verbeux, à part quand c’est du Ray Fawkes, ou c’est répétitif et chiant… mais c’est un autre débat).
Une Justice League tout fraiche qui part sur un ton bien plus sérieux que le numéro #1 de la série. Et effectivement, on a (enfin) l’impression que tout les membres de la league ont quelques choses à dire ou à faire, ça change ! Et ça fait du bien. J’espère qu’on pourra prétendre qu’il y aura eu un avant et un après FE pour le Justice League (et Throne of Atlantis, ça compte pas, c’est un épisode d’Aquaman :D)
C’est vrai que je l’ai pas vu passer celui là, vraiment bien, et encore plus de Luthor!
vraiment génial, inversement proportionnel au dessin par contre, Reis s’est bien foiré pour le coup.
C’est surtout que Prado n’est pas à l’encrage.
oui effectivement, c’est tout de même impressionnant le changement!!